Citation :
je ne savais ce que c'était et j'ai trouvé cette définition:
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Elle est archi-fausse, et heureusement, sinon l'agriculture bio n'aurait aucun intrant !!
C'est la définition d'un intrant ça, pas d'un intrant de synthèse.
Un intrant de synthèse est un intrant obtenu par synthèse organique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chimie_organique
Citation :
JAMAIS Nous ne sommes informé sur TOUS les produits utilisé, et encore sur les risque et conséquences sur la santé. Et c'est comme cela qu'un jour nous apprenons que tel ou tel produits ou substances et interdite car nocif pour la santé.
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L'information est pourtant disponible sur internet.
Faudrait pas non plus tout rejetter sur le système : lorsque l'info est disponible sur internet, et que vous ne l'avez pas, c'est que vous ne l'avez pas bien cherchée.
Citation :
Arrête d'être agressif, bon sang, ça t'apporte quoi ?
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Quand on prends la vérité comme une aggression, c'est qu'il y a un problème, n'est-ce pas ?
Chercher des références au lieu de chercher des arguments, c'est refuser de réfléchir par soi même.
Citation :
Oui, oui, je ne conteste pas ça. Mais je répète que le débat est un peu au-dela du simple problème scientifique.
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Commence donc par le prouver ; au risque de me répéter, ce n'est pas fait :
En attendant :
1) c'est un droit humain et inaliénable que d'avoir accès au minimum vital. Les humains vivant passent avant les générations futures fictives, ne t'en déplaise.
2) les pays chez lesquel les ressources sont les plus épuisées (notamment l'eau, et les sols) ne sont pas les pays développés, mais les pays sous-développés et en voie de développement. Cf notamment l'Afrique, avec ses énormes problèmes de désertification.
Tu CROIS qu'on abuse des ressources naturelles. Mais non seulement tu ne l'as pas prouvé, mais tu n'as pas non plus prouvé que ta pseudo-alternative est plus durable que ce qu'on fait aujourd'hui.
Le meilleur moyen de tuer une terre que l'on cultive ce n'est pas, contrairement à ce que beaucoup de gens semblent croire, d'y mettre trop d'engrais.
C'est de ne pas en mettre assez.
Il y a trois ressouces réellement très limitées :
- l'eau.
- les nutriments du sol accessibles aux plantes.
- la surface cultivable.
Nous, on a pas trop de problème avec la première. On aura un problème avec la seconde si pour une surface donnée on produit trop pour l'engrais que l'on apporte. Et on aura un problème avec la troisième si nos rendements baissent.
Citation :
Et vas-y que je te balaie d'un revers de la main des années d'expérience des gars que j'ai cités. C'est méprisant. D'autant que ça n'apporte rien. Tu te contentais de dire : "ils ont rien publié, donc n'ont aucune légitimité à mes yeux", ça me suffisait, hein ?
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Des années d'expérience en quoi ?
Tu n'as pas l'air de comprendre : pour savoir si tel mode de culture est plus efficace que tel autre EN GENERAL, il ne suffit pas de l'avoir pratiqué. Il faut l'avoir étudié, sur tous les types de sols imaginables, sous tous les climats etc...etc...
Les années d'expériences de truc et machin ne valent RIEN lorsqu'il s'agit de généralités.
Ce n'est pas une question subjective, ce n'est pas une question d'avis, ni de "à mes yeux", c'est un fait : ils n'ont aucune preuve de ce qu'ils affirment.
Citation :
Je ne suis pas militant du bio.
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Tu n'es donc pas conscient de ce que tu fais ?
Tes posts, là, c'est quoi à ton avis ? Pas une argumentation objective sur le sujet en tout cas...
Citation :
Mouais, quand Pierre Rabhi obtient des résultats au Burkina Faso et au Sahel, je considère ça comme des "preuves solides". Au moins aussi solides que des résultats de labo.
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On va y aller par étape : des preuves de quoi ?
Des preuves que son système à lui aura mieux marché que celui qu'il remplace, dans les conditions précises qu'il aura testées. C'est tout.
