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Auteur Sujet :

[Tunisie] Révolution et politique

n°35759987
pik3
Posté le 30-09-2013 à 14:59:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
J'en sais rien je suis pas tunisien moi. Juste un souchien qui s'intéresse à ce qui passe en dehors de chez lui.  :o

mood
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Posté le 30-09-2013 à 14:59:13  profilanswer
 

n°35760256
Profil sup​primé
Posté le 30-09-2013 à 15:24:46  answer
 

pik3 a écrit :


 
J'en sais rien je suis pas tunisien moi. Juste un souchien qui s'intéresse à ce qui passe en dehors de chez lui.  :o


 
fait marcher ton imagination !

n°35760634
badom
Posté le 30-09-2013 à 15:53:17  profilanswer
 

pik3 a écrit :


 
J'en sais rien je suis pas tunisien moi. Juste un souchien qui s'intéresse à ce qui passe en dehors de chez lui.  :o


 
C'est quoi un souchien ? Un mec qui vaut moins qu'un chien ?
 
Le scénario le plus probable me semble tout de même être que cette assemblée constituante finisse péniblement et tellement en retard le projet de constitution, avec au minima les règles pour les élections, et que des élections aient lieu au plus tard d'ici à mars 2014.

n°35762319
Profil sup​primé
Posté le 30-09-2013 à 18:08:41  answer
 

Un souchien, c'est un "de souche" (et pas un "sous-chien" ). La justice a jugé que ce n'était pas une expression raciste :o  
 
Moi je suis optimiste pour la Tunisie, leurs problèmes les plus graves, c'est au niveau économique (emprunt au FMI etc.) et surtout sécuritaire (ces salafistes violents venus d'on ne sait où).  
 
 
 Le problème aussi c'est qu'absolument tous les partis ont du mal à collaborer avec les autres, mais surtoutil y'en a certains qui lancent réguliérement des rumeurs abracadabrantesques pour décrédibiliser le gouvernement .
 
Mais c'est une démocratie naissante, ça ne peut pas se passer facilement. Ils ont de la chance de ne pas être selon moi un pays stratégique avec des ressources naturelles intéressantes (parce qu'on les laisse tranquille du coup) et d'avoir une armée qui ne s'occupe pas de politique.  
 

n°35762330
Profil sup​primé
Posté le 30-09-2013 à 18:09:36  answer
 

Un souchien, c'est un "de souche" (et pas un "sous-chien" ). La justice a jugé que ce n'était pas une expression raciste :o  
 
Moi je suis optimiste pour la Tunisie, leurs problèmes les plus graves, c'est au niveau économique (emprunt au FMI etc.) et surtout sécuritaire (ces salafistes violents venus d'on ne sait où).  
 
 
 Le problème aussi c'est qu'absolument tous les partis ont du mal à collaborer avec les autres, mais surtoutil y'en a certains qui lancent réguliérement des rumeurs abracadabrantesques pour décrédibiliser le gouvernement .
 
Mais c'est une démocratie naissante, ça ne peut pas se passer facilement. Ils ont de la chance de ne pas être selon moi un pays stratégique avec des ressources naturelles intéressantes (parce qu'on les laisse tranquille du coup) et d'avoir une armée qui ne s'occupe pas de politique.  
 

n°35812214
incubusss
s.c.i.e.n.c.e
Posté le 05-10-2013 à 20:42:37  profilanswer
 

Tunisie : Ennahda s'engage à quitter le pouvoir fin octobre
 

Citation :

Le lancement solennel des négociations entre Ennahda, le parti islamiste au pouvoir en Tunisie, et l'opposition, a débuté, samedi 5 octobre, avec la signature d'une feuille de route prévoyant la formation en trois semaines d'un gouvernement d'indépendants.
 
Ce document, rédigé par quatre médiateurs et signé à Tunis, prévoit la désignation avant la fin de la semaine prochaine d'un premier ministre indépendant qui aura deux semaines pour former son cabinet. Le gouvernement dirigé par Ennahda, fragilisé par deux assassinats d'opposants, les crises politiques à répétition et les difficultés économiques, a ainsi accepté de quitter le pouvoir deux ans après sa victoire aux élections du 23 octobre 2011, le premier scrutin libre de l'histoire de la Tunisie.
 
Avant d'obtenir la démission formelle du gouvernement, le "dialogue national" doit cependant dégager un compromis sur l'identité des futurs membres du nouveau gouvernement.
 
La feuille de route prévoit aussi, dans les quatre prochaines semaines, l'adoption d'une Constitution et d'un calendrier électoral, à l'issue d'un "dialogue national" réunissant toute la classe politique.  
 
Le Congrès pour la République, parti du président Moncef Marzouki et allié séculier d'Ennahda, a lui refusé de parapher le document.
 
[...]

n°35812336
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 05-10-2013 à 21:01:54  profilanswer
 

Khayam a écrit :


Oué ben y a aucune raison particulièrement valable. Le Français en Afrique, c'est uniquement un héritage colonialiste. Je vois pas quelle "révélation" tu veux y voir.
 
La langue de la science est aujourd'hui l'anglais. C'est malheureusement une langue qui n'arrive pas à rivaliser avec l'héritage francophone mais une bonne réforme de l'éducation et ça ne saurait tarder.


Cet héritage il apporte un point fondamental : les tunisiens, qui font des études, parlent parfaitement français. Ils peuvent alors partir en France, où la communauté tunisienne est énorme, pour finir leurs études et notamment passer des thèses. Ensuite, ils reviennent en Tunisie pour y être enseignants et en profitent pour éventuellement inviter leur anciens enseignants français venir faire quelques piges en Tunisie. Ce processus est fondamental car c'est comme ça que le corps enseignant tunisien du supérieur monte en qualité et que les étudiants tunisiens reçoivent des formations de meilleure qualité.
 
Casser ça, ça serait une connerie, vraiment. Les liens entre la Tunisie et la France sont forts. Et là je parle uniquement de l'enseignement, mais on peut aussi parler des investissements économiques français en Tunisie ou bien encore des tunisiens formés en France revenant monter des entreprises en Tunisie. Tu mettras des décennies à retrouver la même chose si tu veux remplacer le français par l'anglais. Des décennies de perdues, ça serait quand même une connerie.
 
