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Explications politiques

n°4801911
ludo2612
Posté le 07-02-2005 à 17:10:30  profilanswer
 

Je ne savais pas trop où poster cette question mais j'ai donc décidé de la placer ici
 
Tout d'abord Bonjour ! Je vais peut être vous paraître être un peu un boulet mais je voudrais connaître les différences majeures entre la gauche et la droite ? (je parle politique bien sûr) !
Comment peut-on dire qu'un parti appartient à la droite ou à la gauche ?
 
Sur ce je vous remercie d'avance
 
Au Revoir


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Allez les Verts !!!
mood
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Posté le 07-02-2005 à 17:10:30  profilanswer
 

n°4801931
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 07-02-2005 à 17:13:41  profilanswer
 

Envoie-moi ton mail en MP j'ai une fiche qui te permettra de comprendre :)

n°4801938
gregoirtch​ik
déréalisé
Posté le 07-02-2005 à 17:14:46  profilanswer
 


 
Il y a toujours eu des factions, des divisions mais les partis politiques sont inhérents à une certaine forme de démocratie apparue à la fin du XIX° siècle. Les partis sont nés après la création de la République ; le premier parti, le parti radical est crée en 1895.
La conception gauche/droite est née de la Révolution.
La III° République voit l’apparition de tendances : monarchistes, républicains, socialistes de la Commune… qui ne sont pas organisés au niveau national. A partir de 1875 chaque député est élu suivant les arrondissements et les députés surgissent de la base. Ceux de la droite sont les châtelains locaux et ceux de la gauche sont des notables libéraux ou des ouvriers (extrême gauche).
Ils siègent tous à Paris et chacun vote selon leur conscience. Peu à peu ils se constituent en groupes parlementaires et mettent en commun (se fédèrent) leurs comités de soutien. En 1895 né le parti radical et en 1905 la SFIO. La droite se fédère plus tardivement, au début des Ligues puis de véritables partis dans les années 20 (partis fascistes). Après la Seconde Guerre mondiale le RPF rassemble les gaullistes.
Il y a une dichotomie entre la base et le sommet : les députés sont des émanations de la base mais celle-ci devient de plus en plus qu’un comité de soutien.
 
*René Rémond La droite en France : il examine l’état de la droite en France. Il y a au moins 3 droites conséquences de l’Histoire. Le courant légitimiste visait à rétablir l’Ancien Régime. Lorsque la monarchie a été rétablie ce fut une monarchie constituante (orléanistes). Entre ces deux courants le courant bonapartiste ne crée pas d’aristocratie mais une noblesse de mérite ; la meilleure application fut le règne de Napoléon III (caste de hauts fonctionnaires).
Ces familles structurent encore aujourd’hui les divisions dans les partis de droite :
• légitimistes > extrême-droite
• orléanistes > giscardisme, Madelin
• bonapartisme > gaullisme
Il n’y a pas de courant démocrate-chrétien, agrarien, fasciste.
 
De même il y a 3 familles à gauche. Les radicaux représentent la classe moyenne, leur libéralisme économique les rapprocherait de la droite et leur libéralisme culturel de la gauche.
A la Libération le parti est privé de ses cadres (qui avaient voté les pleins pouvoir à Pétain) et a explosé dans les années 70 : une moitié, le PRG s’est allié au PS, une autre moitié à l’UDF car il n’y avait pas de place pour eux dans un système bipolaire. Pour Rémond ils restent une grande famille de la gauche mais qui ne se manifeste pas dans les faits.
Le socialisme avec la création de la SFIO en 1905. Au congrès de Tours une majorité font scission en créant la SFIC (futur PC). La SFIO deviendra PS lors du congrès d’Epinay de 1971.
Enfin le communisme qui a suivi les positions de l’URSS. A la Libération il était le plus gros parti de la gauche puis a progressivement décliné. A partir des années 60 il se rapproche du PS.
 
La situation de la gauche est beaucoup moins claire que celle de la droite. A l’intérieur du PS il y a des divisions (Mitterrand/Rocard – aujourd’hui Hollande) entre les libéraux culturels et économiques et les non libéraux.
De plus il y a eu l’apparition du courant écologiste dans les années 70. La stratégie d’Antoine Waechter ni droite ni gauche n’a pas fonctionné et les Verts se sont associés à la gauche.
 
 
*les partis de masse / de cadres Maurice Duverger.  Les partis sont structurés en fonction de leurs ambitions. Les premiers partis sont fondés par les élus qui recherchent le plus possibles d’élu > partis de cadres. A l’inverse les partis de masse comme le PC ne se proposait pas jusqu’aux années 70 de prendre le pouvoir par la voie démocratique et le « grand soir » nécessitait beaucoup de monde et peu d’élus. Jusqu’aux débuts des années 90 le PC avait autant de membres que tous les autres partis réunis et le PC italien comptait près de 2 millions d’adhérents.
A droite le RPF a suivi ce modèle.
Aujourd’hui les partis de masse se sont effondrés et les partis dépassent difficilement les 100.000 adhérents.
 
