Reprise du message précédent :
face à tes blocages, l'émotion; je doute fortement que se dire"ça pourrait être mon dernier jour" fonctionne
dans le feu de l'action t'y pensera même plus
 
et puis ça pourrait être le dernier comme ça ne pourrait pas l'être, donc autant rester comme je suis, passif et ne pas prendre de risque
 
qui plus est je risque de laisser ma vie à lutter contre ma timidité et je vais donc abandonner le combat; chose qui me permettra de vivre jusqu'a demain

topic interessant!
 
Je suis une ancienne phobique sociale; malheureusement, je ne peux pas vous dire quel a été le changement dans ma vie qui m'a permis de passer de "très timide handicapée" à "très sociable"; je n'en ai aucune idée! Evidemment j'ai toujours quelques traits de timidité, dans certaines situations, avec certaines personnes... mais la plupart du temps, aucun problème.
 
Par contre, le gars qui me plait est un timide (voir phobique puisqu'il évite certaines situations); il me l'a avouée et j'ai pu le constater de nombreuses fois..  J'essaye de le comprendre!d'où ma présence sur ce topic..

J'ai toujours trouvé très facile de dire "vivez vos rêves" quand, comme Steve Jobs, on a réussi notre vie.
C'est moins facile quand on est SDF, parce qu'on est parti à 15 ans de chez Papa et Maman qui devenaient invivables pour aller vivre aux USA sans réussite.

Pour réussir des choses, faut construire, et ça ne se fait pas en un jour (comme Rome). Si tu veux pouvoir un jour te retourner et dire "c'est ce que j'ai créé, ce que j'ai fondé par moi-même", faut laisser le temps au temps. Alors oui y'a un milieu. Faut vivre ses rêves petit à petit. Tu va pas devenir une encyclopédie du jour au lendemain, va falloir en bouffer des livres pour commencer à être respecté un jour par ses pairs comme quelqu'un de cultivé.
Et puis au final si chaque jour on se dit "faut que je vive ça aujourd'hui, j'en ai envie", à 30 ans on aura cramé toutes nos envies, et on fera comment pour continuer de vivre ?
Ce sont les envies qui nous permettent d'espérer et de se lever le matin. Être blasé à 30 piges parce que t'aura déjà vu le monde entier, baisaÿ 400 femmes, je vois pas l'intérêt. Si, c'est le meilleur moyen de se suicider.

C'est sûr mais tu vas pas juger crédible un sdf qui te fait le discours de steve jobs.  
Faut savoir choisir ses modèles aussi.
Je précise que je suis très loin d'être un fan de steve jobs, j'ai mis le discours parce que ça a plus de poids que rienderien disant la même chose sur hfr. Et que certains sur ce topic sont peut être fan.
 
 
T'y crois ?
Tu penses sérieusement que c'est possible ? Faut pas avoir beaucoup d'ambition et d'imagination pour réussir à avoir tout fait à 30 ans. Je peux te dire qu'il me faudrait plusieurs vie pour pouvoir faire tout ce que j'ai envie.  
Et tes envies ne sont crédibles que si tu as déjà réussis à accomplir certaines d'entre elles. Si de 20 ans à 60 ans tu répètes qu'un jour tu te mettras au chinois par exemple, à part toi il n'y aura personne pour y croire. Et encore, même toi t'y croiras plus à un moment.  
Ça doit faire bizarre d'arriver à 80 piges de regarder en arrière et de ne voir aucun de ses rêves réalisés.  
 
Parfois je vous comprends pas. J'ai l'impression de dire des choses tellement obvious, qui ne peuvent que faire l'unanimité et bizarrement non, je me heurte à des avis complètement inattendu.
 
Ce fatalisme me déprime.

C'est vrai qu'en soi, "vivez chaque jour comme le dernier" et autres carpe diem sont des trucs obvious. Mais en attendant, faut bien reconnaître que ça marche rarement, preuve que c'est pas si évident que ça non?

On parle de représentations mentales, de psychologie, de blocages qui peuvent ancrés si profondément qu'on n'arrive même plus à savoir d'où ils viennent. C'est trop facile d'arriver là comme ça, pour quelqu'un de pas timide, et de dire : "non mais c'est de la merde ta timidité, c'est tellement obvious d'être extraverti".

Tu n'as manifestement pas idée de ce que peut être la "peur panique", qui vient de nulle part, ne semble pas s'expliquer et qui pourtant paralyse complètement. On se sent bien impuissant dans ces cas là. C'est la même chose qu'une phobie quelconque.

A mon sens, aller voir un timide et lui dire juste "tu fais de la merde, allez, carpe diem maintenant!", est une des plus mauvaises méthodes. D'abord parce que c'est une agression verbale (donc rejet de la personne qui se sent agressée), et ensuite c'est vraiment ne pas prendre en compte ce qui se passe dans la tête de la personne qui a peur. Vraiment très maladroit quand on s'adresse à des personnes qui se renferment à la moindre confrontation...