(oui, je sais, vieux post, mais je tenais à m'exprimer là-dessus :ange: :o)

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 05-10-2013 à 21:15:34
n°35822073
Khayam
Cinéaste à la noix
Posté le 07-10-2013 à 00:18:54  profilanswer
 

Ernestor a écrit :


Cet héritage il apporte un point fondamental : les tunisiens, qui font des études, parlent parfaitement français. Ils peuvent alors partir en France, où la communauté tunisienne est énorme, pour finir leurs études et notamment passer des thèses. Ensuite, ils reviennent en Tunisie pour y être enseignants et en profitent pour éventuellement inviter leur anciens enseignants français venir faire quelques piges en Tunisie. Ce processus est fondamental car c'est comme ça que le corps enseignant tunisien du supérieur monte en qualité et que les étudiants tunisiens reçoivent des formations de meilleure qualité.
 
Casser ça, ça serait une connerie, vraiment. Les liens entre la Tunisie et la France sont forts. Et là je parle uniquement de l'enseignement, mais on peut aussi parler des investissements économiques français en Tunisie ou bien encore des tunisiens formés en France revenant monter des entreprises en Tunisie. Tu mettras des décennies à retrouver la même chose si tu veux remplacer le français par l'anglais. Des décennies de perdues, ça serait quand même une connerie.
 
(oui, je sais, vieux post, mais je tenais à m'exprimer là-dessus :ange: :o)


 
Il ne s'agit pas de casser le français ou de le remplacer mais seulement de revaloriser d'autres langues dont l'arabe (ça va, on peut pas trop se plaindre par rapport au Maroc) et l'anglais. Y a pas besoin de supprimer le français pour ça.
 
Sinon les points "positifs" que tu cites n'ont rien de particulier au français. Je peux prendre l'anglais et en sortir exactement le même avantage mais en utilisant cette fois des pays anglophones comme destination pour les étudiants et les enseignants. Ca aurait en plus le mérite d'élargir le panel de destinations et donc d'enrichir le paysage.

n°35822299
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 07-10-2013 à 01:19:23  profilanswer
 

Le même avantage, une fois que la transition qui sera finie. Transition qui consiste à ce que les tunisiens parlent aussi bien anglais qu'ils ne parlent actuellement français. Ce qui prendra au mieux des décennies avec une farouche volonté politique que ça se fasse. En gros, ça ne sera jamais le cas, jamais les tunisiens ne parleront l'anglais comme ils parlent le français actuellement.
 
En fait je crois que tu ne vois/comprends pas la différence entre parler une langue étrangère et parler une (quasi)seconde langue maternelle. Ca n'a rien à voir. L'anglais est une langue étrangère pour les tunisiens alors que le français est une seconde langue maternelle (ou presque) pour une bonne partie d'entre eux.


Message édité par Ernestor le 07-10-2013 à 01:20:39
n°36040247
vended
Posté le 28-10-2013 à 03:58:49  profilanswer
 

Tunisie: après trois mois de crise politique, des négociations commencent
 

Citation :

Les pourparlers entre les islamistes tunisiens au pouvoir et l’opposition pour résoudre une profonde crise politique, sur fond de violences jihadistes, ont débuté vendredi après trois mois de bras de fer et un engagement écrit du Premier ministre à démissionner.
 
«Le monde entier nous regarde et attend qu’on réussisse, et nous avons enregistré un premier succès avec le lancement officiel du dialogue national,» a déclaré Houcine Abassi, le secrétaire général du syndicat UGTT et principal médiateur de la crise, selon un communiqué.
 
«Nous allons travailler ensemble pour mettre en œuvre la feuille de route selon le calendrier prévu et nous entendre sur la Constitution», a-t-il ajouté.
 
Ces pourparlers à huis clos doivent résoudre une crise politique qui paralyse le pays depuis l’assassinat fin juillet de l’opposant Mohamed Brahmi, crime attribué à la mouvance jihadiste dont les attaques se multiplient depuis la révolution de janvier 2011.
 
Seul absent de marque, le Congrès de la République, petit parti allié aux islamistes d’Ennahda, a refusé de participer au dialogue national de chercher à limiter les libertés acquises avec la révolution. [sic]
 
L’opposition accuse les islamistes d’avoir fait preuve de laxisme face au courant salafiste, et de chercher à limiter les libertés acquises avec la révolution.
 
Avec le lancement du dialogue, c’est aussi un compte à rebours qui s’enclenche pour le gouvernement dirigé par Ennahda.

Selon la feuille de route de négociations, d’ici sept jours, la classe politique doit désigner un Premier ministre indépendant qui aura deux semaines pour former son cabinet apolitique. Le gouvernement d’Ali Larayedh devra démissionner à l’issue de ce processus.
 
Parallèlement, les négociateurs auront un mois pour résoudre les désaccords sur la future Constitution et l’Assemblée nationale constituante (ANC) devra en adopter les articles au fur et à mesure.
 
Autres sujets de contentieux à résoudre: créer une législation et une commission électorales avant de fixer la date des législatives et de la présidentielle.

 
«Le train de la sortie de crise a été mis sur les rails aujourd’hui et il arrivera en gare dans quelques mois (...) avec des élections libres et honnêtes qui produiront la première démocratie du monde arabe», a déclaré avant le début des pourparlers le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi.

La soixantaine de députés d’opposition qui boycottaient l’Assemblée se sont aussi engagés à retourner dans l’hémicycle.

 
«Nous sommes dès aujourd’hui à la disposition de l’ANC», a dit l’un d’eux, Hichem Hasni.
 
Annoncé pour 09H00 GMT vendredi, après deux reports les 5 et 23 octobre, le lancement des négociations a été retardé jusque dans l’après-midi, l’opposition estimant insuffisantes les garanties sur la démission à venir du Premier ministre Ali Larayedh.
 
Ce dernier a finalement soumis une promesse écrite de laisser la place à un cabinet d’indépendants dans les trois semaines suivant le début des pourparlers.


 
http://www.liberation.fr/monde/201 [...] mes_942052


---------------
Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
mood
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Posté le 28-10-2013 à 03:58:49  profilanswer
 

n°36058148
Profil sup​primé
Posté le 29-10-2013 à 17:26:26  answer
 

TUNISIE. Le retrait d'Ennahda "n'est pas un échec de l'Islam politique"
 
 
Le politologue François Burgat, de retour de Tunis où il a rencontré le leader du parti islamiste Rached Ghannouchi, met en garde contre la tentation "d'extrapoler" les difficultés d'Ennahda. Interview.
 
