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Auteur Sujet :

Pourquoi y a t-il des gens plus "humains" que d'autres ?

n°5545072
le penseur​ fou
Posté le 13-05-2005 à 20:55:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

le_noob a écrit :

Je dois avoir de mauvais gènes alors, car je suis pas doué pour ça.


ça peut aussi vouloir dire que tu as de bons gènes et que tu n'as pas besoin d'en faire des tonnes .

mood
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Posté le 13-05-2005 à 20:55:13  profilanswer
 

n°5545209
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 13-05-2005 à 21:10:00  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Coomme je l'ai expliqué plus haut, le gène de l'empathie (qui n'est de toute évidence pas un gène unique, mais un ensemble de gènes dans un environnement génétique donné) est bénéfique chez l'homme : il lui permet de comprendre ses congénères, et d'agir de manière à leur plaire et à acquérir une réputation positive au sein du groupe. Chez l'homme, la réputation est souvent un gage de survie en raison de la force de notre tissu social.

Tu as peut etre essaye de l'expliquer mais de la a dire que ton explication est valable...
Il me semble que dans la théorie de l'évolution , la seule chose qui importe c'est que les gènes soit transmis . Or, ce n'est pas ce qui se produit en général pour un altruiste .
Bien sur au sein d'une meme falille (porteurs des memes genes donc) l'altruisme peut etre benifique pour la transmission du patrimoine genetique global mais qu'en est-il d'un altruisme extra familial  ?


 
Visiblement tu n'as pas lu mon laïus sur la morale et son role dans l'évolution un peu plus haut.
 
L'altruïsme extra familiale a pour but, lorsque les conditions s'y pretent, de pousser les hommes à aider ses congénères à partir du moment où le cout pour celui qui donne est moindre que le gain pour celui qui reçoit. La réputation gagnée ainsi va pousser les personnes rencontrées ultérieurement à faire de même en faveur du précédent donneur, qui au final y trouve largement son compte.
 
En moyenne, le gène de l'altruïsme permet à son hôte de se reproduire plus efficacement.

n°5545241
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 13-05-2005 à 21:12:31  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Elitiste ? sans doute , je dois reconnaitre que je ne place pas tous les comportements humains au meme niveau . Mais a mon avis c'est le cas de tout le monde , seul une machine/ordinateur ne ferait aucune différence .
En parlant de volonté , je ne parle pas d'ambition . Tu saisis la nuance  ?

¨
Bien sur que tu fais la différence naturellement, tu as été concu comme ça. Tu juges le comportement des autres pour n'aider que ceux qui sont eux même altruïstes.
Ainsi, tu évites à une personne égoïste présente dans la société de profiter de l'altru¨sme ambiant aux dépens de tous (s'ensuit une course à l'"armement" de compétence de tricherie et de détection de la tricherie...)

n°5545287
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 13-05-2005 à 21:15:57  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :


C'est ton point de vue , moi je me suis souvent exprimé pour donner le mien , il faudrait faire un autre topic "a quoi sert la philosophie ?" .
Evidemment pour la majorité des gens qui ne vivent que pour "satisfaire leurs génes" , elle ne sert a rien (je crois déceler chez toi une certaine amertume , du doute il y a encore en toi , ne sombre pas du coté obscure de la force)


 
Tu n'as définitivement pas lu tout ce que j'ai dit jusqu'à présent...
 
La philosophie, comme l'a fait remarqué le_noob, n'est rien d'autre qu'un moyen d'écouter son âme, de comprendre qui l'on est. Au même titre que la religion, si elle n'est pas accompagnée d'une raison trés forte, elle conduit à s'accepter tel que l'on est, c'est à dire finalement à obéir à nos gènes...
 
Ceux qui ne vivent que pour satisfaire leurs gènes sont généralement religieux, et aiment philosopher!
 

le penseur fou a écrit :

Oui dac, c'est vrai que pour etre franc en toute occasion avec les autres il faut etre intransigeant .
Sinon , m'est avis que tu fais erreur en supposant que les gens sont francs ou plutot honnetes envers eux -memes :
Toujours selon les biologistes evolutionnistes , le but de chaque etre basique est de tromper les autres sur sa valeur (faire croire qu'il a les meilleurs genes) et le meilleur moyen de tromper les autres c'est de se tromper soi-meme a ce qu'il parait .


 
Finalement tu as compris quelque chose, je retire ce que j'ai dit...    :jap:


Message édité par hephaestos le 13-05-2005 à 21:18:20
n°5545545
push
/dev/random
Posté le 13-05-2005 à 21:40:26  profilanswer
 

"le gène de l'altruïsme" [:azylum]
 
Et le gène de la bêtise tu lui donnes quel objet ?
 
Demain Mamadou lira dans les gènes, sisi..
 
Prions pour que l'Antichrist ne tombe pas sur ce topic [:totoz]


Message édité par push le 13-05-2005 à 21:40:51
n°5545951
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 13-05-2005 à 22:27:12  profilanswer
 

push a écrit :

"le gène de l'altruïsme" [:azylum]
 
Et le gène de la bêtise tu lui donnes quel objet ?
 
Demain Mamadou lira dans les gènes, sisi..
 
Prions pour que l'Antichrist ne tombe pas sur ce topic [:totoz]


 
C'est marrrant comme il y a des gens, ils en connaissent rien au sujet, ils aiment bien le titre alros ils lisent le dernier post et ils y répondent en croyant être intelligents...
 
 
Eh oui, le gène de l'altruïsme, banane.
 
Tu veux des sources biblio?


Message édité par hephaestos le 13-05-2005 à 22:27:27
n°5546055
push
/dev/random
Posté le 13-05-2005 à 22:36:25  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Tu veux des sources biblio?


