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Auteur Sujet :

[A31] Et voici les premiers radars automatiques:

n°634747
izz
NON aux Brevets Logiciels
Posté le 09-06-2003 à 13:09:42  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

nesta06 a écrit :

Déjà 3 installés...
 
Radars fixes sur l'autoroute A31 - A30 - A4
 


 
J'ai pas lu le tomic mais vive la prolifération des radars pour calmer par la force ces gros primates débiles profonds qui mettent la vie des autres en danger en roulant comme des tarés, sauf quand y'a un radar pasque "hein je suis plus inteligent que ces cons de flics je vais pas me faire prendre et puis à 200 y'a pas de danger si tu as ta ceinture".  [:ctrl_alt_suppr]

mood
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Posté le 09-06-2003 à 13:09:42  profilanswer
 

n°634749
Killall-9
+on&2foo...
Posté le 09-06-2003 à 13:10:35  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


 
 
Voila ce que j'appelle une stat indiscutable :

Citation :


En France, la vitesse sur autoroute a été limitée à 120 km/h le 3 décembre 1973. Dans les mois qui ont suivi, le risque d'accident mortel est passé de 3,6 pour cent millions de kilomètres parcourus à 1,5. Quand la limitation a, de nouveau, été fixée à 140 km/h, le risque est remonté à 2,1. Il n'est redescendu qu'à partir de novembre 1974, quand la vitesse limite a été définitivement arrêtée à 130 km/h


 
:fuck: :fuck: :fuck: :fuck:  
Et t'as RIEN pour contrer ça :lol:
et ce n'est pas le seul exemple. Il suffit de regarder les FAITS, pas des extrapolations compliquées mais les FAITS  pratiques car les chiffres, ça se truque facilement surtout quand c'est une association de conducteurs qui les présentent  :sarcastic:  


 
Bon, ben je vais de nouveau te citer:
 

Citation :

Il suffit de regarder les FAITS, pas des extrapolations compliquées mais les FAITS  pratiques car les chiffres, ça se truque facilement

 
 
D'autres questions?
 

n°634750
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:10:45  profilanswer
 

izz a écrit :


 
J'ai pas lu le tomic mais vive la prolifération des radars pour calmer par la force ces gros primates débiles profonds qui mettent la vie des autres en danger en roulant comme des tarés, sauf quand y'a un radar pasque "hein je suis plus inteligent que ces cons de flics je vais pas me faire prendre et puis à 200 y'a pas de danger si tu as ta ceinture".  [:ctrl_alt_suppr]  


 
lis le topic  ;)  
 
le problème n'est pas tant de rouler vite, mais la facon dont tu roule vite

n°634762
Killall-9
+on&2foo...
Posté le 09-06-2003 à 13:14:26  profilanswer
 

izz a écrit :


 
J'ai pas lu le tomic mais vive la prolifération des radars pour calmer par la force ces gros primates débiles profonds qui mettent la vie des autres en danger en roulant comme des tarés, sauf quand y'a un radar pasque "hein je suis plus inteligent que ces cons de flics je vais pas me faire prendre et puis à 200 y'a pas de danger si tu as ta ceinture".  [:ctrl_alt_suppr]  


 
Ben si tu le prends comme ça, avec un argumentaire aussi fin...
 
<troll>
Vu que je suis pas immatriculé en France et que l'Allemagne n'a pas signé l'accord européen d'échange des contraventions, a vrai dire j'en ai rien à cirer de ces radars...
</troll>

n°634769
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 13:16:01  profilanswer
 

Killall-9 a écrit :


 
Bon, ben je vais de nouveau te citer:
 
D'autres questions?
 


 
Heureusement que je suis là pour que tu arrives à penser :lol:
 
Bon ben après avoir démonté vos idées reçues (lisez le lien que j'ai filé, vous paraîtrez moins ridicules). Je vous laisse à vos rêves de vitesses en espèrant que vous vous tuerez tout seul, au moins.


---------------
Warp 9.982
n°634774
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:17:08  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


 
Heureusement que je suis là pour que tu arrives à penser :lol:
 
Bon ben après avoir démonté vos idées reçues (lisez le lien que j'ai filé, vous paraîtrez moins ridicules). Je vous laisse à vos rêves de vitesses en espèrant que vous vous tuerez tout seul, au moins.


 
tu deviens lourd car tu méprises les gens  :(  
 
tu peux tres bien, discuter, apporter des arguments sans pour autant dénigrer ceux des autrs et prendre un ton hautin :/

n°634780
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 13:17:58  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
tu deviens lourd car tu méprises les gens  :(  
 
tu peux tres bien, discuter, apporter des arguments sans pour autant dénigrer ceux des autrs et prendre un ton hautin :/


 
vous avez dénigré mes chiffres, c'est tout ce que vous méritez, faut pas vous étonner.


---------------
Warp 9.982
n°634791
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:20:32  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


 
vous avez dénigré mes chiffres, c'est tout ce que vous méritez, faut pas vous étonner.


 
j'ai rien dénigré :/

n°634794
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:21:11  profilanswer
 

Killall-9 a écrit :


 
Et bien rentrons dans ton jeu: le lien vers la pagalakon:
http://www.abd.org.uk/speed_truth.htm
 
 http://www.abd.org.uk/images/mway_sl1.gif  
 
D'autres questions?


 
Oui, une, avec les memes limites, l'espagne a plus de morts que nous, le Danemark moins. Tu conclue : la vitesse a laquelle on roule n'a pas d'influence sur le nombre de morts. C'est bien ca ?

n°634809
izz
NON aux Brevets Logiciels
Posté le 09-06-2003 à 13:25:12  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
lis le topic  ;)  
 
le problème n'est pas tant de rouler vite, mais la facon dont tu roule vite  


 
Raisonement incomplet. Bien sur il faut rouler proprement, et c'est le plus important, mais la vitesse est le premier facteur de risque. Si tu roule à 150 km/h en moyenne au lieu de, disons, 125 km/h, la quantité d'energie que tu représente augmente de 44% ... c'est pas un humain de 100kg qui maitrise plus d'une tonne lançé à de telle vitesses ...
 
Killall-9 > hé ben oui mais maintenant les infractions te poursuivront partout en europe  [:ctrl_alt_suppr] vive l'europe, c'est aussi le respect de la liberté des autres (à vivre) ...
 
Sans vous mettre dans le même sac, vous changerez peut-être d'avis quand vous aurez rencontré des familles détruites parce qu'un débile profond trouvait la vitesse cool.  :sweat:  
 

mood
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Posté le 09-06-2003 à 13:25:12  profilanswer
 

n°634828
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 13:29:14  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
Oui, une, avec les memes limites, l'espagne a plus de morts que nous, le Danemark moins. Tu conclue : la vitesse a laquelle on roule n'a pas d'influence sur le nombre de morts. C'est bien ca ?


