Reprise du message précédent :
Je connais que le premier, c'est Heizer avec sa « ville » dans le désert non ?

Oui, et les autres sont Richard Long.

Deux salles deux ambiances entre les Land artists US et européens/britanniques

Je ne suis pas un grand fan de Calder donc ce n'est pas ce à quoi je pense en premier...  

J' vais pas défendre Calder corps et âme mais ça reste du bon boulot.
Et son film "le cirque" est très sympathique
https://youtu.be/GS2q-8dFyiw?feature=shared
Le film est de 1961, le cirque est de 1931.
Mais quand je vois fil de fer/art/anamorphose, je connais pas de création antécédente, ça doit sûrement exister.

Pour l'anamorphose je suis sûr que Biezdo doit avoir un peintre flamand en réf.
Moi je balance du Georges Rousse

Autre angle

Exposition Druillet chez lui, à Herblay dans le Val d'Oise
https://www.leparisien.fr/val-d-ois [...] EHEBAU.php
Le vernissage était hier samedi
https://lechappee.herblaysurseine.f [...] e-druillet

Ce sont seulement des tirages. Sur le site officiel :
 

 
J'adore le concept de "reproduction inédite". Interview dans le Parigot :
 

 
Depuis des années, Druillet accumule les fumisteries à pognon. On parlait il a 2 semaines de sa nouvelle sortie sur le topic Lovecraft, une authentique arnaque : https://fr.ulule.com/druillet-lovecraft/

Je recommande chaudement l'exposition des verreries art nouveau évoquée plus haut, c'est superbe et elles sont posées sur des tables donc très accessibles !
A éviter avec des enfants turbulents car certaines valent 30 à 50 k€  

 
 
IDEM, vue samedi.
mais grosse déceptance sur l'expo, que j'ai trouvé assez light.
 
il manquait des détails d'architecture et de décoration/aménagement desdits grands magasins, avec des plans, des coupes, l'organisation.
et un truc sur la reconversion de ces GM après leur fermeture, et sur les GM ayant subsisté.
et des vitrines d'objets pour faire le pendant aux simples pages de catalogues: vélos, argenterie, verrerie, articles de sport...
et la recréation d'un stand de tissu par exemple, avec les aménagements / boiseries d'époque qu'ils bien avoir à Carnavalet.
 
bref, un bon panorama avec une bonne introduction historique / sociale, mais un peu légère.
 

Mais l'expo au sein même de sa maison ou son atelier, voir le contexte, ça a peut être un intérêt ?
Je sais pas, je fantasme un accrochage au sein même de l'atelier, des bouquins, des croquis, le bibliothèque et la table à dessin

L'expo est dans une galerie, pas chez lui. Le journaliste du Parigot joue sur les mots en titrant "Philippe Druillet se dévoile à domicile" (comme une équipe qui joue à domicile). Il y a un scan de l'affligeant article ici (Bilal et Tardi ont émergé grâce à Métal hurlant, Druillet a été sollicité pour le film Buck Rodgers, entre autres âneries) : https://www.facebook.com/photo/?fbi [...] cale=fr_FR
 
Le chapeau de l'article de la gazette du Val d'Oise est plus explicite :

 
Ca fait 35 ans que Druillet recycle inlassablement ce qu'il a fait dans les années 70 et 80. Le seul truc intéressant a été son autobiographie (écrite par David Alliot) centrée autour de ses parents nazis, qui éclairait un pan de sa personnalité.

Je vous emmène à Berlin quand vous voulez avec ta femme !

Trop sympa ! Mais je crois pas que j'aimerais Berlin...

Je te suis complètement ha ha
Ce qui sauve Berlin voire Hambourg, c'est d'y aller au printemps.
Après tu me diras que n'importe quel coin est agréable avec de la lumière du soleil, certes.

Berlin j'ai visité en novembre sous la pluie et le ciel gris, j'ai vu les ruines du Mur et plusieurs monuments sur la guerre et la Shoah et j'en ai profité pour aller au cinéma et j'ai vu La Chute en allemand.

