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  Les problèmes de l'université en France

 


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Les problèmes de l'université en France

n°758398
chibani
Posté le 01-07-2006 à 16:46:05  profilanswer
 

Dans les années 50, 20% des français obtenait le bac qui donnait l'accès à l'université. Depuis l'évolution de la société et les gouvernements successifs on fait que l'on dépasse aujourdhui les 85%. La sélection a progressivement été éliminée.
Si la généralisation de l'acces au niveau bac est une bonne chose, la plupart des pays ont distingué le diplome de fin d'etudes secondaires de l'acces à aux etudes superieures. En espagne par exemple, il y a le bac et la "selectividad". On définit ses souhaits avec plusieurs choix par ordre décroissant et l'on y accède ou pas en fonction des résultats à la "selectividad". La mise en place d'un tel systeme en france devrait logiquement etre suivi d'un bac obtenu au controle continu et non plus national. Le concours national etant celui qui donnerait acces aux etudes superieures (pas seulement universtité).
Et vous, vous en pensez quoi?
 
Les Français prêts à une université plus sélective  Le Figaro 01 juillet 2006
 
L’idée d’un filtre à l’entrée de certaines filières est de plus en plus admise sauf par les syndicats, qui la rejettent massivement.  
 
LES FRANÇAIS aiment bien leur université, mais, plus qu’hier, ils sont prêts à un certain changement. Un sondage, commandé par le ministère de l’Éducation nationale, montre clairement cette dualité et confirme ce que la crise du CPE avait cruellement mis en lumière : si l’université draine encore une image positive (pour 73 % des sondés), on lui fait massivement le reproche de ne pas assez tenir compte de l’emploi et de la vie professionnelle.  
 
 Ainsi, 93 % des personnes interrogées – et même 98 % parmi les 25-29 ans – souhaiteraient que les facultés s’ouvrent d’avantage au monde professionnel. Et presque autant jugent que le système de formation « gagnerait en efficacité » s’il prenait mieux en compte les besoins du marché du travail. Les sondés réclament plus de « recours à l’alternance » ( 93 %) ou plus de stages (92 %) pour les étudiants, et pointent une information sur l’orientation peu claire (54 %).  
 
 Le sondage du ministère aborde également la lancinante question de la sélection à l’entrée de l’université. En moyenne, 40 % des étudiants inscrits à la fac n’obtiennent jamais de diplômes, un taux d’échec qualifié mercredi par Dominique de Villepin « d’inacceptable » . 73 % des sondés estiment qu’ « il serait souhaitable que certaines filières, dans lesquelles on constate un taux d’échec très important en fin de première année soient plus sélectives » . Un raisonnement partagé par toutes les couches de la population, y compris par les Français se déclarant proches de l’extrême gauche (71 %) ou du PS (66 %).  
 Cette idée est en revanche très loin d’avoir le vent en poupe dans le milieu éducatif. Les syndicats d’enseignants sont majoritairement contre – l’Unef ayant indiqué qu’elle ne transigerait « jamais » sur la non-sélection à l’entrée. Si la conférence des présidents d’université (CPU) plaide en faveur de la sélection des étudiants au début de la première année de master, elle n’aborde pas la question de la sélection à l’entrée à l’université. En privé, certains présidents s’y disent toutefois favorables.  
 
 La balle est donc dans le camp du gouvernement. Dominique de Villepin, dans la foulée de la crise du CPE qui avait paralysé une majorité d’universités, a demandé aux ministres compétents d’engager un vaste débat national sur les liens université-emploi.  
 
 Il s’est déjà dit prêt à revoir le statut étudiant, l’octroi des bourses, ainsi que le système d’orientation. Mais le premier ministre, qui a lui même fait l’ENA, ne semble pas prêt à s’engager frontalement sur la sélection. Outre les conséquences immédiates – que deviendraient les masses d’élèves rejetés par le système ? – une telle réforme porte en elle des germes de conflit. Alors que les liens se renouent petit à petit avec les syndicats et les représentants de la jeunesse, le gouvernement n’a pas les moyens de faire face à un nouveau front social.  
 
