cappa | StephKing1 a écrit :
En meme temps les USA exportent bien plus de produits hi tech et de matières en tout genre que la France donc il semble donc normal qu'ils consomment plus de pétrole par habitants.
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Re
J'ai réparé les liens sur le first topic, je pense qu'en ces temps de brut haussier à outrance cette discussion pourrait reprendre de sa pertinence. Après 1 an sans terrorisme, sans violence dans les banlieus, sans crises ni guerre (grâce à Sarko ou parceque ça ne sert plus à le faire élire), le retour du problème hautement écologique et stratégique du pétrole fait presque plaisir j'ajoute que ça change de la Carlamania et tout le tralala...
Tiens une news fraîche du sieur Bush, on oublierait presqu'il est encore élu celui là (en rouge les 2 mots importants de l'article):
Citation :
Bush affirme que l'Europe et les Etats-Unis ne doivent pas laisser l'Afghanistan aux terroristes
Le 13 juin 2008 - 13:48 |
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<a href="www.info-affaires.com/articles/20080613134856/bush_affirme_que_leurope_les_etatsunis_doivent_pas_laisser_lafghanistan_aux_terroristes.html">Bush affirme que l'Europe et les Etats-Unis ne doivent pas laisser l'Afghanistan aux terroristes</a>
Le président américain George W. Bush a affirmé vendredi à Paris que l'Europe et les Etats-Unis devaient rester fermes en Afghanistan et ne plus jamais laisser les terroristes se servir de ce pays comme base. Il a également prôné le développement de "sociétés libres et prospères" au Proche-Orient pour assurer la sécurité des pays occidentaux.
Dans un discours prononcé au siège parisien de l'Organisation pour la coordination et le développement économiques (OCDE), il a exhorté ses alliés
à se tenir aux côtés de l'Afghanistan, où le conflit et les efforts de développement sont souvent éclipsés par la guerre en Irak.
Une des priorités du président américain, pendant son voyage en Europe, est de demander à ses hôtes de faire davantage d'efforts pour l'Afghanistan, que ce soit par l'envoi d'argent ou de troupes.
Il a félicité le président français, Nicolas Sarkozy, pour s'être engagé à envoyer des troupes supplémentaires. Il a souligné que les Etats-Unis avaient travaillé étroitement avec leurs alliés par l'échange de renseignements et d'autres moyens pour "empêcher les réseaux terroristes de bénéficier de zones de sécurité".
M. Bush a également dit qu'il voyait des signes d'une "nouvelle ère d'unité transatlantique" avec les dirigeants européens actuels comme le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, le Premier ministre britannique Gordon Brown, la chancelière allemande Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.
"Je vois un engagement en faveur d'une Europe puissante et déterminée qui met en avant les valeurs de liberté au sein de ses frontières et au-delà", a-t-il affirmé. Il a ajouté que la relation entre les Etats-Unis et l'Europe était la "plus vibrante qu'elle ait jamais été".
Il a également mis au défi ses alliés européens d'exporter la démocratie, et il a assuré que la France et les Etats-Unis partageaient des idéaux de tolérance, de justice et de liberté. La leçon de l'histoire, a-t-il lancé, c'est que la propagation de ces idéaux sur la planète est "le seul moyen réaliste et pratique" de protéger les intérêts des nations pacifiques en matière de sécurité. "C'est plus qu'une obligation morale", a-t-il dit, citant notamment l'exemple des pays du Proche-Orient.
"L'émergence de sociétés libres et prospères dans le grand Proche-Orient est essentielle à la paix au XXIe siècle, tout comme l'émergence d'une Europe libre et prospère a été essentielle à la paix au XXe siècle", a déclaré le président américain, faisant référence au plan Marshall mis en place par Washington à destination de l'Europe après la Seconde guerre mondiale. Il a également réaffirmé que les Etats-Unis et l'Europe devaient "s'opposer fermement au soutien de l'Iran et de la Syrie au terrorisme".
George W. Bush est attendu vendredi soir à l'Elysée pour un dîner de travail avec Nicolas Sarkozy, dans le cadre de la tournée européenne du président américain. Les deux hommes se retrouveront samedi matin pour un entretien à l'Elysée.
George W. Bush était vendredi matin en Italie, après une escale en Allemagne. Il devrait achever cette tournée d'adieux par une visite à Londres puis à Belfast.
