Reprise du message précédent :

Mettre toutes les chances de ses côté, ça coûte quand même cher.

Pas moyen de vivre en ville avec les gaz d'échappement, pas moyen de vivre à la campagne avec les pesticides et bientôt les OGM qui bousillent les organes, à la limite, il reste la mer, mais loin des côtes, et pas entre la Normandie et l'Angleterre.

Où vivre ?
Dans le Quercy : Précisément là

Bah, ça peut toujours arrondir les fins de mois avec les allocs, non ?

Il fait noir et on y voit rien c'est pas mieux

Ce que je voulais dire est que même si c'est une façon de sortir de la normalité (quoique l'aspiration à de bons revenus soit très banale en soi), je ne trouve pas que ça apporte la satisfaction que je recherchais. Du reste, quand tu es dans un milieu qui gagne très bien, ça devient très "normal" et banal. Mais je reconnais, étant revenu à la normalité, que celle-ci est assez grise et ennuyeuse...je cherche à nouveau la sortie.  

D'un cote, pour sortir de la "normalite", ca necessite une certaine liberte, et ca generalement ca se paye. A moins de vivre comme un hippie en vanne. Probleme, un travail qui rapporte, ca empiete sur la liberte  

Pour nuancer, on va dire que tu es moins libre (de ton temps?) quand tu bosses (ce qui peut représenter le plus gros de ton temps...), mais que tu as des moyens qui te permettent une autre marge de manoeuvre (niveau de vie, loisirs, libre choix d'activité du conjoint etc).

Tu es libre quand tu bosses librement. Si c'est pour lècher les semelles du Medef, c'est évidemment pas le même registre. Dans le second cas c'est du arhrbeit macht frei.

Le "normal" pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre et... inversement. Sinon, on peut bien sûr ne jamais être satisfait et courir derrière un rêve jusqu'à la fin de sa vie mais est-ce une bonne chose ?
Ne vaut-il pas mieux être satisfait de ce qu'on a à un moment donné tout en l'améliorant autant que possible sans se fixer une ambition démesurée ?

C'est déjà délicat de supporter sa normalité, mais quand madame trouve qu'on est revenu à une vie banale et le fait sentir gentiment en évoquant l'idée de changer, ça se complique. Va encore falloir la faire rêver et la surprendre!^^

Ca me ferais bien pleurer d'être "normal"... Normal... Encore... Ca irait. Mais "normal" non. C'est d'une inconsistance redoutable.

Et pourquoi ce serait pas à elle de te faire rêver ou te surprendre ?

Etre dans la normalité moi sa me fait peur

 
par consensus social, l'homme propose la femme dispose toussa

 
Pourquoi... tu n'y es pas ?

 
pas encore  

Depuis 2 ans que tu as créé le topic, est-ce que l'idée de devenir un adulte autonome te fais moins flipper ? Et est-ce que ton obsession du fric tend à diminuer ou au contraire à croître ?

 
En quoi es tu anormal aujourd'hui ?

 
Il bouffe des chats morts  

C'est toujours mieux que de les manger vivants.

 
Non justement c'est pas marrant.

C'est vrai que c'est moins piquant.  

 
moi c'est un espoir    

 
Allez, je te donne le secret :  
 
Si effectivement tu gagnes très bien ta vie, et que tu as déjà atteint le "nirvana" du commun des mortels (Une bagnole, une femme, des gosses, un chien, ...), ben fait comme moi, passe en mode "Homo Sapiens Sapiens". Tu brieffe ta femme et :  
 
- Tu prends une nourrice à plein temps pour tes gosses.
- Tu claque tout ton pognon avec ta femme dans des purs plaisirs.
 
C'est sur que niveau morale on est loin du standard, mais putain c'que c'est bon.....
 
En plus, avec un tel mode de vie, aucune chance de se retrouver à se chier dessus à 75 ans !
 
Ajout :  
 
le bonheur, c'est la satisfaction complète des besoins primaires (homo sapiens sapiens).
C'est justement ce que ne veulent pas ce que vous compreniez les tenants de la société (avec la normalité) et les tenants des religions (avec la morale).

Normalité ?
Quelqu'un pour donner une définition de ce terme qui sera la ligne directrice du topic ? (je passe à la trappe les 12 pages précédentes )

Pour en revenir aux enfants, je constate que tant qu'on n'en a pas, on ne peut pas s'imaginer à quel point un enfant peut nous apporter beaucoup, ne serait-ce que par sa vision simpliste, ludique et constamment émerveillée du monde qui l'entoure, chose qu'à l'âge adulte nous avons perdu depuis bien trop longtemps hélas!
 
Après, concernant le sens de la vie je me pose toujours la question... Je ne pense pas que se faire plaisir un maximum soit source de vrai bonheur (c'est un peu comme gaver une oie...). Il faudrait plutôt rechercher la sérénité et la constance dans ce que l'on vit et ce que l'on fait.
Ex concret: en kitesurf ou surf j'envie bcp ceux qui ont un super niveau et envoient du lourd. Mais au final je me contente de peu, et glisser simplement sur une mer argentée au coucher de soleil est source d'une satisfaction bien plus intense que de réussir des figures de styles toujours plus hasardeuses et risquées aussi impressionnantes soient-elles.

En même temps, la vie n'a juste pas de sens et elle n'a pas à en avoir.

Troll sur les gamins, merci dredÿ

 
 
C'est clair, si être normal, c'est gagner 2000€/mois et avoir une maison, des enfants, une voiture...
 
Pour moi c'est le même genre de remarque que : "Si t'as pas de rolex à 50 ans c'est que t'as raté ta vie"

suis également intéréssé

Pour ce qui est de la normalité, c'est sûr que se sentir singulier n'est pas désagréable, mais je ne me vois pas orienter ma vie juste dans l'objectif de me singulariser.
 
Merci pour le secret qui n'en est plus un.    
Claquer un max n'est pas trop mon truc et je crains que l'on ne s'en lasse, comme du reste. Puis on doit vite tout épuiser, sauf à être milliardaire.
Finalement, je préfère qu'on se paie un truc sympa de temps en temps. En revanche, j'apprécie le fait d'avoir une réserve financière qui donne plus d'autonomie ou de liberté de choix par rapport à son job et assure un peu les arrières de la famille, donc l'idée de flamber me laisse...froid.

 
Il fut un un temps révolu où j'aurais dit pareil....
 
En même temps, j'ai pas dit de se mettre sur la paille, mais à partir du moment ou on à de quoi se retourner, arrêter de théoriser, et surtout, arriver à se libérer des côtés contraignants des enfants pour ne garder que les cotés agréables (ce qui demande un sérieux travail sur sa culpabilité) ....
 
Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais été aussi satisfait de ma vie que depuis qu'on est passé en "homo sapiens mode"......
 
Et ce week-end : Skydive au maroc, avec femme et enfants, et bien sur la nourice  

tu veut pas briffer ta femme et prendre des putes de luxe?