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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°761084
keicheux
Posté le 03-07-2006 à 02:38:53  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
il faudrait déja commencer par réduire les places dans les domaines ultra-bouchés qui meme dans 150 ans le seront encore pour laisser la place aux vraiment motivés
 
pour la sélection en fin d'année je sais pas, quand je vois tous ceux que je connaissent qui risquent de se faire virer à la fin de l'année et qui font quasiment rien pour empecher ca...

mood
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Posté le 03-07-2006 à 02:38:53  profilanswer
 

n°761658
elvathir
Posté le 03-07-2006 à 12:15:10  profilanswer
 

De toutes façons, étant donnée la démagogie qui caractérise la classe politique et syndicale française ( merci l'UNEF notamment), ce changement n'aura jamais lieu. On préfère faire perdre aux jeunes une ou plusieurs années dans la poursuite d'études qu'on sait trop compliquées pour eux, plutot que de mettre à mal l'idéal republicain de l'université publique non selective.
Quand je suis arrivé à l'université, j'ai tout de suite vu les gens qui n'arriveraient jamais à avoir leur année. Ca se voit très facilement surtout avec le BAC filé à tout le monde depuis 20 ans...
Mais non, on préfère faire perdre à ces gens des années et à la collectivité l'argent nécessaire à la poursuite des études d'un jeune... Vive la France

n°762163
Svenn
Posté le 03-07-2006 à 14:43:43  profilanswer
 

elvathir a écrit :

Mais non, on préfère faire perdre à ces gens des années et à la collectivité l'argent nécessaire à la poursuite des études d'un jeune... Vive la France


 
La collectivité gagne de l'argent, vu qu'un étudiant en Staps, ça fait un chomeur de moins  :o  
 

Spoiler :

Bien entendu, cinq ans plus tard, il sera devenu chomeur, mais c'est pas grave, c'est le camp d'en face qui sera au gouvernement à ce moment-là  :o


n°762207
Svenn
Posté le 03-07-2006 à 14:57:23  profilanswer
 


 
Je rajouterai :
- des enseignants à plein temps en L1/L2 (et L3 ?). Au niveau DEUG, il n'y a pas besoin d'avoir des chercheurs pour donner les cours.
 
- Accessoirement, à l'entrée dans une filière professionnellement suicidaire, on fait signer aux étudiants le papier suivant : " Je, sousigné ...., choisis de m'inscrire en première année de théologie ouzbèque (cursus en cinq ans). J'ai été informé que nous sommes 2.300 étudiants à avoir choisi cette filière cette année. J'ai également été informé que cette année, deux étudiants issus de cette filière ont trouvé un emploi et que les 2.298 restants sont inscrits soit à l'ANPE, soit sous un pont. Bien entendu, je ne viendrai pas me plaindre si je finis au chomage  :o "
En trois exemplaires, un pour l'étudiant, un pour l'université et un pour l'ANPE (qui n'aura pas trop de cinq ans pour caser tous ces boulays)

n°762297
opp
Posté le 03-07-2006 à 15:33:57  profilanswer
 

Ces syndicats qui pensent d'abord à dire non avant d'étudier une quelconque réforme portent une grosse responsabilité de l'état actuel de ce pays. On ne peut pas faire une "réformette" sans que les syndicats ne s'opposent à tout, sans réfléchir. Le devise, dire non d'abord, le reste on verra plus tard (c'est d'ailleurs l'état d'esprit général de nos politiques, surtout quand on se retrouve dans l'opposition)
 
Bien sur qu'il faut sélectionner à l'entrée des facs. Quand on voit combien coûte un étudiant à l'état, on ne peut être que désagréablement surpris du taux d'échec ahurissant les premières années de fac, sans compter des innombrables voies sans issues. Ca fait énormément de moyens dispersés.
 
Le chantier est énorme pour l'éducation nationale. A mon avis, la sélectivité est une micro réforme et risque d'être un coup d'épée dans l'eau si les responsables politiques ne s'en tiennent qu'à elle.
 
Il faut faire bien plus que ça. il faudrait en plus de la sélectivité, à mon avis, mieux organiser l'aiguillage et l'orientation des jeunes et surtout mieux former les conseillers d'orientation. Ca représente un cout en amont qui ferait "gagner" encore plus de temps, d'argent et d'énergie à tout le monde, état, parents et étudiant.
 
