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Peut-etre long à lire, mais il en dit long sur les pratiques plus que douteuse de pere-noel.fr
Peut-on encore croire au pere-noel.fr ?
Les plaintes des consommateurs ne cessent pas contre le site et le cybermarchand doit aujourd'hui faire face, dans un environnement économique difficile, à la justice
Edition du mercredi 31 octobre 2001
En lançant son activité commerciale pour les dernières fêtes de l'an 2000, sous le nom de pere-noel.fr, le cybermarchand fondé par Alexandre Fur et Sébastien Steinmetz, deux condisciples de Polytechnique, faisait un pari : que les internautes, portés par un nom qui fleure bon les agapes, dans un mouvement de compulsion dépensière prolongée, achètent chez lui toute l'année, de la voiture au DVD de charme en passant par les aspirateurs et les PC. Dans une certaine mesure, le site a réussi à faire parler de lui au-delà de l'hiver, mais a gagné une réputation sulfureuse, celle d'une société qui ne livre pas tous ses clients et les rembourse mal.
Les plaintes augmentent sans qu'une solution semble se dessiner. Si le cybermarchand revendique 100 000 clients fidèles, et un chiffre d'affaires de 22,9 millions d'euros pour l'année 2001, performances qui le placent dans le peloton de tête des acteurs " purs Internet " de la Toile française, les professionnels de l'Internet marchand redoutent surtout que les aventures des déçus de pere-noel.fr ne refroidissent la confiance déjà vacillante des consommateurs en ligne.
Plus de 500 plaintes
Les récriminations des clients de pere-noel.fr se succèdent et se ressemblent, en effet, depuis l'hiver de l'année dernière. Yann Quéré, comme d'autres internautes malheureux, a commandé chez le marchand, début janvier 2001, pour 3 998 francs de matériel informatique.En partie parce que le site pratique des prix parmi les plus bas de la Toile. " 30 % et 40 % moins élevés qu'ailleurs sur les marchés à forte marge ", affirme Thomas Chauvet, directeur général de la société, rencontré à Paris fin septembre 2001.
" Le colis était livrable gratuitement en quarante-huit heures, explique Yann Quéré. Mon compte a été débité au bout de trois jours, mais je n'ai rien vu venir. Chez pere-noel.fr, on m'a dit que le colis avait peut-être été perdu par La Poste et qu'ils allaient demander une enquête au transporteur. Cela a duré trois semaines. Puis le site m'a dit que mon colis avait été perdu. Entre-temps, je m'étais acheté le matériel chez un autre marchand. Quand pere-noel.fr m'a finalement envoyé le colis, début mars, je l'ai refusé et j'ai exigé un remboursement par chèque. Mais je n'ai rien vu venir. " Il raconte sans tarder son aventure au greffier du tribunal d'instance de Strasbourg. Le 21 juin, le juge lui donne gain de cause dans sa " demande de nullité de la vente ". " Le greffe du tribunal a reçu mon chèque en cours de délibéré, précise Yann Quéré. Mais pere-noel.fr refuse toujours de payer les dommages et intérêts. "
Richard Riout a eu moins de chance, parce que moins combatif peut-être : il n'est toujours pas remboursé d'un PC acheté 10 601 francs le 8 janvier dernier (son compte a été débité deux jours après), dont il n'a jamais rien vu. Pis : " Après que j'eus longtemps insisté et envoyé un recommandé, pere-noel.fr, ou plutôt IPSE autre société d'Alexandre Fur m'a remboursé de la somme le 28 mars, mais me l'a de nouveau prélevée le 30 mars ! Depuis, je n'ai toujours pas récupéré l'argent. "
Des histoires de ce genre, les forums de cyberconsommateurs en reçoivent tous les jours (www.defense-consommateur.org, www.lesarnaques.com, www.raleur.com, ou www.leguide.com). La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) comptabilise aujourd'hui " largement cinq cents plaintes ", selon André Longuet des Diguères, son directeur de la communication. " Sans compter tous ceux qui ne se sont même pas manifestés, car ils n'ont commandé que pour une petite somme ", estime Gabriel Callier, autre client, lésé sur un achat de PC portable en début d'année.