 
Non mieux que ça :D Il arrive à conclure qu'il faut monter les limitations de vitesse pour rester moins longtemps sur la route et donc, "logiquement", limiter le risque d'accident :lol:


---------------
Warp 9.982
n°634843
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:35:11  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


 
Non mieux que ça :D Il arrive à conclure qu'il faut monter les limitations de vitesse pour rester moins longtemps sur la route et donc, "logiquement", limiter le risque d'accident :lol:


 
Desolee, mais mathematiquement ca se tient. Laisse le repondre stp.

n°634853
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 13:37:00  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
Desolee, mais mathematiquement ca se tient. Laisse le repondre stp.


 
tu maitrises le 2nd degré, toi [:xp1700]


---------------
Warp 9.982
n°634860
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:38:01  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


tu maitrises le 2nd degré, toi [:xp1700]


 
Aussi...  ;)  
Le probleme, c'est qu'en interceptant comme tu le fait, il va te repondre a toi et pas a moi  :sweat:

n°634861
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:38:09  profilanswer
 

izz a écrit :


 
Raisonement incomplet. Bien sur il faut rouler proprement, et c'est le plus important, mais la vitesse est le premier facteur de risque. Si tu roule à 150 km/h en moyenne au lieu de, disons, 125 km/h, la quantité d'energie que tu représente augmente de 44% ... c'est pas un humain de 100kg qui maitrise plus d'une tonne lançé à de telle vitesses ...
 
Killall-9 > hé ben oui mais maintenant les infractions te poursuivront partout en europe  [:ctrl_alt_suppr] vive l'europe, c'est aussi le respect de la liberté des autres (à vivre) ...
 
Sans vous mettre dans le même sac, vous changerez peut-être d'avis quand vous aurez rencontré des familles détruites parce qu'un débile profond trouvait la vitesse cool.  :sweat:  
 
 


 
on est tous d'accord sur le fait que rouler vite n'est pas bien  :sarcastic:  
 
a la télé, on nous dis "grave accident car ces jeunes roulaient trop vite, ils roulaient a 90 km/h en ville"
 
d'accord il vont beaucoup trop vite.
 
Pourquoi cet accident c'est produit?
 
-incapacité du conducteur a controler son véhicule
-"débilité" du conducteur de rouler a cette vitesse
-fatigue
-mauvais état de la chausée(?)
 
moi je remarque juste que (selon les chifres qui ont été donné dans ce topic) avec des limitations égales, on peux avoir plus ou moins de morts.
 
Donc, la vitesse si elle est préocupante, doit surtout l'être en ville ou sur les routes nationales.
 
Vous voyez personnellement beaucoup de radar en centre ville? alors que des gens roulent tres vite parfois.
 
maintenant, faudrais peut etre que les autorités se penchent plutot sur les distances de sécurité, la formation des jeunes conducteurs, l'alcool interdit aux jeunes etc......
 

n°634868
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:40:24  profilanswer
 

Vyse a écrit :


maintenant, faudrais peut etre que les autorités se penchent plutot sur les distances de sécurité, la formation des jeunes conducteurs, l'alcool interdit aux jeunes etc......


 
Tu pars sur une pente savonneuse la  :o  
Pourquoi aux jeunes en particulier  :??:

n°634876
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:41:39  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
Tu pars sur une pente savonneuse la  :o  
Pourquoi aux jeunes en particulier  :??:  


 
j'ai dérapé  :jap:  
 
je disais les jeunes car je voulais dire alcool interdit en boite de nuit

n°634887
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 13:43:44  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
j'ai rien dénigré :/
 


 
En plus t'assumes pas :lol:
 

Citation :


c'est les médias et les flics qui disent ca.........
 


 
et les "TF1 powered" et j'en passe  :sarcastic:


---------------
Warp 9.982
n°634896
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:44:56  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
j'ai dérapé  :jap:  
 
je disais les jeunes car je voulais dire alcool interdit en boite de nuit  


 
Pas tellement ca qu'une interdiction de conduire bourre. Un vigile a la sortie du parking avec un ethylometre, ce serait un plus.

n°634903
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:46:55  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
Pas tellement ca qu'une interdiction de conduire bourre. Un vigile a la sortie du parking avec un ethylometre, ce serait un plus.


 
pourquoi pas c'est une solution aussi, mais il est vrai que ma solution est pratiquement irréalisable vu l'argent que se font les boites de nuit en vendant de l'alcool j'ose même pas imaginer le bordel  :D  
 
good idea de ta part  :hello:

n°634916
Lalka
_
Posté le 09-06-2003 à 13:48:34  profilanswer
 

nesta06 a écrit :

Déjà 3 installés...
 
Radars fixes sur l'autoroute A31 - A30 - A4
 
Vous pourrez les voir au différents endroits suivant:
 
1.. Sortie de Metz par l'autoroute A31 en direction de Thionville/Luxembourg. Le radar se trouve précisement dans le dernier des virages de la sortie de Metz sur votre droite à hauteur de lampadaire..
Il ressemble d'ailleurs, situé sur son grand poteau, à un éclairage public.
Le radar est "quasiment" caché par des lamelles qui l'entoure du coté de la route. Cependant, vous pourrez aisément l'observer si vous circulez aux vitesses réglementaires 90 KM/H. En fait, il est à la même place que d'habitude (pour ceux qui connaissent) sauf en hauteur cette fois.
 
 
2.. Sur l'autoroute A4 au niveau de l'échangeur A4 - A31 en venant de Metz-Est et en direction de Paris. Le radar (les radars) sont placés également en hauteur sur le dernier panneau de direction bleu avant la sortie sur l'A31. Vous pourrez constater à gauche du panneau bleu une excroissance metallique (un poteau quoi  de environ 2 mètres de haut surplombés par 2 jolies caméras/radars. Il y a en a donc 2, chacun placé dans un sens de circulation. Je considère qu'ils sont donc opérationnels dans les deux sens de l'autoroute.Prudence donc.
Vitesse réglementaire: 130Km/h.
 
 
3.. Sur la jonction A30 - A31 en venant de Knutange/Hayange/Fameck vers Metz, juste à la jonction de l'A30 - A31. Même scénario que d'habitude. Le radar se trouve sur un faux lampadaire placé spécialement à cet effet sur votre droite. Disons que c'est pas malin de leur part puisque ce poteau supplémentaire est placé entre 2 poteaux d'éclairage, ce qui casse le rythme lassant du défilement habituel des lampadaires. Vitesse à observer : 110Km/h.
 
