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Auteur Sujet :

Vous pensez quoi du "travailler plus pour gagner plus" ?

n°18004747
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 01-04-2009 à 21:08:21  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai fait le travail à ta place :)
 
http://www.ifrap.org/Heures-supple [...] ,1076.html
 

Citation :

La publication par les services de Bercy d’un rapport au Parlement relatif aux exonérations de charges sur les heures supplémentaires était attendue par tous. En effet, la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (dite loi TEPA) votée fin 2007 prévoyait la remise d’un rapport d’évaluation du dispositif. 750 millions d’heures supplémentaires sont annoncées pour toute la France en 2008, pour un coût global de 4,4 milliards à l’horizon 2010. La bataille de chiffres s’est engagée, sur l’initiative de Didier Migaud, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, dénonçant « un coût démesuré au regard des résultats et des effets pervers sur l’emploi ».
 
L’objectif de la mesure, tel qu’exprimé dans l’exposé des motifs de la loi TEPA , était « L’augmentation de la durée moyenne de travail [comme] une condition essentielle à la baisse durable du chômage et à l’augmentation de notre rythme de croissance. […] Pour parvenir à cet objectif, il faut jouer à la fois sur l’offre et sur la demande. Tel est l’enjeu de l’article 1er, qui vise à diminuer le coût du travail pour les entreprises qui augmentent la durée de travail de leurs salariés, tout en incitant ces derniers à travailler plus par la garantie d’une augmentation substantielle de leurs revenus. ». Afin de comprendre si la mesure est une réussite, il convient donc de regarder si elle a conduit à l’augmentation de la durée de travail, d’une part, et à l’augmentation du revenu des bénéficiaires, d’autre part.
 
Stabilité du volume d’heures supplémentaires
 
Les 750 millions d’heures supplémentaires annoncées pour 2008 correspondent à une estimation de l’ensemble des heures supplémentaires déclarées par les entreprises françaises (secteur agricole compris). Elles comprennent donc les heures supplémentaires « classiques », auxquelles les entreprises faisaient appel les années précédentes, corrigées des évolutions du marché du travail, auxquelles il convient d’ajouter les heures supplémentaires « supplémentaires » conséquentes à l’application de la loi TEPA. Afin de mesurer le nombre d’heures supplémentaires TEPA, il faut donc comparer l’évolution du nombre d’heures avant et après l’entrée en application de la mesure.
 
Or, le rapport de Bercy remis au Parlement reste très vague à ce sujet. Prétextant un changement dans la méthode de comptage, il déclare que les statistiques existantes pour les années précédentes « sont moins fiables que les données ACCOS et ne peuvent pas leur être comparées. » Il est vrai qu’avant la loi TEPA, les heures supplémentaires étaient estimées par enquêtes, et qu’elles sont depuis comptabilisées d’après les bordereaux récapitulatifs des cotisations remis par les entreprises aux Urssaf. En clair, on est passé d’une méthode d’évaluation par enquêtes sur des échantillons à une méthode de comptage par déclaration obligatoire.
 
Ce changement de méthode de comptage ne doit pourtant pas conduire à refuser toute comparaison, si l’on veut véritablement analyser l’effet de la mesure. Tout d’abord, les services de la Dares appliquent aux estimations des corrections qui leurs permettent d’approcher le volume d’heures supplémentaires effectuées chaque année. Le rapport de Bercy note d’ailleurs que ces méthodes conduisent à une « sous-estimation du volume réel d’heures supplémentaires ». La comparaison joue donc, a priori, en faveur de la mesure TEPA, puisque l’on va comparer un nombre exact d’heures effectuées en 2008 à un nombre sous estimé en 2007.
 
Coût de la mesure heures supplémentaires TEPA
 
Le coût net pour le Trésor est estimé à 4,4 milliards d’euros en période de croisière (2010). Si l’on est optimiste, en conservant l’estimation de 20 millions d’heures nouvelles créées, on peut donc estimer à environ 200 euros le coût net de chaque nouvelle heure supplémentaire pour Bercy. Mais ce montant de 4,4 milliards d’euros correspond au coût « budgétaire » de la mesure pour le Trésor [1]. Pour analyser les effets économiques, il convient de s’intéresser au montant annuel des exonérations. Et leur effet à la fois sur les salariés et sur les finances publiques.
 
Pour se faire une idée du pouvoir d’achat redistribué aux Français et du coût annuel qu’il faudra dorénavant répercuter dans les comptes de la Nation, il convient de considérer la seule année 2008. Selon les services de Bercy, le coût net de la mesure est estimé à 3,5 milliards d’euros [2]. La loi TEPA s’appliquant à l’ensemble des heures supplémentaires (les anciennes et les nouvelles), il convient donc de rapporter ce coût de 3,5 milliards d’euros au volume annuel de 750 millions d’heures déclarées pour 2008. Chaque heure supplémentaire coûte désormais en France 4,6 euros de plus au Trésor qu’avant la mise en place de la réforme.
 