Les plaintes déposées par les consommateurs aux tribunaux d'instance ou de grande instance de leur département commencent à déboucher sur des procédures. " Une information judiciaire a été ouverte au tribunal de grande instance de Créteil le 10 juillet dernier contre X au motif d'escroquerie en bande organisée ", explique Ulrika Weiss, secrétaire du procureur du TGI de Créteil. Le juge Halphen, qui confirme au " Monde interactif " être en charge du dossier, a lancé une commission rogatoire le 12 juillet, confiée à la brigade financière. Sept demandes ont aussi été déposées au greffe civil du tribunal d'instance de Saint-Etienne.
La direction de pere-noel.fr, prise à partie depuis des mois par la presse sur ses soucis de livraison, avance plusieurs arguments. Au premier rang desquels, la probable responsabilité de La Poste, mise en cause directement par Grégoire Fur (frère d'Alexandre et administrateur de la société), dans une lettre adressée au greffe du tribunal de Strasbourg, avec le chèque de Yann Quéré. Dans cette lettre, il écrit : " Depuis le début de l'année ..., nous constatons quotidiennement la disparition de nombreux colis sans obtenir aucune explication ni indemnisation des services de La Poste. "
Les cybermarchands joints pour l'enquête nuancent cette affirmation. En général, " La Poste n'est en cause que pour des quantités infimes ", assure Patrick Jacquemin, PDG de Rueducommerce. Jean-Philippe Girard, directeur commercial de ColiPoste (activité colis de La Poste), clarifie la situation : " pere-noel.fr a des relations commerciales parfois difficiles avec La Poste, souligne-t-il. Toutes les demandes d'enquêtes qui nous ont été faites ne sont pas forcément fondées. Nous avons parfois beaucoup de mal à obtenir les pièces justificatives pour ces enquêtes - facture, bordereau d'envoi, par exemple. Cela dit, sur un certain nombre de colis, nous n'avons pu apporter la preuve de la livraison et avons remboursé pere-noel.fr, comme il est d'usage dans ces cas-là. "
Autre argument des responsables de pere-noel.fr : la jalousie suscitée par leur succès." Nous sommes partis de rien et avons réussi à nous faire une place au soleil. Les gros voient d'un mauvais ?il l'arrivée d'un nouveau concurrent. Et sur les forums, la plupart du temps, une même personne se manifeste en se faisant passer pour cinquante internautes différents ", affirme Thomas Chauvet.
Les cybermarchands, pere-noel.fr comme certains de ses concurrents, rencontrent souvent des soucis de livraison. En grande partie du fait de leurs structures pas toujours adaptées aux montées en charge des commandes : " Nous tournons en deux huit pour nos préparations de colis. Mais sur des précommandes de DVD, quand le nombre de réservations atteint les 10 000 et qu'il faut ensuite expédier tout en une semaine, des livraisons sont immanquablement en retard... ", explique Christophe Biancini, responsable de la communication de Cdiscount.
ligne de crédit conséquente
Par ailleurs, le catalogue de produits électroniques des marchands, pour être à jour en temps réel, doit être nettoyé régulièrement et connecté aux stocks du cybermarchand ou de ses fournisseurs. " Cela a un prix, assure Roland Tripard, responsable marketing du cybermarchand Wstore, 100 000 euros au bas mot pour mettre en place le système informatique. " Du coup, certains, parmi les responsables de TopAchat, Wstore, Cdiscount, ou Uniondream, reconnaissent 5 % de commandes à problèmes. Le pourcentage serait plus près de celui de la VPC en France, 10 %, selon Patrick Jacquemin, également membre du conseil d'administration de la Fédération de vente à distance (Fevad).
Mais impossible de négliger les clients mécontents au motif qu'ils sont minoritaires. " Même s'il s'agit d'un seul client, on a tort, et il faut résoudre le problème ", assure Denis Gachon, directeur général de Top Achat. Des responsables de cybermarchands n'hésitent plus à prendre directement la parole dans les forums pour inviter l'internaute insatisfait à poursuivre la conversation de façon moins publique (ainsi d'UnionDream, ou de TopAchat). D'autres décident de renforcer leur centre d'appel téléphonique. Vingt personnes travaillent au centre d'appel de pere-noel.fr, quinze au service clients téléphonique chez Rueducommerce, quinze autres chez TopAchat. Ce que les professionnels du secteur et les clients reprochent donc à pere-noel.fr, c'est en effet peut-être moins d'avoir des ratés que de ne pas donner de réponses aux problèmes de livraison.