Non ça ira merci  [:tartragnan]  
 
Mais ne te fâches pas Mamadou, c'est de moi que je me moque à travers toi.
Tu devrais diversifier tes lectures, ce serait dommage.
 
Spèce de nihiliste  [:kbchris]


Message édité par push le 13-05-2005 à 22:40:56
n°5546147
Prozac
Tout va bien
Posté le 13-05-2005 à 22:51:01  profilanswer
 

Moi j'en veux.
 
Un mec qui dit que l'empathie ou l'altruisme sont des caractères génétiques (donc innés et non acquis), ça m'interesse. Je suis curieux de savoir si quelqu'un comme ça comprend les implications d'une telle affirmation.
 
L'évolution de l'homme s'est distinguée de l'évolution des autres animaux à partir du moment ou sa capacité à communiquer s'est développée, rendant les caractères acquis (par l'éducation) durables au delà d'une génération. Biologiquement, nous sommes peu différent des hommes d'il y a 1000 ans. Les différences culturelles sont bien plus grandes. L'évolution humaine n'est pratiquement plus liée à la biologie, mais à la culture, aux connaissances, à ses visions du monde.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5546923
le_noob
Posté le 14-05-2005 à 00:18:12  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Moi j'en veux.
 
Un mec qui dit que l'empathie ou l'altruisme sont des caractères génétiques (donc innés et non acquis), ça m'interesse. Je suis curieux de savoir si quelqu'un comme ça comprend les implications d'une telle affirmation.
 
L'évolution de l'homme s'est distinguée de l'évolution des autres animaux à partir du moment ou sa capacité à communiquer s'est développée, rendant les caractères acquis (par l'éducation) durables au delà d'une génération. Biologiquement, nous sommes peu différent des hommes d'il y a 1000 ans. Les différences culturelles sont bien plus grandes. L'évolution humaine n'est pratiquement plus liée à la biologie, mais à la culture, aux connaissances, à ses visions du monde.


Nous sommes mêmes identiques biologiquement parlant. L'évolution génétique est très loin d'être aussi rapide, tu peux même remonter à plusieurs dizaine de milliers d'années pour trouver des hommes qui nous sont en tout point identiques.
 
Ou alors tu voulais dire nous sommes génétiquement peu différents, là je serais plus d'accord.

n°5546937
Caleb2000
You can't fool the fool
Posté le 14-05-2005 à 00:20:03  profilanswer
 

L'humanité est devenue une faiblesse [:beleg]

mood
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Posté le 14-05-2005 à 00:20:03  profilanswer
 

n°5547084
Prozac
Tout va bien
Posté le 14-05-2005 à 00:46:17  profilanswer
 

D'un point de vue biologique, il est possible de retracer des transferts massifs de population, des grands flux migratoires.  
 
Il y a des variations génétiques mais effectivement très insuffisantes pour dire que nous sommes différents ou que notre race a changé.
 
Mon propos est bien que les variations génétiques sont insignifiantes devant les changements liés aux facteurs culturels (maîtrise d'un langage évolué, moyens de transmission des connaissances...)


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°5549392
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 14-05-2005 à 12:47:44  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Moi j'en veux.
 
Un mec qui dit que l'empathie ou l'altruisme sont des caractères génétiques (donc innés et non acquis), ça m'interesse. Je suis curieux de savoir si quelqu'un comme ça comprend les implications d'une telle affirmation.
 
L'évolution de l'homme s'est distinguée de l'évolution des autres animaux à partir du moment ou sa capacité à communiquer s'est développée, rendant les caractères acquis (par l'éducation) durables au delà d'une génération. Biologiquement, nous sommes peu différent des hommes d'il y a 1000 ans. Les différences culturelles sont bien plus grandes. L'évolution humaine n'est pratiquement plus liée à la biologie, mais à la culture, aux connaissances, à ses visions du monde.


 
les références :
 
- L'un des travaux fondateurs de la sociobiologie : RL Trivers, The evolution of reciprocal altruism; Quarterly Review of Biology, 1971.
(cité 807 fois, question références bidon on a fait pire ;) A titre de comparaison, la publication la plus citée de A Einstein a été citée 2276 fois, et The Selfish Gene de Dawkins, 1833 fois... Enfin, je conviendrai qu'à ce niveau là, les chiffres ne veulent plus dire grand chose, et je suis loin de comparer Dawkins à Einstein. La théorie de Dawkins est tellement évidente qu'elle ne devrait même pas mériter un livre :/)
 
Tu peux partir de là et faire une recherche amont pour voir ce qui a été fait depuis. (http://scholar.google.com/scholar?hl=en&lr=&q=link:VGFxSfkhuO8J:scholar.google.com/)
 
-Sinon, en 2003 Nature a publié une revue sur l'atruïsme humain : ERNST FEHR AND URS FISCHBACHER, The nature of human altruism, Nature 425, 785 - 791 (23 October 2003), http://www.nature.com/nature/journ [...] 43_fs.html
 
Là, une recherche amont ne donnera pas grand chose vu que le papier est récent, mais tu auras tout un tas d'infos en  regardant la biblio... dans laquelle, à coup sur, figure le livre de Trivers d'ailleurs.
 
Si tu n'as pas accés à une base de données scientifique et que certains articles t'intéressent, evoie moi un MP avec les références de l'article.
 
***********************************
 
En ce qui concerne tes critiques, tu affirme que nous ne sommes pas différents biologiquement des hommes d'y a 1000 ans. Je confirme, et peut même pousser en première approximation à 10 000 ans. Ce qui est remarquable, c'est que notre comportement non plus n'est pas différent de celui de nos ancêtres, même trés lointains... (cf les travaux sur l'atruisme humain, et notamment ceux faits dans des tribus primitives de chasseur-cueilleurs qui sont la référence aujourd'hui de ce qu'on imagine être l'humanité avant l'agriculture : le tribu !Kung est la plus couramment citée, c'est celle qui a fait l'objet d'études les plus exhaustives).
 