Un grand travail de fond a été fait pour casser complètement la fac au profit des écoles(d'ingénieur et de commerce), ce qui est du non sens à mon avis. La fac a un énorme potentiel que c'est déprimant de voir comment ça marche.

n°762303
grouiky
Mouse & bross
Posté le 03-07-2006 à 15:38:03  profilanswer
 

Question : où iront les recalés de la FAC ? Il refont leur BAC ?

n°762335
artsamie
Posté le 03-07-2006 à 15:48:35  profilanswer
 

après yaura plus que les bourgeois qui iront en fac, comme pour les prépas, car tout le monde sait qu'un fils de prof, de medecin ou de cadre a plus facile pour reussir ses etudes.il n'y a qu'à regarder les statistiques.la majorité des enfants d'ouvriers vont en bac pro ou technologique.et c'est pas moi qui le dit

n°762344
Svenn
Posté le 03-07-2006 à 15:50:48  profilanswer
 

grouiky a écrit :

Question : où iront les recalés de la FAC ? Il refont leur BAC ?


 
Ne t'inquiete pas, aucun gouvernement n'instaurera de sélection à la fac avant longtemps. Un étudiant, ça coute moins cher qu'un chomeur (financièrement et politiquement). Du point de vue du gouvernement, c'est donc une très bonne chose que beaucoup d'étudiants aillent s'enterrer plusieurs années en staps ou en socio.
 
En fait, l'idéal serait de créer une filière "pipologie" non sélective. Il n'y aurai aucun cours et il y aurait obtention du diplome automatique à la fin de l'année. Même sans le bac sans le brevet, il serait possible de s'y inscrire et d'obtenir son doctorat de pipologie en huit ans. Seule contrainte : interdit de s'inscrire au chomage avant la fin du cursus.
 
Comme ça, on règle d'un coup le problème du chomage et celui des boulays qui font des etudes sans savoir pourquoi. Je vais envoyer mon idée au PS et à l'UMP pour qu'ils l'intègrent dans leur programme pour l'année prochaine  :o

n°762348
opp
Posté le 03-07-2006 à 15:52:25  profilanswer
 

Donc la fac serait une espèce de dépotoire où l'on redirigeraient ceux qui n'ont pas pu être sélectionnés ailleurs comme maintenant?
Il faudrait peut-être voir les choses différemment.
Une meilleure séléction nécessite déjà une meilleure orientation dès le départ. Celui qui est orienté selon ses moyens, gouts aspirations et selon le potentiel réel de son orientation a plus de chance de réussir que celui qu'on laisse aller comme ça à la fac, sans aucune arme.

n°762359
Svenn
Posté le 03-07-2006 à 15:54:58  profilanswer
 

opp a écrit :

Donc la fac serait une espèce de dépotoire où l'on redirigeraient ceux qui n'ont pas pu être sélectionnés ailleurs comme maintenant?


 
Les filières staps et socio actuellement, tu crois qu'elles servent à quoi ? (je mets de coté les étudiants de ces filières réellement motivés pour aller au bout)

mood
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Posté le 03-07-2006 à 15:54:58  profilanswer
 

n°762363
Fourmi23
Plop !
Posté le 03-07-2006 à 15:56:34  profilanswer
 

artsamie a écrit :

après yaura plus que les bourgeois qui iront en fac, comme pour les prépas, car tout le monde sait qu'un fils de prof, de medecin ou de cadre a plus facile pour reussir ses etudes.il n'y a qu'à regarder les statistiques.la majorité des enfants d'ouvriers vont en bac pro ou technologique.et c'est pas moi qui le dit


Voilà le genre d'argument poubelle que les syndicats de toutes parts vont sortir. Et qui biensûr appitoiera le bon peuple.

n°762370
opp
Posté le 03-07-2006 à 15:59:07  profilanswer
 

Svenn a écrit :

Les filières staps et socio actuellement, tu crois qu'elles servent à quoi ? (je mets de coté les étudiants de ces filières réellement motivés pour aller au bout)


Raison de plus de faire quelque chose d'urgence.

n°762400
simboss
Posté le 03-07-2006 à 16:09:49  profilanswer
 

Fourmi23 a écrit :

Voilà le genre d'argument poubelle que les syndicats de toutes parts vont sortir. Et qui biensûr appitoiera le bon peuple.