François Burgat est politologue à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman(IREMAM - Aix-en-Provence). Il consacre l’essentiel de ses travaux à l’étude des dynamiques politiques et des courants islamistes dans le monde arabe. De retour de Tunis, où il a notamment rencontré le fondateur du parti islamiste Ennahda, il met en garde contre la tentation "d'extrapoler" les difficultés de ce parti "au point d’en faire un "échec de l’Islam politique".
 
 

Citation :


Si la feuille de route est bel et bien appliquée, le Premier ministre Larayedh cédera sa place d'ici 8 jours et son équipe dans les deux semaines suivantes. Cela vous semble-t-il effectivement envisageable ? Les Tunisiens (presse, blogueurs...) semblent sceptiques.
 
- La décision de se plier au strict respect de la feuille de route a effectivement été chaudement débattue dans le camp gouvernemental. Mais elle semble désormais acquise. Les ultimes tractations en coulisse concernent sans doute les garanties que réclame Ennahda contre les  manœuvres judiciaires que l'opposition pourrait tenter à l’encontre des dirigeants ou des ministres issus de ses rangs.
 
Dans quel état d'esprit est le fondateur du parti islamiste Ennahda Rached Ghannouchi en ce moment ? L'opposition accuse les islamistes d'avoir voulu s'accrocher au pouvoir. Ont-ils renoncé ? Après tout, ils gardent une forte proportion de l'Assemblée nationale constituante (ANC).
 
- Ghannouchi l'a déclaré clairement : il reconnaît que "la légitimité électorale du gouvernement était affaiblie". Mais il n'a pas l'intention de voir son parti se retirer. "Ennahda ne quitte pas le pouvoir mais seulement le gouvernement... Le parti reste à l'ANC et il participe également au choix du nouveau gouvernement", dit-il. Ce retrait du pouvoir exigé par l'opposition a paradoxalement toutes les chances de servir Ennahda. "Les électeurs", souligne encore Ghannouchi, "auront ainsi tout le loisir de réaliser que notre retrait du gouvernement ne suffira pas à résoudre instantanément tous les problèmes auxquels ils sont confrontés".
 
La grande colère exprimée par les forces de l'ordre a encore alourdi le climat d'instabilité dans le pays. A quoi est-elle due ? Que peut-il en résulter ?
 
- La "grande colère des forces de l'ordre" est manifestement instrumentalisée par l'opposition à travers ses relais dans les syndicats de gauche. Elle a pris le risque considérable de faire entrer la police dans l'arène politique. Sur toile de fond de ces assassinats très mystérieux qui surviennent immanquablement lors de chaque progrès du dialogue national, cette fronde policière est une composante de la stratégie de tension entretenue par le tandem de l'opposition de gauche et des  forces liées à l'ancien régime. Cette stratégie manifeste à mes yeux la crainte de l’opposition face à une échéance électorale que, "à la régulière", elle n’est absolument pas sûre de pouvoir remporter.
 
(...)


Message édité par Profil supprimé le 29-10-2013 à 17:27:08
n°36083541
markesz
Destination danger
Posté le 01-11-2013 à 01:26:32  profilanswer
 

Et les attentats kamikazes pour ruiner l'économie du pays, qui les dirigent ceux-là ?


---------------
Il y aura de la casse partout.
n°36083554
_hendrix_
Posté le 01-11-2013 à 01:31:02  profilanswer
 

ils travaillent à leur comptes :)

n°36096165
vended
Posté le 03-11-2013 à 03:22:36  profilanswer
 

Tunisie : négociations prolongées faute d'accord sur le premier ministre

Citation :

Les négociations entre les islamistes tunisiens au pouvoir et l'opposition sur le futur premier ministre indépendant vont se prolonger pendant "un ou deux jours" faute d'accord samedi 2 novembre, date limite que la classe politique s'était fixée, ont indiqué les islamistes d'Ennahda.
 
Le dialogue national entamé il y a une semaine était censé déboucher sur la nomination de la personnalité appelée à succéder au premier ministre islamiste Ali Larayedh et conduire la Tunisie vers des élections à la tête d'un gouvernement apolitique.
 
 
Selon des négociateurs interrogés par l'agence AFP, les négociateurs ne parviennent pas à départager deux candidats : Mohamed Ennaceur, 79 ans, soutenu par l'opposition, et Ahmed Mestiri, 88 ans, soutenu par Ennahda et ses alliés.
 
Le "dialogue national" en cours vise à sortir la Tunisie de la profonde impasse dans laquelle elle est plongée depuis l'assassinat le 25 juillet du député d'opposition Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance djihadiste.


http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 
 [:fabien27]


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Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
n°36097500
_hendrix_
Posté le 03-11-2013 à 13:26:42  profilanswer
 

Tunisie : l'état d'urgence prolongé de huit mois
 
 

Citation :


"L'opposition et les islamistes tunisiens au pouvoir ont jusqu'à lundi midi 4 novembre pour s'accorder sur le nom d'un futur premier ministre indépendant, dans le but de sortir la Tunisie d'une profonde crise politique nourrie par les violences djihadistes. Parallèlement, face à la recrudescence des attaques attribuées à des groupes armés, la présidence a prolongé, dimanche, jusqu'à "fin juin 2014" l'état d'urgence en vigueur depuis la révolution de janvier 2011."


 
 
http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 
 

n°36099025
Starman333
Posté le 03-11-2013 à 16:07:09  profilanswer
 

Tout ça pour ça...
 
 
Et dire qu'en 2011, ils étaient élus non pas pour "diriger" le pays (ce président a été coopté à la suite de négociations tripartites et non sur des elections presidentielles) mais simplement expedier les affaires courantes et surtout asseoir une légitimité et crédibilité au niveau de la redaction de la nouvelle Constitution qui avait pour but de déboucher sur de nouvelles elections (Presidentielles et legislatives)...
 
Et là, après avoir mis le pays dans l'impasse politique et surtout sécuritaire, ils jouent encore la montre  :o

n°36099260
incubusss
s.c.i.e.n.c.e
Posté le 03-11-2013 à 16:40:34  profilanswer
 

vended a écrit :

Tunisie : négociations prolongées faute d'accord sur le premier ministre

Citation :

Les négociations entre les islamistes tunisiens au pouvoir et l'opposition sur le futur premier ministre indépendant vont se prolonger pendant "un ou deux jours" faute d'accord samedi 2 novembre, date limite que la classe politique s'était fixée, ont indiqué les islamistes d'Ennahda.
 