Ces sommes sont perdues pour l’Etat, mais reviennent aux salariés et aux entreprises. Tout d’abord, le revenu des salariés bénéficiant des heures supplémentaires n’est plus soumis à l’impôt sur le revenu. Selon les estimations du gouvernement, 5.5 millions de personnes (presque autant de ménages) auraient bénéficié d’heures supplémentaires déclarées en 2008. Chaque salarié aurait donc bénéficié d’une réduction de son revenu imposable de l’équivalent de 136 heures supplémentaires (5,5 millions de salariés effectuant chacun 136 heures donnent 750 millions d’heures supplémentaires à l’échelle de la France). Bercy estime la réduction d’IR à 700 millions d’euros pour l’année 2009 (puisque l’impôt sur le revenu est calculé sur les revenus de l’année précédente), soit un peu moins de 130 euros par bénéficiaire en moyenne.
 
L’effet le plus important pour les salariés est l’exonération des cotisations salariales. Elles sont évaluées à environ 2,1 milliards d’euros en 2008, soit 380 euros en moyenne par bénéficiaire. Les entreprises, elles, bénéficient de l’exonération forfaitaire de cotisation patronale de 1,5 euro par heure supplémentaire pour les entreprises de moins de 20 salariés et de 0,5 euro pour les entreprises de plus de 20 salariés. Ce montant est évalué entre 500 et 700 millions d’euros pour les entreprises. Enfin il convient de prendre en compte l’augmentation de la majoration de la rémunération des heures supplémentaires pour les entreprises de moins de 20 salariés, qui joue à la fois en faveur des salariés, constituant une augmentation du revenu, et en défaveur des entreprises, assez difficilement chiffrable, mais nous le supposerons peu important au niveau macroscopique.
 
En estimant que le coût de chaque heure supplémentaire reste le même à l’avenir on peut donc estimer que la mesure TEPA est à l’origine d’un manque à gagner pour l’Etat de 4,6 euros par heure supplémentaire effectuée.
 
Pour élargir au sujet des politiques d’allègement de charges, lire le dossier : Exonération sociales : la bonne à tout faire de la République
 
Les dernières études de la Dares montrent ainsi que le volume d’heures supplémentaires était ainsi de 630 millions en 2006 et 730 millions en 2007 avant prise en compte de la loi TEPA et hors secteur agricole. Une note méthodologique précise que cette évaluation prend en compte les effets de biais statistiques dus aux changements de réglementation.
 
Avec 750 millions d’heures supplémentaires comptabilisées en 2008, on peut donc conclure que la loi TEPA a, au mieux, permis la création de 20 millions d’heures supplémentaires, au pire, détruit quelques millions d’heures, si l’on prend en compte le volume d’heures supplémentaires du secteur agricole (30 millions à retrancher). En considérant, par prudence, que la marge d’erreur des estimations est d’environ 10%, on peut donc affirmer que le volume d’heures supplémentaires effectuées en 2008 est approximativement le même qu’en 2007. Même s’il faut prendre en compte une conjoncture économique défavorable à l’inflation d’heures supplémentaires, la mesure n’a donc eu qu’un effet limité sur le volume d’heures supplémentaires. Tout au plus a-t-elle pu contribuer à maintenir le volume d’heures dans un contexte de crise.
 
Bien que d’un coût élevé, la mesure Tepa a maintenu le volume d’heures supplémentaires à leur niveau 2007, dans un contexte de crise. On ne peut donc légitimement pas accuser cette mesure de la loi TEPA d’avoir accentué le chômage et « pris du travail aux intérimaires » par exemple, comme le disent, ou l’ont dit, hâtivement certains des responsables syndicaux, mais bien d’avoir permis de redistribuer du pouvoir d’achat.
Julien Lamon


 
 
En clair, le coût global se situe entre 3,5 et 4,5 milliards d'euros par an.  

mood
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Posté le 01-04-2009 à 21:08:21  profilanswer
 

n°18004777
otobox
Maison fondée en 2005
Posté le 01-04-2009 à 21:10:25  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
qu'est ce que tu nous raconte comme salade
 
 


Je regarde les dividendes de groupe Carrouf : 1.08 euro par action sur 2007 supaÿr  [:tinostar]  
http://www.carrefour.com/cdc/finan [...] dividende/
 
Je regarde maintenant les actions du 01/01/2007 au 31/12/2007 du même groupe :
http://carrefour.symexbelgium.com/ [...] ml?lang=fr
1er janvier : 46.59 euros
31 décembre : 52.85 euros
L'action a progressé de 13.43% (tu vois, on est pas loin des 15% demandés !)
Gain si tu vends le 31/12/2007 l'action achetée le 1/1/2007 : 6.26 euros, soit 6 fois plus que le dividende !
 
Alors, ne viens pas dire que c'est pour les dividendes que les gens achètent et se rémunèrent en bourse... C'est uniquement la spéculation qui fonctionne sur les marchés !
 
Alors reviens nous faire un cours sur la bourse quand t'aura révisé !


---------------
OtObOxBlOg - - - Etre seul à avoir tort  c'est plus difficile, mais c'est bien plus beau que d'avoir raison avec une bande de cons
n°18004795
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 01-04-2009 à 21:12:29  profilanswer
 

chrissud a écrit :


Rendement de quoi, des dividendes ?