Et pourtant, l'histoire de pere-noel.fr ressemble a priori à celle de ses concurrentes jeunes pousses. Créée à l'été 1999 sous la déno mination d'IPSE, elle est la première jeune pousse 100 % Internet à entrer en Bourse à Paris, sur le marché libre, en avril 2000, ce qui lui offre une visibilité considérable. La société modère ses dépenses, elle ne lève que 12 millions de francs auprès de business angels avant son entrée en Bourse, choisit de modestes locaux, un siège à Neuilly et un petit entrepôt à Vitry, jusqu'en juin de cette année. Elle décide alors de déménager son siège social et son entrepôt sur les 5 000 mètres carrés de l'ancien site de l'usine Rockwell, à Saint-Etienne, ville dont les frères Fur sont originaires. Cela leur a peut-être permis de remporter plus facilement la sympathie des acteurs locaux. A preuve, la Sofred, société de conversion de GIAT Industries, leur a accordé une ligne de crédit conséquente (plusieurs millions de francs, selon son délégué régional Rhône-Alpes), avec d'autres par tenaires locaux, dont la Caisse d'épargne de Saint-Etienne.
Aujourd'hui, pere-noel.fr affiche 300 000 références, et 1 000 à 2 000 colis partent quotidiennement de ses entrepôts. Avec une marge située entre 15 % et 20 %, selon Thomas Chauvet, elle mène un programme ambitieux et risqué, fort habituel chez une jeune pousse. Ce qui est moins banal, ce sont les relations commerciales que la société entretient avec ses partenaires et ses fournisseurs. Pere-noel.fr commet ainsi un premier impair étonnant, quelques semaines après son introduction en Bourse. Dans un communiqué de presse daté du 20 juin 2000, Grégoire Fur met en cause nommément un employé de la Société des Bourses françaises (SBF), qui aurait, selon lui, manipulé les cours du cybermarchand. L'accusation, grave, est répétée sur les sites parisbourse.fr et warrant.fr, créés par la société Ipseco, autre société dont Alexandre Fur est le gérant. Le tribunal de grande instance de Nanterre condamne Ipseco, pere-noel.fr et Grégoire Fur pour diffamation à payer à la SBF 120 000 francs de dommages et intérêts. " C'était un coup de sang, une erreur de jeunesse ", assure Thomas Chauvet.
Ces usages abusifs de noms de domaine sont-ils une habitude de la start-up ? Le document du jugement de l'affaire ParisBourse fait état d'" un nombre très important de dépôts de noms commerciaux - 53 -, la plupart sans rapport direct avec son domaine d'activité (Rire & Chansons, Carlton, Champagne, Magasin U, DGCCRF) ... dans le but évident de pouvoir les enregistrer comme nom de domaine. ... Cette attitude laisse présumer une volonté de fraude au droit des tiers ".
Certains fournisseurs sont aussi échaudés par les pratiques de la start-up. L'assureur des sites de commerce en ligne FIA-Net (il compte mille sites clients) a eu maille à partir avec pere-noel.fr. " A la mi-mars 2000, nous avons été obligés de mettre fin au contrat de manière unilatérale. Mais pere-noel.fr n'a retiré notre logo de son site que deux mois plus tard, après envoi de lettres recommandées ", explique Alain Dias, responsable juridique de l'assureur.
" L'affaire " devient municipale
Olivier Sonneville, responsable du comparateur de prix zone-prix.com, raconte aussi : " Nous avions conclu un accord de co-branding à l'amiable. Tout s'est bien passé jusqu'à ce que le nombre de plaintes contre pere-noel.fr qui m'arrivent atteigne plus d'une centaine. Je les leur transmettais, mais ils ne répondaient jamais. " Il rompt l'accord, mais attend toujours les sommes qui lui sont dues au titre du co-branding. Il semble aussi qu'en interne, la vie ait été rude pour les salariés, au moins pour la presque dizaine d'entre eux qui poursuivent aujourd'hui leur ancien employeur, en particulier pour licenciement abusif.
Les dirigeants de pere-noel.fr auraient-ils promu ces pratiques au rang de système ? La justice tranchera. Il est vrai que le nombre important de sociétés (une dizaine, dont Ipseh, Ipsec, Ipser...), sans bilan archivé, dont Alexandre Fur est le dirigeant, ne contribue pas à éclaircir l'affaire.