Faites attention ;)  


 
putain mais kel con  [:ciler]

n°634918
izz
NON aux Brevets Logiciels
Posté le 09-06-2003 à 13:49:01  profilanswer
 


 
Tu es plein de bon sens  :jap: , mon énervement à dérapé  :o  
Je pense que tu ne fais pas partie des dangers  :)

n°634919
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:49:02  profilanswer
 

Vyse a écrit :


good idea de ta part  :hello:  


 
Des bonnes idees j'en ai plein. Juste pas moyen de trouver une mise en application.


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°634926
DesuetCR_B
Posté le 09-06-2003 à 13:50:01  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
pourquoi pas c'est une solution aussi, mais il est vrai que ma solution est pratiquement irréalisable vu l'argent que se font les boites de nuit en vendant de l'alcool j'ose même pas imaginer le bordel  :D  
 
good idea de ta part  :hello:  


si les boites de nuit le font pas , gendarmerie a la sortie du parking en bien visible.


---------------
Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile | feedback
n°634927
Lalka
_
Posté le 09-06-2003 à 13:50:11  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
j'ai dérapé  :jap:  
 
je disais les jeunes car je voulais dire alcool interdit en boite de nuit  


 
plsu personne nirait en boite  [:ddr555]

n°634931
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:50:50  profilanswer
 

izz a écrit :


Tu es plein de bon sens  :jap: , mon énervement à dérapé  :o  
Je pense que tu ne fais pas partie des dangers  :)  


 
derapper, oui c'est dangereux  :o


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°634957
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:56:21  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
derapper, oui c'est dangereux  :o  


 
surtout si on va trop vite   :whistle:  
 
dans tous les cas, savoir controler son véhicule ne permet pas d'outrepasser la loi, mais est quand même essentiel

n°634966
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 13:58:34  profilanswer
 

Vyse a écrit :


 
surtout si on va trop vite   :whistle:  
 
dans tous les cas, savoir controler son véhicule ne permet pas d'outrepasser la loi, mais est quand même essentiel


 
De par le concept meme, quand tu derapes, tu controle plus rien (ou pas grand chose). Sinon, c'est pas un vrai derapage.


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°634975
vyse
Yaissssseee
Posté le 09-06-2003 à 13:59:56  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
De par le concept meme, quand tu derapes, tu controle plus rien (ou pas grand chose). Sinon, c'est pas un vrai derapage.


 
tout a fait, je parlais pas du dérapage en lui même  :D

n°634991
alanou
HFR certified
Posté le 09-06-2003 à 14:02:13  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
De par le concept meme, quand tu derapes, tu controle plus rien (ou pas grand chose). Sinon, c'est pas un vrai derapage.


 
et le dérapage contrôlé ? :D

n°635108
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 14:36:59  profilanswer
 

alanou a écrit :


 
et le dérapage contrôlé ? :D


 
Spa un "vrai" derapage  :o (enfin c'est tres subjectif comme notion hein).


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°635211
wave
Posté le 09-06-2003 à 15:02:11  profilanswer
 

Citation :

Catégorie "on a pas ça en France, mais on peut facilement le faire":
- Des voitures avec des télémètres qui contrôlent les distances de sécurité,
- Des boites à images qui flashent les feux rouges grillés,
- Des policiers qui interpellent les gens responsables de conduite dangereuse et leur colent direct une amende,
- Des amendes pour "insultes et gestes déplaçés" à l'égard des autres automobilistes, avec possibilité de délation. Tu fait un doigt d'honneur, l'autre appelle la Polizei, tu mange une prune! Au moins les gens ne s'agressent plus au volant.
- etc, etc...


la dénonciation c'est digne d'avant 1945, et je pèse mes mots. En gros tu veux faire chier quelqu'un tu l'accuses. Ou en cas de litige c'est la voiture où y'a le + de monde qui gagne.
 
Par contre une voiture avec un télémètre qui contrôle la distance, je sais pas si c'est la solution. Le champ de vision du conducteur moyen s'arrêtant à 10 mètres devant la voiture, ça pourrait poser des problèmes de leur faire respecter la distance de sécurité:D:D:D
 
 
 
Prometheus: tu es un beau troll pro-vitesse finalement:lol:


Message édité par wave le 09-06-2003 à 15:02:45
n°635249
Prometheus
Engage !
Posté le 09-06-2003 à 15:10:26  profilanswer
 

wave a écrit :

Prometheus: tu es un beau troll pro-vitesse finalement:lol:


 
Perso, j'ai jamais rencontré de troll qui avait des arguments imparables comme ceux que j'ai cités donc si t'as rien à dire... :fuck:  :fuck:  :fuck:  :fuck:


Message édité par Prometheus le 09-06-2003 à 15:10:57

---------------
Warp 9.982
n°635290
Killall-9
+on&2foo...
Posté le 09-06-2003 à 15:18:56  profilanswer
 

ciler a écrit :


 
Oui, une, avec les memes limites, l'espagne a plus de morts que nous, le Danemark moins. Tu conclue : la vitesse a laquelle on roule n'a pas d'influence sur le nombre de morts. C'est bien ca ?


 
Non, loin de là. Mon opinion se résume assez bien par: "il n'y a pas de vitesse excessive, il n'y a que des vitesses inadaptées".
 
Pour moi, ce graphique montre simplement qu'il n'y a pas de corellation directe entre le nombre de morts par kilomètres parcourus et la vitesse maximale autorisée sur autoroute. Réduire les morts par accidents, c'est ce que est censée faire la diminution de la vitesse, c'est bien gentil, mais il faudrait pas oublier qu'un moyen de transport est avant tout un moyen de se déplacer vite et loin.  
 
Moi je préfère garder sa vocation première à l'automobile: le déplacement. Et comme tout déplacement est une perte de temps, autant que ça se passe le plus vite possible. En Allemagne, quand la voie est dégagée, on met le régulateur à 160 et ça roule... Les autoroutes françaises sous Pompidou ont été concues pour rouler à 160, et presque tous les véhicules de ces 10 dernières années encaissent le 180 sans broncher. Laisser les gens adopter une vitesse raisonnable pour traverser le pays sur les sections où il n'y a pas de bretelles d'accès à l'autoroute (150 km/h) quitte à les ramener à 130, voir à 110 à hauteur de ces bretelles ne m'apparait pas un choix déraisonnable.
 