 
Effectivement, comme ça a été dit, on parlait du rendement de la valeur de l'action. Car depuis une bonne dizaine d'années, l'actionnaire cherche principalement à se faire de l'argent sur la valeur de l'action plutôt que sur le dividende.
 
L'article du Monde Diplo ne lançait pas des exemples à foisons mais donnait plutôt un principe de fonctionnement. L'auteur est Isabelle Pivert (essayiste, auteur de Soleil Capitaliste, Entretien au cœur des multinationales et Plan social, Entretien avec un licencieur).

Message cité 1 fois
Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 01-04-2009 à 21:13:29
n°18004817
otobox
Maison fondée en 2005
Posté le 01-04-2009 à 21:14:01  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
Rendement de quoi, des dividendes ?
 
Donnez nous un lien avec un exemple concret d'une société du CAC40 qui aurait versé 15 % à l'actionnaire.
 
c'est simple non !
 
allez  au travail !


Y'a pas plus désagréable que quelqu'un qui ne veut pas entendre... on ne parle pas des dividendes, on te parle des actions. 15% de progression demandée sur les prix des actions n'étaient pas rares avant la crise ! Evidemment, des dividendes à 15%, ça ne veut pas dire grand chose. On est en train de t'expliquer que de toutes façons, les spéculateurs s'en foutent royalement des dividendes !
Spéculateur, ça veut dire quelque chose, non : ça fait de l'argent sur la valeur d'une action, pas sur celles de ses dividendes !


---------------
OtObOxBlOg - - - Etre seul à avoir tort  c'est plus difficile, mais c'est bien plus beau que d'avoir raison avec une bande de cons
n°18004837
otobox
Maison fondée en 2005
Posté le 01-04-2009 à 21:15:42  profilanswer
 

chrissud a écrit :

 


et la bourse ne baisse jamais ?

 

j'ai donné les cours de l'action CARREFOUR

 




Ben si, la bourse se casse la gueule et les spéculateurs, principalement les banques, se cassent la gueule en même temps. D'où la crise... Tu comprends tu ?

Message cité 1 fois
Message édité par otobox le 01-04-2009 à 21:16:37

---------------
OtObOxBlOg - - - Etre seul à avoir tort  c'est plus difficile, mais c'est bien plus beau que d'avoir raison avec une bande de cons
n°18005085
chrissud
Posté le 01-04-2009 à 21:34:55  profilanswer
 

otobox a écrit :


Je regarde les dividendes de groupe Carrouf : 1.08 euro par action sur 2007 supaÿr  [:tinostar]  
http://www.carrefour.com/cdc/finan [...] dividende/
 
Je regarde maintenant les actions du 01/01/2007 au 31/12/2007 du même groupe :
http://carrefour.symexbelgium.com/ [...] ml?lang=fr
1er janvier : 46.59 euros
31 décembre : 52.85 euros
L'action a progressé de 13.43% (tu vois, on est pas loin des 15% demandés !)
Gain si tu vends le 31/12/2007 l'action achetée le 1/1/2007 : 6.26 euros, soit 6 fois plus que le dividende !
 
Alors, ne viens pas dire que c'est pour les dividendes que les gens achètent et se rémunèrent en bourse... C'est uniquement la spéculation qui fonctionne sur les marchés !
 
Alors reviens nous faire un cours sur la bourse quand t'aura révisé !


 
attends tu nous parles de rendement du dividende, et maintenant de plus value !!
faut savoir un peu.
 
Si tu as vendu l'action 52,85 alors que tu l'avais acheté 46,59, tu as gagné  6 €
c'est bien  
 
et celui qui l'a acheté 53€ peut la revendre 30€
 
 

n°18005147
chrissud
Posté le 01-04-2009 à 21:39:41  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Effectivement, comme ça a été dit, on parlait du rendement de la valeur de l'action. Car depuis une bonne dizaine d'années, l'actionnaire cherche principalement à se faire de l'argent sur la valeur de l'action plutôt que sur le dividende.
 
L'article du Monde Diplo ne lançait pas des exemples à foisons mais donnait plutôt un principe de fonctionnement. L'auteur est Isabelle Pivert (essayiste, auteur de Soleil Capitaliste, Entretien au cœur des multinationales et Plan social, Entretien avec un licencieur).


 
 
et bien c'est loupé alors !!!  
 
l'action CARREFOUR valait 90€ il y a 10 ans, donc l'actionnaire en 2009 à perdu 60€
 
TOTAL
elle valait 33€ il y a 10 ans, et ce soir elle vaut 37€, cela fait 20% en 10 ans soit 2% par an
 

n°18005236
chrissud
Posté le 01-04-2009 à 21:46:24  profilanswer
 

otobox a écrit :


Y'a pas plus désagréable que quelqu'un qui ne veut pas entendre... on ne parle pas des dividendes, on te parle des actions. 15% de progression demandée sur les prix des actions n'étaient pas rares avant la crise ! Evidemment, des dividendes à 15%, ça ne veut pas dire grand chose. On est en train de t'expliquer que de toutes façons, les spéculateurs s'en foutent royalement des dividendes !
Spéculateur, ça veut dire quelque chose, non : ça fait de l'argent sur la valeur d'une action, pas sur celles de ses dividendes !


