Citation :
Non, l'agression elle est dans le ton que tu utilises
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Si ce n'est que ça, tu n'as qu'à penser à la voix de De Funès quand tu lis mes posts. Je suis sûr que ça marche !
Citation :
En agriculture, biologique ou pas d'ailleurs. Je crois que les deux gars que j'ai cités ont pratiqué les deux sortes.
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Pratique et expérience sont deux choses différentes. Surtout lorsqu'on parle d'expérience scientifique...
Cela ne donne aucune valeur objective à leur témoignage, bien au contraire...
Citation :
Et au-delà de ça, ils ont une expérience de terrain, Rabhi a été missionné par l'ONU au sujet de la désertification. Bourguignon a une page sur Wikipédia qui me semble assez complète. Lire juste l'intro devrait t'inciter à ne pas foutre l'ensemble de ses travaux au feu comme tu le fais.
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Pour la troisième fois : je me cale complètement de ce que truc et machin, ou leurs supporter peuvent écrire sur wikipedia ou dans leur bouquins.
je ne veux pas leur avis : je veux des preuves, formelles, objectives.
Idem pour la mission de l'ONU : qu'est-ce que ça fait ? D'autant plus que c'est complètement hors-sujet...
Et je ne fous pas l'ensemble de leur travail sur le sujet au feu ; j'aurais bien du mal, cet ensemble n'existant pas !!
Une seule étude scientifique pour Bourguignon, et je l'ai citée : elle ne traite pas du sujet. Aucune pour Rabhi.
Il serait temps que tu ouvres un peu les yeux :
1) les arguments d'autorité n'ont aucune valeur. Même les meilleurs experts peuvent se tromper. D'où l'intérêt de demander non pas des avis, mais des preuves...
2) tes deux "experts" à défaut d'être juges sont partis. Ils vivent de la mode bio.
Citation :
Je suis pas certain que c'était le sujet de départ, "l'efficacité en général". Là on se pose la question de l'intérêt nutritionnel et de l'intérêt écologique de la culture bio.
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Cela fait partie de l'efficacité des modes de cultures ; énergétique, environnementale, nutritionnelle...
Citation :
Peux-tu me rappeler ce que TOI tu affirmes et quelles sont tes preuves ?
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Je me contente de constater que le bio n'apporte AUCUNE preuve de ses affirmations publicitaires.
Citation :
Parce que tu dis que risque du bio, c'est les métaux lourds, tu n'as pas de preuve.
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Si : le fait que des métaux lourds aient été détectés plus fréquemment en bio qu'en non-bio lors d'une étude :
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/D37-1.pdf
Citation :
Tu dis que Manicore se goure et ne prend pas en compte les engrais d'origine animales, mais tu ne le prouves aucunement.
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Faut pas déconner non plus : le raisonnement est détaillé dans le lien donné plus haut.
Tu vois quelque part la prise en compte du besoin d 'engrais organique ? Moi pas : CQFD.
Désolé ; je peux apporter des sources, détailer des raisonnements, mais pas lire ni réfléchir à votre place.
Citation :
Tu dis que les humains vivants passent avant les générations futures, c'est une opinion, pas un fait scientifique avéré.
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C'est une convention sociale : cf par exemple la DDHC qui définit le droit des êtres humains vivants, non des êtres humains fictifs...
Si tu croises quelqu'un qui crève de faim, et que tu refuses de le nourrir alors que tu as un stock de bouffe, il y a refus d'assistance à personne en danger. Même si tu fais valoir le fait que ton stock de bouffe il est pour ton petit-fils à naitre.
Citation :
Tu dis que les cultures bio bénéficient des traitements qui sont fait dans les champs d'à côté, toujours sans preuve...
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Idem : je peux pas réfléchir à votre place. Tout au plus vous donner des exemples plus simples pour vous aider à comprendre le raisonnement. En l'occurence, l'exemple des vaccins.
10 parasites tués dans le champs du voisin, ça peut être 10 000 en moins dans notre champs quelques années plus tard.