 
C'est quand meme une des forces de la fac de laisser sa chance a chacun, meme si au lycée ca n'av rien de genial, et que la filiere choisie n'est pas forcement la voie royale vers ce que l'on veut faire (et dans ce genre de situations, la situation sociale est souvent une cause, les fils de profs ou de cadres sups sont rarement mals orientés). Ca permet notamment de corriger certains problemes d'orientation, le probleme c qu'on ne demande pas aux gens de reflechir avant de s'inscrire, ils choississent une filiere parce que ca a l'air sympa. Si on les met vraiment en face de leur responsabilités, et leur parents aussi, (parce que deja envers les eleves c juste alors les parents...), ca en dissuadera pas mal de se lancer dans n'importe quoi.  
 
Mais au lycée la seule info viens des conseillers d'orientation, peu presents et peu renseignés, et parfois de quelques forums ou ce sont les eleves de premiere année en général qui viennent faire de la pub pour leur filiere sans aucune objectivité. Alors evidemment il y a quelques magazines qui sortent tout les ans en designant les bonnes filieres (rarement les mauvaises).
 
Je suis tres curieux de connaitre le nombre d'inscriptions en lettres apres la crise du CPE, ou les grands medias nationaux, notamment la télé, ont bcp soulignés que les plus touchés par la precarité et le chomage sont ces filieres la. Si cela baisse, cela voudra dire qu'une politique d'information efficace est plus que necessaire, sinon ca veut dire que le malaise est plus profond, et que la plupart des jeunes sont pret ou n'ont aucun autre choix que d'aller dans ces filieres, malgré leur manque de debouchés, et les solutions a apporter seront plus profondes et radicales.

n°762420
artsamie
Posté le 03-07-2006 à 16:15:54  profilanswer
 

il faut dire aussi qu'en général les parents non cadres, non medecin ou non profs n'ont pas fait d'études et, de ce fait, ne peuvent pas aider leurs enfants à choisir la filière qui leur conviendraient le mieux
 
quand aux conseillers d'orientation, je les trouve parfois mal informés sur certaines formations.exemple dans mon cas : ils ne savaient pas qu'une école d'art avait un diplome national ou croyait qu'on pouvait se presenter en manaa autant de fois que l'on voulait...

Message cité 1 fois
Message édité par artsamie le 03-07-2006 à 16:17:11
n°762596
simboss
Posté le 03-07-2006 à 17:13:48  profilanswer
 


 
C sur qu'ils pourraient arreter de payer des imcompetents, et imprimer plus de fascicules. Mais on veut surtout pas piquer le marché de l'Etudiant, qui doit vraiment se faire des **** en or en revendant chaque année le meme truc a peine remis a jour.

n°762607
brittanywo​w
jeune vierge pour vieux mr
Posté le 03-07-2006 à 17:14:56  profilanswer
 

C'est vrai, mon conseiller d'orientation m'avait tres sérieusement conseiller de faire du théatre.
Vous imaginez pas la gueule de mes parents (les deux sont profs) quand je leur ai dit ca...

n°763544
FLo14
Gouranga !
Posté le 04-07-2006 à 01:34:36  profilanswer
 


Mouais.
Ca dépend. Ici à l'INSA, on partage notre grand campus avec Lyon 1, et il y a pas mal de grands labos reconnus à l'échelon national qui sont à parité entre l'INSA et Lyon 1.

n°769109
FLo14
Gouranga !
Posté le 07-07-2006 à 02:05:56  profilanswer
 


:non:
Les INSA sont des écoles d'ingénieurs post-bac tout court

n°769133
dess242
ESSCA 5A Audit Expertise 2
Posté le 07-07-2006 à 06:40:53  profilanswer
 

On ne peut pas faire croire à des gens qu'ils peuvent espérer étudier et avoir un diplome alors même qu'ils n'ont pas le niveau je trouve ça vraiement dégueulasse.
Y a des gens qui se retrouvent dans des filières et qui se demandent pourquoi ils ont telles ou telles matières...
 
1) Manque CRUEL d'informations: je pense qu'en communicant bien plus la fac gagnerait en selectivité ne serait-ce parce que cela permettrait à tout le monde d'y voir un peu plus clair avant de se lançer dans une formation...
 
2) Manque CRUEL de selection: Il n'y a souvent AUCUNE selection à la base, en ne laissant que les plus motivés on peut arriver à former des gens correctement qui peuvent espérer avoir un avenir! (même dans les "voies" de garage qui ne le seraient plus si il y avait un minimum de selection!).
 