 
 
Ah c'est moi qui ne veut pas entendre !  
Ah c'est moi qui me trompe de sujet de la discussion  
 
surtout que le poste d'origine c'est celui ci
 

sprz a écrit :

Nan mais en fait, on gagne moins a cause de l'inflation.
 
Tu te trompe xilebo, les gens aux 35 heures ne veulent pas travailler plus, ils veulent juste gagner plus. Mais en ce moment c bien vu de dire qu'il faut travailler pour gagner plus.  
 
Comme ca un jour, le principe d'augmentation de salaire n'existera plus.
 
Tu parles des caissières comme ci les 35 heures etaient la faute de leur bas salaires. Je repense encore aux greves des caissières carrefour qui demandaient 1 euros de plus sur leur ticket dejeuner, elles l'ont jamais eu.  
 
C'est vrai que carrefour est au bord de la faillite. Les pauvres actionnaires doivent pas toucher bcp de dividendes (- de 15% de rentabilité??).
 
.....

n°18005282
chrissud
Posté le 01-04-2009 à 21:49:52  profilanswer
 

otobox a écrit :


Ben si, la bourse se casse la gueule et les spéculateurs, principalement les banques, se cassent la gueule en même temps. D'où la crise... Tu comprends tu ?


 
 
Bon est alors,  
 
celui qui vend l'action 50 alors qu'il l'a acheté 40, c'est à un autre capitaliste qu'il achète.
Ce même capitaliste qui l'a payé cher la revend aujourd'hui 30 à un autre capitaliste
 
Le seul flux financier entre l'entreprise et le marché boursier ce sont bien les dividendes et en moyenne c'est entre 2 et 4 % par an.
 
 
 
 
 
 

n°18005319
chrissud
Posté le 01-04-2009 à 21:52:17  profilanswer
 


 
 
oui et quoi choisir ?
 
spéculer à la baisse ou à la hausse ? il faut choisir
 
de toute façon l'argent de la plus value sort d'une autre poche d'un capitaliste.
et donc ce dernier capitaliste fait une moins value.
 

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 01-04-2009 à 21:52:56
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Posté le 01-04-2009 à 21:52:17  profilanswer
 

n°18006075
miniTAX
Posté le 01-04-2009 à 22:39:34  profilanswer
 

Avec un rachat d'actions, tu valorises le titre mais tu ne "rénumères" pas l'actionnaire. Mais d'un autre côté, si tu distribues pas de dividende, tu rends le titre moins attractif donc tu valorises le titre. Bref, tu fais compliqué alors qu'on peut faire simple et tu augmentes le risque pour l'actionnaire : le cours est volatil et l'appréciation suite à un rachat d'action peut très bien se volatiliser par un retournement de conjoncture tandis que le dividende, bah quand c'est distribué, c'est dans la poche. En ce moment par exemple, le cours de l'Oreal est massacré mais au moins, l'actionnaire lui aura son dividende, histoire de pouvoir continuer à manger du gastronomique au lieu du Mc Do en 2009 (warning à l'attention de lapanne : second degré inside).
 
Et à part ça, tu vois quoi d'autre comme mécanismes "très connus" (qu'on m'aurait caché durant tout ce temps) ?


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18006321
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 01-04-2009 à 22:53:13  profilanswer
 

chrissud a écrit :


l'action CARREFOUR valait 90€ il y a 10 ans, donc l'actionnaire en 2009 à perdu 60€


 
Carrefour est entrée en Bourse en 1973. Si tu veux regarder sur une période long terme, pourquoi se limiter à 10 ans ?

n°18006369
otobox
Maison fondée en 2005
Posté le 01-04-2009 à 22:56:28  profilanswer
 

De toute façon la spéculation c'est des coups sur des brèves périodes. C'est ce qui a engendré cette crise, du bénef à coup terme.


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OtObOxBlOg - - - Etre seul à avoir tort  c'est plus difficile, mais c'est bien plus beau que d'avoir raison avec une bande de cons
n°18007233
miniTAX
Posté le 01-04-2009 à 23:42:52  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

 

Carrefour est entrée en Bourse en 1973. Si tu veux regarder sur une période long terme, pourquoi se limiter à 10 ans ?

Même si tu regardes sur le long terme, tu ne trouveras pas un rendement de 15%/an par la valorisation du titre+les dividendes.
Et si tu regardes sur ces 10 dernières années, en y comptant 3 crashes en bourse donc, ça frise plus les 5%/an que les 15%. Et c'est valable pas seulement que pour Carrefour :  à titre d'exemple le CAC en ce moment est à peu près à son niveau de 2003, alors la rénumération par la plus-value, tu repasseras. Tu me trouves un titre qui rénumère 15% sur 10 ans et je te nommes mon conseiller financier. Ya que Warren Buffett qui y arriverait mais lui, il investit sur 20 ans et que dans des boîtes où il a un droit de regard sur la gestion, certainement pas en spéculant à la petite semaine en bourse comme certains voudraient fantasmer.

