Reprise du message précédent :
de totue facon la vie est injuste par nature
y'en a qui reussiront tout et tout le tps et y'en a d'autres qui sont dans la merde du debut a la fin

 
 
Raconte.

encore faut il pouvoir et savoir ou on veut aller aussi

C'est de qui?

 
Euh les discours quand on veut peut c'est assez croustillant des fois.

je suis plus ou moins dans la meme situation que toi.
et je suis en train de tout larguer.
ma copine me gonfle, je la garde plus par "charité chretienne" que par amour...
mon travail est super bien vu sur la sacro sainte "echelle sociale" mais me bouffe mon temps et je m'emmerde royalement. meme si je gagne bien ma vie.
manque plus que la labrador et le credit sur 30 ans pour une baraque en banlieue et je me flinguais
j'ai recemment pris mes devant et je suis en train de tout changer:
de job, je le quitte et je vais reprendre des etudes ou une formation.
ma copine sait plus ou moins qu'elle va jarter a court ou moyen terme.
etc etc etc...
j'ai pas envie de ma la couler douce pour finir par un petit coup le samedi soir avec ma copine, et un dejeuner ou deux par semaine avec des gars du meme genre "niveau social" que le mien et deblaterer des conneries pseudo intellectuelles prout prout...
 
quitte a perdre question pognon mais la vie actuelle m'a suffisement niflée je refais les choses correctement a ma maniere, pas comme la societé a voulu que je les fasse...

Bah vingt cinq ans dans le Npdc, j'ai profité d'etre devenu fonctionnaire pour faire ce que je n'avais jamais pu me permettre auparavant: voyager.
Je me suis fait muter en Guyane Francaise, à 300 km de Cayenne.
C'était la première fois que je prenais l'avion, imaginez le choc pour un gars de ch-nord qu'a jamais vu du pays;
je ne regrette vraiment pas d'avoir osé tout quitter, sauf mon travail, je reconnais que j'aurais hésité à partir sans source de revenu fixe et connue à l'avance.
L'aventure oui, la bérézina, non!

?

Non mais surtout que "changer de vie" ça veut pas dire grand chose. Tu ne change pas d'identité en claquant des doigts, et surtout, tu ne deviens jamais "un autre". Etre malheureux dans sa vie et attendre tout d'un évènement ou d'un changement extérieur (la rencontre d'une copine, un bon job, etc.), c'est en réalité une fuite en avant perpétuelle, et l'on se rendra bien vite compte qu'une fois notre super job acquis, il nous manque toujours quelque chose. Le pire étant qu'en réalité, nous ne sommes pas tellement dupe de ce phénomène, puisque nous ne croyons finalement plus en grand chose, et qu'en réalité l'objet de notre attente est vide.

Edit : 10.000 ème post, je perd ma vie sur HFR

ce n'est que partiellement vrai, la tu parles avant tout des gens qui sont en mal etre, depressif ou autre.
moi je parle de changer de vie, non pas changer sa propre personne, ce qui est, il faut bien l'avouer, illusoire...

Deux grandes écoles:
 
- Soit tu rêves de faire des trucs, et tu espère qu'un jour tu auras l'occasion de les faires.
- Soit tu les fait, et tu prend le risque de perdre un autre truc.
 
En débattre trois plombes pour voir si chez les autres c'est pareil est totalement inutile, puisque c'est toi qui le ressent. Tu peut soit relativiser " ouais, bon, je m'emmerde 7h par jours mais en contrepartie j'ai de la tune, un toit et de quoi payer des tenues cochonnes a madame " soit céder a tes envies. Après, je ne pense pas que le malheur puisse être quantifié, donc ces solutions sont aussi honorables l'une que l'autre. Reste a savoir ce dont tu as vraiment envie.

 
ah voila au niveau boulot je comprends tout a fait et c bie ce que je ressens  
content de pas etre le seul ouf

En tout cas, marche bien ce topik !