Conscient de ce risque, le ministre de l’Enseignement supérieur, François Goulard, parle donc prudemment de la possibilité d’instaurer une « orientation active » , et à terme, une sélection pour les filières d’excellence. C’est un premier pas. C’est sans doute le seul qui puisse être fait en pleine année électorale. Sondage CSA réalisé pour le ministère de l’Education nationale, réalisé par téléphone les 28 et 29 juin sur un échantillon représentatif de 997 personnes selon la méthode des quotas

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Message édité par chibani le 09-02-2009 à 13:24:42
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Posté le 01-07-2006 à 16:46:05  profilanswer
 

n°758402
thala
Posté le 01-07-2006 à 16:50:32  profilanswer
 

pour, y'a malheureusement trop de gens qui confondent première année de fac et année sabatique  :sweat:

n°758507
lygodactyl​us
Posté le 01-07-2006 à 18:13:28  profilanswer
 

Il faut malheureusement bien constater que plus une école sélectionne, plus elle a la cote.
Meme si elle est nulle.
 
Alors pour que les facs ne soient pas (plus) considérées comme un dépotoir à glandeur, n'y acceptons pas tout le monde.
 
Maintenant, c'est pas parce qu'on rentre en premiere année qu'on fini le/les cycles. Plus on avance, plus ca bosse de maniere générale. Les diplomes conservent donc une certaine valeur "sélective" : ne boucle pas ses etudes en facs qui a le bac en poche.
 
Sélection à l'entrée, sur les notes du bac ? pas pour...
Sélection en fin de 1ere année sur les resultats ? c'est peut etre mieux...
Sélection pour l'entrée en derniere année de master, comme ca se fait aujourdhui ? débile

n°758537
grouiky
Mouse & bross
Posté le 01-07-2006 à 18:40:08  profilanswer
 

Une petite question, pourquoi y a-t-il une sélection pour la deuxième année de master et pas à la première année ? Un cycle ça se fait de bout en bout, non ?
 
A part ça je suis pour une sélection d'entrée en première année de FAC mais dissociée du BAC.

n°758566
Profil sup​primé
Posté le 01-07-2006 à 19:01:14  answer
 

Ben pour ma part, j'ai été bon en fac, mais avec la sélection je n'aurais jamais pu y rentrer.
 
Mais faut avouer que la fac, c'est du foutage de gueule. Les STAPS, DEUG de lettres & co coûtent une fortune et pénalisent les fillières qui marchent et surtout décrédibilisent complètement l'université.
 
Alors ok pour une sélection bien plus rude, y compris à l'entrée, mais surtout pour l'exclusion pure et simple des élèves qui ne s'inscrivent que pour obtenir une convention ou la sécu...
 
Pourquoi pas une année spéciale ouverte à tous les recalés, qui passeraient les même exams et donnerait le droit de rejoindre la deuxième année à ceux qui réussissent et recalerait pour de bon ceux qui échouent ? Ca éviterait les glandeurs qui font 3 premières années de DEUG avant de se faire jeter et surtout à tout le monde d'avoir la chance de faire ses preuves.

n°758587
grouiky
Mouse & bross
Posté le 01-07-2006 à 19:15:42  profilanswer
 

Un suivi des absences serait déjà un grand pas :/

n°758678
thala
Posté le 01-07-2006 à 20:25:01  profilanswer
 


c'est nécessaire mais non suffisant : en première année, y'a pas mal d'"étudiants" qui ne s'interressent vraiment pas à ce qu'ils font j'étais en L1 maths/info (ancien deug mias) il y a 3 ans, et je me souvient encore avoir entendu un gars dire :
"je suis pas venu ici pour bosser"
 
et c'est malheureusement pas un cas isolé..
ce genre de type, t'aura beau lui proposer du coaching individualisé, t'en obtiendra rien :/
donc il faut des moyens, mais aussi une réforme structurelle !