De là à dire que notre comportement a une origine biologique tout autant, si ce n'est plus, qu'une origine culturelle, il n'y a qu'un pas...
 
Remarquez que, à ma décharge, il est impossible d'écrire un texte simple et scientifiquement irréprochable, c'est pourquoi je ne peux que vous encourager à lire les ouvrages que j'ai cités jusqu'ici (Trivers : The evolution of reciprocal altruism ; Dawkins : The Selfish Gene et The Blind Watchmaker ; Smith : The Moral Animal ), vous vous rendrez compte que bien des raccourcis que j'ai pris dans cette discussion ne sont rien d'autres que des jolis mensonges, nécessaires malheureusement lorsqu'on veut faire passer un concept simplement...


Message édité par hephaestos le 14-05-2005 à 12:51:57
n°5549752
l'Antichri​st
Posté le 14-05-2005 à 13:47:21  profilanswer
 

Comme je le signalais déjà dans un post sur le topic " Argument pour réfuter la théorie de Darwin " (auquel ce post ci était destiné au départ...), il n’est que trop évident que les tenants (et affiliés...) de la sociobiologie ne maîtrisent pas du tout les concepts (et les théories qui les mettent en jeu, bien plus anciennes et profondes que les interprétations, tout aussi imaginaires et hypothétiques que les faits qu’elles invoquent comme preuves, de la sociobiologie) nécessaires à une réflexion pertinente sur le sujet (ou assimilés). Celui-ci est loin de concerner seulement la génétique et même le processus évolutif dit, très improprement, " naturel " lorsqu’on l’applique à l’homme, être doué de conscience, c’est-à-dire capable de prendre son " destin " en main, fût-ce à l’intérieur de structures reconnues, quelles qu’elles soient... Cette " culture ", qu’en bons intellectuels dualistes, les sociobiologistes font dépendre d'une " nature " première, comme jadis on séparait l’esprit du corps, est fondamentalement une culture historique. D’où l’obligation d’une approche généalogique pour en rendre compte.
 
La culture n’a pas d’abord le sens du mot allemand kultur qui désigne l’ensemble des savoirs communs à une société et qui en fait son unité organique, comme l’indique le sens du mot français " civilisation " qui lui correspond depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, notion liée à celle de " progrès ", progrès universel, à la fois d’ordre matériel, intellectuel, moral, politique, économique, assuré soit par un destin providentiel (vieil héritage du fatum christianum), soit par l’expansion irrésistible des lumières de la raison humaine (hérité du siècle des Lumières).
 
Il faut considérer la culture au sens du mot allemand Bildung : elle désigne alors une formation ou éducation acquise par l’esprit, non seulement dans le domaine intellectuel, mais aussi plus largement dans le domaine moral et même affectif. Ainsi, l’homme cultivé est celui qui possède la maîtrise spontanée, devenue inconsciente avec les années, puis avec les générations.
 
On retrouve ce sens dans la culture comme " civilisation " mais cette fois au sens du mot allemand Zivilisation (différent du sens en français), terme utilisé pour signifier qu’une culture a atteint le stade final de son évolution et que, par une espèce d’essoufflement et de paresse, elle se concentre désormais sur les aspects matériels de la vie au détriment de sa dimension spirituelle et morale : péjorativement donc, être cultivé, c’est-à-dire posséder un savoir individuel nourrissant ses choix et ses actions, signifie qu’une disposition acquise s’exerce au sein d’une civilisation, lorsque la culture devient raidie, sclérosée, lorsque le mécanique l’emporte sur le vivant, et fait place à un système rationalisé de contraintes, empêchant du même coup l’émergence d’individualités exceptionnelles ou du moins novatrices, promesse d’avenir pour l’humanité.
 
Ce qui veut dire qu’une culture authentique (comme voulait sans doute le signifier le penseur fou...) vaut parce qu’elle laisse surgir des êtres différents grâce auxquels la vie peut surmonter les épreuves de l’épuisement ou de la décadence pour retrouver un nouvel élan. Les grands moments de la culture sont toujours, moralement parlant, des temps de corruption ! L’aventure culturelle de l’humanité est un devenir historique qui donne peu à peu une sur-puissance aux forces uniformisantes qui ont toujours existé, faisant surgir sur la scène de l’histoire à la fois l’atome grégaire de la civilisation occidentale, nihiliste qui s’ignore (pour s’en convaincre, il suffit de parcourir les posts de tous les pathétiques « scienteux » qui ont restreint leur horizon aux frontières de leur brève existence, qui ont rompu le lien avec les traditions culturelles et déchaîne leurs désirs dans un univers sans passé et sans avenir, esclaves de l’idéologie scientiste ambiante...), produit des époques de domestication, temps d’intolérance à l’égard des natures les plus spirituelles et les plus hardies (n’est-ce pas le symptôme tragique de notre société démocratique, égalisatrice, cherchant par tous les moyens à imposer la loi du plus rand nombre ?), et l’individu pour la première fois conscient de sa différence.
 
Car la volonté consciente appartient désormais au Soi de l’homme évolué et celui-ci doit recueillir des profondeurs du corps une puissance qu’elle pourra traduire dans le langage illusoire (car l’illusion, indifférente à toute vérité prétendument objective, est l’expression des instincts de vie qui témoignent du plaisir d’exister, comme dans l'art) du dépassement maîtrisé ! Le sens de la vie n’est rien d’autre que la vie du sens, la force de signifier un chemin pouvant toujours, par notre faute, se transformer en une impasse ! Les amoureux de la vie doivent garder à l'esprit la possibilité de l'échec, l'éventualité d'une sclérose finale, inconnue de l'optimisme darwinien (y compris sous sa forme génétique), réduisant l'évolution à une gigantesque farce. L'Homme ne doit jamais devenir le " dernier homme " !!!
 
