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Ma vie n'est pas merdique et l'idée de me tirer une balle ne me rends pas joyeux.
 
Considérez une seconde que l'Existance n'a aucun but. Qu'il n'existe pas de Dieu, qu'il n'y ai pas de vie après la mort. Qu'après tout, rien n'est d'importance. Cette pensé ne vous déprime t'elle pas ? Ce manque de sens, cette futilité dans la vie, cela  ne vous donne t'il pas envie d'en finir avec cette immense farce. Moi si. Et c'est pourquoi, des fois je me dit qu'en finir ne serais après tout pas la pire des idées. Ce ne serais qu'accélérer le processus. Nous ne sommes que des bêtes et c'est, sans vouloir offenser personne, péter plus haut que notre cul que de vouloir nous prendre pour plus.
Cela n'est peut être pas votre conception de la vie, mais c'est la mienne. C'est la conclusion à laqu'elle je suis arrivé.
 
Mais le fait est que je suis en vie, je ne l'ai pas demandé et pourtant, pour je ne sais qu'elle raison la farce continue pour moi alors qu'elle s'arrête pour tant d'autres. Je suis là, perdu, sans espoir et bizarrement, je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie qu'après avoir tué cette espoir en moi. J'ai arrêté de me demander pourquoi. J'ai arrêté de vouloir quoique ce soit. J'ai arrêté de me préoccuper de ma santé, des autres... Je prends plaisir à respirer la matin quand je me lève, je prends plaisir à ressentir le contact de l'eau quand je me douche. Dans chaque chose que je fais, je prends du plaisir, bien ou mal, peut m'importe.
 
Et vous ne vous méprennez pas je suis tout sauf un hippie.
 

Ma vie n'est pas merdique et l'idée de me tirer une balle ne me rends pas joyeux.
 
Considérez une seconde que l'Existance n'a aucun but. Qu'il n'existe pas de Dieu, qu'il n'y ai pas de vie après la mort. Qu'après tout, rien n'est d'importance. Cette pensé ne vous déprime t'elle pas ? Ce manque de sens, cette futilité dans la vie, cela  ne vous donne t'il pas envie d'en finir avec cette immense farce. Moi si. Et c'est pourquoi, des fois je me dit qu'en finir ne serais après tout pas la pire des idées. Ce ne serais qu'accélérer le processus. Nous ne sommes que des bêtes et c'est, sans vouloir offenser personne, péter plus haut que notre cul que de vouloir nous prendre pour plus.
Cela n'est peut être pas votre conception de la vie, mais c'est la mienne. C'est la conclusion à laqu'elle je suis arrivé.
 
Mais le fait est que je suis en vie, je ne l'ai pas demandé et pourtant, pour je ne sais qu'elle raison la farce continue pour moi alors qu'elle s'arrête pour tant d'autres. Je suis là, perdu, sans espoir et bizarrement, je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie qu'après avoir tué cette espoir en moi. J'ai arrêté de me demander pourquoi. J'ai arrêté de vouloir quoique ce soit. J'ai arrêté de me préoccuper de ma santé, des autres... Je prends plaisir à respirer la matin quand je me lève, je prends plaisir à ressentir le contact de l'eau quand je me douche. Dans chaque chose que je fais, je prends du plaisir, bien ou mal, peut m'importe.
 
Et vous ne vous méprennez pas je suis tout sauf un hippie.

Mais nan, il répond parfaitement à sa vocation.
 
Ceux qui pensent aller mal peuvent le lire et en sortir grandis, conscients qu'il y a pire  

J'pige pas tres bien pourquoi d'ailleurs. C'est pas un topic pour depressifs. Ca concerne simplement le rapport avec la "normalite". Avoir une maison, une femme, 2 gosses, partir en campagne le week-end, faire la meme chose tous les jours, est-ce que c'est ca une vie reussie ?

J'pige pas tres bien pourquoi d'ailleurs. C'est pas un topic pour depressifs. Ca concerne simplement le rapport avec la "normalite". Avoir une maison, une femme, 2 gosses, partir en campagne le week-end, faire la meme chose tous les jours, est-ce que c'est ca une vie reussie ?

 
Et puis d'abord, POURQUOI AVOIR FORCEMENT DES GOSSES????
 