Entre ça et la déprime qu'on a au bout de deux-trois jours, vous savez, le moment où on n'a pas encore eu le déclic linguistique et se sent si seul qu'on se dit que si on te parle français tu vas te mettre à pleurer, c'était pas ouf pour le moral

(Bon j'ai aussi été à l'opéra et visiter le musée d'égyptologie, le zoo, le Pergamon Museum, l'Altes museum, et surtout j'ai eu un moment d'illumination ascensionnelle muséale donc ça va.)

Le fameux syndrome de Stendhal ?

Non je pense pas, j'ai jamais ressenti d'expériences négatives en lien avec l'art et le patrimoine, des fois ça m'est arrivé d'être submergée et de pas savoir quoi faire de mes sensations (et de pleurer comme une merde au milieu du Musée égyptien) mais j'avais d'autres problèmes personnels à gérer à côté.

Il doit bien y avoir quelque part un musée des fers à repasser pour rester neutre.

Alors je connais quelqu'un qui a fait un mémoire de master sur les moules à gaufres du musée de la ferronnerie à Rouen (un sujet plus intéressant qu'on pense !), donc ça ne m'étonnerait pas

Ah mais le moule à gaufre, ça n'a rien a voir, cet appareil provoque forcément du fort passionnel. Disons plus que les compteurs à gaz.

Et pourtant...
 

Mon coeur se brise à la vue de tant de beauté !

Je viens de finir Talkin' About The Blues, le dernier livre de Jean-Paul Levet. C'est un recueil d'articles sur des sujets divers en rapport avec le blouze et l'un d'entre eux est dédié à sa patrimonialisation.
 
Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment l'histoire du blues : une musique qui des années 20 à 50 va être à peu près ignorée par les Blancs (au contraire du jazz) et honnie ou méprisée par l'écrasante majorité des Noirs (au contraire du jazz et surtout des spirituals). Arrivent les années 60 où de jeunes Anglais fougueux découvrent le blues et, ironie, vont le populariser dans son pays d'origine lors de ce que l'on appellera l'invasion (musicale seulement) anglaise. Les jeunes Américains blancs deviennent passionnés de blues (surtout s'il est mélangé à du rock et joué par des Blancs) tandis que leurs parents restent de marbre. Quant au public Africain-Américain, il s'en fout royalement, étant passé à la soul et au funk, le blues évoquant surtout l'esclavage, donc pas un souvenir très positif en pleine période de lutte pour les droits civiques.
 
Arrivent les années 70 et le blues est devenu un ingrédient indispensable à toute recette de culture populaire mondiale. On en entend partout, des ascenseurs aux pubs, et certains affirment même que toute la musique qu'ils aiment, elle vient de là elle vient du blues, absolument. Les villes et les Etats américains vont être longs à la détente mais vont tout de même finir par s'apercevoir qu'il y a peut-être une demande qui pourrait être satisfaite en échange de liasses de Présidents crevés. Les musées et Halls of Fame vont fleurir partout, On reconstruit des studios historiques plus ou moins à l'identique, on plante des pierres tombales de bluesmen partout pour les pélerinages (Robert Johnson en a trois   ), on organise des tours etc. Et ça marche. Les habitants de petits bleds où personne n'a écouté de blues depuis 80 ans voient débarquer des cars de Japonais tandis que les panneaux routiers des Etats proclament "vous entrez dans la région où est née le blues" (personne n'a bien sûr la moindre idée de l'endroit où est né le blues).
 
Levet conclut :
 

 
   
 
A l'inverse, la patrimonialisation des musiques et traditions de la New Orleans reflète bien une identité et une continuité, d'ailleurs jamais complètement interrompue. Levet dédie aussi un article aux Blacks Indians, une tradition toujours vivante (cf la géniale série Treme) même si elle se prête à la muséification (cf l'expo à Branly il y a 2 ans et son superbe catalogue).
 