Le dialogue national entamé il y a une semaine était censé déboucher sur la nomination de la personnalité appelée à succéder au premier ministre islamiste Ali Larayedh et conduire la Tunisie vers des élections à la tête d'un gouvernement apolitique.
 
 
Selon des négociateurs interrogés par l'agence AFP, les négociateurs ne parviennent pas à départager deux candidats : Mohamed Ennaceur, 79 ans, soutenu par l'opposition, et Ahmed Mestiri, 88 ans, soutenu par Ennahda et ses alliés.
 
Le "dialogue national" en cours vise à sortir la Tunisie de la profonde impasse dans laquelle elle est plongée depuis l'assassinat le 25 juillet du député d'opposition Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance djihadiste.


http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 
 [:fabien27]


 
Vive la gérontocratie ! Marzouki 68 ans, Ghannouchi 72 ans, Larayedh 58 ans...

n°36099576
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 03-11-2013 à 17:23:59  profilanswer
 

incubusss a écrit :


 
Vive la gérontocratie ! Marzouki 68 ans, Ghannouchi 72 ans, Larayedh 58 ans...


https://scontent-b-mxp.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/1012908_589822521073914_1681644033_n.jpg


---------------
tada tada tada
n°36099724
Profil sup​primé
Posté le 03-11-2013 à 17:39:45  answer
 

incubusss a écrit :


 
Vive la gérontocratie ! Marzouki 68 ans, Ghannouchi 72 ans, Larayedh 58 ans...


 
Le pire  c'est le leader de l'opposition soi-disant laïque, Essebsi, qui a 86 ans.


Message édité par Profil supprimé le 03-11-2013 à 17:40:49
n°36113709
vended
Posté le 05-11-2013 à 03:22:45  profilanswer
 

Et merde...
 
En Tunisie, les pourparlers sur le premier ministre suspendus sine die
 

Citation :

Les pourparlers entre les islamistes tunisiens au pouvoir et l'opposition pour nommer un nouveau premier ministre sont suspendus sine die, faute d'accord. "Nous ne sommes pas arrivés à un consensus sur la personnalité qui dirigera le gouvernement, a indiqué le médiateur de la crise, le syndicat UGTT. Nous avons décidé de suspendre le dialogue national jusqu'à ce qu'il y ait un terrain favorable à sa réussite".
 
Les représentants du parti islamiste Ennahda, leurs alliés et ceux de l'opposition avaient déjà échoué samedi à respecter la date limite que la classe politique s'était fixée pour désigner un premier ministre indépendant, qui doit former un cabinet apolitique chargé de conduire le pays jusqu'aux prochaines élections.
 
Ennahda a défendu bec et ongle son candidat, Ahmed Mestiri, 88 ans, un vétéran de la vie politique tunisienne que l'opposition juge trop faible et trop vieux pour gouverner. L'opposition, qui préférait un autre vétéran, Mohamed Ennaceur, 79 ans, a indiqué avoir fait d'autres propositions, qui ont aussi échoué. "La troïka [coalition au pouvoir], notamment Ennahda, ont fait échouer le dialogue. Ils cherchent par tous les moyens à rester au pouvoir", a martelé Hamma Hammami, un des représentants de la coalition d'opposition Front de salut national.
 
RETARDS POLITIQUES ET MENACE SÉCURITAIRE
 
Ces pourparlers visent à sortir la Tunisie de la profonde impasse dans laquelle elle est plongée depuis l'assassinat, le 25 juillet, d'un député d'opposition attribué à la mouvance djihadiste. Outre la désignation d'un nouveau chef de gouvernement et de son cabinet, ces négociations devaient aboutir à l'adoption d'une législation et d'un calendrier électoraux, ainsi que le lancement de la procédure d'adoption de la Constitution, en cours d'élaboration depuis deux ans. Ces différents dossiers ont d'ores et déjà pris beaucoup de retard.


 
http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 
 [:connemrara:2]


---------------
Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
n°36120595
Profil sup​primé
Posté le 05-11-2013 à 17:25:54  answer
 

88 ans, record battu :lol:

n°36222632
roc0
Posté le 16-11-2013 à 14:15:25  profilanswer
 

Sur Canal+, dans l'effet Papillon, un reportage sur le recrutement des djihadistes Tunisiens pour la Syrie ... avec la complaisance du partie au pouvoir.
Intéressant.

n°36223814
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 16-11-2013 à 17:41:22  profilanswer
 

roc0 a écrit :

Sur Canal+, dans l'effet Papillon, un reportage sur le recrutement des djihadistes Tunisiens pour la Syrie ... avec la complaisance du partie au pouvoir.
Intéressant.


 
Je suis sceptique. Les médias francophones tunisiens (anciennement sous la coupe du régime de Ben Ali) sont très liés avec les médias français et ces derniers reprennent souvent le discours des premiers.


---------------
tada tada tada
n°36224034
Starman333
Posté le 16-11-2013 à 18:21:59  profilanswer
 

Nan mais arrête avec ça, c'est depuis 2011 que les filères tunisiennes et lybiennes ont été mise en place avec l'aide des deux nouveaux pouvoirs respectivement dans les deux pays. Inutile d'essayer de tenter de nier ce qui est admis et validé depuis 2 ans 1/2 déjà  :p

n°36224071
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 16-11-2013 à 18:27:05  profilanswer
 

Starman333 a écrit :

Nan mais arrête avec ça, c'est depuis 2011 que les filères tunisiennes et lybiennes ont été mise en place avec l'aide des deux nouveaux pouvoirs respectivement dans les deux pays. Inutile d'essayer de tenter de nier ce qui est admis et validé depuis 2 ans 1/2 déjà  :p


 
Mais bien sûr...
Aussi validé que le fameux "djihad du sexe".
Les filières djihadistes existent partout. Il y en a même eu une démantelée dans ma ville du Val de Marne.


Message édité par tebidoor le 16-11-2013 à 18:28:00

---------------
tada tada tada
n°36224333
Starman333
Posté le 16-11-2013 à 19:06:53  profilanswer
 

Nan mais stop au nawak, tu sembles vraiment débarqué, on dirait. D'ailleurs je ne te lis que depuis moins d'un mois sur les différents topics.
 