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Message édité par thala le 01-07-2006 à 20:26:51
n°758693
artsamie
Posté le 01-07-2006 à 20:41:01  profilanswer
 

contre.la selection "déguisée" existe dans certaines universités.de plus, il y a déjà la selection dite "naturelle", c'est à dire que plus on avance dans les années, plus les branleurs et les nuls disparaissent (la première année notemment)

n°758709
leonpolou
Posté le 01-07-2006 à 20:51:57  profilanswer
 

Ca permettrait de redorer le Blason des Fac, de plus tous les mecs de prépa arreteraient de dénigrer la fac.

n°759380
chibani
Posté le 02-07-2006 à 15:36:55  profilanswer
 

C'est vrai que la sélection se fait progressivement au fil des ans, mais surtout en fin de première année.
Dans le cas d'une sélection à l'ntrée, il y a de facto une forme de numerus clausus. L'institution décide combien de personne on veut former in fine dans chaque spécialité, ce qui est loin d'etre le cas actuellement. Cela peut conduire à un raz de marée sur les effectifs relatifs entre les études qui mènent à un emploi digne de que quelqu'un qui a fait des études supérieures, et les filières qui malheureusement mènent à des postes d'employés de bureau après 5 années d'études supérieures, voire souvent plus, ou carément au chomage.
Ceci conduirait aussi à un rééquilibrage du corps enseignant. C'est pour cela qu'une majorité des français sont en faveur de la sélection, mais pas les enseignants. Il faut être réaliste et savoir que si l'on maintien des cours de philosophie obligatoires pour tous en france, et c'est le seul pays où c'est le cas, c'est pour créer des débouchés aux étudiants en philo. Autrement dit les élèves sont les alibis du système et non pas les bénéficiaires. Je ne veux pas exagérer, l'enseignement secondaire en france est correcte mais les enquétes internationales montrent que l'on est juste dans la moyenne voir un peu en dessous, bien que le budget de l'education nationale soit le plus gros budget de l'etat ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autre pays d'europe.

mood
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Posté le 02-07-2006 à 15:36:55  profilanswer
 

n°759396
simboss
Posté le 02-07-2006 à 15:50:12  profilanswer
 

Le probleme c surtout que la selection est masquée, et surtout pas du tout réfléchie ou concertée, que ce soit avec les enseignants, le ministere ou les entreprises. Qu'on selectionne a l'entrée ou a la fin de la premiere année, ca n'est pas le probleme majeur, apres tout pourquoi ne pas laisser a chacun la possibilité d'essayer une filiere, meme si a priori il n'a pas le dossier pour. Mais ensuite il faut que la selection soit annoncée, et que l'on reoriente correctement ceux qui ne seront pas passés, il faudrait meme s'en preocupper avant la fin de l'année pour eviter que certains ne fassent 6 mois sans rien du tout.

n°759641
Profil sup​primé
Posté le 02-07-2006 à 18:04:19  answer
 

On est d'accord que la sélection se fait. Mais rien n'empêche un recalé de repasser l'année d'après. Et quand on voit le taux d'échec, ces recalés coûtent très vite de l'argent au système et on arrive à la situation ridicule  d'aujourd'hui : on dépense plus pour un lycéen que pour un faqueux. Quel beau pari d'avenir, bravo à nos dirigeants :)

n°759668
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:23:02  profilanswer
 


en 6 mois, un an, voir plus pour certains  => ca coute cher à l'état, très cher si l'on prend en compte le taux de réussite global (~40%) en première année
cet argent on pourrait le dépenser bien plus efficacement ailleurs !