PRESSION SOCIALE    
 

Ce topic est le pur produit de son époque.
Avec le krach économique en cours, le peak oil, le réchauffement climatique et la grippe aviaire, dans dix ans réussir sa vie ce sera avoir une cabane en tôle ondulée et manger des racines.  

Avant ça c'est quand même instinctif.
Dès ta naissance t'es programmé pour te reproduire.

J'pige pas tres bien pourquoi d'ailleurs. C'est pas un topic pour depressifs. Ca concerne simplement le rapport avec la "normalite". Avoir une maison, une femme, 2 gosses, partir en campagne le week-end, faire la meme chose tous les jours, est-ce que c'est ca une vie reussie ?

En tant qu'homme, tu es "programmé" pour répandre ta semence. Pas certain que tu le soit pour avoir une famille.  
Ce ne sera certain que lorsqu'on aura compris tous les codes de l'ADN et de la péri génétique.  
 

Ca l'est si c'est ton but, pas si on te l'a imposé d'une quelconque manière.

 
Et puis d'abord, POURQUOI AVOIR FORCEMENT DES GOSSES????
 
PRESSION SOCIALE    
 

Ca l'est si c'est ton but, pas si on te l'a imposé d'une quelconque manière.

J'pige pas tres bien pourquoi d'ailleurs. C'est pas un topic pour depressifs. Ca concerne simplement le rapport avec la "normalite". Avoir une maison, une femme, 2 gosses, partir en campagne le week-end, faire la meme chose tous les jours, est-ce que c'est ca une vie reussie ?

Pour moi les gens qui réussissent sont ceux qui vivent leur passion, comme naviguer toute leur vie par exemple. Pour moi Antoine qui passe sa vie sur son bateau c'est lui qui a tout bon, qui a raison.

 
Ah, lolo, je te voyais venir    
 
M'enfin bon, on va pas refaire le débat inné/acquis, mais pour quelqu'un d'hétérosexuel qui approche la 30 ène c'est "normal" de penser au fait d'avoir des enfants.
 
Par contre c'est vrai que le fait d'avoir des enfants est assez gratifiant socialement parlant, on monte d'un cran en somme. Dans ce cas, effectivement ça peut être vu comme une sorte de pression de la part de la société ("t'as pas d'enfant, tay nul" ).

Qui réussissent quoi ? ... à oublier que leur vie est tout autant sans aucun sens que celle des autres ?  
AU final, ça finit toujours de la même façon.

On va pas reprendre la précision qui pourrait fixer le désir d'enfant sur l'hétérosexualité, ce n'est pas le lieu.
Je ne dois pas être "normal" ou je ne dois pas avoir besoin de gratitude sociale.

Observe bien les trentenaires parents, généralement ils affichent les photos de leurs gosses un peu partout, ils en sont très fières. Je vois ça surtout au boulot, les conversations sur les enfants monopolisent le quart des pauses café, et souvent ça discute "entre parents", dans le genre "nous on parle entre adultes".
 
Sans parler de la famille, lors des repas de famille, l'attention est concentrée sur mon neveu et son père. Moi à coté je passe pour l'ado émasculé qui n'a pas encore de copine, ni de voiture à 20 000 euros.

 
Observe bien les trentenaires parents, généralement ils affichent les photos de leurs gosses un peu partout, ils en sont très fières. Je vois ça surtout au boulot, les conversations sur les enfants monopolisent le quart des pauses café, et souvent ça discute "entre parents", dans le genre "nous on parle entre adultes".
 
Sans parler de la famille, lors des repas de famille, l'attention est concentrée sur mon neveu et son père. Moi à coté je passe pour l'ado émasculé qui n'a pas encore de copine, ni de voiture à 20 000 euros.

 
Elle n'a de sens que le sens que tu veux bien lui donner.

 
Observe bien les trentenaires parents, généralement ils affichent les photos de leurs gosses un peu partout, ils en sont très fières. Je vois ça surtout au boulot, les conversations sur les enfants monopolisent le quart des pauses café, et souvent ça discute "entre parents", dans le genre "nous on parle entre adultes".
 
Sans parler de la famille, lors des repas de famille, l'attention est concentrée sur mon neveu et son père. Moi à coté je passe pour l'ado émasculé qui n'a pas encore de copine, ni de voiture à 20 000 euros.

+1 avec NoHope. Les cons (ou du moins les gens un peu limité dans leur raisonnement), évite les. Ça sera mieux pour ta santé (mentale).