Face à ces problèmes, dans quel état pere-noel.fr se trouvera-t-il pour les prochaines fêtes de fin d'année ? Les plaintes s'accumulent, et Booston, cybermarchand racheté à Casino en mai dernier, est en redressement judiciaire depuis le 6 septembre. Et " l'affaire " devient stéphanoise : Maurice Vincent, conseiller municipal PS de Saint-Etienne, en charge des dossiers économiques, a l'intention, à la prochaine réunion du conseil municipal du début novembre, " de mettre en débat le fait que la mairie a consenti une aide de 620 000 francs, en réductions de loyer, à une société dont le PDG, Alexandre Fur, serait apparu, lors d'un des derniers meeting de campagne pour les municipales 2001, aux côtés du futur maire UDF, Michel Thiollière ". Présence confirmée dans les " Echos de campagne " du 17 février 2001 du journal Le Progrès.
Piece alourdissant le dossier : le reportage diffusé par France 3 Loire en juin dernier, montrant l'adjoint au maire en charge des finances comme l'un des actionnaires du cybermarchand. " Il a, depuis, revendu ses parts ", rapporte Sandra Meallier, journaliste à France 3. Sollicité, et rencontré dans les locaux parisiens de pere-noel.fr à la mi- octobre, Alexandre Fur n'a voulu répondre sur aucune des questions qui auraient permis d'éclairer la permanence des problèmes et de comprendre pourquoi la société, aux dires d'anciens salariés, " aurait pu être une réussite si elle avait voulu s'intéresser aux plaintes de ses clients ".
Cécile Ducourtieux
Autre copier/coller de http://www.agora-fr.org/article.php?sid=30 cette fois ci
Enquête: Père-noel.fr : E-commerce ou escroquerie ?
Posté le Mardi, octobre 30 @ 11:16:22 CET par lobby
Depuis plusieurs mois, le site Père-Noël.fr doit faire face à un tollé général de ses clients. A l?origine du mécontentement, les déboires de clients qui se sentent floués par le cyber marchand : commandes non livrées, délais de livraisons non respectés, énorme difficultés à se faire rembourser, livraisons de matériels ne correspondant pas à la commande?etc.
Devant ces problèmes, le PDG de la société Père-noel.fr a mis en place une cellule de crise pour régler au cas par cas les dossiers en souffrances. Malheureusement, devant le nombre considérable de dossier, cette cellule, constituée uniquement de quelques personnes, n?arrive pas à gérer cette crise.
Un site Internet qui reçois des plaintes « Plusieurs par jour... Cela varie, 4 pour aujourd'hui, mais la journée n?est pas finie » nous déclare l?un de ses administrateurs, a été créé pour informer et soutenir les clients lésés du Père Noël. Un site que, d?ailleurs la société a fait fermer il y a quelques semaines « L'avocat de pere-noel.fr a envoyé par fax le vendredi soir 28 septembre, 22 h 50, une mise en demeure à notre hébergeur ainsi qu'à nous. Le samedi matin, 10 h 00, notre hébergeur nous a contacté par téléphone, pour nous informer qu'il allait fermer le site. Ce qu'il a fait à 12 h 00, en s'appuyant sur un article de loi qui n'a jamais été voté, mais a été déclaré non conforme à la Constitution. Bref, l'hébergeur a pris peur, pour de mauvaises raisons, car il n'aurait du fermer le site que sur décision judiciaire. Il semblerait que cette mise en demeure ait fait suite à un reportage passé sur France 3 Loire, au 19-20, ce même vendredi soir. » nous a déclaré l?un des administrateur du site. Il faut noter qu?ils ont reçu plusieurs propositions de différents hébergeurs suite à la tentative d?étouffement du mécontentement par Père-noel.fr . Et Père-Noel.fr de récidiver il y a quelques jours avec le nouvelle hébergeur du site Defense-consommateurs.org ! Mais cette fois le nouvelle hébergeur a refusé de fermer le site?
Une hotline à 2,21 Francs /minute pour un service inexistant, des Hotliner incompétents selon les clients floués, une attente de plus de 20 minutes pour se voir donner un numéro de téléphone ayant aucuns rapport avec Père-noel.fr sont autant de grief contre la société.