L'hyper-conscience scientifique, qui nous donne l'impression d'être face à un univers-spectacle, n'est en ce sens qu'une étape de l'évolution humaine et doit mener à " l'innocence " ou l'hyper-conscience de l'homme en sa plénitude : " l'esprit libre " qui s'est réapproprié les projections religieuses archaïques, qui a dé-divinisé la nature pour mieux re-naturaliser l'homme, mais qui s'est surtout réapproprié les projections de la science et les sait comme telles !
 
D'après tout ce qui précède, on a donc bien affaire à un processus héréditaire (génétique peut-être... mais je ne peux m’empêcher de lancer mon cri de guerre à l’encontre d’une hypothèse fondamentalement superflue, et même problématique...) de transmission des caractères acquis. Ce processus ne peut avoir de sens que si l’on reconnaît aussi à la notion de culture une caractéristique d’ordre " physiologique " : c’est d’abord dans les corps que s’inscrit la culture. La culture est une sélection, un dressage prolongé sur de nombreuses générations, capable de produire aussi bien les types les plus élevés de l’humanité que les types les plus bas. C’est dire qu’il n’y a dans la culture aucune place pour le principe d’égalité, établi et défendu par le " culturel " contre le " naturel ". Sans doute la culture implique-t-elle toujours un processus de spiritualisation, mais inséparable d’un processus d’incorporation. La mémoire est aussi d’ordre organique. Ainsi, dès la culture la plus primitive, et jusqu’à celle de la moralité des moeurs, se trouvent inculquées non seulement les règles de la vie sociale (tradition), mais une " mnémonique " c’est-à-dire une possibilité de se détacher de l’instant présent. C’est ainsi que l’homme échappe à l’animalité, qu’il se fait non-animal et sur-animal. Il n’est plus question ici de parler de la nature humaine, mais d’y voir l’effet de la culture, elle-même déterminée par des procédés d’élevage. Le mot français " élève " appartient au domaine de l’éducation, mais il consonne avec élevage aussi bien qu’avec élévation de l’esprit (hors d’un état d’enfance).
 
C'est dire que l'homme n'a pas d'instincts, pas de nature fixe avant son évolution sociale et qui profiteraient de ce milieu pour se développer ! Tous nos " instincts " sont en devenir dans une culture : ils y naissent, s'y hiérarchisent, s'y détruisent aussi, pour façonner des " types " d'humanités stables et conformes à une table des valeurs, c'est-à-dire à un type d'existence dans une certaine culture : la contrainte y est devenue penchant qui se donne comme " naturel " dans le corps ! La mémoire est bien une culture presque inconsciente mais dont le devenir historique est de s'élever à sa propre connaissance qu'elle à été une culture non-historique ! Telle est notre responsabilité !


Message édité par l'Antichrist le 15-05-2005 à 09:47:41
n°5550551
le_noob
Posté le 14-05-2005 à 15:53:11  profilanswer
 

Quelle responsabilité ?
 
Celle de formater les esprits pour les rendre compatibles à une culture ?
Ou celle d'intégrer dans l'inconscient la culture actuelle afin de détruire tout processus d'évolution culturelle et de finalement faire croire que la culture est innée ?
 
 
Pour moi ton dernier paragraphe n'est pas clair du tout.

n°5552031
le penseur​ fou
Posté le 14-05-2005 à 20:22:15  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Visiblement tu n'as pas lu mon laïus sur la morale et son role dans l'évolution un peu plus haut.
 
L'altruïsme extra familiale a pour but, lorsque les conditions s'y pretent, de pousser les hommes à aider ses congénères à partir du moment où le cout pour celui qui donne est moindre que le gain pour celui qui reçoit. La réputation gagnée ainsi va pousser les personnes rencontrées ultérieurement à faire de même en faveur du précédent donneur, qui au final y trouve largement son compte.
 
En moyenne, le gène de l'altruïsme permet à son hôte de se reproduire plus efficacement.


Ah! mais nous n'avons pas la meme conception du mot "altruiste" !
Toi tu parles du donnant-donnant , je ne nie certainement pas qu'il existe et meme qu'il est tres majoritairement dominant dans les rapports humains, mais moi je parle de ... comment dirais je ?  
d'un altruisme  qui émane d'une empathie universelle , ce que cet altruiste fait il le fait sans vouloir obtenir de récompense (il aime l'incognito) . Imagine un etre qui ne peut etre heureux que du bonheur des autres etres, un etre sans "moi" .

n°5552090
le penseur​ fou
Posté le 14-05-2005 à 20:30:14  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Tu n'as définitivement pas lu tout ce que j'ai dit jusqu'à présent...
 
La philosophie, comme l'a fait remarqué le_noob, n'est rien d'autre qu'un moyen d'écouter son âme, de comprendre qui l'on est. Au même titre que la religion, si elle n'est pas accompagnée d'une raison trés forte, elle conduit à s'accepter tel que l'on est, c'est à dire finalement à obéir à nos gènes...
 
Ceux qui ne vivent que pour satisfaire leurs gènes sont généralement religieux, et aiment philosopher!