 

L'histoire des actionnaires qui se mettent plein la fouille et des 15%, c'est du grand n'importe quoi. C'est répété tellement souvent + le fait de focaliser l'attention des médias uniquement sur les gains obscènes des "actionnaires" et presque jamais les pertes catastrophique qu'un mensonge finit par devenir vérité.  [:airforceone]


Message édité par miniTAX le 01-04-2009 à 23:49:33

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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18007314
miniTAX
Posté le 01-04-2009 à 23:49:09  profilanswer
 

otobox a écrit :

C'est ce qui a engendré cette crise, du bénef à coup terme.

C'est bizarre ce que tu dis. Le benef à court terme, tous les actionnaires en veulent et tu reproches que le système même soit basé là-dessus donc si les crises étaient vraiment engendrées par des benefs à court terme, on devrait avoir une crise chaque année voire chaque mois.
La crise actuelle a été déclenchée par les subprimes, point. La crise en 2003 par la guerre en Iraq. Celle de 2000 par la bulle internet... Faut pas faire d'amalgame avec de vagues généralités.  :non:  


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18010123
Leg9
Fire walk with me
Posté le 02-04-2009 à 10:00:24  profilanswer
 

chrissud a écrit :

Reconnais au moins que ton raisonnement d'un rendement du dividende à 15% est faut.

Personne n'a parlé de ça [:prozac]
Rentabilité de l'entreprise...
 
Ah mais oui c'est vrai : "Personne, jamais, n'a exigé d'aucune entreprise une rentabilité à deux chiffres, ça aurait été court-termiste, contre productif à moyen/long terme, et globalement une hérésie économique...:o"


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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°18010267
sprz
SC2: Sprz // 180
Posté le 02-04-2009 à 10:16:48  profilanswer
 

miniTAX a écrit :


- Quand il n'y a pas les 35h, le gain de productivité permet à l'entreprise de gagner plus donc ça crée plus de besoin de dépenser du fric, donc élargissement du périmètre économique (quand on a plus de fric, on peut voyager plus, consommer plus de produits et service) et c'est comme ça que l'économie s'est développé depuis des décennies, en France ou ailleurs, sans avoir besoin de l'invention géniale des 35h-sensés-doper-la-productivité.


 
juste une tite question sur ce message.
 
Je vois pas le lien entre le gain de productivité de gagner plus donc ca cree plus d ebesoin de dépenser du fric.
 
Deja s'il y a gain de productivité, l'entreprise n'augmente pas ses salariés pour autant donc c'est clairement pas eux qui vont voyager plus et consommer plus bien et de services. et quand bien meme les salaries seraient augmentés ca changerait pas grand chose.
Moi perso si mon maugmente j'epargne tout mon argent pour macheter un logement et pas pour tout flamber.
 
Ou alors jai rien compris et tu disait que c'est lentreprise qui va consommer plus?
 
sur la rentabilité:
 
ne pas tout confondre je ne parle pas de 15% sur des dividendes. Il est vrai par contre que la religion de la rentabilité a deux chiffres existent bel et bien et conduit a prendre des decisions meme si une entreprise se porte bien mais qui n'a pas une rentabilité a deux chiffres. C'etait enfoncer une porte ouverte pour moi mais apparement ca fait debat je trouve ca bien etrange...

Message cité 1 fois
Message édité par sprz le 02-04-2009 à 10:22:47

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n°18010407
miniTAX
Posté le 02-04-2009 à 10:31:20  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

Personne n'a parlé de ça [:prozac]
Rentabilité de l'entreprise...

Mais QUELLE entreprise est "rentable" (quoi que ça puisse vouloir dire) de 15%/an ???  
Dans l'industrie, le résultat opérationnel (les earnings) est en moyenne autour de 7%, dans la grande distribution, c'est autour de 3% (corrige moi si je me trompe), en prenant très très large avec les crises, résultat auquel il faut déduire la rénumération du capital.
Tu peux secouer la boule dans tous les sens, plus-value de l'action, dividende... tu ne trouveras pas 15%/an, sauf si c'est très ponctuel.  
Punaise, c'est toujours aussi dur pour vous de reconnaître d'avoir exagéré ?


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18010428
Leg9
Fire walk with me
Posté le 02-04-2009 à 10:34:05  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Mais QUELLE entreprise est "rentable" (quoi que ça puisse vouloir dire) de 15%/an ???  
Dans l'industrie, le résultat opérationnel (les earnings) est en moyenne autour de 7%, dans la grande distribution, c'est autour de 3% (corrige moi si je me trompe), en prenant très très large avec les crises, résultat auquel il faut déduire la rénumération du capital.
Tu peux secouer la boule dans tous les sens, plus-value de l'action, dividende... tu ne trouveras pas 15%/an, sauf si c'est très ponctuel.  
Punaise, c'est toujours aussi dur pour vous de reconnaître d'avoir exagéré ?