Faut quand même pas être un génie pour comprendre que les maladies des plantes et les invasions de ravageurs se propagent.
Citation :
La liste est longue. Je ne vais pas la détailler exhaustivement.
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en attendant, si tu l'as faite, tu peux prendre quelques seconde pour réfléchir sur chaque point, et relire les posts, parceque si c'est comme ce que tu viens de citer...
Citation :
C'est un débat. Sur un forum. Je ne suis pas pour le bio à tout prix. J'achète de la farine pas bio au moulin du coin. Alors qu'il y a de la farine bio dans mon supermarché. Consciemment ou non, je ne suis pas militant du bio. Aucunement.
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En attendant, tu défends le bio sans même avoir construit une argumentation rationnelle en faveur de ce dernier.
Militer : Combattre, lutter (sans employer de moyens violents) pour faire prévaloir une idée, une thèse, une doctrine.
Ca serait pas ce que tu essayes de faire par hasard ? (si besoin est, cf les définitions de "idée", "thèse" et "doctrine" ; le bio relève plutôt du champs de la doctrine).
Citation :
Ah non, on est d'accord là-dessus. De la même manière, l'étude postée dans le post précédent montrait que dans certains cas au moins, le bio donnait de meilleurs résultats que le conventionnel. Donc le système conventionnel 1) n'est pas valable pour le monde entier 2) n'est pas valable contre toutes les agricultures bio 3) n'est pas valable pour tous les modes de cultures conventionnelle.
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Et hop ! une erreur !
La réciproque est fausse.
Le fait qu'un mode d'exploitation bio donne de meilleurs résultat qu'un mode d'exploitation conventionnel prouve que tous les modes d'exploitations conventionnels ne sont pas meilleurs que le bio.
Mais cela n'exclue pas qu'il puisse exister un mode d'exploitation conventionnel meilleur que le mode d'exploitation bio pour le même cas.
Comprende ?
En gros ; qui te dis qu'en prenant ton mode de culture bio, et qu'en rajoutant un peu d'engrais de synthèse ça donne pas un résultat meilleur encore ?
Rien...
Citation :
Peut-être souhaiterais-tu, dans ton monde manichéen, que les choses soient binaires et qu'on puisse affirmer scientifiquement et études à l'appui que tel mode est mieux que tel autre. Ben non. Le label bio garantit un certain nombre de choses, qui te paraissent plus ou moins pertinentes. Ca n'en fait pas plus une arnaque que l'agriculture conventionnelle qui a ses propres défauts.
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Sauf qu'il y a un truc que tu n'as toujours pas intégré. Le bio se définit par opposition au conventionnel par l'interdiction de l'usage d'intrants de synthèse. C'est tout. Tout ce qui peut être fait en bio peut également l'être en conventionnel, mais pas vice-versa.
Ca y est, tu comprends le problème, ou toujours pas ?
Le bio se défini entièrement sur la base d'un choix qui n'a absolument rien à voir ni avec l'environnement, ni avec la santé, et il ne se définit que par une limitation du nombre de techniques utilisables par l'agriculteur.
Citation :
Ça n'est pas mon but, parce que le problème se situe au-delà du scientifique.
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Ca, c'est toi qui le dit.
Moi, je vois pas en quoi, et tu n'as toujours pas été fichu d'apporter l'ombre d'un argument.
A mon sens, ce n'est qu'une façon de noyer le poisson.
Citation :
l'érosion des sols est accentuée par l'agriculture conventionnelle
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Non, pas prouvé. C'est marrant, c'est toi qui me taxe de manichéisme...
"Agriculture conventionnelle" ne veut strictement RIEN dire. Il n'y a pas de cahier des charges de l'agriculture conventionnelle, aucune unité, rien.
Il a été prouvé que l'érosion des sols est accentuée par CERTAINS modes d'agricultures non-bio (ainsi que par certains modes d'agriculture bio, d'ailleurs). Pas par tous. Et à part sans doute en France, ça se sait, puisque la solution à la mode pour lutter contre l'érosion, ce n'est pas l'agriculture bio, mais au contraire l'usage d'OGM RR pour cultiver sans travail du sol...
http://www.fao.org/ag/ca/
Citation :
Alors quoi : le bio c'est de l'arnaque ? Scientifiquement, rien ne le prouve. Pas plus que le contraire. Il va falloir apprendre à continuer le débat sans appui scientifique. Je ne sais pas si tu y es prêt ?