Sache que je suis tout ça depuis le début que c'est certainement pas toi qui risque de me la jouer à l'envers et que tout ceci a déjà été rapporté maintes et maintes fois que c'est absolument pas la peine de tenter de réinventer l'eau chaude :o  
 
Pour le "djihad nikah", j'ai expliqué que l'article du Nouvel Obs c'était de la marde ! L'article est basé essentiellement sur le témoignage d'un pseudo journaliste algérien tantôt d'écrit comme d'Al Jazeera, tantôt d'indépendant et qui a des "accointances" avec les islamistes...
 
 
 
Reportage que j'avais posté l'année passée déjà de France 24 sur les filières terroristes en Tunisie !
 
 
http://nsa33.casimages.com/img/2013/11/16//131116070642105780.jpg
http://tinypic.com/player.php?v=qznehe&s=6
 
 
Un article de 2011 déjà...
 

Starman333 a écrit :

Quand des "libyens" de Manchester aident des manifestants "pacifiques" syriens, le tout basé à la frontière d'un pays voisin [:ddr555]
 
 
Des Libyens épaulent les insurgés syriens
 
http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/23/1bdaa0c8-2d90-11e1-87a7-b7c25639c7a9.jpg
 
Dommage, lorsque les grandes puissances se disputent le leadership (par l’intermédiaire de supplétifs) pour recupérer toutes les "révolutions", la population, elle, reste et restera toujours le dindon de la farce...


 
 
 
 
 
Un autre de Arte qui explique tout aussi clairement comment les filières se sont mise en place l'année passée et tous ces médias n'en ont strictement rien à foutre des Ben Aliste ou des martiens... Regarde juste le ridicule de ton allégation alors que les médias jusqu'à présent, ont toujours idéalisé au maximum ces terros en les qualifiant de combattants de la liberté, rien que ça   :o  

n°36224582
Starman333
Posté le 16-11-2013 à 19:34:56  profilanswer
 

Le reportage d'Arte que j'avais déjà posté sur ce topic  :o  
 
 
Tunisie : la tentation du Jihad - 11/05 - ARTE
 

Citation :

Plusieurs dizaines de milliers de jeunes se revendiquent aujourd'hui d'Ansar al Charia (les partisans de la Charia), une organisation ouvertement favorable au Jihad, fondée 3 mois après la chute de Ben Ali par d'anciens combattants d'Afghanistan proches d'Al Qaeda, tout juste libérés de prison.
 
Pendant près de 8 mois, nos reporters ont pu suivre les cadres d'Ansar al Charia, qui mènent au quotidien, partout où l’État tunisien est absent, des opérations de charité dans l'unique objectif d'instaurer le Califat, un État islamique appliquant strictement la Charia. Le mouvement n'appelle pas encore au Jihad dans son pays, mais des centaines de ses partisans combattent actuellement au nom de l'Islam au Mali et en Syrie. Sur le sol tunisien, des armes circulent aussi et les affrontements meurtriers entre police et salafistes se multiplient. Les nouvelles autorités sont dépassées et craignent que la guerre sainte ne finisse par s'implanter en Tunisie.


n°36228228
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 17-11-2013 à 13:18:59  profilanswer
 

Starman333 a écrit :

Nan mais stop au nawak, tu sembles vraiment débarqué, on dirait. D'ailleurs je ne te lis que depuis moins d'un mois sur les différents topics.
 
Sache que je suis tout ça depuis le début que c'est certainement pas toi qui risque de me la jouer à l'envers et que tout ceci a déjà été rapporté maintes et maintes fois que c'est absolument pas la peine de tenter de réinventer l'eau chaude :o  
 
Pour le "djihad nikah", j'ai expliqué que l'article du Nouvel Obs c'était de la marde ! L'article est basé essentiellement sur le témoignage d'un pseudo journaliste algérien tantôt d'écrit comme d'Al Jazeera, tantôt d'indépendant et qui a des "accointances" avec les islamistes...
 
 
 
Reportage que j'avais posté l'année passée déjà de France 24 sur les filières terroristes en Tunisie !
 
 
http://nsa33.casimages.com/img/201 [...] 105780.jpg
http://tinypic.com/player.php?v=qznehe&s=6
 
 
Un article de 2011 déjà...
 


 

Starman333 a écrit :


 
 
 
 
 
Un autre de Arte qui explique tout aussi clairement comment les filières se sont mise en place l'année passée et tous ces médias n'en ont strictement rien à foutre des Ben Aliste ou des martiens... Regarde juste le ridicule de ton allégation alors que les médias jusqu'à présent, ont toujours idéalisé au maximum ces terros en les qualifiant de combattants de la liberté, rien que ça   :o  


 
Il y a des filières djihadistes mais cela ne prouve nullement la participation des Etats dans le processus.


---------------
tada tada tada
n°36233528
Starman333
Posté le 17-11-2013 à 23:24:51  profilanswer
 

Bah voyons, avec toi, on a l'impression que tu décrouvres tous ça alors que ça a été déjà débattu depuis 2011 et sur le forum tout le monde a dépassé ton "scepticisme"... Je te rappelle qu'on a un recul de presque 3 ans maintenant il serait temps de se mettre à jour  :o  
 
Les filières sont au su et vu de tous depuis 2011, elles sont très bien structurées et le Qatar a depuis le début financé les partis au pouvoir en Tunisie et contribué grandement à la chute de Kadhafi... C'est depuis la recrudescence des violences en Tunisie que les autorités ont commencé à resserrer la bride... Ce que certains appellent "djihadistes" peut aussi bien être dénommé "mercenaires"...
 
Un article de Jeune Afrique de juin dernier, sur les 5 pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Libye, Maroc, Mauritanie) et qui fait quoi niveau diplomatique, humanitaire et qui soutient qui... Et je te cache pas que je suis assez fier de la position de l'Algérie qui est la seule à ne pas dépendre (pour rester poli vis à vis des autres pays) des pays du Golfe et fait comme elle l'entend. D’ailleurs la référence à l'Emir Abelkader dans l'article, vient fort à propos et tellement symbolique.
 