Je parle de ceci : http://www.melchior.fr/Taux-de-ren [...] 918.0.html


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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°18010548
miniTAX
Posté le 02-04-2009 à 10:42:22  profilanswer
 

sprz a écrit :


 
juste une tite question sur ce message.
 
Je vois pas le lien entre le gain de productivité de gagner plus donc ca cree plus d ebesoin de dépenser du fric.

Gain de productivité => plus de création de richesse/personne => plus d'argent à dépenser => plus d'activité économique (pas forcément dans la même branche) => plus d'emploi.  
Le travailleur ou le paysan européen a une productivité bien supérieure à son collègue africain. Et pourtant, il y a bien moins de chômage en Europe au point que les Africains essayent en masse de venir en Europe pour bosser.
 
Donc la hausse de la productivité, grâce à la création de + de richesse, entraîne une hausse des emplois qui autrement n'auraient pas existé : professeur de yoga, créateur de jeux vidéos, graphistes, conseiller en clientèle... Elle n'est pas suivi de hausse de l'emploi que s'il n'y a pas de création de richesse (par ex. avec les 35h payé 39h).
 


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18010572
miniTAX
Posté le 02-04-2009 à 10:45:07  profilanswer
 


Donc chrissud a bien raison  [:airforceone]  
Vos histoires de "rentabilité de 15% du capital", c'est de l'exagération montée en épingle.


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18010600
Leg9
Fire walk with me
Posté le 02-04-2009 à 10:46:58  profilanswer
 

As tu bien lu le document mis en lien ?


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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°18010642
miniTAX
Posté le 02-04-2009 à 10:49:44  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

As tu bien lu le document mis en lien ?


Oui, et toi ?
 

Citation :

Une exigence issue des actionnaires et d'autres acteurs souvent entendue consiste à viser un RoE de 15% ; elle était très en vogue au cours de la seconde moitié des années 1990 et apparaît aujourd'hui un peu datée. Pour un niveau de risque moyen, dans les pays de l'OCDE, 15% est un taux que la plupart des entreprises ne peuvent durablement pas atteindre, qui est injustifiable d'un point de vue théorique et qui n'a donc d'autre justification chez l'investisseur que la méthode Coué. De plus, cette exigence peut conduire à des comportements dangereux sur le plan microéconomique (endettement excessif, déconsolidations agressives) et préjudiciables sur le plan macroéconomique (information donnée par le prix des actifs brouillée, pénalisation des entreprises moyennes, frein à l'investissement).


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18010671
Leg9
Fire walk with me
Posté le 02-04-2009 à 10:51:35  profilanswer
 

miniTAX a écrit :


Oui, et toi ?

Jusqu'en bas... pas simplement l'introduction, poursuis ta lecture.

Citation :

Conclusion
 
1. L'exigence de 15% partout et tout le temps apparaît nettement exagérée. Ce jugement n'est pas vraiment sévère compte tenu des déréglementations et des progrès techniques qui érodent de plus en plus vite les barrières à l'entrée protégeant les situations de rente. Des grands groupes, leaders mondiaux de leurs activités, avec des brevets, des marques connues, de fortes parts de marché, des outils de distribution puissants dans des secteurs à maturité ne gagnent que leur coût du capital ou marginalement plus (Saint-Gobain, Michelin, Air Liquide, Coca-Cola…). L'entreprise crée de la valeur lorsqu'elle investit dans des projets qui pour un niveau de risque moyen rapportent à notre époque du 5 à 10%, pas uniquement à partir de 15%. Exiger du 15%, c'est donc passer à côté de bon nombre d'investissements créateurs de valeur. C'est aussi, nous l'avons vu, s'exposer à des manipulations comptables dont l'histoire financière récente (Enron et Worldcom aux Etats-Unis, Parmalat, Ahold et Vivendi en Europe) montre le caractère profondément déstabilisateur pour l'ensemble de l'économie.  
 
2. Le RoE est délicat à définir, à obtenir et à maintenir, mais c'est devenu un élément absolument incontournable du fonctionnement des entreprises et des marchés financiers. Les exigences de rentabilité les plus médiatisées sont très contestables mais elles ne font que refléter une tendance de fond qui est celle d'un glissement du pouvoir des managers vers les actionnaires au sein de l'entreprise.

Message cité 1 fois
Message édité par Leg9 le 02-04-2009 à 10:52:20

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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°18010805
miniTAX
Posté le 02-04-2009 à 11:02:09  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

Jusqu'en bas... pas simplement l'introduction, poursuis ta lecture.

Ne cherche pas à faire diversion.  
Les histoires de 15% de rentabilité, c'est de la connerie en barre. Point. [:airforceone]  


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Sophie Marceau très réchauffée | La sexualité humaine
n°18011657
Leg9
Fire walk with me
Posté le 02-04-2009 à 11:55:37  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Ne cherche pas à faire diversion.
Les histoires de 15% de rentabilité, c'est de la connerie en barre. Point. [:airforceone]  

:lol:
Ah non mais là  [:gui42]  
 
Tu n'as donc pas lu le document.
Ou pas compris, ne serait ce que l'extrait que tu cites. :D

Message cité 1 fois
Message édité par Leg9 le 02-04-2009 à 11:55:52

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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°18013208
chrissud
Posté le 02-04-2009 à 14:24:13  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

:lol:
Ah non mais là  [:gui42]  
 
Tu n'as donc pas lu le document.
Ou pas compris, ne serait ce que l'extrait que tu cites. :D


 
visiblement si tu as lu ton document, tu ne l'as pas bien compris
 
Ta rentabilité c'est en fait le PER, sur les 15% de rentabilité cela induit que l'entreprise dispose de 12% pour investir.
 