Et pour réduire le nombre de morts, je préfère que l'on s'attaque non pas au nombre de morts par accidents mais au nombre d'accidents. Et là, que l'on combatte farouchement ces causes. J'y vois sans idée d'ordre:
- les distances de sécurité,
- l'aggressivité entre conducteurs: queues de poisson, doigts d'honneur, forçage de passage et de priorités, dépassement peu cavaliers,
- l'irrespect et le mépris envers les tiers: chasse aux piétons, dépassement de deux roues en les frôlant du rétroviseur, voire (j'ai été motocycliste) changement de file en percutant le deux roues juste parce que il est sur la voie que l'automobiliste souhaite prendre,
- irrespect et mépris envers les autres conducteurs: deboiter sous le nez de celui qui arrive, trainer sous la file de gauche alors qu'on peux se rabattre 10 fois, coller au cul en faisant des appels de phares alors que l'autre ne peut pas se rabattre, dépasser par la droite... Curieusement, tous ces comportements sont liés, arrivent en général en groupe, créent des accidents basés sur la seule stupidité.
- les épaves roulantes, ou les véhicules chargés au double du PTAC,
- la vitesse inadaptée (eh oui!): rouler à 50 en ville quand la visibilité ne permet que d'aller à 30, les excès de vitesse en agglomération en général sont un danger pour les piétons et cyclistes de tous poils, rouler à 90 sur une route comunale large comme la voiture (qui c'est qui rigole si il y a une vache ou un tracteur derrière le prochain virage?),
- les substances psychotropes de tous poils: alcool, hashish, marijuana,
- le manque de vigilance: téléphoner, manger, fumer, lire en conduisant. Qui conduit pendant ce temps?
- plein d'autres choses...
 
Bref, pour moi, tout le foin que l'on fait aujourd'hui en France autour de la vitesse n'est que de l'agitation médiatique. Quand à savoir si ce sont des vues éléctorales de notre bon ministre de l'intérieur ou un souhait de remplir les caisses de l'état qui les motivent, aucune idée.  
 
On a des exemples de politiques de sécurité routière bien plus efficaces que les notres, parce que eux ont combattu les causes des accidents, et pas simplement cherché à en limiter les consequences. Inspirons nous-en. Ce qu'on fait aujourd'hui et la manière dont on le fait n'aura aucun effet bénéfique sur le long terme. Le simple fait que ces radars ne signalent pas immédiatement et clairement à l'automobiliste et à ceux qui l'entourent qu'il a été pris leur enlève tout interêt éducatif et préventif.  
 
Contrairement à ce que je lis en permanence, le modèle Allemand est transposable en France.  
 
Non pas que je réclame une dérégulation des autoroutes françaises: elles ne sont pas concues pour ça, et la voie est à tous, y compris à des gens qui n'ont pas la capacité de rouler à 250 (limite electronique courament employée sur les sportives de luxe). Pour les raisons évoquées au dessus, 150 m'apparait très raisonnable.
 
Mais inspirons nous de leurs bonnes idées:  
 
- la Reißverschluß par exemple: la règle de la fermeture éclair: en cas de réduction du nombre de voies de la chaussée, tout conducteur de la voie qui continue doit laisser s'inserer un véhicule de la voie qui disparait. Ça évite les foires d'empoigne et les provocations au pare-choc que l'on voit en France dans les mêmes situations.
 
- les amendes pour comportement provoquant: un doigt d'honneur, une amende!
 
- les radars en ville: j'en veux plein! J'en ai marre de me faire klaxonner et pousser au cul quand je roule à 50 en agglo en France!
 
Voilà. Pour résumer, je suis pour une politique de sécurité routière globale et cohérente, mais qui laisse la possibilité d'employer le vecteur automobile à bon escient, a savoir atteindre son point d'arrivée le plus rapidement et le plus sûrement possible.

n°635304
wave
Posté le 09-06-2003 à 15:21:30  profilanswer
 

Prometheus a écrit :


 
Perso, j'ai jamais rencontré de troll qui avait des arguments imparables comme ceux que j'ai cités donc si t'as rien à dire... :fuck:  :fuck:  :fuck:  :fuck:


ton premier argument reste le non-respect et l'insulte.

n°635328
Killall-9
+on&2foo...
Posté le 09-06-2003 à 15:25:28  profilanswer
 

wave a écrit :


la dénonciation c'est digne d'avant 1945, et je pèse mes mots. En gros tu veux faire chier quelqu'un tu l'accuses. Ou en cas de litige c'est la voiture où y'a le + de monde qui gagne.


 
C'est une conception de la dénonciation franco-française qui favorise le sentiment d'impunité des délinquants du quotidien.
 
Partout ailleurs, on te dira que ça participe à la paix sociale.
 
Et perso, je préfère qu'un mec vexé par un doigt d'honneur dénonce l'automobiliste responsable, plutôt qu'il fasse une manoeuvre à la con pour se venger, ceci pouvant avoir des conséquences dramatiques.

n°635348
wave
Posté le 09-06-2003 à 15:29:22  profilanswer
 

Killall-9 a écrit :


 
C'est une conception de la dénonciation franco-française qui favorise le sentiment d'impunité des délinquants du quotidien.
 
Partout ailleurs, on te dira que ça participe à la paix sociale.
 
Et perso, je préfère qu'un mec vexé par un doigt d'honneur dénonce l'automobiliste responsable, plutôt qu'il fasse une manoeuvre à la con pour se venger, ceci pouvant avoir des conséquences dramatiques.


sur quel fait réel l'automobiliste est-il condamné?
sur une accusation? C'est contraire à toute justice digne de ce nom.
Surtout qu'en cas de litige entre 2 automobilistes il est bien difficile de savoir la vérité.

n°635379
Ciler
Posté le 09-06-2003 à 15:33:55  profilanswer
 

Killall-9 a écrit :


 
Non, loin de là. Mon opinion se résume assez bien par: "il n'y a pas de vitesse excessive, il n'y a que des vitesses inadaptées".
 
Pour moi,  
[...]
Voilà. Pour résumer, je suis pour une politique de sécurité routière globale et cohérente, mais qui laisse la possibilité d'employer le vecteur automobile à bon escient, a savoir atteindre son point d'arrivée le plus rapidement et le plus sûrement possible.


 
Tu sais que ce post la est bien plus convaincant que tout ce que tu as poste jusque la  ;)


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°638729
iS@mi
Resistance is futile !
Posté le 10-06-2003 à 01:56:05  profilanswer
 

Killall-9 :
 
Je suis pratiquement d'accord avec toi sur bcp de points, et ce qui m'ennerve le plus c'est le comportement égoiste de bcp de conducteurs, lors notament d'embouteillages. Bcp ne vous laissent pas passer alors qu'eux sont bloqués et que s'ils laissaient une petite ouverture, on pourrait facilement libérer le carrefoure et ainsi diminuer les bouchons.
 
Cela dit, là où je ne suis pas d'accord avec toi c'est la limitation à 50 en ville.
 
Par exemple les tunnels à Bruxelles et les chaussées prioritaires, on devrait pour la pluspart les passer à 70 car 50 c'est vraiment très lent dans ces endroits.
 