Donc :
1) ça n'est pas valable pour le monde entier.
2) ça n'est pas valable pour tous les modes de culture bio.
3) ça n'est pas valable contre tous les modes de culture conventionnelle.
Est-ce assez clair, ou faudra t'il le reformuler encore une fois ?
Citation :
Et vice versa peut-être ? Dans mon AMAP que j'ai visitée cette été, ils laissent pousser (ou plantent) volontairement des fleurs pour attirer les insectes qui pollénisent ou sont les prédateurs d'autres insectes nuisibles. J'imagine que les bestioles, comme le nuage de Tchernobyl, ne s'arrêtent pas aux frontières des champs bio...
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Oui, sauf qu'en l'état, ce genre de pratique est pour l'instant un gadjet dont on est pas même fichu de mettre l'impact en évidence.
Entre la plantation de fleurs qui attireront peut être un nombre d'insectes qui boulotterons peut être quelques insectes nuisibles, et un produit qui tue directement les insectes nuisibles, il y a un fossé.
C'est d'ailleurs pour ça qu'en bio, lorsqu'il y a un problème de ravageur on utilise de la roténone par exemple.
Plus pour très longtemps ceci dit, son usage va être interdit le 10 octobre 2009.
Ah non, suis-je bête, les agriculteurs bio francais aimant montrer l'eemple, ils ont obtenus une dérogation pour l'utiliser jusqu'au 31 octobre 2011.
Citation :
Tu as raison, ce serait perdre du temps. Il vaut mieux continuer de dénigrer acidement, il en restera toujours quelque chose.
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Au risque de me répéter : si ton but est de citer des sources scientifiques, pourquoi tu ne les cites pas directement au lieu de passer par des sites militants ?
Ca aurait été plus poli ; cela m'aurait évité la lecture d'un contenu franchement pas très intéressant pour aller droit au but...
Citation :
Par contre, arrête-moi si je me trompe, mais cette seule étude suffit à prouver que l'agriculture conventionnelle n'est pas, en toutes circonstances, meilleure que l'agriculture bio. Simple logique.
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Tout à fait. Ce qui ne fait ceci dit pas avancer le Schmilblick...
Le but est de trouver la meilleure façon de produire, pas de trouver une catégorie qui en moyenne s'en sort mieux qu'une autre.
Citation :
Ben... Si, c'est dit. "peu intensive".
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peu intensive, et traditionnelle, c'est loin d'être synonyme !
L'élevage en Argentine, ou aux USA est peu intensif. Pourtant, il est très loin d'être traditionnel !
J'ai déjà expliqué ce que signifie extensif et intensif, pourquoi mélange-tu encore cela avec un concept qui n'a rien à voir ?
Citation :
Ou bien une utilisation différente des cultures. Moins de viandes, moins de biocarburants...
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Complètement hors sujet : on peut aussi consommer moins de viande, et ne pas faire d'agrocarburants sans pour autant cultiver bio.
La question n'est pas "comment cultiver bio ?", mais "pourquoi cultiver bio ?".
20% de rendement en moins, c'est 20% de terres cultivées en plus à consommation égale. Et c'est 20% de terres qui pourraient être utilisées autrement.
Citation :
Ah, c'est intéressant ça. Tu conviens qu'il y a plus de résidus de pesticides de synthèse dans les légumes non bio que dans les bios. Reste à te faire admettre que les pesticides dans l'alimentation peuvent avoir éventuellement un effet sur la santé.
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Et toi, est-ce que tu crois qu'il y a plus de sel sur les produits salés, ou sur les produits non-salés ?
Pour le reste, démontre-moi donc que ces résidus ont un effet significatif sur la santé...bon courage !
Il ne faut pas oublier non plus que si les produits bio contiennent moins de résidus de pesticides de synthèse, cela ne les empêche pas à l'occasion de contenir plus de métaux lourds, ou plus de bactéries pathogènes. D'avoir des rendements moins réguliers (ce qui est menaçant en terme de sécurité sanitaire si on passe à l'échelle nationale ; une année sans récolte à l'échelle nationale, ça peut avoir un impact important sur la santé...)...