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Allez, c'est pas grave, je vais répéter : c'est quoi la différence fondamentale entre le bio et le conventionnel ?
L'interdiction des pesticides de synthèse en bio.
Est-ce qu'il a été prouvé par A+B que tous les pesticides de synthèse sont nocifs pour la santé et l'environnement, quelque soit leur utilisation ?
Non.
Donc le bio est basé sur une affirmations gratuite. C'est donc une arnaque : le bio n'a pas les moyen de prouver ses allégations, son intérêt.
Citation :
La meilleure façon de produire n'existe pas. Cela dépend des circonstances, du lieu, et de l'objectif qu'on souhaite atteindre : Nourrir tout le monde au risque de puiser dans des ressources qui ne se renouvellent pas suffisamment vite ?
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Faudrait voir à rester cohérent et à ne pas dire complètement n'importe quoi.
Pour que ca dépende des circonstances, il faut déjà que ça existe...
La meilleure façon de produire, ça existe, et ça dépend en effet du climat, des sols, des ressources disponibles (en eau, en carburant, en épaisseur de sol...).
Citation :
Nourrir le plus possible en tenant compte des générations futures ? Préserver la biodiversité ? Préserver le sol ? Assurer la qualité de ce qu'on a dans l'assiette ?
Tu vois bien que ce débat là n'est pas scientifique. Il n'y a donc rien à "prouver", il faut surtout argumenter et expérimenter, me semble-t-il.
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Bah oui : il y a plusieurs critères de qualité, et il y a plusieurs objectifs, que l'on regroupe sous un "étendard" : le concept de développement durable.
Quant on parle de développement durable, cela regroupe les aspects environnementaux, et sociaux, qui au passage ne sont absolument pas en compétition !!
Donc le but est de préserver la fertilité des sols, ET la biodiversité, ET la qualité des aliments et cie.
Et pas seulement à l'échelle d'un champs, mais à l'échelle globale.
C'est plus clair ?
Quant à vouloir faire sortir le débat du cadre rationnel, je sais que tu en meurs d'envie, mais pas question ; il perdrait toute trace d'intérêt.
Et donc, en attendant : pour affirmer qu'il faut plus de bio, il faut le prouver. Pour affirmer que le bio est meilleur pour la santé, il faut le prouver. Pour affirmer qu'il est meilleur pour l'environnement, il faut le prouver.
Point barre.
Je sais que ça dérange, mais c'est la moindre des choses.
Citation :
Si, comme l'indique l'étude Suisse, entre autres, le sol s'appauvrit avec l'agriculture conventionnelle, le rendement brut n'est pas forcément très indicatif. L'usage excessif d'engrais et de pesticides chimiques favorise l'érosion des sols et contribue à l'effet de serre. Il faudrait se poser la question de l'éco bilan global de tout ça, plutôt que de raisonner uniquement sur le rendement.
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D'abord, l'étude Suisse n'a pas porté sur tout mode d'agriculture non-bio possible et imaginable, faudrait arrêter de dire n'importe quoi.
A ce tarif là, je peux aussi bien dire que le bio est mortel parceque des épinards bio ont fait des morts...ca sera pas moins bidon.
En outre, on mesure principalement l'appauvrissement du sol par une chute des rendements. Si cela nous inquiète, que les sols s'appauvrissent, c'est pas parcequ'on aime les sols riches : c'est parcequ'on a besoin de sols riches.
Si ça n'était pas le cas, cela ne serait qu'une des centaines de différences entre un sol cultivé et un sol non-cultivé.
Tu peux prouver que l'usage de pesticides a un impact significatif sur l'effet de serre ? Moi je suis prêt à parier que non...