En substance, pourquoi ne pas rendre obligatoire ne serait-ce qu'une rencontre avec le personnel pédagogique pendant quelques minutes avec le futur étudiant ? Faire un bilan personnel, voir les capacités, la motivation et rendre un simple avis (favorable, défavorable etc).
Qu'on dise clairement au candidat, personnelement nous pensons que vous n'avez pas les capacités pour faire telle formation.
 
Il y en a assez de l'hypocrisie ambiante qui laisse penser que tout le monde peut faire ce qu'il entend faire alors même que les moyens n'y sont pas.
 
Plus de selectivité => désengorgement des amphis (je pense à ceux qui suivent les cours sur un écran... ou dehors) => plus de moyens pour former des étudiants les plus motivés.
 
Sélection ne veut pas forcément dire selection sur l'argent je ne suis pas personnelement pour des droits d'entrée élevés pour les universités mais on peut envisager des moyens de ce type.
 
On peut envisager énormément de choses:
 
=> Rendre plus cher les droits d'entrée: cela est censé ne laisser qu'aux plus motivés une place en université en se disant que ceux qui paient, ceux qui ont conscience que leur formation a un cout sont les plus motivés: j'y crois très moyennement, cela favoriserait les plus riches qui eux de toute façon ne travaillent pas pour payer leurs études...
 
=> Selection sur examen: 80% des élèves ont le bac d'accord, mais est-ce que 80% peuvent rentrer partout je ne sais pas. Avec un petit examen d'entrée le bac perderait une certaine valeur enfin je ne suis pas sérieusement contree, à mon sens le bac ne vaut plus grand chose...
Donc on peut imaginer des examens écrits ou oraux, très cours pour selectionner les étudiants. On peut baser ces examens sur la motivation: expliquer en 30 lignes ce qui vous pousse à faire cette formation ou sur des compétences (maths etc).
 
J'en ai marre qu'on laisser penser à tout le monde que tout le monde a sa chance alors qu'on sait pertinement que c'est faux...
De plus, c'est gentil de ne pas faire de selection à l'université mais il y a toujours qqun qui s'en charge, l'entreprise en l'occurence...


Message édité par dess242 le 07-07-2006 à 06:44:24
n°769545
pof1
Posté le 07-07-2006 à 12:39:32  profilanswer
 

Et pour les cas particulier? exemple le mien
j'ai laché l'ecole il y a 5ans,a 18ans lorsque j'ai loupé mon bac S, cela fait maintenant 3ans que je suis technicien informatique, mais je desire reprendre mes etudes, j'ai donc decidé de laché mon boulot pour me replongé dans les etudes, j'ai eu mon BAC S mais si la fac n'etait pas la je ne pourrais strictement rien faire avec mon dossier, au premiere abord on pourrais se dire que je suis un gros glandeur, alors que je sais trés bien ce que je veux, et que je suis terriblement motivé pour avoir les diplome que je n'ai pas et qui me permtrait d'atteindre le poste que je desire, avec le salaire qui va avec.

n°769652
chibani
Posté le 08-07-2006 à 09:28:35  profilanswer
 

pof1 a écrit :

Et pour les cas particulier? exemple le mien
j'ai laché l'ecole il y a 5ans,a 18ans lorsque j'ai loupé mon bac S, cela fait maintenant 3ans que je suis technicien informatique, mais je desire reprendre mes etudes, j'ai donc decidé de laché mon boulot pour me replongé dans les etudes, j'ai eu mon BAC S mais si la fac n'etait pas la je ne pourrais strictement rien faire avec mon dossier.


 
1. Attend de voir à quoi la fac va te mener avant de juger,
 
2. Tu es bien pessimiste, tu pouvais postuler a des ecoles d'ingenieur ou d'ingenierie apres Bac, peut etre des IUT,

n°769809
pof1
Posté le 08-07-2006 à 12:37:14  profilanswer
 

chibani a écrit :

1. Attend de voir à quoi la fac va te mener avant de juger,
 
2. Tu es bien pessimiste, tu pouvais postuler a des ecoles d'ingenieur ou d'ingenierie apres Bac, peut etre des IUT,


 
euhh tu crois que avec 5ans sans etudes on m'aurais accepter quelque part autre k la fac, je veux dire sans depensé de thune car jj'en est pas...
les filiere que tu cites selectione via dossier, mais le hic c que moi j'en est pas...
 
et j'attend pas que la fac me mene quelque part, je sais deja ce que je veux faire et où aller

n°770007
chibani
Posté le 08-07-2006 à 15:53:39  profilanswer
 


 
Je pense que dans son cas une ecole d'inieur ou d'ingenierie privée, payante bien sur et quasiment pas selective, est une solution de rattrapage qui le conduira a un boulot beaucoup pls surement et tranquilement vers un emploi.
 