 
Non ! La philo ne suit pas le chemin des gènes , tout au contraire!
Nature et culture ...
Pour les religieux , je n'emet pas d'objections , par contre pour les philosophes, faut pas confondre!  
Toi tu as une vision trop (exclusivement) scientiste fait gaffe:
 "science sans conscience n'est que ruine de l'ame"  :p  
Ton opposé se fait appeler  l'antichrist  ;)


Message édité par le penseur fou le 14-05-2005 à 20:32:10
n°5558993
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 15-05-2005 à 19:59:57  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Pour moi ton dernier paragraphe n'est pas clair du tout.


 
Mouahahah, ca veut dire que tu as trouvé le reste clair??!!

n°5559065
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 15-05-2005 à 20:07:40  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Ah! mais nous n'avons pas la meme conception du mot "altruiste" !
Toi tu parles du donnant-donnant , je ne nie certainement pas qu'il existe et meme qu'il est tres majoritairement dominant dans les rapports humains, mais moi je parle de ... comment dirais je ?  
d'un altruisme  qui émane d'une empathie universelle , ce que cet altruiste fait il le fait sans vouloir obtenir de récompense (il aime l'incognito) . Imagine un etre qui ne peut etre heureux que du bonheur des autres etres, un etre sans "moi" .


 
Eh bien lis les références que je t'ai fournies :
L'altruisme chez l'homme est quasi exclusivement réciproque. L'altruisme dont tu parles n'est pas du tout répandu.
 
Cet altruisme vrai, qui aime l'anonimat, est le résultat d'une pensée rationelle associée à nos valeurs morales innées : on est capable par la raison de juger objectivement du bien et du mal de nos actions, sans faire une confiance aveugle à notre instinct en la matière.
 
 

le penseur fou a écrit :

Non ! La philo ne suit pas le chemin des gènes , tout au contraire!
Nature et culture ...
Pour les religieux , je n'emet pas d'objections , par contre pour les philosophes, faut pas confondre!  
Toi tu as une vision trop (exclusivement) scientiste fait gaffe:
 "science sans conscience n'est que ruine de l'ame"  :p  
Ton opposé se fait appeler  l'antichrist  ;)


 
Hmm disons que cela dépend, tu as raison certains philosophes (la plupart des grands à mon avis) avaient l'intégrité intellectuelle nécessaire pour comprendre au delà de ce que nous  dit notre instinct.
 
Mes propos concernaient en réalité plutot la mouvance assez commune d'écrivains et intellectuels qui se disent philosophes (cf mon anecdote sur mon passage au café philo de ma ville), mais qui n'ont aucune démarche rigoureuse, et pensent qu'une rhétorique sans accroc associé à un style élaboré, si possible un peu trop compliqué pour être compréhensible par le commun des mortels (Antichrist en est un bon exemple :D), font d'eux des philosophes.
 
Disons que je retire ce que j'ai dit  ;)


Message édité par hephaestos le 15-05-2005 à 20:15:42
n°5570751
le penseur​ fou
Posté le 16-05-2005 à 20:57:14  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Eh bien lis les références que je t'ai fournies :
L'altruisme chez l'homme est quasi exclusivement réciproque[b]. L'altruisme dont tu parles n'est pas du tout répandu.
Cet altruisme vrai, qui aime l'anonimat, est le résultat d'une pensée rationelle associée à nos valeurs morales innées : on est capable par la raison de juger objectivement du bien et du mal de nos actions, sans faire une confiance aveugle à notre instinct en la matière.
 
 
 
 
Hmm disons que cela dépend, tu as raison certains philosophes (la plupart des grands à mon avis) avaient l'intégrité intellectuelle nécessaire pour comprendre au delà de ce que nous  dit notre instinct.
 
Mes propos concernaient en réalité plutot la mouvance assez commune d'écrivains et intellectuels qui se disent philosophes (cf mon anecdote sur mon passage au café philo de ma ville), mais qui n'ont aucune démarche rigoureuse, et pensent qu'une rhétorique sans accroc associé à un style élaboré, si possible un peu trop compliqué pour être compréhensible par le commun des mortels (Antichrist en est un bon exemple :D), font d'eux des philosophes.
 
Disons que je retire ce que j'ai dit  ;)


Pas répandu , c'es ce que je dis depuis le debut .
d'ailleurs j'ai une théorie a propos de ces gens la:
je crois qu'ils envisagent la vie comme une balance mesurant le "bien" et le "mal" (le bien consistant a ne pas nuire aux autres etres vivants) .
S'ils acceptent une contrepartie en retribution de leurs bienfaits , alors ce n'est pas le "bien" .
Leurs actions desinteressees consistent a faire pencher la balance du coté du "bien".
Ce "bien" devenant une sorte d'attracteur etrange ou de "trou noir" a mesure qu'il grossit .
 
Sinon tu n'es pas objectif a propos de l'antichrist , je lui ai souvent reproché son langage un peu compliqué mais on ne peut objectivement pas lui dénier une intelligence certaine (faut juste prendre le temps nécessaire pour le lire mais ça vaut la peineà)


Message édité par le penseur fou le 16-05-2005 à 21:01:16
n°5574713
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 17-05-2005 à 10:59:51  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :


Pas répandu , c'es ce que je dis depuis le debut .
d'ailleurs j'ai une théorie a propos de ces gens la:
je crois qu'ils envisagent la vie comme une balance mesurant le "bien" et le "mal" (le bien consistant a ne pas nuire aux autres etres vivants) .
S'ils acceptent une contrepartie en retribution de leurs bienfaits , alors ce n'est pas le "bien" .
Leurs actions desinteressees consistent a faire pencher la balance du coté du "bien".
Ce "bien" devenant une sorte d'attracteur etrange ou de "trou noir" a mesure qu'il grossit.


 
Et si ce que l'on accepte en contrepartie est tout simplement le sentiment de satisfaction personel lié à l'accomplissement d'une bonne action?
 