Mon argument est: quel est l'intérêt de vouloir lui essayer lui donner un sens quelconque ? Dans tous les cas, ça finit pareil.
 

+1 avec NoHope. Les cons (ou du moins les gens un peu limité dans leur raisonnement), évite les. Ça sera mieux pour ta santé (mentale).

Avoir le plus de plaisir possible peut-être ? une vie sans plaisir n'est pas une vie, on sait bien qu'on va tous crever un jour mais dire qu'a cause de ça il n'y a aucun intérêt à lui donner un sens, c'est franchement morose, après tu fais ce que tu veux mais autant te suicider de suite.

+1 et je rajouterai les gens qui ne te correspondent pas aussi, dans le cas du travail c'est assez dur et si on ne se socialise pas à cause de ça on passe vite pour un misanthrope, donc pour pallier a cette étiquette pas forcément vraie, faut poser les bases et dire qu'on a pas envie d'avoir d'affinités.

Le suicide, c'est l'ultime manque de savoir vivre. Après, une vie sans plaisir, c'est la vie dans laquelle on aura le plus de libertés et dans laquelle on ne sera pas guidé par un besoin de reconnaissance ou un quelconque instinct libidineux.

Mon argument est: quel est l'intérêt de vouloir lui essayer lui donner un sens quelconque ? Dans tous les cas, ça finit pareil.

Avoir le plus de plaisir possible peut-être ? une vie sans plaisir n'est pas une vie, on sait bien qu'on va tous crever un jour mais dire qu'a cause de ça il n'y a aucun intérêt à lui donner un sens, c'est franchement morose, après tu fais ce que tu veux mais autant te suicider de suite.

Complètement d'accord.  
De toute façon, le principe de plaisir c'est LE principe ultime de la vie. Seulement, notre cerveau a une capacité inconnue de tous les animaux, qui est de prevoir le long terme: on recherche le max de plaisir, MAIS qui se renouvelle aussi tous les jours : ça s'appelle plus Bonheur que Plaisir d'ailleurs.
 
Or, l'avenir, c'est la déchéance, maladies, douleurs, invalidité etc... Connaissant ce futur, j'ai un peu de mal à comprendre comment le bonheur peut être un but atteignable, voilà.    

 
Par contre c'est vrai que le fait d'avoir des enfants est assez gratifiant socialement parlant, on monte d'un cran en somme.

 
 
Pour moi ça c'est une vie de merde insupportable.
 
Depuis gosse je n'ai jamais compris que l'on choisisse en toute connaissance de cause une vie où il n'y a rien d'autre à faire que son boulot, des gosses, et attendre la retraite.
 
C'est pas une vie ça.
 
Il y a la possibilité de vivre des millions de choses passionnantes, fascinantes, émouvantes, et la vie est trop courte pour s'en passer.
 
Mermoz et Saint Ex entre autres, disaient que vivre sans passion ce n'est pas vivre.
 
J'ai vu des tas de nanas demander à leurs maris "c'est moi ou tes avions". Les connes. Comprennent pas qu'elles se sont faites éjectées.
 
Moi la vie courante, boulot, courses, ménage, je m'emmerde à mort.
 
Il n'y a que quand je pilotais et quand je fais de l'astronomie que je me réveille et me sens bien.
 
J'ai passé plusieurs fois une semaine ou deux chez mes neveux qui ont 3 gosses. C'est insupportable. On passe son temps le cerveau totalement occupé par les gosses et rien d'autre. Ne pas dire ceci à celui là, le bain de celle là à telle heure, la sieste à telle heure, etc. On a l'esprit totalement lavé par les gosses, on ne voit rien d'autre, même pas le temps de voir l'actualité.
J'ai craqué au bout de trois jours, pendant que tout ce petit monde était au boulot, à la creche, à l'école, j'allais faire un tour d'ulm pour m'aérer la cervelle.
 
Quand j'étais au collège j'avais déjà fait des bristols avec toutes les possibilités de piloter sur toute la vie jusqu'à la retraite avec toutes les options possibles.
 
Hors de question pour moi de finir dans un bureau ou une usine avec des gosses.
 
Quand les autres s'enfermaient dans des boites de nuit et des restaurants puants de bouffe, de sueur, de cigarette, j'étais avec des pilotes de chasse en planeur à 2000 mètres en train de regarder le coucher du soleil.
 