Merci, c'est très intéressant ! Et en plus, c'est d'actualité, je ne sais pas si tu as vu que la culture des bistrots est maintenant au patrimoine immatériel de la France… et qu'il y a des gus qui poussent pour une candidature Unesco
 

 
Pour le bistrot, je reconnais totalement cet objet culturel comme mien et il me procure un sentiment d'identité et de continuité qui doit être sauvegardé donc ça marche

L'authentique bar à putes c'est quand même la buvette de l'Elysée.

J'avais raté ça mais j'approuve. A noter que si une célèbre librairie indépendante parisienne proche du métro Jacques Bonsergent a pu se procurer un comptoir de bistrot en zinc à sa création, c'est parce que ceux-ci sont interdits dans les débits de boissons depuis des éons et que l'on en trouve en conséquence facilement chez les brocs. Les rades qui en possédaient un avant le passage de la loi ont pu le garder mais s'ils ferment ou déménagent, c'est un zinc de moins.
 
Je me suis jamais penché sur les dangers de santé publique causés par les comptoirs en zinc mais j'imagine que laper son petit blanc tous les matins à même le comptoir peut finir par avoir des conséquences.  

 
Que dire des canettes    
 
https://www.huffingtonpost.fr/cultu [...] 40579.html  
 

Un des plus beaux chefs d'oeuvre de tous les temps ( ) Balloon Monkey de J. Koons sera vendu ce soir :
https://www.christies.com/en/storie [...] 912398e541
https://maddoxgallery.com/news/379- [...] auction-a/
 
Pas sûr que le résultat soit à la hauteur du record à 26 M$ pour cette oeuvre !
Combien cela vaudra dans 50 ou 100 ans ? Certains diront le prix de la ferraille (5 t !), mais on ne sait jamais....

Je mise sur 30 millions easy  

Un peu moins, 6,3 M£ soit 7,52 M€ hors frais à l'instant, pas cher au kg !
Passé de 26 à 8 M$ en 10 ans, pas le placement du siècle

Expo Caillebotte au pas de course.
Pas mal le rappel, en fait on connaît un paquet de ses tableaux (au moins un par grand thèmes de travail), j'avais pas forcément rassemblé tous les éléments, mais l'expo m'a aidé à mettre de l'ordre auteur/tableau.
J'aime pas forcément sa touche un peu lourde, les compos un peu "audacieuses" (je me rends pas compte pour l'époque) sont plutôt très composées et solides.
Pas du tout aimé ses nus ni ses portraits de célibataires.
Mais Big UP respect à ses raboteurs, j'en suis toujours fan, ses peintres en lettre/de vitrine, et ses "jeune homme au balcon".
Sympas les vues d'époque de Paris aussi.
Par contre, vraiment beaucoup beaucoup de monde.

Pour l'anecdote, une oeuvre d'art contemporaine disruptive (non, pas le nouveau "phare" de Naples), apparemment le nom de l'auteur sera dévoilé le 15 octobre (il n'y a pas de cartel, j'ai dû demander à une surveillante de Caillebotte qui m'a laissé regarder son Instagram car j'ai pas de compte Insta pour chercher)

C'est à l'entrée de Caillebotte donc on peut y voir quelques échos

Et donc si on monte sur la passerelle, on trouve la seconde sculpture qui joue avec la première

Franchement ? C'est vraiment le genre de truc que tu sketches et que tu réalises pas, tellement c'est trop littéral/illustratif. Enfin je trouve.
L'auteur

Via les amis du Louvre, j’ai la possibilité d’aller au vernissage de l’exposition sur le fou dans l’art, lundi. Est-ce que c’est ambiance grands discours, petits four et champagne ? Doit-on se parer de ses plus beaux atours pour ce genre d’événement ?

J'ai fait 2 ou 3 vernissages d'expos, y compris en musée national, et j'y suis allé avec les même fringues que pour aller bosser ou faire les courses. De toute façon j'en ai pas d'autres.  
 