Bien sur ce ne sera qu'une ecole en bas du tableau car en juillet tout est bouclé dans les ecoles selectives.

n°772353
simboss
Posté le 10-07-2006 à 19:45:37  profilanswer
 

chibani a écrit :

Je pense que dans son cas une ecole d'inieur ou d'ingenierie privée, payante bien sur et quasiment pas selective, est une solution de rattrapage qui le conduira a un boulot beaucoup pls surement et tranquilement vers un emploi.
 
Bien sur ce ne sera qu'une ecole en bas du tableau car en juillet tout est bouclé dans les ecoles selectives.


 
Avec un bon premier cycle en fac, il aura la possibilité de rentrer dans de bien meilleurs ecoles, et quand bien meme il resterait a la fac, il y a des filieres qui valent bien mieux que certaines ecoles. Parce que la on ne parle pas de toutes les ecoles privées, mais uniquement des boites a fric dont personne ne connait le nom mais qui promettent un avenir radieux a tous leurs etudiants...

n°776581
crashinho
Posté le 13-07-2006 à 13:57:22  profilanswer
 

il faut une sélection à l'entrée en fac car beaucoup trop d'élèves viennent glander et d'autres viennent se rétamer car ils n'ont pas le niveau . En fait , je trouve qu'on laisse beaucoup trop de "suicides" s'effectuer .

n°776636
clement16
Posté le 13-07-2006 à 14:21:53  profilanswer
 

Et quand on regarde les universités qui sélectionnent (UTC, UTT, UTBM, Dauphine) ce sont celles qui offrent les meilleurs perspectives a leurs etudiants...

n°778690
Profil sup​primé
Posté le 15-07-2006 à 12:28:23  answer
 

pour l'argument du budget - qu'il faut "selectionner" pour utiliser le budget des universités plus utilement au sens de former des travailleurs qualifiés repondant à un besoin du marché de l'emploi, et essentiellement dans le privée - cela relève de l'enculage de mouches.
en effet, à quelle proportion correspond le budget de l'éducation dans la totalité du budget de l'Etat ? n'es-ce pas la que le problème? voir plus d'argent depensé pour l'armée, ou en exonerations fiscales pour des grandes boites réalisant des profits monstres et qui n'ont pas besoin de ces exonerations pour fonctionner? A coté de toutes ces dépenses inutiles d'un point de vue social, le gaspillage dont vous parler (depenses pourtant socialement utile à mon sens), est une goutte d'eau, et encore, un atome...

n°778703
chibani
Posté le 15-07-2006 à 12:42:05  profilanswer
 


 
Erreur! Le budget de l'education nationale est le plus gros budget de l'etat; un million de fonctionnaires a payer plus les retraités.  Et cela pour des résultats acceptables, mais pas hyper brillants.
 
Quels profits monstres? Les boites du CAC40 font des profits significatifs mais pour l'essentiel à l'etranger avec du personnel etranger. Elles peuvent demenager dans l'instant.
 
Toutes les defiscalisations, qui existent bien, ne font pas des profits pour les entreprises mais compensent des choix politiques, Smig deux fois plus elevé que les pays voisins, quand il y a un salaire minimum,  35 heures, x semaines de congés payés, etc..  
 
Les choses seraient plus claires avec un peu de transparence: les entreprises payeraient les salariés sans contraintes legales, et l'Etat verserait a chacun des primes a l'emploi comme ca lui chante.
 
L'Allemagne est en train de reduire tres fortement la fiscalite des entreprises. Attention a la concurence.

n°778864
Peyes
Posté le 15-07-2006 à 16:33:18  profilanswer
 

Contre !
 
A la sortie du lycée, les étudiants n'ont connuent qu'un seul système éducatif : un ststème très scolaire. Si cette façon de travailler ne leur convenaient pas, ils ont un mauvais dossier scolaire (mauvais résultats etc...). Exit donc toutes les formations reccrutant de manière "selective".
 