 


 
Le taux de rentabilité dont tu parles, c'est même toi qui nous met un lien  
donc le taux de rentabilité c'est en fait le PER.
 
au lieu de mettre des liens, pourquoi n'expliques-tu pas tout simplement ce que c'est.
 
 
le PER ou ton taux de rentabilité de 15% souhaité, bah ça ne va pas dans la poche de l'actionnaire.
Qu'est ce que c'est le PER, c'est le % du bénéfice réalisé par rapport au fond propre.
 
c'est à dire si tu as un capital 1 000 000 € tu dois réaliser un bénéfice de 150 000 € soit une rentabilité de 15% ou un PER de 15%
mais jusqu'à là aucune notion de versement de quoique ce soit à l'actionnaire.
 
Une entreprise si elle veut exister elle doit investir, pour investir elle doit avoir un PER positif ou alors avoir une baguette magique.
 
Donc que tu sois actionnaire ou salarié c'est ton intérêt d'avoir une rentabilité.
 
ensuite sur ces 15% tu prends 3% qui serve à rémunérer l'argent apporté à la société, cette même société si elle avait fait un emprunt à la banque elle aurait payé une somme équivalente.
 
Conclusion, sur une rentabilité de 15% 3 vont en rémunération de l'argent apporté à la société, 15-3 il reste donc dans l'entreprise 12 %
 
 
On voit bien alors que c'est préférable au salarié
 


Message édité par chrissud le 02-04-2009 à 14:27:05
n°18013253
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 02-04-2009 à 14:29:07  profilanswer
 

:/
 
le PER c'est pas vraiment le ROCE, ça mesure le rapport entre la capitalisation boursière (i.e. cours de l'action) et les bénéfices, et c'est censé mesurer le potentiel d'évolution de l'action par rapport à son cours actuel.

n°18013323
chrissud
Posté le 02-04-2009 à 14:34:38  profilanswer
 

super_pourri a écrit :

:/
 
le PER c'est pas vraiment le ROCE,  ça mesure le rapport entre la capitalisation boursière (i.e. cours de l'action) et les bénéfices, et c'est censé mesurer le potentiel d'évolution de l'action par rapport à son cours actuel.


c'est pas vraiment le ROCE (tu dis connerie là, aucune confusion possible)
 
merci de confirmer donc ce que je dis on se sent soutenu
 
 
C'est pile poile ce qui est marqué dans son renvoi
 
voici l'extrait en image

Citation :


http://www.melchior.fr/uploads/pics/tauxderentabiliteexige1.gif


 
que le potentiel d'évolution de l'action enfin c'est plutôt une évaluation de la société.
Quel actionnaire irait acheter une action d'une société qui aurait aucune capacité à investir.
 
Tu te places au niveau d'un salarié, vaut mieux travailler dans une entreprise avec une capacité d'investir de 10 % ou une qui aurait que 1 2 ou 3% ?
 
quoiqu'il en soit, sur les 15 % de PER, 12 restes dans la société. En principe ce n'est pas pour changer les papiers peints


Message édité par chrissud le 02-04-2009 à 14:52:00
n°18013354
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 02-04-2009 à 14:36:26  profilanswer
 

ça c'est un ROCE
je sais pas de quoi vous parlez, je vois juste des termes qui fusent et qui m'interpellent

n°18016622
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 02-04-2009 à 18:33:33  profilanswer
 

miniTAX a écrit :


Donc chrissud a bien raison  [:airforceone]  
Vos histoires de "rentabilité de 15% du capital", c'est de l'exagération montée en épingle.


 
Une exigence issue des actionnaires et d'autres acteurs souvent entendue consiste à viser un RoE de 15% ; elle était très en vogue au cours de la seconde moitié des années 1990 et apparaît aujourd'hui un peu datée. Pour un niveau de risque moyen, dans les pays de l'OCDE, 15% est un taux que la plupart des entreprises ne peuvent durablement pas atteindre, qui est injustifiable d'un point de vue théorique et qui n'a donc d'autre justification chez l'investisseur que la méthode Coué. De plus, cette exigence peut conduire à des comportements dangereux sur le plan microéconomique (endettement excessif, déconsolidations agressives) et préjudiciables sur le plan macroéconomique (information donnée par le prix des actifs brouillée, pénalisation des entreprises moyennes, frein à l'investissement).
 

n°18017361
chrissud
Posté le 02-04-2009 à 19:37:19  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Une exigence issue des actionnaires et d'autres acteurs souvent entendue consiste à viser un RoE de 15% ; elle était très en vogue au cours de la seconde moitié des années 1990 et apparaît aujourd'hui un peu datée. Pour un niveau de risque moyen, dans les pays de l'OCDE, 15% est un taux que la plupart des entreprises ne peuvent durablement pas atteindre, qui est injustifiable d'un point de vue théorique et qui n'a donc d'autre justification chez l'investisseur que la méthode Coué. De plus, cette exigence peut conduire à des comportements dangereux sur le plan microéconomique (endettement excessif, déconsolidations agressives) et préjudiciables sur le plan macroéconomique (information donnée par le prix des actifs brouillée, pénalisation des entreprises moyennes, frein à l'investissement).
 