Et pour les autoroutes, on devrait authoriser le dépassement des 130 pour doubler et ce uniquement sur la troisième bande.
 
Sinon au sujet de la prévention, je trouve que mettre des pencartes du style, sur cette route autant de morts par an, donc ralentissez.


Message édité par iS@mi le 10-06-2003 à 01:57:59
n°639010
Tounet
I love apples
Posté le 10-06-2003 à 08:20:23  profilanswer
 

Article un peu vieux, mais qui s'avere encore tout a fait réaliste ...
 
 

Citation :

NON, LA VITESSE NE TUE PAS !  
Par Jean-Louis Rallu : de l'Institut national d'études démographiques  
 
Science et Vie, n°888 (Septembre 1991)  
 
 
Les limitations de vitesse n'ont pas du tout les vertus que leur prêtent les pouvoirs publics : l'étude des statistiques indique, bien au contraire, qu'elles sont plus dangereuses que les excès de vitesse. Si l'on s'obstine à les maintenir, on ne descendra pas au-dessous du seuil tragique de 10000 morts et de dizaines de milliers de blessés par an. Les spécialistes le savent. Science et Vie explique ici ce qu'on nous cache.  
 
L'hécatombe régulière sur les routes de France reste inacceptable. En 1990, 10300 morts et 50000 blessés graves, dont une bonne partie handicapés à vie. Dégâts inchiffrables. Parmi les chiffrables, les purement matériels, une centaine de milliards de francs de dégâts. A l'égard de la sécurité, la France se place dans le peloton de queue européen, avec un taux de 205 tués par million de kilomètres parcourus et de 400 tués par million de véhicules, soit le double de la Suède.  
On n'en est certes plus à la croissance régulière qui prévalait jusqu'en 1972, mais le bilan stagne depuis quelques années. La vitesse est désignée comme le fléau principal. En fait, la vitesse par elle-même n'est pas une cause d'accident, mais elle constitue une cible idéale. En effet, c'est l'argument le plus parlant, elle est facile à mesurer, et elle frappe plus les imaginations que l'alcool au volant, la vétusté des véhicules, l'inexpérience des conducteurs ou leur irresponsabilité. En cas d'accident, elle est sans aucun doute un facteur aggravant et, quelle que soit la cause première de l'accident, c'est toujours en fonction de la vitesse que sont mesurées la force de l'impact et les conséquences sur le véhicule et ses passagers. Enfin, la pénalisation de la vitesse permet de remplir les caisses de l'État avec une efficacité remarquable tout en lui donnant bonne conscience.  
 
La répression a donc été mise en place, il y a 18 ans. Pour la justifier, on cite des statistiques péremptoires (on serait tenté de dire plutôt : préemptives) et l'on désigne à la vindicte populaire le moindre excès de vitesse, même s'il ne dure que quelques secondes, et même si le passé de son auteur, à travers le dossier détenu par son assureur, prouve qu'il ne s'agit pas d'un conducteur dangereux.  
Il est donc trop facile d'interpréter les statistiques dans le sens voulu, alors que les pouvoirs publics, au lieu de généraliser, pourraient établir la véritable responsabilité de la vitesse. Pour cela, ils ont les moyens - et sont seuls à les avoir - d'établir une corrélation entre les causes des accidents et les catégories d'usagers impliqués. Ils ont à la fois les éléments d'analyse et accès aux fichiers des assureurs.  
 
S'ils s'en donnaient la peine, on s'apercevrait que la loi est faite surtout pour protéger le conducteur du dimanche des risques d'accident qu'il est susceptible de provoquer lui-même. Démarche démagogique s'il en est envers l'usage familial de la voiture, instrument de liberté au service d'un électeur incidemment pourvoyeur du fisc. Heureusement, il existe quelques bilans qui permettent d'infirmer les thèses officielles.  
 
Cette contradiction et ce flou incitent déjà à recueillir avec réserve les assertions officielles. Celles-ci attribuent à la vitesse, comme à l'alcool, la responsabilité de 30% des accidents graves, selon la Sécurité routière, et de presque 50% pour le ministère des Transports. Qui croire ? D'ailleurs l'analyse du mode d'élaboration de ces statistiques laisse vite un sentiment de gène, même si on n'est pas un spécialiste de la question. Tout se passe comme si la responsabilité de la vitesse était considérablement et artificiellement majorée.  
Le premier argument en faveur de la limitation de vitesse est que, chaque fois que la limite maximale a été abaissée, la sécurité aurait progressé. Ce lien de cause à effet perd de son évidence quand on sait que la décrue de l'hécatombe routière s'était amorcée un an avant les toutes premières limitations générales, appliquées en juillet 1973 sur l'ensemble du territoire. Cette inversion spontanée de tendance, qui s'est accentuée à la mi-1973, est due essentiellement au port de la ceinture de sécurité, alors devenu obligatoire hors agglomération, et de toute façon adopté à grande échelle avant cette date grâce à une campagne de sensibilisation.  
Si, statistiquement, le nombre d'accidents semble avoir baissé parallèlement, c'est tout simplement parce que seuls sont comptabilisés les accidents corporels. Grâce à la ceinture, nombre d'entre eux ont été limités à des dégâts matériels et ont ainsi échappé au recensement. Cette amélioration provient aussi, mais à un moindre degré, de l'impact positif qu'ont eu les limitations sur les conducteurs à risque (1), dans la mesure ou le respect des 90 km/h sur route et des 130 km/h sur autoroute atténue les conséquences des déficiences, de la maladresse ou de l'inexpérience. Car, cela est vrai, le risque pris par cette catégorie de conducteurs peut avoir des conséquences beaucoup plus graves à grande qu'à faible vitesse (en cas de freinage d'urgence, par exemple, le temps de réaction sera trop long chez un malvoyant). Ce qui implique logiquement que la régression de l'insécurité routière aurait pu être identique, voire supérieure, si la limitation avait touché uniquement ces conducteurs à risque, ou si l'on avait instauré des mesures vraiment indispensables, comme le contrôle régulier de la vue, la neutralisation des chauffards avérés et l'interdiction des épaves roulantes - ces conducteurs ne sont pas difficiles à repérer puisqu'il suffit d'examiner le dossier assurances, pour autant qu'il soit suivi. Ou encore si l'on avait organisé une véritable répression de l'alcoolisme au volant, y compris à partir de 0,5 g/l, et de la conduite sans permis. Ou enfin, si l'on avait engagé une réelle chasse aux excès de lenteur, notamment sur la ou les files de gauche, alors que la formation dispensée tend à installer dans son bon droit celui qui, en réalité, manque de civisme et de respect d'autrui, comme si la route était à monopoliser et non à partager. Quant aux voitures vétustes ou mal entretenues qui, aujourd'hui, sont encore très nombreuses sur les routes, il suffirait, pour s'en débarrasser, d'instaurer un contrôle technique périodique et sérieux, avec obligation de réparer pour que le véhicule soit autorisé à circuler. Bref, si l'on s'était livré à une traque plus efficace - mais plus difficile à décider et à mettre en ?uvre ! - de l'irresponsabilité et de la délinquance.  
 