En tout cas, je ne connais personne qui passe sa vie à faire le bien sans accepter de rétribution sous une quelconque forme que ce soit, fûsse elle simplement la reconnaissance de ses paires. A ce titre, l'altruisme vrai n'est pas rare, il n'existe tout simplement pas jusqu'à preuve du contraire.
 

le penseur fou a écrit :


Sinon tu n'es pas objectif a propos de l'antichrist , je lui ai souvent reproché son langage un peu compliqué mais on ne peut objectivement pas lui dénier une intelligence certaine (faut juste prendre le temps nécessaire pour le lire mais ça vaut la peine)


 
Non si ce qu'il a à dire en vaut la peine, il ne devrait pas avoir de mal à l'exprimer en des termes simples et clairs.
 
Noyer ses propos dans un flot continu de termes abstraits est le moyen utilisé par tous les gourous de sectes pour convaincre.
 
Tout a un sens si on passe un temps assez grand pour le comprendre, notre cerveau fonctionne ainsi qu'il est capable de tout assimiler et de tout s'approprier. En particulier lorsque les mots assimilés n'ont pas de sens concret, ils acquierent un sens esthétique à coup sur. C'est le cas des propos de Antichrist.


Message édité par hephaestos le 17-05-2005 à 11:00:24
n°5574855
cordelius
Disciplus Simplex
Posté le 17-05-2005 à 11:18:04  profilanswer
 


Il dit qu'il ne voit pas le rapport  :sweat:  
 
(pas compris ton truc  :D )

n°5575364
le_noob
Posté le 17-05-2005 à 12:04:44  profilanswer
 

cordelius a écrit :

Il dit qu'il ne voit pas le rapport  :sweat:  
 
(pas compris ton truc  :D )


Je pense qu'il veut dire que la définition de l'humain est l'action.
Que la principale cause qui l'empêche est la peur, surtout la peur de la mort.
Et donc il conclu en disant qu'il serait bon que l'on cotoit plus souvent la mort (surement pour ne plus en avoir peur  [:sebkom] )

n°5575499
cordelius
Disciplus Simplex
Posté le 17-05-2005 à 12:23:28  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Je pense qu'il veut dire que la définition de l'humain est l'action.
Que la principale cause qui l'empêche est la peur, surtout la peur de la mort.
Et donc il conclu en disant qu'il serait bon que l'on cotoit plus souvent la mort (surement pour ne plus en avoir peur  [:sebkom] )


C'est plus clair.

n°5579747
le penseur​ fou
Posté le 17-05-2005 à 20:02:41  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Et si ce que l'on accepte en contrepartie est tout simplement le sentiment de satisfaction personel lié à l'accomplissement d'une bonne action?
 
En tout cas, je ne connais personne qui passe sa vie à faire le bien sans accepter de rétribution sous une quelconque forme que ce soit, fûsse elle simplement la reconnaissance de ses paires. A ce titre, l'altruisme vrai n'est pas rare, il n'existe tout simplement pas jusqu'à preuve du contraire.
 
 
 
Non si ce qu'il a à dire en vaut la peine, il ne devrait pas avoir de mal à l'exprimer en des termes simples et clairs.
 
Noyer ses propos dans un flot continu de termes abstraits est le moyen utilisé par tous les gourous de sectes pour convaincre.
 
Tout a un sens si on passe un temps assez grand pour le comprendre, notre cerveau fonctionne ainsi qu'il est capable de tout assimiler et de tout s'approprier. En particulier lorsque les mots assimilés n'ont pas de sens concret, ils acquierent un sens esthétique à coup sur. C'est le cas des propos de Antichrist.


 
 
Je pense qu'il existe des gens (rares) qui ne cherchent aucunes rétributions a leurs actes .
Soit ce sont des empathiques , soit leur morale consiste a ne pas se décevoir eux-memes ( les autres ne sont plus des points de repères pour eux).
 
Je te rappelle que monsieur l'antichrist est prof de philo . ;)  

n°5579780
le penseur​ fou
Posté le 17-05-2005 à 20:07:11  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Je pense qu'il veut dire que la définition de l'humain est l'action.
Que la principale cause qui l'empêche est la peur, surtout la peur de la mort.
Et donc il conclu en disant qu'il serait bon que l'on cotoit plus souvent la mort (surement pour ne plus en avoir peur  [:sebkom] )


La peur de la mort fait que certains s'agitent beaucoup , mais s'agiter n'a pas tout a fait le meme sens qu'agir .
L'action definit tous les etres vivants , par contre seul certains hommes sont capables du non-agir .
 
  :)  

n°5580406
le_noob
Posté le 17-05-2005 à 21:11:46  profilanswer
 

Ca consiste en quoi le non-agir ?
 
 
Je ne vois pas ce qu'il y a d'incompatible entre ce qu'a dit hephaestos et le fait que antichrist soit prof de philo.
Les profs sont loins d'être toujours des références. J'ai un pote qui a été prof de philo et bien ce n'est pas pour autant qu'il s'exprime de manière incompréhensible lorsque l'on a des conversations "philosophiques".
 
Je suis d'accord avec Hephaestos sur ce point, j'ai toujours considérer que les gens qui s'expriment de manière obscur cherchent peut-être à se vanter, et surement à cacher leur manque de réflexion.
Je n'ai pas lu assez de poste d'Antichrist pour savoir s'il est de cette espèce ou non. Mais si tous ses postes sont comme ce dernier, alors je pense que oui il en est.
 