Tu peux prouver que l'usage d'engrais de synthèse a un impact supérieur sur l'effet de serre à l'usage d'éxcrément d'animaux ? J'en doute (d'ailleurs, c'est plutôt l'inverse, mais j'y reviendrai).
Ca fait beaucoup de certitudes là où tu ferais mieux d'avoir des doutes, n'est-ce pas ?
Citation :
L'exposition aux pesticides en tout cas, est néfaste
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Hors-sujet : on parle de l'exposition aux résidus, pas d'exposition directe aux pesticide. Cela n'a absolument rien à voir.
Citation :
Ben, la revue de l'afssa dit qu'on ne peut pas conclure là-dessus, précisément.
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En effet. Elle ne conclue donc pas qu'on peut écarter le risque d'une pollution plus importante aux métaux lourds.
Il faudrait donc y jetter un coups d'oeil lorsqu'on cherche à comparer les résidus en bio et en conventionnel, non ?
Citation :
Certes. Mais les pesticides dans l'assiette, ça "peut" aussi avoir un impact. L'érosion des sols, à terme, également.
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Et tu peux prouver que tout type d'agriculture conventionnelle fous des pesticides dans l'assiette, ou provoque une érosion significative des sols ?
Citation :
Il n'y a que toi ici qui cherche à prouver quelque chose d'aussi catégorique.
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Bah alors pourquoi tu cherches à ce point à me contredire lorsque je dis que les "qualités" dont se pare le bio au marketing ne sont pas prouvées, cad que l'intérêt du bio n'est pas prouvé ?
Citation :
Je ne trouve pas l'endroit où il est précisé qu'il s'agit d'agriculture bio ?
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dernier lien, le nom de la compagnie est précisé.
L'origine de la bactérie a été retrouvée, elle provienait d'un ranche voisin.
A ton avis, comment la bactérie est passé du colon d'un animal à un champs d'épinards ?
C'est tout le problème de l'utilisation d'excrément ; cela peut transmettre des bactéries ou des maladies. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire, mais qu'il faut y préter une attention particulière, et bien savoir que ça suppose un risque.
Citation :
Mais à t'entendre, on pourrait prouver scientifiquement le contraire. Je vois que finalement, ce n'est pas le cas non plus.
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On peut prouver logiquement qu'il est plus risqué (parceque moyens de luttes plus limités).
Citation :
Je pense que le gros défaut de notre façon de fonctionner actuel, c'est précisément qu'on veut appliquer partout le même modèle.
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Très franchement, c'est pas l'impression que j'ai ; ya qu'à voir les travaux du CIRAD, de l'IRD, de l'IRRI, du CGIAR...
Ya un nombre énorme de nouvelles techniques qui sont développées pour une kyrielle d'environnements différents.
Le problème, c'est que plus une technique est compliquée, plus elle est difficile à mettre en oeuvre sur le terrain.
Citation :
C'est sur le terrain qu'un agriculteur fera les bons choix en fonction de la connaissance de sa propriété, ses contraintes, de la météo locale ...
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C'est une des raisons qui me fait dire qu'il faut lui laisser ce choix à l'agriculteur, saison après saison.
Ce n'est pas au consommateur de refuser tel ou tel truc sous prétexte que c'est meilleur pour l'agriculteur, pour ses sols ou autre ; c'est sur le terrain qu'il faut en juger, pas dans un marché, et encore moins dans un rayon de supermarché.
Citation :
Il semble pourtant admis que l'agriculture conventionnelle participe activement à l'érosion des sols. Ce qui me fait dire qu'on puise dans les ressources.
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Par toi en tout cas, oui. Non, ça n'a rien d'admis ; ça n'est même pas prouvé.
Les solutions proposées par les chercheurs ne portent même pas sur l'usage d'intrants de synthèses, mais sur des techniques complètement différentes (non-labour, couvertures hivernales, haies coupe-vent, apport de matière organique...).