Au lieu de cela, on a nivelé par le bas, pénalisant ainsi les conducteurs confirmés, car on oublie trop souvent qu'il y en a, et beaucoup. Pour eux, la vitesse n'augmentait certes pas les risques. Un vieux principe juridique est qu'une loi qui n'est pas respectée doit être supprimée. Or, malgré la pénalisation actuelle de l'excès de vitesse, l'augmentation considérable du trafic et le développement des autoroutes font que pratiquement toutes les voitures dépassent largement les limitations. Les sanctions ne s'exercent donc qu'au hasard.  
On sait même pertinemment que le nombre de voitures à plus de 90 km/h sur route et 130 km/h sur autoroute est aujourd'hui très supérieur à ce qu'il était en 1972, du temps de la vitesse libre. Alors que des contrôles systématiques effectués par la gendarmerie juste avant l'entrée en vigueur de la limitation avaient indiqué un taux d'à peine 15% de dépassement de vitesse (aujourd'hui, ces mêmes contrôles donnent entre 17 et 58% selon les voies).  
Selon un sondage récemment effectué par l'Auto Journal, 45% des Français avouent dépasser parfois 130 km/h sur autoroute et 71%, 90 km/h sur route. Le nombre d'accidents aurait donc du augmenter. Non. Le bilan s'améliore depuis vingt ans, bien qu'il reste en France encore très sombre. Et deux exemples statistiques prouvent que ce progrès a d'autres causes que les limitations. En Allemagne, en 1985, une petite portion (6%) du réseau autoroutier a été limitée à 100 km/h pendant un an, pour des études sur la pollution. Les accidents graves ont alors chuté de 17% sur les tronçons limités, certes. Toute déduction du rapport sécurité vitesse est annulée par le fait que c'est exactement le taux d'amélioration qui a été enregistré sur le réseau à vitesse libre. Conjoncture peut-être exceptionnelle ; les Allemands, cette année-là, avaient peut-être moins roulé... ou bien étaient-ils particulièrement inspirés par la prudence. Toujours est-il que les chiffres sont là. Cet exemple est d'autant plus frappant qu'il semble contradictoire avec le suivant. En Suède, au début de l'été 1989, la vitesse plafond a été ramenée de 110 à 90 km/h sur les autoroutes. Résultat : le nombre de morts a plus que doublé par rapport à la même période de 1988. Explication la plus vraisemblable : la proportion de bons conducteurs dans ce pays doit être très importante, ce qui est d'ailleurs confirmé par les statistiques générales européennes, et, en conséquence, la gêne occasionnée à ces conducteurs par la limitation a été plus forte que l'impact positif sur les conducteurs à risque. Car il faut avoir présent à l'esprit le fait que le réseau routier suédois est proportionnellement plus restreint que celui de son homologue allemand, et d'une qualité largement inférieure. Résultat : pour couvrir une même distance, le conducteur suédois est soumis à plus rude épreuve que son collègue allemand.  
Les tenants de la limitation invoqueront alors, sans doute, une étude de l'AGSAA (2), effectuée en 1986 sur 5 millions de véhicules en France, et visant à déterminer le taux d'accidents des différentes versions d'un modèle. Le résultat était prévisible : les voitures puissantes ou à tendance sportive (GTI ou Turbo en particulier) ont jusqu'à deux fois et demie plus d'accidents que la version de base. Mais cette statistique n'est pas probante : d'une part, elle ne permet pas de comparer les taux d'accidents d'un type d'automobile à un autre ; d'autre part, et surtout, ces indices de fréquence d'accidents ne tiennent compte ni du kilométrage annuel, ni de l'âge, ni de l'expérience des conducteurs, qui sont pourtant des éléments essentiels dans l'évaluation du risque. En effet, les GTI et les Turbo, qui ont un très bon rapport puissance/prix, attirent une importante clientèle de jeunes, aussi épris de vitesse que dépourvus d'expérience et de maîtrise de leurs excès.  
Tant qu'à invoquer l'AGSAA, on devrait citer l'enquête que cette association avait faite en 1984 sur la dangerosité des gros rouleurs, ceux qui parcourent plus de 30000 km par an, quelquefois jusqu'à 100000, alors que la moyenne est de 13700 km. Elle révélait que si le taux annuel d'accidents augmente avec le kilométrage, il ne lui est toutefois pas proportionnel. Ainsi, lorsque l'on passe de 15700 à 31600 km, c'est-à-dire le double, le taux n'augmente que de 40% et non de 100% comme on aurait pu penser. Et c'est pourquoi, en fin de compte, la fréquence d'accidents au kilomètre est inférieure chez les gros rouleurs (30% dans ce cas). Entre les tout petits rouleurs (700 km/an) et les très gros rouleurs (plus de 60000), les écarts sont énormes (4 fois plus d'accidents par an mais 17 fois moins d'accidents au kilomètre !). Cette enquête comptabilise tous les sinistres déclarés, cumulant donc accidents matériels et corporels. Elle ne fait pas état de la responsabilité des uns ou des autres dans la gravité des accidents, et ne peut donc refléter la part de dangerosité attribuable aux dévoreurs de bitume. Mais elle établit en toute logique que ces gros rouleurs, qui s'avouent hostiles aux limitations et qui sont le gibier tout désigné des radars, conduisent mieux que les autres puisque, pour un parcours équivalent, ils ont moins de risque de causer un accident, ce qui est d'ailleurs logique compte tenu du poids de l'expérience. Cela ne signifie sans doute pas que les gros rouleurs soient infaillibles : si une part de leurs sinistres dits responsables peut être imputée à l'infrastructure routière ou à des conditions météorologiques très difficiles, car ils sont contraints de rouler par tous les temps, ils sont aussi victimes de l'exaspération causée par les limitations, qui les obligent à passer plus de temps dans leur voiture, et qui les exposent donc à la fatigue et à la baisse de vigilance. De plus, nul n'est affranchi du droit à l'erreur, d'autant plus que ces conducteurs sont souvent contraints de terminer leur trajet à la nuit, période ou le risque d'accident s'élève notablement. Ce point est d'ailleurs confirmé par les statistiques des causes d'accidents mortels sur les autoroutes de liaison (grandes distances de ville à ville), élaborées par l'Association des sociétés françaises d'autoroutes, organisme indépendant dont les méthodes d'analyse sont beaucoup plus rationnelles et objectives que celles des pouvoirs publics, dans la mesure ou elles livrent des faits, sans les interpréter pour faire passer un message. Bien que la vitesse moyenne pratiquée sur ces autoroutes soit beaucoup plus élevée que sur route, on constate que la vitesse excessive isolée ne provoque que de 6 à 11% des tués (elle figurait par exemple en 1987 à la 6ème et dernière place des causes établies), bien moins que la fatigue et l'assoupissement, qui font 20 à 30% des victimes.  
Le Livre blanc de la sécurité routière n'en fait pas moins le procès de la vitesse, affirmant que les autoroutes de liaison (limitées à 130 km/h) ont un taux de tués nettement supérieur (1 tué pour 100 millions de km parcourus) aux autoroutes de dégagement limitées à 110 km/h (0,7 tué). Cette belle évidence est malheureusement affaiblie par une omission importante : l'écart provient des embouteillages ! A preuve, le taux d'accidents corporels est presque deux fois plus élevé sur les autoroutes de dégagement (dessertes rapides autour des villes), pourtant censées être moins dangereuses, que sur les autres : respectivement 11,8 et 6,2 en 1990. Une autre statistique confirme ces résultats : c'est celle qui permet de comparer l'évolution annuelle, depuis 1983, du pourcentage de voitures de tourisme en excès de vitesse de jour, et l'évolution du nombre annuel d'accidents corporels survenus également de jour. Si la thèse de la responsabilité de la vitesse était la bonne, on devrait s'attendre logiquement à une relation de cause à effet entre la vitesse et la gravité du bilan ; c'est-à-dire que ces deux indicateurs devraient évoluer non seulement dans le meme sens, mais aussi à peu près parallèlement. Or, d'une manière générale, les chiffres varient en sens inverse, c'est-à-dire que lorsque le nombre de gros excès de vitesse s'accroît, le bilan annuel s'améliore et vice versa ! Et dans les cas ou ces chiffres ne varient pas en sens opposé, on constate qu'ils n'évoluent pas de façon proportionnelle. En conclusion, si la vitesse est bien, pour certains dans certaines conditions, un facteur aggravant, et si les très gros excès de vitesse (ainsi que beaucoup d'excès moins importants chez les conducteurs à risque) sont condamnables, la recrudescence des excès de vitesse a une influence globalement favorable sur le nombre d'accidents corporels, (mais aussi d'ailleurs sur celui des morts), et n'a donc pas de conséquences négatives sur la sécurité routière, bien au contraire. Il faut bien reconnaître que c'est le respect des limitations qui est un facteur d'accident. Par la congestion du trafic, l'énervement de ceux qui les subissent et l'entêtement de ceux qui s'instaurent en justiciers : Je roule au maximum autorisé, donc nul n'a le droit de me dépasser et je peux coller à celui qui me précède.  
Même conclusion quand on compare l'évolution, depuis 1973, du nombre d'heures passées par la gendarmerie à contrôler la vitesse à celle du nombre des accidents sur le réseau contrôlé par cette même gendarmerie . Si la vitesse était vraiment la cause essentielle d'accidents, les deux chiffres, chaque année, devraient varier en sens inverse puisque la surveillance de la vitesse est en principe destinée à limiter ou faire régresser l'hécatombe routière. Or, cette évolution a lieu seulement 7 fois sur 17 (années 1974, 77, 82, 83, 84, 87 et 89). Et de toute façon, là encore, on constate qu'en 1983 et 1987 il existe un écart important entre les deux chiffres. Autrement dit, la diminution du nombre d'accidents ne peut pas être imputée à l'augmentation du volume de surveillance de la vitesse, qui est très faible. Et l'amélioration du bilan en 1974 est due essentiellement, on l'a vu, au port de la ceinture et, dans une moindre mesure, à l'impact positif des limitations sur les conducteurs à risque (peut-être aussi à la baisse importante du trafic consécutive au premier choc pétrolier).  
 