Attention je ne nie pas qu'il faille un vocabulaire adéquate aux sujets que l'on traite, mais on peut toujours chercher à simplifier. Quelqu'un qui maîtrise son sujet sait toujours l'expliquer clairement.
Pour moi tous ceux qui se disent grand experts dans un domaine mais qui ne sont jamais capables d'en parler simplement, ne sont pas ce qu'ils prétendent. Ces gens n'ont pas atteind la maîtrise de leur domaine.
En même temps les gens qui maîtrisent réellement ce dont ils parlent sont très rares.

n°5581720
le penseur​ fou
Posté le 17-05-2005 à 22:57:28  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Ca consiste en quoi le non-agir ?
 
 


Faudrait demander a Ryan qui ,je crois, est  bouddhiste  mais a ma connaissance le non-agir part du principe que ton état intérieur conditionne les évenement extérieurs .
Si par exemple tu es enervé alors les évenements "conspirent" a agraver ton état alors que si tu es calme tu pacifie en meme temps les évenement extérieurs . L'extérieur est le reflet de ton état intérieur en quelque sorte (et inversement).
Ou encore quand tu désires trop ardemment une chose alors cette chose te fuit , par contre si tu laches prise alors les choses viennent a toi .
 
 :ange:  

n°5581727
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 17-05-2005 à 22:58:02  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :


Je te rappelle que monsieur l'antichrist est prof de philo . ;)


 
C'est sans doute un trés mauvais prof alors :(
 
/edit : et un mauvais philosophe.
 
J'ai appris quelque chose ces dernières années : on ne maitrise un domaine que l'orsque l'on est capable de l'enseigner.


Message édité par hephaestos le 17-05-2005 à 22:59:26
n°5581805
le penseur​ fou
Posté le 17-05-2005 à 23:04:15  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

C'est sans doute un trés mauvais prof alors :(
 
/edit : et un mauvais philosophe.
 
J'ai appris quelque chose ces dernières années : on ne maitrise un domaine que l'orsque l'on est capable de l'enseigner.


bah , il forme peut etre des gens qui lui ressemblent (eront)

n°5582059
le_noob
Posté le 17-05-2005 à 23:28:18  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

C'est sans doute un trés mauvais prof alors :(
 
/edit : et un mauvais philosophe.
 
J'ai appris quelque chose ces dernières années : on ne maitrise un domaine que l'orsque l'on est capable de l'enseigner.


C'est marrant on dit la même chose.

n°5583910
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 18-05-2005 à 09:45:10  profilanswer
 

le_noob a écrit :


Attention je ne nie pas qu'il faille un vocabulaire adéquate aux sujets que l'on traite, mais on peut toujours chercher à simplifier. Quelqu'un qui maîtrise son sujet sait toujours l'expliquer clairement.
Pour moi tous ceux qui se disent grand experts dans un domaine mais qui ne sont jamais capables d'en parler simplement, ne sont pas ce qu'ils prétendent. Ces gens n'ont pas atteind la maîtrise de leur domaine.
En même temps les gens qui maîtrisent réellement ce dont ils parlent sont très rares.


la maîtrise d'un sujet n'implique pas avoir des qualités pédagogiques !

n°5583929
le_noob
Posté le 18-05-2005 à 09:47:44  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

la maîtrise d'un sujet n'implique pas avoir des qualités pédagogiques !


Je pense que si, je ne parle pas forcément de pédagogie, mais être suffisemant clair pour que tout le monde comprenne. Et être capable de le présenter de 1001 manières différentes.
C'est seulement en allant au fond des choses qu'on peut être capable de faire ça.
Si la personne n'a qu'un seul angle d'approche sur son sujet, elle ne l'a pas maitrisé. Elle n'a compris qu'une partie seulement.
 
Les gens maîtrisant réellement un sujet son très rare.
 
Je ne jette pas la pierre.
Je sais que je me contente d'avoir compris, et je ne cherche que très rarement à essayer de m'expliquer ce que je sais de trois ou quatre façons différentes, même jamais.


Message édité par le_noob le 18-05-2005 à 09:58:23
n°5584026
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 18-05-2005 à 10:06:27  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

la maîtrise d'un sujet n'implique pas avoir des qualités pédagogiques !


 
Dans une certaine mesure, si.
 
La pédagogie consiste à pouvoir présenter simplement un objet sous toutes ces facettes, tout en restant clair dans ses explications. C'est possible si et seulement si on maitrise parfaitement le sujet.
 
A mon avis, c'est surtout vrai à partir d'un certain niveau, lorsqu'on s'adresse à un public adulte, ce n'est pas vrai je pense pour ce qui concerne l'éducation de enfants, disons jusqu'au collège.

n°5584029
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 18-05-2005 à 10:06:55  profilanswer
 

le_noob a écrit :

C'est marrant on dit la même chose.


 
Mouahah, on est vraiment fait pour s'entendre ;)

n°5584065
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 18-05-2005 à 10:14:13  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Je pense qu'il existe des gens (rares) qui ne cherchent aucunes rétributions a leurs actes .
Soit ce sont des empathiques , soit leur morale consiste a ne pas se décevoir eux-memes ( les autres ne sont plus des points de repères pour eux).
 
Je te rappelle que monsieur l'antichrist est prof de philo . ;)


 
C'est le fondement de la morale, qui est basée sur les sentiments de culpabilité et de satisfaction, de ne pas se décevoir soi-même. Ces sentiments sont naturels et présents chez tous les hommes, même s'il n'y a pas de rétribution à la clef.
 
En revanche, le sentiment de culpabilité par exemple s'estompe tout seul s'il n'y a pas de témoin à un acte répréhensible (s'il n'y a pas de rétribution en somme). Mais il est toujours là.
 
On peut, par un travail personel et en se servant de la partie logique de notre esprit, porter une attention particulière à ce sentiment de culpabilité et de satisfaction.
 