 
Syrie : le grand malaise maghrébin
 
 

Citation :

TUNISIE
 
Un problème national

 
« Comment la gauche tunisienne, qui assure être révolutionnaire, peut-elle soutenir un dictateur ? Pourquoi des jeunes s'engagent-ils aux côtés de Jabhat al-Nosra ? » maugrée Wael Noumair, Damascène réfugié, comme une centaine de ses compatriotes, à Tunis. La position tunisienne laisse perplexes les Tunisiens eux-mêmes. Certains groupuscules nationalistes arabes soutiennent le régime syrien, comme l'a montré l'importante manifestation pro-Bachar qui s'est déroulée en marge du Forum social mondial, en mars. L'extrême gauche, incarnée par le Front populaire, souhaite « le départ de Bachar » mais appelle de ses voeux « l'établissement d'un régime national capable de faire face à Israël et de libérer le plateau du Golan ».
 
Une grande partie de la classe politique a en tout cas fustigé la réaction précipitée et tranchée de l'actuel exécutif, qui, à peine entré en fonction, s'était empressé, devançant tous les pays arabes, de rompre les relations avec Damas dès février 2012, allant jusqu'à proposer l'asile à Bachar pour qu'il quitte le pouvoir. Initiatrice, avec le Qatar, de la première rencontre des Amis de la Syrie, la Tunisie a soutenu la création d'une force armée au sein de la Ligue arabe, voté la suspension de la Syrie de cette instance ainsi que de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). « C'est une dérive complète par rapport aux traditions de la diplomatie tunisienne, connue pour sa modération, son indépendance et son respect des principes et valeurs qui fondent les relations internationales », estime Ahmed Manaï, membre de l'Instance des observateurs arabes pour la Syrie.
 
En outre, le bourbier syrien est devenu un problème national avec la présence aux côtés des rebelles de quelque 3 000 jeunes Tunisiens enrôlés par des réseaux islamistes pour mener le jihad contre Assad « l'impie ». Selon Ahmed Manaï, l'envoi de ces derniers aurait été avalisé, en décembre 2011, à Tripoli, par Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, Youssef al-Qaradawi, président de l'Union internationale des savants musulmans, Borhane Ghalioune, numéro deux des Frères musulmans syriens, Hamad Ibn Jassem, le Premier ministre qatari, et Abdelhakim Belhaj, ancien d'Afghanistan et fondateur du Parti national libyen (PNL). Mais la colère des familles a contraint l'exécutif à démanteler les filières de recrutement. Le président Moncef Marzouki s'est même alarmé, redoutant que « ces Tunisiens ne constituent une menace pour leur propre pays ». Peut-être à raison, Abou Iyadh, chef des salafistes d'Ansar el-Charia, attendant le retour des combattants pour porter le jihad dans le pays. Aujourd'hui, une délégation tunisienne se trouve à Damas pour tenter d'obtenir de Bachar qu'il étende aux Tunisiens l'amnistie qu'il a proposée aux rebelles faits prisonniers. Reçue par le président syrien, cette délégation se compose de représentants de plusieurs partis, dont Al-Joumhouri, Nida Tounes, Al-Thawabet (nationalistes arabes), les Unionistes libres, le Mouvement du peuple, et d'une kyrielle d'associations pro-Bachar, ainsi que de militants de la société civile comme Dalila Mbarek du mouvement Doustourna. Frida Dahmani.


Citation :

LIBYE
 
Catéchisme révolutionnaire

 
Sur Facebook, la page des Martyrs libyens en Syrie compte plus de 26 000 fans. Les réseaux sociaux regorgent de vidéos de combattants libyens, pour la plupart engagés au sein de brigades révolutionnaires à forte connotation islamiste. L'arbre qui cache la forêt est Mehdi Harati, ancien chef des révolutionnaires de Tripoli, qui a vite écourté sa carrière de chef de milice. Après avoir joué un rôle déterminant dans la prise de la capitale libyenne, en août 2011, il accède au rôle de vice-commandant militaire de Tripoli. Ses désaccords avec son « chef », Abdelhakim Belhaj, le poussent rapidement à changer d'employeur. Il s'envole pour la Syrie, où les forces rebelles veulent tirer parti de son expérience. En entrepreneur du jihad, ce binational libyen et irlandais prospecte. Fin 2011, il finit par créer son propre groupe, Liwa' el-Umma (la « brigade de la Oumma »).
 
Sous ses ordres, quelques milliers d'hommes, dont une écrasante majorité de Syriens. Le financement vient d'abord de riches donateurs du Golfe, dont les très influents cheikhs koweïtiens Hajaj Al Ajmi et Irshid Al Hajri. Auréolé du prestige d'avoir contribué à la chute de Kaddafi, Harati semble en mesure de mobiliser des réseaux internationaux. Lors des combats féroces autour de la ville d'Idlib, en 2012, Harati est apparu comme un meneur d'unité, capable de monter au front, prêtant le flanc à la critique du pouvoir syrien, lequel a toujours dénoncé le rôle des bandes criminelles étrangères.
 
Mehdi Harati a dû, en tout cas, quitter la Syrie, officiellement pour des raisons médicales, en septembre 2012. Dans une interview datant de cette époque au journal Acharq al-Awsat, le combattant reconnaît que la guerre syrienne est plus dure que la guerre en Libye, où les rebelles ont rapidement bénéficié du soutien aérien de l'Otan. Entre-temps, il apprend que les autorités turques l'ont placé sur liste noire. Beaucoup d'encre a coulé pour savoir si Harati et ses compagnons d'armes étaient de dangereux jihadistes. Revendiquant une piété à toute épreuve, le Libyen n'a jamais été suspecté de liens avec des terroristes. Même en Irlande, son deuxième pays, il intéresse plus les journalistes que les services de police. En Libye, l'ancien professeur d'arabe à Dublin s'apprête à convertir sa notoriété en capital politique. Il vient ainsi d'annoncer la création d'un parti, après avoir laissé entendre que le Premier ministre, Ali Zeidan, l'avait approché pour le poste de ministre de l'Intérieur. Même les anciens d'Afghanistan les plus carriéristes n'avaient pas réussi une conversion aussi rapide. Youssef Aït Akdim.

Message cité 1 fois
Message édité par Starman333 le 17-11-2013 à 23:27:14
n°36496312
vended
Posté le 13-12-2013 à 07:30:04  profilanswer
 

Pas trop tôt.  [:mlc]  
 
Tunisie: le prochain premier ministre choisi
 

Citation :

Les islamistes au pouvoir en Tunisie et l'opposition laïque se sont entendus sur le nom du prochain Premier ministre, a annoncé Hussein Abassi, secrétaire général du puissant syndicat UGTT qui assurait la médiation entre les deux parties.
 