La fac est une nouvelle façon d'appréhender ses études, et permet un travail beaucoup plus autonome et personnel. Beaucoup d'étudiants médiocres au lycée se révèlent à la fac et obtiennent des mentions et réalisent un cursus complet!
Si la fac ferme ses portes aux "mauvais" des lycées, ou iront ces éléves? Sous les ponts?  
Il faut bien se mettre en tête que si l'entrée en première année de fac ne selectionne pas, les partiels s'en chargent! Et c'est bien à la fin de première année qu'un gros écrémage est fait.  
 
La façon de bosser en université est tellement différente du lycée qu'on ne peut pas prévoir la reussite futur ou l'échec d'un étudiant.  
Selon moi l'université est une chance pour ceux qui n'ont pas briller jusqu'ici de prouver qu'ils sont capables. Cependant la première année (et d'ailleur encore la deuxième année aussi) est leur dernière chance car elle ne pardonnera pas un nouvel échec scolaire!
 

n°778867
edmondante​sque
Posté le 15-07-2006 à 16:37:32  profilanswer
 
n°778970
lukeg
Posté le 15-07-2006 à 18:52:26  profilanswer
 

clement16 a écrit :

Et quand on regarde les universités qui sélectionnent (UTC, UTT, UTBM, Dauphine) ce sont celles qui offrent les meilleurs perspectives a leurs etudiants...


ouais, mais les UT, malgré leur nom, restent des écoles d'ingénieurs comme les autres, donc sélection obligatoire (ce ne sont pas des universités au sens classique comme les autres)

n°778975
minou16
Posté le 15-07-2006 à 19:01:13  profilanswer
 


-2
 
Si ces élèves sont capables de réussir un cursus universitaire, alors le lycée ne devrait être qu'une formalité. Les élèves des lycées seront avertis de cette sélection, et ils seront bien obligés de montrer leur potentiel. Parce que franchement, le lycée, c'est quand même trés simple comparé à l'enseignement supérieur. La sélection aura de plus pour effet de relever le niveau général des élèves, ce qui serait évidemment trés positif.

Message cité 1 fois
Message édité par minou16 le 16-07-2006 à 09:46:35
n°778988
frix17
P1 Lille
Posté le 15-07-2006 à 19:17:13  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°778989
edmondante​sque
Posté le 15-07-2006 à 19:17:28  profilanswer
 

+3
 
Comme l'a dit gusgus450, la manière de travailler n'est absolument pas la même, ce n'est pas une question de niveau.

n°779019
guguy
Posté le 15-07-2006 à 19:54:45  profilanswer
 

Au fait, petite mise au point, l'état dépense bien moins de 6000€ pour
un étudiant à la fac.
A l'UVSQ le budget est de 23,1M€ pour 13,3K étudiants (source :
http://www.uvsq.fr/news/mag/1/magstats/index.html ) soit
environ 1730€/eleves.
Je n'ai pas trouvé le chiffres de Paris 6 ou autres mais j'imagine qu'ils
sont du même ordre.

Message cité 1 fois
Message édité par guguy le 15-07-2006 à 19:55:07
n°779025
minou16
Posté le 15-07-2006 à 19:59:39  profilanswer
 

edmondantesque a écrit :

+3
 
Comme l'a dit gusgus450, la manière de travailler n'est absolument pas la même, ce n'est pas une question de niveau.


 
Je trouve à titre personnel cet argument bidon.  Des TD c'est des TD, des cours c'est des cours.....la fac, c'est pas si différent du lycée. Certes, en fac, faut avoir une demarche personnelle, faut approfondir, mais dans ce cas, pour le mec qui comprend pas son cours de lycée (cours super simple par rapport aux cours de l'enseignement supérieur), il adopte la meme demarche qu'un faqueux: il achete un livre et se demerde pour comprendre. Je vois vraiment pas la différence......

n°779046
edmondante​sque
Posté le 15-07-2006 à 20:32:50  profilanswer
 

L’organisation du travail personnel en Fac et lycée est qd même bien différente. La part de travail personnel est  pas la même, normal vu la différence en termes de nombre d'heures passées en cours, TD. De plus en fac tu es qd même bien plus encouragé à travailler avec les bouquins grâce au BU qui sont bien mieux dotées que les CDI des lycées. De toute façon, je crois que la vraie raison qui peut expliquer qu'un élève moyen/mauvais en term puisse devenir bon en Fac, c'est que normalement il a choisi ce qu'il aime  étudier. Quant à ceux qui, pour différentes raisons, n'ont pas le niveau alors qui sont entrer en fac   et bah ils sont éjectés après le Deug ou la licence.

mood
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