Comment peut on choisir de s'enfermer dans un restaurant quand on peut admirer le coucher du soleil à 2000 m, je comprend pas.
 
Pour moi les gens qui réussissent sont ceux qui vivent leur passion, comme naviguer toute leur vie par exemple. Pour moi Antoine qui passe sa vie sur son bateau c'est lui qui a tout bon, qui a raison.
 
Avec des gens qui me parlent de leur boulots, de leurs gosses, de leur chef, de leur service, je m'emmerde à mort.

En quoi est ce un mal ? en considérant qu'on prend du plaisir dans la vie, tout en sachant que ce n'est pas toujours vrai.

Un corps sain dans un esprit sain est plus apte à trouver le bonheur qu'un corps malade dans un esprit affaibli, ça paraît obvious comme ça mais la façon dont tu vois l'avenir est tellement noire que ça laisse penser que ça ne t'a pas traverser l'esprit.
En même temps je connais pas ta vie donc je m'avance un peu en disant ça c'est sûr.

Même si je n'aime pas trop l'idée d'être enfermé dans des normes, je ne refuse pas la condition dans laquelle je me retrouve, avec la maison, la voiture, le resto, les courses au super et les enfants, comme beaucoup d'autres. Ce n'est pas plaisant de s'observer "banalisé", mais je ne vois pas l'intérêt de refuser ça, juste pour être différent ou se libérer des normes, au prix d'une vie matérielle ou sociale difficile ou délicate.
 
Faire mieux que la moyenne sur le plan matériel (maison confortable, gros revenus et loisirs en rapport), c'est agréable, pas question de le nier et ça donne vite un sentiment insidieux de supériorité, mais ce n'est pas ce dont je suis le plus heureux, ça ne me donne pas de valeur particulière à mes propres yeux, autre que de me dire que je fais bien vivre et mets ma famille à l'abri du besoin, sauf événement dramatique.
 
Heureux ceux qui, comme Halman, ont une passion qui les anime et leur permet d'éviter l'ennui et l'uniformité. A défaut de passion, ce qui m'a évité de tourner en rond (mais qui me tracasse à nouveau depuis quelque temps), c'est d'avoir fait quelques trucs utiles aux autres, parfois en prenant des risques, mais surtout d'avoir constaté que par les activités que j'avais, je contribuais à améliorer la vie de certains ou à changer un petit peu le monde qui nous entoure. Purée, ça fait bien sentencieux  lol.

Ce qui me gène en fait dans la modèle "marié, deux enfants", c'est l'illusion que ses enfants s'en sortiront mieux que soi basée sur quelques rares exemples bien ostentatoires de "self made men".

Maintenant on peut très bien tomber gravement malade demain et dans ce cas t'aura beau chercher le bonheur tu aura du mal à le trouver mais en mettant les chances de notre côté (ne pas fumer, ne pas boire ou très peu, manger équilibré ect..) ça réduit les probabilités de tomber dans ce schéma, de plus le mental se portera que mieux.

T'as les chiffres    
C'est la loterie car le hasard joue en majorité (comme si le sport et fruits et légumes te rendait immortel   ).  
Mais estime toi dejà heureux de pas avoir hérité dès le début d'une immonde maladie de peau comme un rhumatisme psoriasique, acné conglobata, NOMA etc... (pas besoin de googliser ça, c'est un conseil   ) (genre de maladie où tu crois que c'est toujours pour les autres, mais non).
Mais au final, dans la majorité des cas, tu passeras pas entre les gouttes  

Bah c'est sûr qu'en extrapolant comme cela ça paraît tout de suite farfelue, ce que je voulais dire c'est qu'on peut mettre les chances de son côté en ayant une bonne hygiène de vie, c'est tout, mais on pourra quand même choper une maladie et tomber sur la "goutte" pour reprendre ton expression, mais l'état d'esprit sera peut-être meilleur qu'un mec qui a fumé toute sa vie, le premier ne sera pas en train de se triturer le cerveau à se dire "si j'avais su, j'aurai arrêté" ou une connerie dans ce genre ! alors que le deuxième sera mal à l'aise vis à vis de sa maladie et son passé, il fera automatiquement le lien (même si sa maladie n'a rien à voir avec la clope) et psychologiquement ça va le bouffer