En vertu d'un précédent accord déjà conclu sous l'égide de l'UGTT, les islamistes d'Ennahda avaient accepté de quitter le pouvoir après la désignation du chef du nouveau gouvernement, l'achèvement de la rédaction d'une nouvelle Constitution et le choix d'une date pour les prochaines élections.
 
"Il y a un accord qui sera présenté demain", a déclaré à la presse Hussein Abassi, au terme de deux journées de négociations entre islamistes modérés d'Ennahda et laïques du parti Nidaa Tounès, principale formation de l'opposition.
 
Après plusieurs semaines discussions infructueuses, le dialogue national entamé pour sortir la Tunisie de l'impasse politique avait été suspendu le 4 novembre faute d'accord sur le nom du futur premier ministre.
 
L'UGTT a ensuite fixé au 14 décembre la date limite des discussions sur le nom d'un Premier ministre en vue de la formation d'un gouvernement intérimaire apolitique chargés d'expédier les affaires courantes jusqu'à de nouvelles élections, début 2014. On ignore l'identité du lauréat, mais les noms d'anciens ministres des Finances et d'ex-gouverneurs de la Banque centrale ont été avancés.
 
Les tensions entre islamistes et laïques, exacerbées cette année par les assassinats de deux figures influentes de l'opposition, menaçaient de faire échouer la transition démocratique, près de trois ans après la chute du président Zine ben Ali.En février, le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd avait donné lieu à de grandes manifestations à Tunis et à une crise gouvernementale. Celui de Mohamed Brahmi, fondateur du Mouvement du peuple (Echaâb) et élu de l'Assemblée nationale constituante (ANC), en juillet, a encore accentué les antagonismes.


 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/ [...] choisi.php


---------------
Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
n°36667701
vended
Posté le 04-01-2014 à 08:00:42  profilanswer
 

La nouvelle constitution en cours d'adoption

Citation :


Le travail de l'assemblée a débuté ce vendredi et doit être terminé avant le 14 janvier. Après quoi, il sera question d'organiser de nouvelles élections.  
 
L'assemblée constituante tunisienne a commencé, vendredi 3 janvier, la procédure d'adoption de la Constitution qui doit être achevée avant le 14 janvier. Date du troisième anniversaire de la révolution. "Nous sommes passés par des moments difficiles marqués par le manque de confiance. C'est une étape complexe qui a nécessité des sacrifices et de la patience", a déclaré le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar.
 
Dans un premier temps, les députés ont approuvé (par 175 voix contre 184) le titre de la Loi fondamentale : "La Constitution de la République tunisienne".
 
Les élus ont ensuite validé trois paragraphes du préambule qui évoquent "la fierté au sujet de la lutte de notre peuple pour accéder à l'indépendance (…) et par la suite, pour se débarrasser de la tyrannie" ou encore "l'attachement de notre peuple aux enseignements de l'islam".
La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime" (Article premier de la Constitution)
 
La classe politique s'est également accordée sur le maintien de l'article premier de la Constitution de 1959 qui constitue un compromis vague sur la place de l'islam dans le pays alors qu'Ennahda a accepté de renoncer à la charia (loi islamique). "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime", y est-il inscrit.  
 
Un autre compromis trouvé concerne les prérogatives du chef de l'Etat, sujet clé après cinq décennies de dictature. Ennahda, qui voulait les réduire au maximum, a finalement accepté que le Premier ministre et le président partagent le pouvoir exécutif.  
Le chef de l'Etat, élu au suffrage universel, pourra notamment imposer un vote de confiance au gouvernement, mais si son initiative échoue à deux reprises, il devra démissionner. Le président dispose aussi d'un droit limité de dissolution du Parlement.
 
Sortir de la crise politique
 
Le pays est dépourvu de Constitution depuis l'échec de la précédente assemblée nationale constituante (ANC, élue en octobre 2011) pour trouver un terrain d'entente entre les forces politiques.  
 
"La présidence de la république est sûre que messieurs et mesdames les membres de l'ANC feront tout pour achever la Constitution avant le 14 janvier pour ce jour soit celui- de la chute de la dictature et le jour de l'avènement de la démocratie", a souligné la présidence dans un communiqué vendredi.
Les principaux partis, les islamistes d'Ennahda - majoritaires à l'ANC - et l'opposition en tête, ont négocié des compromis pour permettre l'adoption de la Loi fondamentale à la majorité des deux-tiers des 217 élus, et éviter un référendum.
L'adoption de la Constitution, d'une loi et d'une commission électorales doivent en effet amener à la démission du gouvernement, le 8 janvier selon le calendrier prévu, dirigé par les islamistes et à l'entrée en fonction à la primature de Mehdi Jomaâ, un indépendant actuellement ministre de l'Industrie. Ce-dernier sera ensuite chargé de conduire le pays vers de nouvelles élections courant 2014. Mais le premier ministre actuel, Ali Larayedh, a fait savoir qu'il ne démissionnera qu'après l'adoption de la Constitution et de la loi électorale.


 
http://tempsreel.nouvelobs.com/mon [...] ption.html
 
Enfin !


---------------
Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
n°36674436
grozibouil​le
Posté le 05-01-2014 à 02:16:45  profilanswer
 

Constitution : la Tunisie adopte la liberté de conscience et rejette la charia
http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 

Citation :

L'assemblée constituante tunisienne a approuvé samedi 4 janvier les premiers articles de la future Constitution, garantissant la liberté de conscience, faisant de l'Etat le « protecteur du sacré », mais rejetant l'islam comme source de droit – des points qui ont suscité de vives controverses pendant des mois..
 
Les deux premiers articles, non amendables, définissent la Tunisie comme une République guidée par la « primauté du droit », un Etat « libre, indépendant, souverain » et « civil » dont la religion est l'islam. Deux amendements, proposant comme « source principale de la législation » l'islam, et le Coran et la sunna (ensemble des paroles du prophète, de ses actions et de ses jugements), ont été rejetés. En revanche, conformément à un compromis entre le parti islamiste Ennahda (majoritaire) et l'opposition, la Constitution faira de l'islam de la religion du pays.