Donc bon, pour prouver par A+B que bio c'est mieux, c'est pas gagné...
Citation :
L'AFSSA a toutefois publié une étude qui en parle ( http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-Agribio.pdf ). Les différents travaux donnent des résultats contradictoires mais ne permettent en tout cas pas de mettre en évidence une présence plus importante des métaux lourds dans les produits bio.
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Ce n'est pas une étude, mais une revue, dont la conclusion sur ce point est finalement qu'on en sait rien :
Citation :
La plupart de ces études ne mettent pas en évidence de différences significatives entre les modes de
production ou conduisent à des résultats contradictoires. La plupart de ces études comparatives ne
répondent cependant pas aux critères de sélection retenus :
- durée des études souvent trop courtes,
- comparaison de produits sur des années différentes et/ou issus de régions différentes ce
qui implique notamment des différences de caractéristiques des sols et ne permet pas une
stricte comparaison des modes de production.
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Une étude positive (plus de métaux lourds en bio qu'en conventionnel), mais avec des tailles d'échantillons trop faible, et deux études qui se contredisent sont citées...
Au bilan : ça vaudrait le coups d'y jetter un coups d'oeil avant de dire qu'il y a moins de résidus en bio qu'en conventionnel ; ça n'est pas prouvé en ce qui concerne les résidus de pesticides bio, et les pollutions résultant du mode de culture.
Et la preuve qu'ils existent, c'est qu'il ont déjà fait des victimes...
Citation :
C'est de ça que tu parles (tu pourrais filer des sources) ? http://environnement.branchez-vous [...] ie_au.html Parce que si c'est de cette affaire qu'on parle, l'article dit ceci
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C'est cela, mais il a été montré par la suite que le lavage des épinards ne pouvait pas éliminer cette pollution.
http://www.fda.gov/fdac/features/2 [...] afety.html
La contamination était systémique, cad que la bactérie pathogène n'était pas sur la plante, mais dans la plante (après une entrée par les racines).
Je cite cette affaire de mémoire ; elle avait eu pas mal de retentissement à l'époque.
En cherchant les sources officielles sur le sujet, je me rends compte que mes chiffres ne sont plus à jour ; il y a finalement 3 morts et 31 handicapés.
http://www.cdc.gov/foodborne/ecolispinach/100606.htm
http://www.msnbc.msn.com/id/17755937/
Citation :
C'est promis, je vais faire un effort, parce que tu me le demandes si gentiment...
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Ah, mais c'est pour toi, hein, pas pour moi ; si tu ne veux vraiment pas le faire, rien ne t'y oblige.
Citation :
J'affirme moi ? J'essaie de débattre avec toi pour dire moins de connerie la prochaine fois... Et là en deux jours, j'ai beaucoup appris. Merci.
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Ah, bah il me semblait pourtant que tu avais affirmé que le bio est meilleur pour l'environnement et la santé que le conventionnel ; désolé si je me suis planté...
Citation :
Je vais t'envoyer mes 3 gosses chez toi, tu vas voir si elles sont fictives, les générations futures
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Tes 3 gosses ne sont pas une génération future, mais une génération qui existe déjà, et qui aurait pu être en train de mourrir de faim si elle avait eu la malchance de naitre ailleurs, ou de naitre avant la révolution verte. Très franchement ; il faut rencontrer des agriculteurs qui n'utilisent pas d'engrais ni de pesticides parcequ'ils n'y ont pas accès. Cela permet de mesurer le bénéfice qu'on tire de la révolution verte, et cela donne énormément à réfléchir.
Le manque d'engrais, c'est radical ; ça divise les rendements au moins par deux, et ça transforme la culture en exercice de funambule. Et pour peu que la démographie ou le climat n'aille pas dans le bon sens, on se retrouve face à un choix cornélien : si on essaye pas de produire plus, on a pas assez à bouffer pour boucler l'année, mais si on essaye de produire plus, on épuise les sols, et on pourra produire de moins en moins...