n°759700
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:33:44  profilanswer
 

oui mais faut considérer la somme par élève avec et sans "glandeurs" :
40% de succès la première année, ca veut dire que si ces étudiants n'étaient pas la, on pourrait dépenser 2,5 fois plus pour ceux qui sont sérieux, 6000*2,5 = 15000 soit plus que ce que coûte un type en prépa ...

n°759710
simboss
Posté le 02-07-2006 à 18:37:47  profilanswer
 

Oui mais si on met une selection a l'entrée de l'université, on va se retrouver avec le meme nombre de gens qui n'auront rien du tout, si ce n'est le bac. Alors d'accord on economise, mais on laisse tjs autant de gens en plan.

n°759714
toutsec
Posté le 02-07-2006 à 18:38:24  profilanswer
 

thala a écrit :

en 6 mois, un an, voir plus pour certains  => ca coute cher à l'état, très cher si l'on prend en compte le taux de réussite global (~40%) en première année
cet argent on pourrait le dépenser bien plus efficacement ailleurs !


on est toujours ~40% à avoir eu notre L3.


---------------
Premier Mondial sur Boinc! merci HFR :D
n°759725
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:42:54  profilanswer
 

simboss a écrit :

Oui mais si on met une selection a l'entrée de l'université, on va se retrouver avec le meme nombre de gens qui n'auront rien du tout, si ce n'est le bac. Alors d'accord on economise, mais on laisse tjs autant de gens en plan.


ceux qui sortent de fac sans diplome ou avec un diplome peu valorisé (=> chomage) sont en plan aussi  :sweat:  
De plus je vois pas pourquoi la fac devrait assumer seule l'objectif (irréaliste?) d'absober les 80% de bacheliers ...

n°759727
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:44:26  profilanswer
 

toutsec a écrit :

on est toujours ~40% à avoir eu notre L3.


idem pour des amis qui ont eu leurs L3 maths cette année : 1/3 ont obtenu leurs licence  :pt1cable:

n°759738
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:47:21  profilanswer
 

aucune idée...

n°759751
simboss
Posté le 02-07-2006 à 18:51:45  profilanswer
 

thala a écrit :

ceux qui sortent de fac sans diplome ou avec un diplome peu valorisé (=> chomage) sont en plan aussi  :sweat:  
De plus je vois pas pourquoi la fac devrait assumer seule l'objectif (irréaliste?) d'absober les 80% de bacheliers ...


 
On en revient a la meme question: on en fait quoi?
 
Je trouve ca plutot positif de laisser un an pour choisir, surtout aux bacheliers generaux, parce que c tres difficile en sortant du lycée d'avoir une idée precise. Mais derriere il faudrait quand meme donner un certain nombre de places (indicatif, si une promo est meilleure qu'une autre, il parait logique de s'adapter) disponibles en L2 (et ainsi de suite chaque année, mais en faisant le gros de la selection des la premiere année), et annoncer clairement la couleur. Les pas motivés sauraient a quoi s'en tenir. Il me semblerait aussi logique que les frais d'inscription pour une personne qui ferait sa 3eme premiere année de licence soient majorés, pour eviter les abus.
 
Le probleme pour moi tient plus au fait que la selection, comme elle n'est pas officielle, est tres mal faite, qu'elle ne se fasse pas a l'entrée n'est pas forcement un drame. C grosso modo le systeme de medecine, mais en plus souple, pour eviter une competition debile.

n°759764
thala
Posté le 02-07-2006 à 18:58:32  profilanswer
 

simboss a écrit :

On en revient a la meme question: on en fait quoi?
 