*le statut juridique des partis.
Pendant extrêmement longtemps il n’ont pas eu d’existence légale. Selon la Constitution les partis se formaient librement et n’avaient pas à se faire déclarer. Dès lors les partis fondaient des associations factices pour pouvoir gérer leur patrimoine et leur budget.  
Ils étaient financés par les cotisations des adhérents fixées par le parti (faible ou en fonction du salaire). Mais les campagnes ont coûté de plus en plus chères et il a fallu trouver d’autres sources :
-droite : appel au patronat (par crainte de nationalisations de la gauche)
-gauche : adhérents + participation de l’URSS pour le PC et les entreprises au niveau local.
 
Ce système a aboutit aux affaires d’abus de biens sociaux (imprescriptibles) : une entreprise de BTP qui finance un parti.
Arrêt du Conseil d’Etat : si une entreprise finance un parti pour son intérêt cela n’est pas illégal.
Depuis peu les partis sont financés par l’Etat et il y a des quotas de dépenses pour les campagnes.

n°4801942
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 07-02-2005 à 17:15:54  profilanswer
 

bas


Message édité par ManfOo le 07-02-2005 à 17:31:56
n°4801965
ludo2612
Posté le 07-02-2005 à 17:19:26  profilanswer
 

Oui merci continuez donc !


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Allez les Verts !!!
n°4801987
keyzer93
Les consignes jy chi' d'ssus
Posté le 07-02-2005 à 17:22:12  profilanswer
 

La gauche fait du social, la droite du libéral.
 
De rien.

n°4801999
ludo2612
Posté le 07-02-2005 à 17:24:00  profilanswer
 

on m'avait dit que plus on allait vers la gauche plus c'était POUR le peuple


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Allez les Verts !!!
n°4802010
Caleb2000
You can't fool the fool
Posté le 07-02-2005 à 17:24:56  profilanswer
 

ludo2612 a écrit :

on m'avait dit que plus on allait vers la gauche plus c'était POUR le peuple


 
C'est caricatural. DOnc faux.
 
Sinon je ne verrais pas l'interet des gens de voter a droite hein  [:vague nocturne]


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Fucking Hostile •/ Bust up, Tune down, Sabb off... / Dead Sex on my tongue
n°4802045
LooSHA
D'abord !
Posté le 07-02-2005 à 17:27:43  profilanswer
 

Caleb2000 a écrit :

C'est caricatural. DOnc faux.
 
Sinon je ne verrais pas l'interet des gens de voter a droite hein  [:vague nocturne]


Toute la beauté de la manœuvre est là : te faire voter contre tes propres intérêts :D


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°4802064
ludo2612
Posté le 07-02-2005 à 17:28:51  profilanswer
 

ouais c'est clair mais moi je ne suis pas facilement influençable car ça je m'étais dit : c'est pas possible que ce soit ça !


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Allez les Verts !!!
mood
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Posté le 07-02-2005 à 17:28:51  profilanswer
 

n°4802079
Garfield74
Mahal kita
Posté le 07-02-2005 à 17:30:38  profilanswer
 

La droite c'est des méchants et la gauche c'est des gentils, c'est Bigard qui l'a dit [:le kneu]
 
A part ça, si tu veux les différences entre "droite" et "gauche", on n'est pas sorti... parce que même au sein de la gauche tu as des différences : verts, socialistes, PC, etc... Idem au sein de la droite... Donc si quelqu'un arrive a répondre à ta question en moins d'une page, je lui tire mon chapeau :D


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J'ai un pseudo à numéro, et alors ? Des gens célèbres ont un pseudo à numéro, regarde Louis14 !
n°4802109
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 07-02-2005 à 17:32:28  profilanswer
 

En voilà un joli topic  :hello:  
D'abord j'aimerais te dire que ton sujet va surement très vite partir dans des directions diverses car la plupart des militants préfèreront expliquer en quoi la position de leurs adversaires est mauvaises plutôt que d'expliqer en quoi la leur est la bonne.  
Bref, je vais essayer de t'expliquer ça simplement, le plus objectivement possible.
Donc : je tente une approche !  :pt1cable:  
 
La gauche est à la base un ensemble de partis dit "social". Ils pensent que le développement économique et sociale doit être fait en partageant les richesses relativement équitablement (système de prélevement puis de redistribution), en protegeant les travailleurs contre un trop grand pouvoir des entreprises et ce en conférant à l'Etat un pouvoir relativement important pour permettre d'assurer l'équiter. Cette équité est censée être en plus efficace et permettre un développement économique.
 