Le premier choix répondant à une contrainte à court-terme, et le second à une contrainte à long/moyen terme, c'est généralement le premier qui est fait. Par exemple, le manque d'engrais est un des "moteurs" de la famine Nord-Coréenne.
Le manque de pesticides lui ne se fait pas ressentir de la même façon ; les principaux ravageurs ont généralement une démographie en sigmoïde ; en schématisant, l'année 0, tout va bien, les récoltes sont bonnes, il y a un nombre moyen de ravageurs. L'année 2, ils ont profité des résultats de l'année 1, et sont plus nombreux. L'année 3, idem, et ça commence à devenir génant. L'année 4, c'est l'invasion ; la population de ravageurs a explosé, et consomme la majeure partie des récoltes. L'année 5, la quasi-totalité de la récolte est consommée, et ne suffit même pas à maintenir la population de ragaveurs qui chute (elle aussi). Ca fait deux années de disettes. L'année 6, la population de ravageurs est retombée, les récoltes sont à nouveau correctes...et on reprends...
Avec traitement phytosanitaires, on reste chaque année au pire au niveau de l'année 0. Les traitements phytosanitaires ne permettent pas d'éliminer complètement la population de ravageurs, mais a pour but de la maintenir en deçà d'un seuil. On parle pour désigner les effets de la consommation des ravageurs de pression des ravageurs, et on essaye de la maintenir au minimum.
Cela permet d'avoir une production relativement stable.
Il y a deux exemples de ravageurs qui ont une démographie assez impressionnante ; le criquet, et la chenille légionnaire. Leurs populations ont la particularité d'exploser durant l'année n+1 si on laisse une population supérieure à un seuil critique à l'année n.
Tu peux avoir une idée de leurs effets en faisant une petite recherche avec les mots clefs "desert locust", "army cutworm", "Grasshopper", "army worm" + infestation, invation, famine...
Ca, encore une fois, c'est quelque chose qui existait en Europe, mais qu'on ne connait plus depuis les années 50. Certains ont encore le souvenir de campagnes de ramassages de hannetons par des écoliers, mais ça date.
Citation :
Tiens, Pierre Rabhi, il a des solutions pour ça... Il les applique. Et ça marche. Quel dommage qu'il n'ait pas publié, ce con.
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Très franchement, moi pour ce genre de truc, je fais plus confiance au CIRAD par exemple, qui n'a pas seulement des idées de "solutions", mais qui les teste également, qui les évalue scientifiquement etc...
Il y a beaucoup de gens qui ont des "solutions qui marchent", mais cela ne suffit pas : il est fréquent que quelque chose fonctionne bien dans un cadre précis, mais soit une catastrophe une fois appliqué à grande échelle, ou un sac de noeuds indémélable.
C'est pas mal qu'il y ait des idéalistes, des idéologues, des militants qui travaillent sur le sujet.
C'est très bien que certains prennent la peine de faire des expériences sur le terrain.
Mais c'est encore mieux quand ils le font dans un cadre strictement objectif, dans le but de comprendre d'abord comment ça marche, et avec quelles limites avant de crier qu'on a la solution.
Et il ne faut pas non plus généraliser : il y a effectivement des cas où quelques nouvelles techniques, et un peu d'astuce suffit. Moi j'en ai vu d'autres, et si je n'irais pas affirmer qu'ils sont majoritaires, j'ai quand même la sensation qu'ils sont nombreux.
Cela sort d'un cadre purement scientifique, mais lorsque j'entends qu'on peut nourrir tout le monde, et que le problème n'est pas technique mais purement économique par exemple, j'ai le poil qui se hérisse...
Citation :
Ah... Tu as des études qui montrent ça ? Parce que moi en cherchant, je suis tombé sur ça :
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Dans "ça", moi je vois déjà que le rendement en bio est de 20% inférieur à celui en conventionnel. 20%, c'est énorme : ça fait cher le ver de terre...
A ce tarif là, mieux vaut laisser les 20% de terres actuellement non-cultivées aux vers de terres de prairies et forêts ; ils se portent mieux encore qu'en champs...