Je trouve ca plutot positif de laisser un an pour choisir, surtout aux bacheliers generaux, parce que c tres difficile en sortant du lycée d'avoir une idée precise. Mais derriere il faudrait quand meme donner un certain nombre de places (indicatif, si une promo est meilleure qu'une autre, il parait logique de s'adapter) disponibles en L2 (et ainsi de suite chaque année, mais en faisant le gros de la selection des la premiere année), et annoncer clairement la couleur. Les pas motivés sauraient a quoi s'en tenir.  
C'est déja le cas, j'avais eu une réunion de début d'année avec le respo de la formation, où il avait clairement donné les chiffres ; de plus, l'aspect "casse gueule" de la première année est connue de tous dès la terminale
 
 
Il me semblerait aussi logique que les frais d'inscription pour une personne qui ferait sa 3eme premiere année de licence soient majorés, pour eviter les abus.
D'accord
 
Le probleme pour moi tient plus au fait que la selection, comme elle n'est pas officielle, est tres mal faite, qu'elle ne se fasse pas a l'entrée n'est pas forcement un drame. C grosso modo le systeme de medecine, mais en plus souple, pour eviter une competition debile.
J'ai pas compris pourquoi la sélection est non officielle ? Y'a des exams, faut les réussir, comme n'importe où !

Message cité 1 fois
Message édité par thala le 02-07-2006 à 18:59:06
n°759779
simboss
Posté le 02-07-2006 à 19:07:32  profilanswer
 


 
Justement, on dit reussite aux exams, pas selection, dans les faits c quand meme a ca que ca revient. Alors tout le monde le sait plus ou moins, mais je ne suis pas sur qu'en debut d'année il y ai la mise au point que tu as eu dans toutes les filieres (ca serait deja un grand pas, mais il faudrait peut etre le dire avant la rentrée, au moment ou les gens choississent justement).
 
Et surtout, le nombre de places, qui le determine? C la le gros probleme, on determine le nombre de places en fonction des moyens, et on determine les moyens de facon totalement inefficace.

n°759797
thala
Posté le 02-07-2006 à 19:15:23  profilanswer
 

je comprend ce que tu veux dire : normalement, les examens sont faits pour vérifier les connaissances aquises,
par pour sélectionner ; mais comme, d'une part, il n'y a pas de sélection à l'entrée et d'autre part, un certain nombre d'élèves ne font rien, l'administration des facs n'a pas d'autre choix que de s'en servir pour sélectionner... à moins de consentir à une baisse du niveau :/

n°759806
simboss
Posté le 02-07-2006 à 19:20:22  profilanswer
 

thala a écrit :

je comprend ce que tu veux dire : normalement, les examens sont faits pour vérifier les connaissances aquises,
par pour sélectionner ; mais comme, d'une part, il n'y a pas de sélection à l'entrée et d'autre part, un certain nombre d'élèves ne font rien, l'administration des facs n'a pas d'autre choix que de s'en servir pour sélectionner... à moins de consentir à une baisse du niveau :/


 
Ca n'est pas une selection, on ne dit pas on prend les xxx meilleurs, a quelques uns pres, on dit on prend avec un certain niveau. Dans les faits ca revient au meme pour les eleves, mais le chiffre n'est pas fixé de la meme facon, d'un coté ce sont uniquement des exigences academiques fixés par les profs qui comptent, de l'autre il peut y avoir une reflexion plus globale, en sachant par exemple quelle est la situation de l'emploi a la sortie, et s'adapter en consequence.

n°759813
thala
Posté le 02-07-2006 à 19:27:13  profilanswer
 

le problème c'est que si l'on appliquait ta méthode (qui est tt à fait valable) à certaines fillières (au hasard, socio, philo, staps...)
le nombre de places calculé serait très inférieur... => réaction des étudiants
en supposant que cette méthode puisse être appliquée...  :sweat:

n°759818
simboss
Posté le 02-07-2006 à 19:29:43  profilanswer
 

thala a écrit :

le problème c'est que si l'on appliquait ta méthode (qui est tt à fait valable) à certaines fillières (au hasard, socio, philo, staps...)
le nombre de places calculé serait très inférieur... => réaction des étudiants
en supposant que cette méthode puisse être appliquée...  :sweat:


