Sigismund Schlomo Freud est né le 6 mai 1856 dans une famille juive à Příbor, Moravie (Freiberg en Allemand, République Tchèque, avant Autriche-Hongrie). Son père Jakob, marchand de laine et libéral libre-penseur et déjà père de deux enfants, se remarie avec Amalia Nathanson. Ils auront ensemble dix enfants en dix ans, dont sept survivront. Sigmund est l'ainé des enfants de ce remariage.
 
En 1860, la famille s'installe dans le quartier juif de Vienne : pauvre, elle vit dans un petit appartement. Mais les parents ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir l'évolution intellectuelle visiblement précoce de Sigismund Schlomo, en le favorisant même par rapport à ses frères et ses sœurs. Pendant les huit années passées au Gymnasium Sperl de Vienne, il est six fois premier de classe. Il y apprend le grec et le latin, son intérêt pour l'archéologie ne le quittera pas.
 
En 1873, il entre à l'Université de Vienne. Trois ans plus tard, il entre à l'Institut de physiologie d'Ernst Brücke, où il se consacre à l'apprentissage de l'histologie du système nerveux.
 
En 1877, il abrège son nom en Sigmund Freud. En 1878 et 1879, il fait son service militaire. Pendant cette période, il traduit le 12e volume des œuvres complètes de Stuart Mill (premières correspondances).

 
  Colombie - Violée pendant son père pendant plus de 20 ans
 
 Les médias colombiens n'ont pas manqué d'évoquer l'Autrichien Josef Fritzl, lorsque l'affaire a été révélée.
   
 La différence c'est qu'"en Autriche, le pays s'est mobilisé (...) ici, cela arrive tous les jours sans que personne ne fasse rien pour l'empêcher", a déclaré la conseillère municipale de Bogota.
 
 
 
Une paysanne du sud de la Colombie a accusé son père d'avoir abusé d'elle pendant plus de vingt ans et de lui avoir fait huit enfants, a rapporté la presse locale. Selon le quotidien El Pais de Cali Arsedio Alvarez Quintero, surnommé le "monstre de Mariquita" -du nom de la localité de la province de Tolima (sud-ouest) où se seraient déroulés les faits- a été arrêté vendredi. Sa fille Alba Alvarez l'aurait dénoncé car, selon elle, il avait commencé à faire subir les mêmes abus à ses petites filles. L'homme, mis en examen vendredi, s'est pour sa part déclaré innocent.
 
Selon Alba Alvarez, 32 ans, qui aurait mis au monde son premier enfant à 13 ans, les abus ont commencé à la mort de sa mère, lorsqu'elle n'avait que cinq ans. Arsedio Alvarez, qui serait âgé d'une soixantaine d'années selon les médias, a été incarcéré dans la ville de Honda, à environ 270 km à l'ouest de Bogota. Lorsque l'affaire a été révélée, les médias colombiens n'ont pas manqué d'évoquer l'Autrichien Josef Fritzl, condamné le 19 mars à la prison à vie pour avoir violé sa fille pendant 24 ans lui faisant sept enfants et le meurtre de l'un d'eux deux jours après sa naissance.
 
La différence entre cette affaire et celle concernant Josef Fritzl c'est qu'"en Autriche, le pays s'est mobilisé (...) ici, cela arrive tous les jours sans que personne ne fasse rien pour l'empêcher", a déclaré samedi à radio Caracol la conseillère municipale de Bogota Gilma Jiménez, très impliquée dans la défense des droits des mineurs.  

Violée pendant son père

Mais les forces de l'ordre, par peur de son père, l'auraient livrée de nouveau à son bourreau

Lydia Gouardo, née le 13 novembre 1962 à Maisons-Alfort1, est une française qui a été séquestrée, violée et torturée par son père légitime (mais pas biologique) à son domicile à Meaux et Coulommes en Seine-et-Marne pendant 28 ans de 1971 à 1999.

Six enfants sont nés à la suite de ces relations forcées. Pendant sa détention, elle fit des fugues et des appels à l'aide judiciaire mais son père allait la chercher en foyer à Melun. Lydia serait allée, à plusieurs reprises, se réfugier à la gendarmerie. Mais les forces de l'ordre, par peur de son père, l'auraient livrée de nouveau à son bourreau.
Elle est libérée en 1999 au décès de son père légitime.
Sa belle-mère a été condamnée pour non dénonciation de crime et agression sexuelle sur l'un des enfants2,3,4. En effet, elle a violé un de ces garçon alors âgé de seulement 9 ans.
Elle raconte son histoire dans un livre, en collaboration avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, Le silence des autres, publié aux Éditions Michel Lafon5.