Mais c'est sans rapport avec ce que je disais ; je disais ceci :
Citation :
Tu CROIS qu'on abuse des ressources naturelles. Mais non seulement tu ne l'as pas prouvé, mais tu n'as pas non plus prouvé que ta pseudo-alternative est plus durable que ce qu'on fait aujourd'hui. Le meilleur moyen de tuer une terre que l'on cultive ce n'est pas, contrairement à ce que beaucoup de gens semblent croire, d'y mettre trop d'engrais. C'est de ne pas en mettre assez.
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L'excès de fertilisation, ça fait des nitrates dans les nappes.
Quant au manque de fertilisation, c'est tellement évident que ce n'est pas traité : si à chaque récolte, les plantes extraient par exemple 5 tonnes de phosphore du sol, et qu'on en apporte 3, qu'est-ce qui va se passer à terme ? On va épuiser le stock de nutriments minéraux du sol.
Citation :
En même temps, un champ "conventionnel", ça doit aussi pas mal réduire la bio diversité, non ? J'en reviens à l'exemple de mon AMAP qui laisse pousser les fleurs et fait des "maisons à guêpes".
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Oui. Mais la différence en terme de biodiversité entre un champs bio et un champs conventionnelle reste complètement négligeable par rapport à celle entre un champs conventionnel, et un espace naturel !
Regarde n'importe quel champs, et compte les espèces de plantes que tu y trouves. Fais la même chose en sous-bois, ou même sur une friche, et compare un peu.
Enfin bref, tout ça pour dire que c'est pas forcément une catastrophe d'avoir une biodiversité faible en champs, si ça permet d'en conserver plus hors champs. Diluer la "pollution", ou la perte de biodiversité n'est pas nécessairement intéressant.
Le coups du "au lieu de cultiver 100 hectares, je vais en cultiver 120, mais ça sera plus joli, je suis pas contre, mais faut d'abord qu'on me prouve qu'on y perd pas plus en reconversion de surface qu'on en gagne en biodiversité en champs. Je suis loin d'être convaincu.
Un hectare de forêt, c'est plusieurs centaines d'espèces de plantes différentes. Dans un champs, on a quand même une espèce qui représente plus de 95% des individus...
Citation :
Je sais pas, c'est toi le spécialiste scientifique, alors prouve que ce qu'il dit est faux (en citant tes sources) ?
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J'ai déjà prouvé que son raisonnement est faux.
Il considère le bio à rendement constant comme étant indépendant de l'élevage, alors que c'est faux ; est hautement dépendant de l'élevage, dont il tire plus de la moitié de ses engrais aux rendements actuels.
Pour ça, réfère toi aux sources citées plus haut ; il y est clairement fait mention des amendements organiques provenant de l'élevage.
Citation :
Après ce que tu écrit, comment avoir confiance? Cela va à l’encontre de la pérennité de nos ressources.
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Tu dis ça parceque toi tu manges à ta faim.
Pour moi, désolé, mais avant même de penser à faire des "générations futures", on devrait commencer par penser à nourrir la génération actuelle.
Faire des réserves (par exemple, de pétrole) pour nos enfants aux dépends de peuples qui crèvent de faim parcequ'ils n'y ont pas accès, c'est tout simplement inhumain, et j'ai du mal à y trouver la moindre once de "développement durable".
Ceci dit, cela ne m'étonne pas de tomber sur de tels comportement ; c'est assez à la mode, et c'est un luxe de riche que de s'inquiéter de l'avenir de ses petits enfants potentiels avant de s'inquiéter de celui de gens déjà bien vivants.
Citation :
En parlant de faim dans le monde l’agriculture non BIO n’a pas réussi à l’endigué, et n’y arrivera sûrement pas puisque malheureusement elle progresse.
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La peste a bien progressé pendant des siècles en France, cela ne nous a pas empêché de finir par l'endiguer.
D'autant plus que la population n'augmentera peut être pas indéfiniement non plus ; l'accès à la contraception s'améliore, lentement, mais surement...