Moi aussi, je pourrais me dire, maintenant que je vais mieux, que c'était tellement évident la solution en fait. Mais en attendant, j'ai passé la moitié de ma (jeune) vie à travailler là dessus. Le droit, c'est obvious pour moi, ça fait 5 ans que je l'étudie, pourtant tu es d'accord que je peux pas prendre le premier venu et lui dire que ce que j'ai mis 5 ans à apprendre est obvious pour lui.

Je vois la timidité (dans mon cas) comme un retard de développement. J'ai l'impression, là maintenant, d'être en train d'essayer d'acquérir en peu de temps toutes les capacités sociales de personnes normalement développées. Toutes ces années où j'étais renfermé, ce sont des années de perdues de ce point de vue là.

C'est pour ça que je pense que la solution peut venir d'un long travail de rationalisation qui finit par déboucher ponctuellement sur des "déclics". Mais ces déclics ne peuvent pas avoir lieu sans tout ce travail préparatoire. A mon avis là encore bien entendu.

 
Je savais que tu allais me retrouver    
 
Bon sinon tu es une ancienne phobique sociale, et tu te demandes pourquoi il est phobique?   tu devrais pourtant le comprendre si tu es passée par là également...
Fais-le parler, essaye de le mettre en confiance, toussa et prends l'initiative sans être trop pressante.

Je dois être un car je vois rien derrière cette phrase donc ouais, je la prend littéralement. Toutes ces phrases (carpe diem, haters gonna hate, just do it, etc) sont quand même pas terrible. Perso' je me suis épanoui quand j'ai commencé à apprécier le voyage (ie à tout prendre de bonne humeur), pas en me répétant des phrases pré-mâchés. Après si ça inspire des gens, tant mieux pour eux. Perso' Neil deGrasse Tyson parlant de la vie m'inspire bien plus, pourtant il dit en gros la même chose. Mais c'est mieux articulé et pour moi, plus convaincant.  

Si c'était mon dernier jour à vivre j'éviterais de faire cette énorme connerie.
 Supposons que ça marche, que le courant passe bien avec la dame et tout, on va passer toute la journée frustré parce que le jour où on arrive enfin à aborder une fille, c'est le dernier ! Je pense qu'il faut mieux profiter de son dernier jour d'une manière plus calme.

Petit un, j'ai été un grand timide moi aussi. De vraiment maladif dans mon enfance, à grand timide durant l'adolescence jusqu'à beaucoup moins timide que les gens normaux actuellement.
 
Petit deux, pour le coup je ne m'adressais pas vraiment aux timides, sauf sur dans phrase. C'est seulement parce que le discours de jobs, sur lequel je suis retombé récemment, rejoint vaguement un point sur lequel je crois me souvenir qu'on était d'accord.  
C'est pour les gens normaux. C'est pas un mode de vie adapté à un timide.
 
Sinon sur ta dernière phrase, que j'ai mis en italique. Je sais que ça demande un long travail, précédé d'une prise de conscience du problème. Cependant, lorsqu'on fait ce travail sur soi même, il ne faut pas tomber dans le piège d'imaginer que ça va se régler avec le temps. A un moment il ne faut pas attendre éternellement le déclic mais plutôt juger lorsqu'on est prêt et se forcer.  
Un peu comme quand tu te prélasses au lit et que tu te décides à te lever. Quelques secondes d'enfer, pour certaines personnes comme moi, mais absolument nécessaire. Je vais quand même pas rester éternellement dans mon lit. Et il y a un moment où j'en ai tellement ras le bol que je me lève en colère contre moi même d'avoir repoussé le moment inévitable si longtemps.

Que je trouve ça ridicule de sortir l'argument "phrases prémâchés".  
Si on utilise des phrases toute faite parfois c'est pour plusieurs raisons. D'abord on ne s'amuse pas à réinventer la roue à chaque fois. Ensuite c'est un moyen efficace de faire passer un concept, car en général tout le monde comprend l'idée derrière, qui pourrait être difficile, et inutile, d'expliquer à nouveau et cela sans même être sûr d'avoir été compris.
Enfin, et comme conséquences des deux premiers points, je ne vois pas d'intérêt à expliquer en un roman ce qui peut se dire en une phrase.
 
D'autant plus si c'est pour me sortir une vidéo ou un mec dit la même chose mais d'une façon qui te plaît plus. C'est un problème d'égo ? T'es le genre de mec qui aime bien dire bêtement qu'il n'aime pas qu'on lui dise comment il doit vivre ?
Ce que tu es en train de dire c'est qu'au fond tu es d'accord avec l'idée mais que tu te prétendais pas d'accord seulement parce que tu trouvais ça mal dit ?
C'est complètement superficiel. Ce qui compte ce n'est pas qui le dit, comment c'est dit, mais bien l'idée. Que ce soit le voisin ou napoléon, si j'arrive à en tirer une bonne pensée, je suis content. Après ça demande de réfléchir plutôt que d'attendre que quelqu'un sorte un livre de 200 pages pour expliquer toutes les idées qui se trouvent derrière.  
 