 
 
alors continuons sur tes RoE de 15%
 
ces 15 % vont où ?  
dans la poche d'un actionnaire ou bien reste dans l'entreprise ?

n°18017842
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 02-04-2009 à 20:15:56  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
alors continuons sur tes RoE de 15%
 
ces 15 % vont où ?
dans la poche d'un actionnaire ou bien reste dans l'entreprise ?


 
Bon je comprends pas trop le lien avec travailler plus pour gagner plus mais :
 
Ben ça dépend de la répartition des bénéfs. Par exemple si on prend les bénéfs après impôts de Total de cette année, de mémoire y a genre 60% réinjectés en investissement notamment dans les capacités de raffinage, 38% pour les actionnaires et 2% pour les salariés.
 
Par contre sur les exigences de rentabilité démente ça c'est assez vrai depuis disons les années 80, même des fois en faisant fi des particularités du secteur d'activité (par ex. il n'est pas réaliste d'avoir le même ROCE dans la distrib que par exemple dans certaines services où les capitaux sont très faibles). C'est pourquoi des mecs comme Tchuruk ont pu rêver de l' "entreprise sans usine".  

n°18018137
chrissud
Posté le 02-04-2009 à 20:35:49  profilanswer
 

super_pourri a écrit :


 
Bon je comprends pas trop le lien avec travailler plus pour gagner plus mais :
 
Ben ça dépend de la répartition des bénéfs. Par exemple si on prend les bénéfs après impôts de Total de cette année, de mémoire y a genre 60% réinjectés en investissement notamment dans les capacités de raffinage, 38% pour les actionnaires et 2% pour les salariés.
 
Par contre sur les exigences de rentabilité démente ça c'est assez vrai depuis disons les années 80, même des fois en faisant fi des particularités du secteur d'activité (par ex. il n'est pas réaliste d'avoir le même ROCE dans la distrib que par exemple dans certaines services où les capitaux sont très faibles). C'est pourquoi des mecs comme Tchuruk ont pu rêver de l' "entreprise sans usine".  


 
 
pour simplifier, en gros 1/3 du bénéfice sert à rémunérer l'actionnaire.
 
60 % sont investis donc dans la société, une société qui investi cela conduit à se développer ou au pire à se maintenir.
c'est donc une bonne chose pour les emplois.
 
baisser le montant des investissements dans une entreprise c'est contradictoire avec ce que l'on entend souvent de la gauche se plaindre que la France on fait pas de recherche et de développement.
 
L'investissement profite aussi aux salariés
 
 
mais le bénéfice dont on parle c'est un bénéfice net, après impôt.
11 milliards d'euros c'est le bénéfice net, combien d'impôt ont été versé ? 5 ou 6 milliards  (je n'ai pas le chiffre, en théorie cela devrait être  à peu près ça)
 
donc les 5 ou 6 milliards entre dans les caisses de l'état et l'état ce sont en autre les ouvriers
 
 

n°18025747
sprz
SC2: Sprz // 180
Posté le 03-04-2009 à 14:05:15  profilanswer
 

ouais, sauf que le raccourci est facile. ce n'est pas les ouvriers qui en bénéficie directement et à mon humble avis y a une bonne partie qui sert a engraisser les dirigeants ou leur pote PDG.  
 
Suffit de voir le prix des travaux ou des projets qui sont faits.  
 


Message édité par sprz le 03-04-2009 à 14:06:13

---------------
[Feed Back] [jeuxetfigurines.blogspot.com]  
n°18027731
sprz
SC2: Sprz // 180
Posté le 03-04-2009 à 16:42:55  profilanswer
 

oops


Message édité par sprz le 03-04-2009 à 16:59:42

---------------
[Feed Back] [jeuxetfigurines.blogspot.com]  
n°18834314
psg62460
Tho!
Posté le 15-06-2009 à 13:02:49  profilanswer
 

http://www.m6info.fr/m6info/politi [...] awl_787239

 

Tin mais faite les vivre dans le même monde que nous quoi !

Message cité 2 fois
Message édité par psg62460 le 15-06-2009 à 13:03:13

---------------
Old-Feed : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 5688_1.htm
n°18834695
roscocoltr​an
L'enfer c'est les utilisateurs
Posté le 15-06-2009 à 13:41:20  profilanswer
 

Le revival du topic qui fâche.  [:zcoold]


---------------
"Your god is too small", Giordano Bruno, 1548 - 1600
mood
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