Contactez par nos services, Thomas Chauvet pour Père-noel.fr souligne que les problèmes sont la faute de leurs prestataires de service ( La poste en autre) qui serait incapable de gérer l?afflux de commandes et de respecter les délais de livraison. Un argument que réfute les clients lésés et qui n?explique pas pourquoi la société refuse de les rembourser lorsque les clients le demande.
Un client nous a déclaré avoir acheté du matériels informatique pour plus de 3800 Francs le 20/04/2001 et n?avoir toujours rien reçu, et il n?a toujours pas été remboursé malgré ses demandes. Un autre client ayant acheté un appareil photo numérique pour plus de 4200 Francs en août dernier n?a toujours rien reçu, et bien entendu ni remboursé. On comprend alors le désarrois des clients lésés qui commence petit à petit à recourir à la justice pour obtenir réparation.
Lors de procédures, Père-Noël n?envois personne au Tribunal, et se refuse à exécuter les jugements prononcés contre la société, se sentant certainement au dessus des lois et bafouant l?autorité des magistrats.
On peux se demander ce que fait la DGCCRF dans le dossier Père-Noël.fr, saisie de plusieurs centaines de plaintes, personne ne sait ou en est le dossier. A croire que cette société bénéficie de protections en haut lieu, comme nous l?a fait comprendre un ancien employé de Père-Noël. <![endif]>
Au cours de notre enquête, nous apprenions qu?en date du 26 septembre 2001, la Caisse d'Epargne a inscrit une créance de 262.767 euros au RCS. (plus de 1,7 million de francs). La CE a donc un nantissement sur le matériel de PN à hauteur de la créance. Une autre société confirme cela et rajoute que Père-Noël lui doit aussi plus de 50.000 Frs HT depuis presque un an et que PN n?a pas l?air décidé à payer. Pour information, un nantissement c?est la garantie ordonnée par la justice qu?un fournisseur sera payé, et c?est aussi l?ultime étape avant la saisie. Père-Noël fait aussi l?objet d?une saisie conservatoire, Des problèmes financiers chez Père-Noël ?.
Avec un cours en bourse en chute libre, la hausse du mécontentement des clients, une Hotline surtaxée pour un service des plus déplorable, des fournisseurs impayés, et le « j?m?enfoutisme » des représentants de Père-Noël.fr, on se demande comment cette société a réussie à recevoir une subvention de 6.5 Millions de Francs, rien que pour la Ville de Saint Etienne.
Nous tenons à souligner que pendant notre enquête qui a durée plus d?un mois, nous avons reçu 4 témoignages favorables à Père-Noël.fr, contre plus de 700 défavorables. Inutile de vous dire que nous déconseillons d?acheter auprès de cette société, à moins que vous n?aimiez perdre votre argent.
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Un internaute nous a envoyé son témoignage, celui ci n?ayant pu être authentifié, nous vous le livrons avec les réserves d?usages et sous la seule responsabilité de son auteur qui n?a pas souhaité se faire connaître.
"Ayant participé à la création d'une start-up dans la logistique, j'ai eu l'occasion de rencontrer les dirigeants de Pere-Noel.fr
Au-delà de l'accueil glacé d'un jeunot stéphanois (M. Chauvet) qui, à la question relative à ses fonctions s'est alors contenté de me jeter sur la table sa carte de visite de ... Directeur Général (la levée de fond leur fait gonfler la tête), il y a beaucoup à dire sur leur professionnalisme.
Une bande de gars et de filles dans un local vétuste en banlieue parisienne qui font leurs achats dans les supermarchés et qui les emballent pour les livrer.
Néanmoins, M. Chauvet m'a assuré de leur professionnalisme par ses propos : "Mais vous savez, nous sommes capable de vendre de tout, du Coca Cola jusqu'aux voitures" (NDLR : ça fait peur).
Bref, un beau site avec du JPEG, du flash 4, des centaines de rubriques, etc. cela ne rend pas une équipe d'incapables en pro de l'e-commerce.
Des clients déçus, il y en a des tas. Des tas qui attirés par de belles pages Internet croient avoir à faire à une société capable de remplir ses engagements.
INTERNAUTES : tournez-vous vers des click-and-mortar et non des pures e-players, et en tout cas, rayez PERE-NOEL des entreprises sérieuses. "