 
C sur que pour certaines filieres il y a besoin d'un electrochoc. Je ne suis meme pas sur que ca serait les etudiants qui reagiraient le plus violemment, mais surtout les profs, qui n'acceptent souvent pas d'entendre parler de debouchés pour leur filieres, ils sont bien au dessus de ca  :sarcastic:

n°759820
thala
Posté le 02-07-2006 à 19:31:53  profilanswer
 

les profs peuvent compter sur certains syndicats étudiants, et dieu sais comme ils sont puissants  :sweat:

n°759979
alec-psy
Yékrik Yékrak!
Posté le 02-07-2006 à 20:47:34  profilanswer
 

Moi je suis contre une sélection à l'entré des Fac, car d'une part, j'estime qu'il y a des gens comme moi, qui voulait rentrer à la Fac et qui ne l'ont jamais considérer comme un SAS ( en attendant de trouver mieux).
D'autre part, il est vrai que cela coûte chère d'acceullir une, voire des centaines étudiants interimaires (ou en congé sabatique), mais la Fac garantit selon moi, un accès à la formation post-bac à ceux qui n'ont pas le niveau d'entrer en prépa ou qui n'ont pas trouver une autre filière, qui elle est sélective ( BTS, DUT...).  
 
A défaut de donner de meuilleurs conditions dans d'autre filières, j'estime qu'il ne faudra pas changer le système des Facs, car ce ne serais que déplacer le problème.
 
Moi je suis en L1, et une fois, notre prof de Gestion nous a dit que si ya pas de sélection à l'entrée, y'en a bien une quelque part qui fait que votre diplome est une valeur. ( La sélection se fait par les diplomes)


---------------
"Avoir la vie devant soi"
n°760067
leonpolou
Posté le 02-07-2006 à 21:29:56  profilanswer
 

Moi je reste persuadé que le mieux resterai de revenir a un systeme americain, où tout se déroule dans le systeme fac.

n°760122
FLo14
Gouranga !
Posté le 02-07-2006 à 21:49:17  profilanswer
 

leonpolou a écrit :

Moi je reste persuadé que le mieux resterai de revenir a un systeme americain, où tout se déroule dans le systeme fac.


Le système des grandes écoles ne sera jamais abandonné en France.

n°760250
Fourmi23
Plop !
Posté le 02-07-2006 à 22:36:34  profilanswer
 

FLo14 a écrit :

Le système des grandes écoles ne sera jamais abandonné en France.


Des mixes existent entre universités et grandes écoles, comme les UT.

n°760440
simboss
Posté le 02-07-2006 à 23:15:39  profilanswer
 


 
Ca ne sera peut etre pas une disparition, parce que finalement le systeme qui marche, c quand meme les grandes ecoles, il me paraitrait illogique de les "fondre" dans des universités qui ne marchent pas bien. Il y aura surement des rapprochement de plus en plus, et une forme de fusion, mais il n'est pas sur que le systeme qui en ressorte soit plus proche des facs que des ecoles...On verra, mais ca serait une connerie, parce que les ecoles sont un systeme a part, de ne pas leur reconnaitre des qualités et de ne pas s'en inspirer.

n°760722
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 03-07-2006 à 00:26:35  profilanswer
 

qu'est ce qu'on en fait des personnes qui ont leur bac, qui sont refoulées à l'entrée de l'université et qui souhaitent poursuivre des études


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°760778
frix17
P1 Lille
Posté le 03-07-2006 à 00:43:28  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°761084
keicheux
Posté le 03-07-2006 à 02:38:53  profilanswer
 

il faudrait déja commencer par réduire les places dans les domaines ultra-bouchés qui meme dans 150 ans le seront encore pour laisser la place aux vraiment motivés
 
pour la sélection en fin d'année je sais pas, quand je vois tous ceux que je connaissent qui risquent de se faire virer à la fin de l'année et qui font quasiment rien pour empecher ca...

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