 
 [:haha1789]


---------------
Steve Jobs est quand même un sacré magicien. Avec une seule pomme, il a fait naître des millions de poires.
n°36674869
Profil sup​primé
Posté le 05-01-2014 à 06:10:27  answer
 

C'est un très bon compromis, l'islam indiqué comme religion du pays sans qu'aucne norme contraignante n'y soit associée, la dimension identitaire est satisfaite et la cohérence juridique aussi le tout sans brider la liberté d'e s'appuyer ou non sur l'islam .  
 

n°36675001
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 05-01-2014 à 09:24:11  profilanswer
 


Ca ne veut surtout rien dire du tout... donc appeler ça un bon compromis [:frag_facile]


Message édité par [Toine] le 05-01-2014 à 09:24:35

---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
n°36675551
tebidoor
fonctionnaire
Posté le 05-01-2014 à 11:40:32  profilanswer
 


 
Bof, c'est juste que la nouvelle constitution l'article 2 donc il n'y a pas de changement par rapport à la situation de l'ancien régime sur ce point.
Là, où je te rejoins, c'est qu'il y a quand même un attachement fort à l'Islam dans le pays sans pour autant qu'il y ait une volonté de s'inspirer de la législation islamique.


---------------
tada tada tada
n°36678715
taliesin74
Templier mécréant
Posté le 05-01-2014 à 19:09:20  profilanswer
 

grozibouille a écrit :

Constitution : la Tunisie adopte la liberté de conscience et rejette la charia
http://www.lemonde.fr/tunisie/arti [...] 66522.html
 

Citation :

L'assemblée constituante tunisienne a approuvé samedi 4 janvier les premiers articles de la future Constitution, garantissant la liberté de conscience, faisant de l'Etat le « protecteur du sacré », mais rejetant l'islam comme source de droit – des points qui ont suscité de vives controverses pendant des mois..
 
Les deux premiers articles, non amendables, définissent la Tunisie comme une République guidée par la « primauté du droit », un Etat « libre, indépendant, souverain » et « civil » dont la religion est l'islam. Deux amendements, proposant comme « source principale de la législation » l'islam, et le Coran et la sunna (ensemble des paroles du prophète, de ses actions et de ses jugements), ont été rejetés. En revanche, conformément à un compromis entre le parti islamiste Ennahda (majoritaire) et l'opposition, la Constitution faira de l'islam de la religion du pays.


 
 [:haha1789]


 
C'est vraiment du n'importe quoi


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Inutile de se mettre la rate au court-bouillon
n°36707325
grozibouil​le
Posté le 08-01-2014 à 03:56:59  profilanswer
 

Du n'importe quoi ?  :heink:  
C'est quand même une grande avancée pour un pays du monde arabe. Et les changements de régime ne se font pas en 1 jour ou 1 an, ça prendra sans doute des années pour consolider les acquis ... les réduire, qui sait...


---------------
Steve Jobs est quand même un sacré magicien. Avec une seule pomme, il a fait naître des millions de poires.
n°36707367
_hendrix_
Posté le 08-01-2014 à 05:36:25  profilanswer
 

Mais grave je suis le premier surpris de voir ça dans un pays arabe, pour ceux qui s’attendez à un détachement total vis à vis de l'Islam, prenez votre mal en patience car ça se fera pas de si tôt.

 


Message édité par _hendrix_ le 08-01-2014 à 05:36:36
n°36707441
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 08-01-2014 à 07:19:23  profilanswer
 

Egalité droits et devoir hommes/femmes dans la constitution. Enfin une vraie bonne nouvelle.
 
http://www.leparisien.fr/internati [...] 469745.php


---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
n°36710666
Profil sup​primé
Posté le 08-01-2014 à 12:27:19  answer
 

tebidoor a écrit :


 
Bof, c'est juste que la nouvelle constitution l'article 2 donc il n'y a pas de changement par rapport à la situation de l'ancien régime sur ce point.
Là, où je te rejoins, c'est qu'il y a quand même un attachement fort à l'Islam dans le pays sans pour autant qu'il y ait une volonté de s'inspirer de la législation islamique.


 
 
Oui, je disais ça par rapport au fait qu'ils voulaient mentionner la shari'a au début. Je comprends ce qu'ils veulent dire (la shari'a étant une référence morale dans les pays musulmans), mais juridiquement ce n'est pas cohérent parce que pas précis du tout. C'est pour ça que le fait d'avoir renoncé à la référence à la shari'a tout en gardant la référence à l'islam est un bon compromis par rapport à ce qu'ils voulaient faire à la base, même si ça reste bancal juridiquement. Une référence à l'islam simplement dans le préambule et pas dans un article aurait été meilleure.


Message édité par Profil supprimé le 08-01-2014 à 12:28:29
n°36785993
Aesculapiu​s
Ignorance is Strength
Posté le 14-01-2014 à 09:56:16  profilanswer
 

Pour ceux que cela intéresse, j´ai reçu cela de la part de l´ACAT France :
 
Justice en Tunisie : un printemps inachevé
 

Citation :

Trois ans se sont écoulés depuis le renversement du régime de Ben Ali par les révolutionnaires, dont l’un des principaux mots d’ordre était l’éradication de la torture et de l’impunité qui gangrénaient le pays. Depuis le 14 janvier 2011, les gouvernements successifs n’ont cessé de réaffirmer leur volonté d’en découdre avec le phénomène tortionnaire. Pourtant, trois ans après, le bilan est sans appel. La torture et les mauvais traitements continuent d’être pratiqués par les forces de sécurité à une large échelle, encouragés par une impunité quasiment généralisée. Aucune victime de torture n’a véritablement obtenu justice.
Le 14 janvier, à l’occasion du 3ème anniversaire de la révolution tunisienne, l’ACAT et l’association suisse TRIAL publient le rapport « Justice en Tunisie : un printemps inachevé – Dix cas de torture passés au crible »  qui dresse le bilan de la lutte contre l’impunité en matière de torture, à travers l’étude de dix cas de victimes.


Lien de cet appel : http://us2.campaign-archive2.com/? [...] 8ba08ee35b
Lien des dix cas de tortures : http://unmondetortionnaire.com/IMG [...] er2014.pdf


---------------
"Folter lebt vom Schweigen. ACAT schweigt nicht" http://www.acat-belgique-francophone.be/
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