Oui   . Il faut prendre la voie qui est tienne, bien entendu. Mais bon la plupart du temps, quand on affirme avoir une vie qui ne nous convient pas, c'est en général parce qu'on trouve celle-ci injuste, qu'on en attend quelque chose qui en réalité ne peut venir que de nous. J'ai vraiment pas une vie rêvée, pas une santé géniale, mais je suis profondément serein, bien dans ma peau et j'ai retrouvé les dents pour mordre tous ceux qui voudraient faire de moi un honnête homme (ce en quoi ma récente rupture m'a fait du bien, je me suis quand même bien emmerdé sans m'en apercevoir, pour reprendre Brassens, même si au fond je l'ai bien voulu). Bref du coup je suis bien la où je pose mes guêtres, même si ma vie risque d'être un merdier permanent

je change de vie actuellement parce que je sais qu'en continuant comme ca je suis en train de m'aliener. au sens premier du terme.
j'ai une petite boite actuellement qui fais de la vente de produit derivés auto/tuning/perfs. c'est pas du tout ce qui me correspond et je ne me suis lancé la dedans que par appat du gain.
je ressens simplement aujourd'hui qu'il me faut changer ca...

 
Oh mais ça va plus loin que ça : quand je parle d'attente, c'est pas forcément d'une attente inactive. Tu peux très bien faire des études, être un peu mal dans ta peau, et t'imaginer qu'enfin quand tu aura le taff que tu souhaitais, avec l'argent qui va avec, ta vie sera plus rose, etc... alors qu'au fond tu trainera toujours la même chose avec toi. J'ai toujours été plus ou moins financièrement sur la corde raide, avoir mon salaire d'instit' m'a pas rendu plus heureux. C'est pour ça que le coup de bosser pour avoir une vie confortable, sans passion, c'est quelque chose qui pour moi s'apparente à de la prostitution (et que les jobs que je pourrais faire en me réalisant se compte sur une demie main), à jouer un rôle dans l'attente que ton confort matériel te rendra plus heureux...

changer de vie ca n'a pas de sens si on cherche par la a se changer soi meme.
faut etre heureux avant, et ne pas vouloir se rendre heureux par ce moyen la.
apres, c'est "presompteux" aussi dans le sens ou c'est quand meme un luxe de pouvoir tout lacher et changer les choses, bcp ne le peuvent pas. meme si dans l'absolu mieux vaut etre a l'aise dans son propre merdier qu'indisposé dans des petits souliers propret. je comprends bien ca.  et c'est ce que je suis en train de changer aussi
perso je me suis laissé embrigader par le discours ambiant "winner qui monte sa boite et gagne du flouze" ce que j'ai reussi mais qui me convient pas.  

Disons que le gros problème de nos jours comparativement à nos aieux c'est le monde du travail.
 
Soit tu n'as pas de chance, et le soir tu rentres à la maison complètement crevé en ayant la peur au ventre niveau pognon parce que tu gagnes pas grand chose.
 
Soit tu as de la chance, et le soir tu rentres à la maison complètement crevé en dépensant ton salaire dans des conneries pour oublier que tu t'emmerdes...

Plus que se "changer soi-même" je pense qu'il s'agit d'apprendre à s'aimer, de se trouver des "lignes directrices" en soi (et en assumant parfois de porter de grosses contradictions), et d'assumer ce que l'on devient, quitte à en payer lourdement le prix (je peux te dire que je n'ai jamais été apprécié de grand monde, surtout pas des gens bien intégrés socialement, des "braves gens" pour continuer avec Brassens, et encore moins des beaux parents ).

Sinon évidemment : claquer la porte n'est pas accessible à tout le monde. Maintenant je reprend juste la citation que j'avais faite au dessus : il n'est pas forcément besoin de tout remuer de fond en comble. Ajouter de la personnalité à ses actes, les esthétiser en quelque sorte, ça fait déjà beaucoup.

 
Je ne dis pas le contraire   Après le souci c'est souvent de savoir quoi expérimenter, comment trouver ce qui à toi seul te plaira, quelle touche personnelle donner aux choses - et il faut ensuite avoir le cran d'assumer ça en sachant pertinemment que tu seras totalement incompris des 3/4 des gens.