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre les personnes que tu dis 'plus humaines' et l'humain moyen. Les motivations, les aspirations sont les même. Les sentiments qui nous animent sont les même. Leur intensité respective ainsi que l'attention qu'on leur porte varie en revanche, en fonction de notre histoire, de notre démarche intellectelle personelle (guidée par l'éducation, la culture et l'expérience), et bien sur de notre nature (c'est à dire de nos gènes).

n°5584089
le_noob
Posté le 18-05-2005 à 10:19:48  profilanswer
 

Oui d'ailleurs je pense que le mot pédagogie est mal choisi. Je pense qu'on ne peut pas parler de pédagogie quand on s'adresse à des adultes.
Pour se faire comprendre par un adulte il suffit d'être clair, de savoir s'exprimer et savoir de quoi on parle.
Pour moi ce n'est pas de la pédagogie.
 
 
D'ailleurs je n'ai pas vérifié mais le mot pédagogie ne concerne-t'il pas les enfants (pédagogie comme pédiatre) etymologiquement parlant ?
 
On n'éduque pas un adulte, on peut seulement l'informer ou le conseiller, voir l'obliger. Mais pour son éducation il est beaucoup trop tard. Souvent on entend ce genre de propos : "il faut éduquer les français" par exemple. Ces propos font croire qu'on peut éduquer à tout âge, ce qui est selon moi complètement faux.

n°5584129
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 18-05-2005 à 10:26:04  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Dans une certaine mesure, si.
 
La pédagogie consiste à pouvoir présenter simplement un objet sous toutes ces facettes, tout en restant clair dans ses explications. C'est possible si et seulement si on maitrise parfaitement le sujet.
 
A mon avis, c'est surtout vrai à partir d'un certain niveau, lorsqu'on s'adresse à un public adulte, ce n'est pas vrai je pense pour ce qui concerne l'éducation de enfants, disons jusqu'au collège.


bon alors être pédagogue implique la maîtrise du sujet, mais la réciproque n'est pas obligatoire  [:aztechxx]

n°5584153
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 18-05-2005 à 10:29:55  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Oui d'ailleurs je pense que le mot pédagogie est mal choisi. Je pense qu'on ne peut pas parler de pédagogie quand on s'adresse à des adultes.
Pour se faire comprendre par un adulte il suffit d'être clair, de savoir s'exprimer et savoir de quoi on parle.
Pour moi ce n'est pas de la pédagogie.
 
 
D'ailleurs je n'ai pas vérifié mais le mot pédagogie ne concerne-t'il pas les enfants (pédagogie comme pédiatre) etymologiquement parlant ?
 
On n'éduque pas un adulte, on peut seulement l'informer ou le conseiller, voir l'obliger. Mais pour son éducation il est beaucoup trop tard. Souvent on entend ce genre de propos : "il faut éduquer les français" par exemple. Ces propos font croire qu'on peut éduquer à tout âge, ce qui est selon moi complètement faux.


ah...selon moi totalement vrai
mais je vais finir par passer pour un brise-youk.
 
ceci étant, il ne faut pas prendre éducation dans son acception de transmission de valeurs...le terme signifie également développer des aptitudes intellectuelles.

n°5584176
le_noob
Posté le 18-05-2005 à 10:33:44  profilanswer
 

Si parce que celui qui ne sait pas expliquer aux autres ne sait pas s'expliquer à lui-même. Au fond il ne maîtrise pas son sujet.
Ca ne l'empèche pas de savoir et faire des choses, mais ce n'est pas une compréhension totale et en profondeur du sujet. Il y a des zones d'ombres quelquepart, sur des points de détails surement, mais donc il n'y a pas maîtrise.
 
Tant qu'on a pas réussi à mettre des mots sur nos pensées, celle-ci ne sont pas maîtrisées.
Plein de fois j'ai vu des enseignants/chercheurs incapables de terminer leurs phrases. Pour moi ces gens là, même s'ils ont surement de grandes compétences ne sont pas arriver à maîtriser leur matière.
Ceux ayant vraiment réussi à atteindre un niveau de compréhension totale sont rares (du moins je le suppose car j'en ai rarement croisé).

n°5584195
le_noob
Posté le 18-05-2005 à 10:36:55  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

ah...selon moi totalement vrai
mais je vais finir par passer pour un brise-youk.
 
ceci étant, il ne faut pas prendre éducation dans son acception de transmission de valeurs...le terme signifie également développer des aptitudes intellectuelles.


Un adulte pourra agir sous la menace, mais contrairement à un enfant dès que la menace cessera, il cessera d'agir selon ce qu'on lui a imposé.
Un adulte a son propre système de valeurs et ses propres opinions. On peut seulement lui exposer son point de vue, et pour qu'il y adhère il faut soit avoir raison et être extrèmement clair et précis, soit le duper.
 
C'est pour ça que la plupart des débats sont stériles.


Message édité par le_noob le 18-05-2005 à 10:45:27
n°5584387
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 18-05-2005 à 11:05:15  profilanswer
 

le_noob a écrit :

Un adulte pourra agir sous la menace, mais contrairement à un enfant dès que la menace cessera, il cessera d'agir selon ce qu'on lui a imposé.
Un adulte a son propre système de valeurs et ses propres opinions. On peut seulement lui exposer son point de vue, et pour qu'il y adhère il faut soit avoir raison et être extrèmement clair et précis, soit le duper.
 
C'est pour ça que la plupart des débats sont stériles.


j'vois que tu as une perception extrêmement constructive de la relation avec autrui  ;)  
 
on a pas systèmatiquement à faire avec un breton  :o  (mais non j'aime la bretagne)...un échange de point de vue peut être nuancé, enrichi et pas seulement 2 monologues alignés.
si, comme toi, j'étais convaincu qu'un débat était voué à l'échec dès le départ, je crois que je me retirerais dans ma grotte  [:adodonicoco]

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