De toute façon, on a l'impression du début à la fin que l'épisode de la psychose des chiens dangereux n'était qu'une démonstration de force de la corporation journalistique. Perso, j'ai vraiment eu l'impression que c'était un jeu d'une bande de journalistes en manque d'info croustillante dont l'unique dessein était de démontrer une nouvelle fois à quel point un soudain coup de projecteur sur un sujet d'une affligeante banalité pouvait susciter un débat national démesurément disproportioné et de fait, dépourvu de toute crédibilité. Je ne sais pas si vous avez eu cette impression là, mais j'ai vraiment eu l'impression de par l'enchaînement des évènements et de la manière dont se sont enchaînées les différentes dépêches que la focalisation émanait d'un petit groupe de journalistes un brin mégalos en quête d'autosatisfaction professionnelle
D'un point de vue anthropologique, je ne sais pas vous mais j'ai vraiment trouvé extrêmement significatif la facilité avec laquelle la société française était prompte à tomber dans la spirale sécuritaire et surtout la force l'ancrage de l'automatisme de la légifération dans toutes les strates de la société. Même le chien, pourtant culturellement assez sacralisé dans la société y passe. C'est dire la fragilité et la précarité de l'équilibre !