Force est donc de constater que la répression de la vitesse n'a pas l'effet que prétendent les pouvoirs publics. Comment en serait-il autrement quand cette répression s'exerce la plupart du temps en des lieux ou la vitesse n'est pas dangereuse : descentes, zones droites et dégagées (mais cinémomètre masqué par une pile de pont !) ? Voire en des circonstances ou, paradoxalement, elle concourt à la sécurité : dépassement le plus rapide possible pour dégager la voie ?  
La découverte d'un radar peut aussi entraîner une perturbation du trafic par des freinages intempestifs ; et ces radars, bizarrement, ne sont plus là quand les conditions de circulation peuvent devenir véritablement dangereuses, sous la pluie, par exemple. Ils perdent donc de leur crédibilité et de leur efficacité. En revanche, la prévention contre l'alcool aurait une tout autre portée en matière de sécurité routière. Malheureusement, la carence est flagrante dans ce domaine. Or tout le monde sait que l'alcool, même à faible dose, rend euphorique. Sauf s'il s'agit de quelqu'un d'exceptionnel, chez lequel les automatismes sont très puissants, un conducteur qui a bu va, non seulement enfreindre les règles élémentaires du Code de la route (conduite à gauche, non-respect des priorités et de la signalisation en particulier), mais il aura aussi tendance à rouler vite, voire très vite, sans s'en rendre compte, comportement aggravé par la diminution de ses facultés visuelles, de la rapidité de ses réflexes et de sa faculté à réagir convenablement face à l'imprévu. Dans ces conditions, quand un chauffard ivre provoque un accident à vitesse élevée, il est malhonnête de considérer la vitesse comme l'une des causes de l'accident ; elle n'est que la conséquence de l'état d'ébriété. Même si l'alcoolémie est légèrement inférieure à la limite légale de 0,8 g (en France), on ne peut absolument pas dire qu'elle ne soit pas la cause de l'excès de vitesse, puisqu'il a été établi formellement que le danger commence sérieusement à 0,5 g/l (limite déjà adoptée dans bon nombre de pays et qui deviendra probablement la limite européenne). Et pourtant, dans ce cas, c'est seulement cet excès de vitesse qui sera pris en compte, en l'absence d'autres causes manifestes, bien sur, pour établir les statistiques. Rappel opportun : outre l'alcool, de nombreux médicaments (anti-dépresseurs et psychotropes), sans parler des drogues illicites, induisent l'euphorie. D'autres (hypotenseurs, par exemple) induisent de la fatigue et une baisse de vigilance (3). Mais leur présence dans le sang n'est jamais recherchée, ce qui conduit, là encore, à ne retenir que la vitesse comme cause de l'accident. Et pourtant, une enquête menée en 1988 par le SAMU de Lille a montré que 15,5% des conducteurs impliqués dans des accidents corporels présentaient dans leur sang des traces de tranquillisants. De plus, 6,5% de ces mêmes conducteurs avaient en plus des traces d'alcool. Même si l'on veut les croire honnêtes, les statistiques officielles ne sont donc pas valables.  
Même dans les enquêtes REAGIR (4), il est arrivé qu'on mélange les facteurs favorisants, déclenchant et aggravants, alors que leur différenciation a un intérêt fondamental en accidentologie. Si l'on n'ouvre pas le vrai dossier, on ne conciliera jamais liberté de circulation et droit à la sécurité. En désignant obstinément la vitesse comme seule coupable, on butera à jamais sur le seuil inadmissible de 10000 morts par an. Or, peut-on à la fois admettre cette fatalité et se donner bonne conscience ?  
 