Citation :
Je suis pas certain que ce soit un problème :
"En 200 ans, la forêt française a doublé de surface et depuis 1945, elle s'est encore accrue de 35%. Avec plus de 14 millions d'hectares, elle couvre aujourd'hui 26% du territoire métropolitain. Chaque année, la superficie forestière française s'accroît d'environ 30.000 hectares" (http://www.unalit.fr/foret_francaise_fr.htm)
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Si ; ce gain de biodiversité se produit après le défrichement de la quasi-totalité des forêts primaires francaises.
Ce n'est pas parceque la forêt francaise se remet bien des excès du passé (à noter qu'il avait fallu défricher énormément parceque les rendements étaient trop faibles, affaiblis encore par la nécessité de faire des jachères,, et les sols étaient trop rapidement épuisés. Une bonne partie de ce retour aux forêts est attribuable à l'usage d'engrais) qu'il faut en remettre une couche.
Citation :
L'élevage est plus ou moins couteux en ressources. Entre le veau/boeuf et le porc ou le mouton, il y a différence notable me semble-t-il en terme de consommation de ressources. Et on ne sait pas la part d'amendements organiques nécessaires, ni s'il en a tenu compte ou non dans ses calculs. Il parle de manger "moins de viande", pas de ne plus en manger du tout. Il ne considère en aucun cas qu'il n'y a plus d'élevage. Bref, tu ne prouves rien.
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Il ne tient pas compte de la dépendance de l'élevage, point barre. Voici ce qu'il dit :
Citation :
Dès lors que nous accepterions de manger moins de viande, il deviendrait envisageable de tout manger bio, une perte de rendement de 50% de l'agriculture dans son ensemble étant alors parfaitement acceptable
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Mais et si pour passer en tout bio, on avait besoin de ces animaux, voire de plus d'animaux ?
C'est une éventualité ; on pose 2x la quantité de nutriments minéraux contenus, et donc nécessaire à l'obtention d'une récolte.
En prenant les chiffres les plus optimistes trouvés dans ce topic (54% des apports nécessaires en conventionnels pour le bio), qu'on va arrondir généreusement à 50%, il va falloir l'équivalent de x tonnes de nutriments minéraux sous forme de lisiers et cie.
Les animaux ne peuvent pas fournir plus de nutriments minéraux qu'ils en absorbent ! Donc ils faudra qu'ils consomment plus de x tonnes de minéraux sous forme de nourriture végétale.
Pour absorber ça, il va falloir qu'ils bouffent plus de la moitié des récoltes...
En gros, on ne peut pas fixer à notre guise la part d'élevage avec ce système ; elle est fixée par la production souhaitée. Ou alors, il va falloir inventer d'autres sources d'engrais.
C'est inextricable : on a un cycle, qui fuit. Il faut bien un apport pour compenser la fuite. En conventionnel, ce sont les engrais de synthèse. En bio actuellement, ce sont les excréments d'animaux notamment nourris au conventionnel (dont, un apport indirect de nutriments provenant d'engrais de synthèses). Mais comment faire avec uniquement du bio ?
L'usage d'engrais organiques, c'est du recyclage. C'est très bien, mais pas suffisant.
Citation :
S'ils ne l'ont pas lu la première fois, ils ne le liront pas plus les fois suivantes, ne soit pas ridicule.
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Ca dépend comment ils lisent ; je spécule que ça se passe par tirage au sort de lignes. Donc bon à force de répéter, ils finiront peut être par tomber dessus. C'est une technique de prof...
Citation :
Et te casser le cul à être aimable, tu crois que ce serait possible?
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Tout dépend de tes critères d'amabilité.
Citation :
Tu vas faire fuire tout le monde, c'est tout ce que tu auras gagné. Tu es pourtant un des seuls à avoir les billes pour discuter de ce sujet, à quoi ça sert si personne ne lit tes interventions? Ton attitude est contre-productive, tu joues contre ton camp.
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A vrai dire, j'ai pas de camps ; personnellement, je m'en cale. Ceci explique peut etre cela ?
Citation :
Agriculture bio : des rendements en chute de 23 % pour la saison 2007/2008 !
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Ca arrive ; les agriculteurs bio sont moins biens équipés que les autres pour lutter contre les ravageurs et les maladies.