Ca me fait penser que par les amis du Louvre, on fera cette balade le jeudi 24 : https://www.amisdulouvre.fr/partici [...] rances.php S'il y a des HFRiens, qu'ils se fassent connaître.  

Ça dépend ce que tu appelles vernissage. Ces dernières décennies, j'ai vu des multiplications de vernissage au sens où tu as une soirée « vrai vernissage » avec ministre, directrice qui fait un discours, petits fours etc. et là c'est mieux d'être saposse, tu as parfois un « vernissage » supplémentaire qui est une journée où c'est ouvert à la presse et à quelques invités, et tu as un « vernissage » qui est en fait une ouverture à une sous-partie du public la veille ou quelques jours avant l'ouverture officielle de l'exposition.  
 
Typiquement au Louvre les trucs pour lesquels on avait une sorte de carton plié en deux avec l'affiche de l'expo c'était pour le dernier genre, auquel cas c'est pas la peine de s'habiller plus que ça a priori. Je sais pas dans quelle catégorie entrent les vernissages auxquels sont invités les Amis du Louvre.

(Attention, message d'un gars saoulé par beaucoup de choses)

On le sentait venir, déjà depuis un moment, mais on y est vraiment.
Les articles arrivent pour compléter le ressenti
https://www.lemonde.fr/idees/articl [...] _3232.html

Fondation Cartier qui prend tout le lieu du Louvre des antiquaires, pas loin de la Bourse du Commerce, en plein centre de Paris.
Pas loin de Beaubourg, qui va bientôt fermer.
De plus en plus de galeries d'art contemporain ferment en ce moment.
Il reste quoi ? l'ARC au musée de la Ville de Paris ? c'était quoi leur dernière bonne expo ? Le palais de Tokyo seul phare dans la nuit, mais avec de moins de moins de fonds et d'impact.
On ne parle plus que des expos à la FLV, ou chez Pinault.
Il y avait déjà eu l'alerte de l'expo Mike Kelley à la Bourse du commerce, j'avais déjà déprimé, mais là c'est l'Arte Povera qui y est invité.
Pour l'instant ce qui sauvait les musées publics, c'était leur expos thématiques, plutôt que d'exposer de consacrer un artiste vivant ou mort ou bien des collections privées.
Franchement, j'ai vu l'affiche de l'expo Arte Povera et j'ai eu envie de chialer. "Ils" n'ont plus de limite à la décence, "ils" vont tout digérer, faire du fric sur tout, tout broyer, tout mettre à la solde du commerce et du capital.
C'est le monde du luxe qui fait la culture, qui prescrit les tendances, qui donne le LA, qui décide ce qu'est l'Art, qui consacre, qui valide.
J'ai vraiment envie de gerber. Ce monde est médiocre.

A côté de ça, la dernière tribune de notre ministre Rachida Dati sur le pass Culture m'a presque paru éclairée et empli d'espoirs.
C'est vraiment que ça va mal.
On verra ce qu'elle fera pour les écoles d'art, vivement un grand plan audacieux pour celles-ci, sinon toutes les écoles territoriales vont mourir, et les nationales vivoter.
ça me fait penser que les Hermès & co sont déjà depuis quelques années à donner de la collab' et des partenariats (donc des sujets imposés) avec les écoles nationales publiques.
Le ministère nous demande d'accentuer les stages, les sujets de commandes, les sponsors, les collaborations. On va juste former des petits soldats pour le luxe et la société de conso, ça va être génial.

 
gros plus un.
avoir un tel budget, un tel ministère, de tels musées et laisser les "fondations privées" récolter les fruits du travail c'est triste.
et honteux.
tout à fait dans l'esprit start-up nation macronniste, même si bien sur cela n'a pas commencer avec lui.
 

 
c'est la suite logique.
tristesse.
la ville, les musées, les JO comme une pub géante pour LVMH.
et les jeunes artistes, jeunes artisans d'art qui deviennent des petites mains du luxe et du capital.
 
bref.

Ce monde implosera sous peu et non, Dati ce n'est pas, hélas, Mère Thérésa.