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Source : infoaffaires.com
Citation :
Carburants, le grand mensonge
Il n'y a pas de pénurie d'essence, mais Washington, Wall Street et les compagnies productrices d'éthanol, de pétrole et de carburant veulent vous persuader du contraire.
Ed Wallace (Business Week)
Par Ed Wallace, spécialiste du secteur automobile
"Ils [les pays de l'OPEP] parlent de spéculation, moi je vois une diminution des stocks mondiaux. Il n'est pas surprenant que les prix montent quand les réserves de brut diminuent." - Samuel Bodman, secrétaire d'État américain à l'Énergie, Bloomberg News , 5 mars 2008.
"Cela devrait être évident pour tous : les besoins en carburant dépassent l'offre, et cela force les prix à la hausse." - Président George W. Bush, Associated Press, 5 mars 2008.
À la lecture de ces déclarations, on se demande si le gouvernement actuel tient compte des faits avant de s'exprimer sur des questions fondamentales pour le bien-être de l'Américain moyen. Après tout, pour autant que je sache, quand les politiques sont élus, ou nommés, comme le secrétaire d'État à l'Énergie Samuel W. Bodman, à une fonction publique, ils doivent prêter serment devant le peuple américain avant d'entamer leur mandat. Comment peuvent-ils oublier une promesse solennelle aussi vite ? Étaient-ils en train de rêvasser durant la cérémonie, vidant ainsi leur serment de son sens ? N'était-ce qu'une énième promesse sans lendemain faite en vue d'obtenir un poste ?
Les deux citations du début de cet article sont tirées de débats relatifs au prix élevé du pétrole sur le marché à terme. M. Bodman semble vouloir protéger les intérêts des spéculateurs (pétroliers) plutôt que ceux du peuple américain dans son ensemble. Le président Bush n'a, apparemment, jamais cherché confirmation de la hausse de la demande en carburant auprès de l'agence statistique du ministère américain de l'Énergie (EIA). Encore plus préoccupant, l'auteur de cet article de l'Associated Press n'a de toute évidence pas pris la peine de consulter les chiffres de l'EIA pour vérifier ceux du Président, qui n'étaient pas exacts.
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Source : http://www.lepoint.fr/business-wee [...] 2/0/236319
Et voilà ce que pense l'INSEE de la hausse du prix du pétrole. En résumé depuis la libéralisation des prix, en touchant au levier du pétrole on actionne automatiquement la hausse de tous les autres leviers. La libéralisation des prix de l'énergie nous met donc à la botte du pétrole alors même que ce mode énergétique commençait à se démoder un tout petit peu. Bref faut pas être malin pour avoir laisser libéraliser l'énergie...
Citation :
La hausse du pétrole se diffuse aux autres énergies
Sources : DGEMP, base de données PEGASE pour le gaz ; CRE pour l'électricité (prix spot en base cotés sur le marché Powernext).
La hausse du prix du pétrole entraîne celles des autres produits énergétiques importés : le prix de gros du gaz sur le marché spot à la bourse de Londres progresse fortement ; il a connu de plus une très vive poussée en fin d'année 2005 en raison de fortes tensions sur l'approvisionnement, aggravées par le contentieux entre la Russie et l'Ukraine, puis s'est replié sensiblement en cours d'année 2006 ; mais en moyenne annuelle sa progression est de 76 % de 2004 à 2006.
Les prix à l'importation du charbon tendent à se stabiliser en 2006 après les fortes hausses de 2004 et 2005 (+ 48 % en deux ans).
Les prix de gros de l'électricité, pour les échanges entre opérateurs européens, augmentent aussi fortement : l'interconnexion entre les pays aboutit à aligner les prix instantanés sur le coût de production de la centrale la moins performante qui assure à cet instant l'équilibre de l'offre et de la demande au niveau européen ; or ce sont généralement des centrales au charbon ou au gaz. Ces prix subissent donc les hausses du coût de ces combustibles : les prix spot de l'électricité suivent ainsi ceux du gaz (graphique 2).
Or, depuis la libéralisation du marché (encadré) ce sont ces prix qui déterminent les prix contractuels sur le marché libre en France. Aussi, bien que la France produise l'essentiel de son électricité par l'énergie nucléaire, dont les coûts sont peu sensibles aux prix des combustibles, les prix de l'électricité sur le marché libre y subissent l'effet de la hausse des prix des autres produits énergétiques.
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Message édité par cappa le 14-06-2008 à 19:37:27
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