 
Encore une fois, faut pas s'arrêter au sens littéral.
Parce que littéralement, en prenant la phrase "vivre chaque jour comme le dernier" sans réfléchir, ça veut dire quoi ? S'il me reste exactement 24h à vivre c'est sûr que je vais pas aller en cours, je vais pas forcément respecter la loi,etc...
 
En s'arrêtant au sens littéral il faudrait reformuler la phrase en une idée du genre: "vivre comme s'il ne te restait que 10 ans à vivre".
Voilà. Exactement dix ans à vivre. Tu fais quoi ?
 
 

Tu le fais exprès, s'il te plaît dis moi que tu le fais exprès ou que tu viens de tomber sur cette phrase et que t'as posté tout de suite  

Les vers d'où est tiré carpe diem, puisque Zellounet y faisait référence comme d'une phrase pré mâchée:

Tremble, Leuconoé, de chercher à connaître
L’heure de notre mort; fuis les calculs pervers
De Babylone. À tout il vaut mieux se soumettre
Que Jovis te concède encor d’autres hivers,
Qu’il les borne au présent, dont mugit l’onde étrusque,
Sois sage, emplis ta cave, et d’un si court chemin
Ôte le long espoir. Je parle, et le temps brusque
S’enfuit. Cueille le jour, sans croire au lendemain.

Et ?

Déjà essaie de suivre cette mentalité, on verra si tu vis mieux.
Perso j'ai essayé, j'ai pas tenu plus de deux semaines.

 
J'ai tenté d'être drôle.
 
Désolé  

Bon et sinon, c'est pas dépression ici

Bonjour, personnellement, j’ai pu observer mon entourage et j’ai remarqué que plus on grandit et moins on  est timide et j’étais moi-même comme ça et je me demande bien pourquoi ? Parce qu’on a appris à faire confiance en soi ? Parce qu’on a découvert que les yeux ne mordent pas ? Ou peut-être bien que quand on est grand, on a assez de force pour  résister si les autres nous attaquent qu’on n’a plus peur d’autrui.

parce que les expériences font qu'on peut souvent s'améliorer avec le temps  

Ou pas ^^

Je ne suis pas timide au boulot, C'est comme si je jouais un rôle, pis une fois hors du boulot c'est :    
 
ça vous le fait aussi ?

ouais mais tu peux également jouer un rôle en dehors du boulot
par exemple moi je fais le timide aigri  

 
on peut pas faire semblant 24h24

en tout cas je sais pas si toi c'est pareil mais au taff je me cache derrière le professionnalisme genre mec sérieux, sûr de lui mais détendu également, et une fois en dehors j'ai du mal à sortir de ça et me lâcher, c'est pire en présence d'inconnues potentiellement attirantes je finis par devenir muet et transparent

Le monde du travail c'est plus codifié, on évite de faire des remarques ou poser des questions que l'on ferait avec des amis ou avec la famille.

Comme le dis No_gods on parle pas de la même façon à un policier,un inconnue ,sa famille son cousin ou à son poisson rouge

Comme on baise pas de la même façon une princesse, sa femme et une prostituée

Alerte poète.

Drapal.

ton topic a été delete nan ?

Non il est toujours là mais on va le laisser couler et utiliser celui là pour pas faire doublon
 

Vidéo peut-être déjà passée?
http://www.ted.com/talks/susan_cai [...] verts.html
(Sous-titrée en français).

Ouais. Parler de boulot, je m'en fiche. Parler de soi, faire la conversation, c'est difficile.

La timidité est-elle un vilain défaut ?
http://famille.blog.lemonde.fr/201 [...] in-defaut/

C'est trop ça

Bonjour,
 
je suis un grand timide et cela m'a valu plusieurs années de dépression. J'aimerais à présent y remédier, donc je me suis dit qu'il fallait que je sorte plus. Mais souvent le problème c'est qu'ayant parfois envie de sortir, je n'ai personne avec qui aller. Donc finalement je me renferme par dépit.
 
Autrement dit, comment me sociabiliser alors que je ne connais pas grand monde...

Il me semble que les remèdes sont les mêmes pour tout le monde, timide ou pas. Pour se faire un réseau de connaissance et éventuellement des amis à partir de (presque) rien il faut des activités sociales.
 
Un club de sport local, ou autour d'une passion commune (cuisine, oenologie, jeux de plateaux,... y a plein de clubs de passionnés). Ca reste le meilleur moyen de se faire des nouvelles connaissances car il y a un centre intéret commun, des activités régulières.
 
Sinon il reste le boulot, perso j'ai des collègues avec qui on va boire des pots, y en a qui font des tournois de foot etc. il suffit de l'un ou l'autre avec qui t'as plus d'affinités.

C'est déjà plus dur avec la saloperie de mentalité, malheureusement très répandue, "on est collègues mais pas potes".

Répandue à juste titre. La seule fois ou j'ai j'ai fit l'erreur de traiter un de mes collègues comme un pote, le mec s'en est servi pour me planter un couteau dans le dos  

Inscris-toi sur des sites du genre onvasortir et participe aux soirées.