 
(1) Il s'agit, essentiellement, des débutants ou des conducteurs peu expérimentés, des personnes ayant une mauvaise vue, des conducteurs âgés, des possesseurs de véhicules mal entretenus, voire d'épaves roulantes, des détenteurs de malus importants (c'est-à-dire les habitués des sinistres, même sans gravité), etc.  
 
(2) Association générale des sociétés d'assurances contre les accidents  
 
(3) A propos de fatigue, un sondage effectué en janvier 1986 par la SOFRES révèle que 25% des usagers de l'autoroute affirment ne pas faire de pause repos sur des parcours compris entre 250 et 400 km ! On se demande dans ces conditions comment les accidents ne sont pas plus nombreux.  
 
(4) REAGIR : initiales de Réagir par des enquêtes sur les accidents graves et les initiatives pour y remédier, programme lancé à partir de 1983 afin de cerner avec un maximum de précision les causes des accidents.  
 
A QUOI SERVENT LES RADARS ?  
Le nombre d'heures par an passées par la gendarmerie à contrôler la vitesse des automobilistes n'influe pas sur le nombre d'accidents corporels sur le réseau contrôlé : à un relâchement important de la surveillance en 1978 (-8,9%) correspond une diminution spectaculaire des accidents (-6,5%) ! Et en 1978 et 1988, le déploiement des radars se traduit par une aggravation de l'hécatombe.  
LA CEINTURE, PAS LES LIMITATIONS DE VITESSE.  
La baisse régulière du nombre d'accidents corporels et de tués de la route, depuis une vingtaine d'années, est attribuée à tort aux limitations de vitesse, entrées en vigueur en 1973. Cette baisse a commencé, en fait, un an plus tôt, dès juin 1972, date à partir de laquelle le port de la ceinture de sécurité est devenu obligatoire.  
PLUS ON ROULE VITE, MOINS CA CASSE !  
Excès de vitesse et nombre d'accidents, sur l'ensemble des routes, ne sont pas du tout corrélés ; dans les 2/3 des cas, ils varient même en sens opposés. Sur les départementales (2), ces chiffres ne suivent la même évolution qu'en 1986. Et, sur les nationales (3), les gros excès de vitesse augmentent, en 1987, de plus de 15%, alors que le nombre d'accidents baisse de plus de 8%. Cette même année sur les autoroutes de liaison (1), les excès de vitesse grimpent de 50%, et les accidents corporels n'augmentent que de 0,3%. Enfin, en 1990 pour les petites agglomérations (4), on note une opposition flagrante de l'évolution de ces deux données.  
MEME L'ITALIE FAIT MIEUX QUE NOUS !  
On fait souvent référence à l'Allemagne pour dénoncer l'indiscipline des Français sur la route. Pourtant, si l'on dresse le bilan de l'insécurité routière en France et en Italie, deux pays auxquels on accorderait a priori le même tempérament latin, les chiffres donnent à réfléchir... Les deux pays sont comparables du point de vue du parc et de la législation. Un peu plus de voitures en Italie (23,5 millions contre 21,1 millions) mais beaucoup plus de motos (2,2 millions contre 0,8). 313 milliards de kilomètres parcourus en France, contre 296 en Italie. Une vitesse limitée à 130 km/h sur autoroute dans les deux cas, mais à 110 km/h pour les petites cylindrées en Italie pour un réseau autoroutier analogue. Toutefois, le réseau est deux fois moins long en Italie, ce qui implique une densité de circulation deux fois plus forte, donc plus d'embouteillages ; un port de la ceinture obligatoire depuis 1989 (port du casque en 1986), un taux d'alcoolémie maximum toléré de 0,8/g par litre de sang en France ; non spécifié en Italie. Et une indiscipline présumée plus débridée en Italie... Voire ! A la lecture de ce qui précède, on s'attendrait à ce que l'automobile soit moins meurtrière en France. Pourtant... En 1972, en l'absence de toute réglementation limitative, le nombre de morts sur les routes a atteint son maximum dans les deux pays, mais il était de 57% plus élevé en France. Aujourd'hui, la surmortalité en France est supérieure de 22% le jour mais ce taux grimpe à 60% la nuit ! Tous paramètres égaux par ailleurs, on dénombre en France 31% de plus de tués parmi les piétons, 5% de moins à vélo mais 28% de plus parmi les cyclomotoristes et trois fois plus à moto. Si l'on additionne les piétons, les cyclomotoristes et les motocyclistes, on dénombre deux fois plus de tués en France qu'en Italie, et la proportion de morts dans le total des victimes (blessés plus tués) est 40% plus élevée. En France, on s'aperçoit, notamment, que 85% des piétons tués en agglomération le sont hors intersection, donc hors des passages protégés, et succombent à leur indiscipline. Parmi les usagers de la voiture, on dénombre 1,63 tué pour 100 millions de kilomètres parcourus en Italie, contre 2,94 en France ! Le nombre de tués dans des collisions en intersection est à peu près le meme pour les deux pays, mais l'écart se creuse dramatiquement pour les accidents hors intersection : 9,6 tués pour 100 km de voiries en France, contre 4 en Italie. Il s'agit, pour l'essentiel, d'accidents à un véhicule seul ou avec un piéton et, tout comme pour la recrudescence des accidents la nuit en France, il faut y voir l'influence de l'alcool : le Français consomme en moyenne 13 litres d'alcool pur par an et par habitant, alors que l'Italien n'en consomme que 10. La France peut se prévaloir d'un bilan plus satisfaisant seulement sur autoroute : 0,93 tué par million de kilomètres, contre 1,3 en Italie. Mais il y a beaucoup plus d'autoroutes désertes dans l'Hexagone (autoroute de l'Est, autoroute Blanche) que dans la Péninsule.



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Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise.
n°639040
AlphaT
Posté le 10-06-2003 à 08:53:32  profilanswer
 

Heureusement que je n'habite pas en France sinon je ne peux plus rouler en trombe sans me faire pincer :sweat:
 
 

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