Puisse tu trouver une nana qui saura comprendre elle aussi (pas bon cas, largué en grande part parce que je ne suis guère sociable, surtout avec des gens à l'esprit étriqué, et que ma vie, c'est aussi des heures à lire, pas à faire semblant de m'amuser avec des gens qui ne m'apprécient pas non plus).

C'est vrai que le fait que je quitte mon boulot d'instit' a été super mal compris (à part par mes amis proches). M'enfin comme dit : je les plains, parce que de personnalité, ils en ont bien peu. Après je les comprend : ils ont souvent trop peur de quitter leur confort intellectuel pour s'imaginer vivre autre chose, ce qui signifie aussi qu'ils n'ont pas la capacité de comprendre ceux qui sortent un tant soi peu des clous.

 
non, je déconne, faut vraiment que j'te bouges le cul, ne serait-ce que pour un match
 
 

 
Je le vis bien hein, et en plus j'ai un chouette bonnet.

un bonnet? merde, t'es pire que ce que je pensais

je ressens aussi ce besoin en tous cas au nveau job

Quand on passe à côté de sa vie, c'est un peu comme lorsqu'on roule à 130 sur l'herbe parallèlement à l'autoroute, c'est qu'on a un GPS merdique.

Si vous ne souriez pas, c'est parce que vous êtes passés à côté de la blague, et moi à côté de l'humour

C'est pour quand l'OPA sur le topic dépressifs ?

 
Regarde FB, tu comprendras.

 
C'est pas être dépressif que de vouloir se donner un coup de pied au cul.

 
J'ai failli tomber dans les pommes pendant le concert de Monster Magnet.

Tous les matins

 
Toi, ici Soit dis en passant j'ai des doutes sur l'unicité de notre GPS-âme

 
Au contraire, j'ai le sentiment d'avoir perdu mes exigences vis à vis des autres et de moi-même en étant dans ma dernière relation (le fait que j'ai l'impression de retrouver mes baskets est assez significatif ), par confort sans doute. C'est bien parce que je suis un peu dans l'impasse, que je peux aussi bien rebondir... parce que je suis seul et n'ai d'autre choix que de me retrouver (et ça fait du bien ).  
 
Sinon effectivement les merdes vont ensemble. Sans doute parce qu'on est pas tombé sur les bonnes personnes, à mon avis. Espérons trouver celle qui nous suivra loin, très loin.

 
Attend, je note tout ça.

je pense que là nous arrivons au point de rupture entre les idéaux et la réalité.  
Le coté matériel est dénigré intellectuellement, mais faconne l'esprit, mais ca, on ne veut pas se l'avouer quand tout va bien.

La noblesse d'ame et les parcours individuels exceptionnels sont présentés comme la norme. Je revendique ma médiocrité, si je disparais demain, dix autres me remplaceront sans que cela ne change rien à rien;
la vanité nous a été distillée profondément et cultivée, mais s en débarrasser ne serait ce qu un peu libère énormément;
essayez, vous verrez
souvent on se dit je pourrais jamais faire telle hose,  est de la coquetterie intellectuelle, au pied du mur il faut réagir;

 
Je ne sais pas ce que tu prends mais je veux bien essayer.

Comme je le disais il y a un terme médian : apporter de la personnalité aux petites choses de ton existence, à tes habitudes, etc. Il faut savoir devenir son propre juge, les autres ne vivent pas à notre place (rien de plus agaçant qu'un "je comprend votre douleur" ). Cultiver son jardin, comme disait l'autre...

 
Oui mais si la personne qui te dit cela en les doigts coincés dans la porte en même temps que toi, ça ce justifie.

 
Va savoir ! Y'en a qui en voudront à la terre entière de s'être coincé les doigts dans la porte, d'autres qui prendront ça à légère

Euh moi je suis du genre à maudire la terre entière pour ce genre de légèreté qui fait mal.