Les dernières nominations au ministère de la culture montrent sans doute possible que le recours généralisé au mécénat est la nouvelle donne.

Je ne fais pas parti du cénacle, donc je n’ai pas un avis aussi éclairé que vous, mais cela ne me choque pas.
 
J’aime la fondation Louis Vuitton, certaines des plus belles expositions que j’ai vues étaient à la Pinacothéque place de la Madeleine, donc que le privé occupe une place dans le paysage culturel ne me dérange pas.
 
A l’inverse, je trouve que depuis la covid, on assiste à une « fonctionnarisation » de la culture. Elle doit être subventionnée pour survivre, le discours de Justine Triet aux Césars était selon, moi le point d’orgue de ce mouvement. Du coup, puisque c’est de l’art, on peut faire ce que l’on veut.  
Mais l’art est pour moi un mouvement naturel qui n’a pas besoin d’aide pour survivre.  
 Je répète, point de vue d’un spectateur lambda pas du tout au fait des problèmes « internes » de la culture, mais la finalité de l’art subventionné ne doit pas être l’artiste, mais le public.

Alors c'est compliqué mais déjà on peut faire la part de quelque chose d'important, c'est la différence entre l'art et la culture. Heureusement que la culture est fonctionnarisée et subventionnée, parce que c'est un service public : ça paraît pas complètement anormal qu'une bibliothèque municipale, un monument historique qui coûte une blindax à entretenir ou un musée ne rapporte pas « assez » d'argent.

Sur la création artistique, c'est un autre débat, l'enjeu n'est pas le même, pour moi il est plutôt dans une question de diversité et de fourmillement. Si tu ne subventionnes pas l'art, les artistes qui vendent pas ne bouffent pas, donc ils ne font pas d'art, et ça veut dire que l'art est fait uniquement par ceux qui vendent ou qui peuvent se permettre de ne pas vendre. Ça a deux conséquences sur la nature de l'art qui est produit.

D'un côté, ça veut dire que tes artistes sont de manière disproportionnée des personnes de la bonne société qui peuvent se permettre de travailler gratuitement, donc des riches, en gros, et des personnes qui statistiquement sont d'une certaine extraction sociale et ont une certaine vision du monde qui ressortira dans leur art. Tes artistes seront aussi des personnes bien connectées, parce que Papa ou Maman est l'héritier machin truc et paie pour exposer tes œuvres dans la galerie Machin.

Pour les autres, ceux qui ont besoin de bouffer, ça veut dire que l'art qui se fera c'est uniquement l'art qui se vendra maintenant aux personnes qui ont les moyens de l'acheter et éventuellement de spéculer dessus pour des raisons fiscales et financières. D'une part, ça devient impossible d'avoir de l'art qui ne marche pas maintenant mais sera un truc de dingue dans dix ans. D'autre part, est-ce qu'on a envie que les tendances artistiques relèvent uniquement (et non plus seulement « trop ») du goût personnel et des opinions politiques de Pinault, Arnault et Bolloré ?

Moi aussi je suis vnr contre l'art contemporain hein mais je pense qu'on n'a pas les moyens de trouver quelque chose d'équilibré où on produirait « du bon art » (déjà bonjour la définition) et que je n'ai pas l'impression d'avoir vu passer aucun critère qu'on pourrait proposer pour réguler les choses et qui ne serait pas étouffant et destructeur.

Désolée j'ai pas le temps de construire une meilleure argumentation que « si c'est la main invisible qui décide ça sera celle d'un vieux mec blanc cis catho de droite à cravate » donc forcément c'est un peu caricatural.

Dommage que tu ne partages jamais ces coups de coeur, plutôt que polémiquer sur des sujets socio-politiques.

Je ne fais pas partie du cénacle et tu sembles bien mieux renseigné que moi : qu'est-ce qui te fait dire que la culture est "fonctionnarisée" depuis 2020 ? Qu'est-ce qui a changé par rapport à 2019 ou 2009 ? Qu'est-ce que disait Justine Triet ?