Il y a même des productions impossibles en bio.
Citation :
Dans les produits transformé et/ou préparé, c'est quand même dans le bio que l'on a le moins de chance de trouver des cochonneries. Car je pense que les consommateurs de BIO sont plus attentifs et lisent plus souvent les étiquettes et la compostion des produits.
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En même temps, t'as vu la différence de prix entre les produits transformés bio et premiers prix ?
J'ai une meilleure solution pour éviter ce genre de truc : évitez les produits industriels, bio ou pas. C'est dingue les économies qu'on peut faire en cuisinant un peu soi même en plus...
Citation :
Imaginer les bio en rois du marketing ça fait plutôt sourire.
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Pas les agriculteurs bio : les grosses boites qui se sont précipitées sur ce marché bien juteux, et sans lesquelles ont en parlerait sans doute pas aujourd'hui.
Il y a également quantité de petites structures : pas besoin d'être milliardaire pour faire du marketing.
Il suffit de petits slogans à la limite du malhonnète, mais qui font mouche.
par exemple : "c'est naturel", ou encore "c'est naturel, donc c'est meilleur"...
Quelqu'un peut m'expliquer où il a vu de la bouillie bordelaise dans la nature ? Où il a vu des bactéries BT cultivées en fermenteur dans la nature ? etc...etc...
Le bio n'est pas naturel ; simplement, il exclue les intrants de synthèse. Quant à dire que c'est meilleur ; prouvez-le !
Citation :
Tu n'aimes pas le marketing et les effets de mode?
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Ca dépend pour quoi. Pour rigoler un bon coups de temps en temps, j'aime bien. Mais j'y confierai pas l'avenir d'une exploitation agricole, ou de la planète...
Citation :
Tu as beau prétendre partout baser toutes tes opinions sur des publications scientifiques objectives
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Mes quoi ?
Je n'ai pas fait part de mes opinions sur le sujet.
Je me suis contenté de lister des points de trois catégories :
- des conventions sociales (par exemple : le droit à la nourriture, la valeur de la biodiversité, les objectifs de développement durable etc...).
- des faits scientifiques (tirés notamment de publications ; pour des trucs aussi bêtes que "il faut de l'azote et cie pour faire pousser des plantes, et il ne tombe pas du ciel", je ne détaille pas, bien entendu : on me reproche déjà la longueur de mes posts, je vais pas pousser...).
- des faits logiques (découlant logiquement des deux premiers).
Ainsi que des doutes, concernant l'intérêt du bio.
En gros, je vois clairement les sacrifices associés au bio ; ne pas utiliser d'intrants de synthèse, ça fait perdre des solutions très pratique, au profit de solutions pas forcément meilleures, voire dans certains cas de rien du tout. On est pas certain qu'une production bio à grande échelle soit durablement viable. On est pas certain qu'elle permettrait d'avoir un rendement stable (gestion des invasions et épidémies ?).
En bref : faire une croix sur la majorité des solutions de traitement (existantes, et futures), ça n'a rien d'un truc anodin.
A coté de ça, qu'est-ce qu'on y gagne ?
Pas par rapport à une agriculture industrielle caricaturale, mais par rapport à une agriculture non-bio dans laquelle on placerait le même souci de durabilité et cie. Très franchement, je vois pas.
Moi, quant on me parle agriculture durable, je vois plutôt une agriculture avec :
- des filières courtes (moins de transport, moins d'intermédiaires, meilleure rémunération et reconnaissance du travail de l'agriculteur, meilleure connaissance des aliments),
- atomisée, où l'agriculteur aurait une place centrale dans les processus de création variétale etc...
- innovante, cad qui teste localement de nombreuses nouvelles techniques, et qui choisis celles qui donnent les meilleurs résultats, sans à-priori.
- soucieuse de ses résultats, et non de ses moyens.
- intégrée à la gestion des paysages et éco-systèmes (bocages, jachères fleuries, etc..., avec si possible valorisation, et rémunération de ces services).
Il est un peu long ce post.