La droite est basée quant à elle sur le "libéralisme". Ainsi elle considere que l'Etat doit ne pas être puissant au point d'entraver les lois de la concurrence (hormis l'extrême droite, qui prône un Etat fort). Cela doit permettre à l'initiative personnelle (notamment par l'intermédiaire des entreprises) de créer le maximum de richesses possible et ainsi tirer l'économie vers le haut. Seulement dans ce cas, l'équité n'est pas recherchée, elle est pré-supposée acquise par définition.
 
Pour schématiser, si on considère l'économie comme un train, la gauche veut que tout les wagons aillent à une vitesse égale au possible et ainsi avancer en harmonie, même au prix d'une vitesse atteinte au total moins élevée. Alors que la droite considère que si les wagons de tête peuvent aller plus vite que les autres par un allègement des contraintes (financière notamment), et bien ils tireront tous les wagons qui se trouve derrière et cela permettra donc à tout le train d'avancer plus vite.
 
Evidement cette vision est très schématique et ne sert qu'a aider comprendre les volontés/orientations des différents partis. Ca doit être complété par des concepts bien plus précis si tu veux en savoir plus :)

n°4802149
ludo2612
Posté le 07-02-2005 à 17:35:32  profilanswer
 

merci encore je commence à bien comprendre sérieusement


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Allez les Verts !!!
n°4802406
K-Surf
undercover
Posté le 07-02-2005 à 18:00:55  profilanswer
 

radioactif a écrit :

Envoie-moi ton mail en MP j'ai une fiche qui te permettra de comprendre :)


 
stune image ? :??:
 

n°4803023
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 07-02-2005 à 19:15:25  profilanswer
 

Envoyée la fiche :)

n°4804949
Prozac
Tout va bien
Posté le 07-02-2005 à 23:52:49  profilanswer
 

J'aime bien l'explication de NicOo78. Elle démonte assez correctement la vision "la gauche c'est les gentils et la droite c'est les méchants".
 
Ce sont deux visions très différentes mais dont le but reste globalement de faire évoluer la société dans un "bon" sens. L'ambition au niveau de la société reste comparable mais le rôle donné aux individus change.  
 
Tout en mentionnant effectivement les distortions visibles aux extrémités. L'extrême droite comme l'extrême gauche sortent à mon avis des opinions que  l'on peut expliquer, elles tombent de plus en plus dans les fantasmes et, allons y sincèrement, dans la connerie ou la naïveté.

n°4805013
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:01:00  profilanswer
 

LA Droite,  
dans la tradition politique française, terme désignant le courant issu de la contre-révolution et originairement hostile à l’acquis révolutionnaire, et désignant par la suite l’ensemble des partis qui font du thème de l’ordre le pivot de leur politique, et de celui de la fidélité au passé le principe de leur action.
 
SES + + +++ +++
 
La famille de droite apparaît caractérisée par une série d’attitudes : respect de l’ordre établi, culte de l’autorité et de la hiérarchie, croyance en la nature, faveur pour les valeurs liées à la terre et à l’enracinement. Ces attitudes fondent certains comportements, comme, par exemple, le soutien apporté au capitalisme ou la primauté accordée à l’ordre sur la justice.
 
La droite s’oppose à la gauche dans une conception de la vie politique française divisée en deux familles antagonistes et irréductibles, et toute tentative de définition concise et intemporelle de la droite achoppe sur deux difficultés. Tout d’abord, il n’est aucun problème —  régionalisme, défense nationale, politique étrangère, entre autres — sur lequel, au cours de l’histoire, droite et gauche n’aient pas un jour ou l’autre inversé leurs positions. Ensuite, la pluralité des traditions à l’intérieur de la droite fait que les diverses droites n’ont, à un moment donné de l’histoire, que peu de positions communes sur un problème posé.
 
D’une manière générale, une sorte d’embarras propre aux Français a longtemps fait hésiter les hommes, partis et groupements politiques, à se qualifier de droite, mais cette attitude tend peu à peu à disparaître depuis 1981, avec l’accession au pouvoir du parti socialiste.
 
SES GENs(TILS)
 
René Rémond, dans son ouvrage les Droites en France, propose une typologie devenue classique des droites en France :
 
— La droite légitimiste emprunte aux ultras de la Restauration leur doctrine : la contre-révolution. Elle fait du respect des traditions et de la fidélité au passé la règle de son identité. Au début du XXe siècle, elle a trouvé une nouvelle personnification dans l’Action française de Charles Maurras. Elle s’incarne aujourd’hui dans l’intégrisme religieux des héritiers de Mgr Lefèbvre, et politiquement dans les mouvements de la nouvelle droite (Alain de Benoist) et de l’extrême droite (Front national).
 
— La droite orléaniste unit libéralisme et conservation. Elle a été au pouvoir sous des formes variées, sous la monarchie de Juillet, lors de la IIe République, dans les dernières années du second Empire, pendant la majeure partie de la IIIe République, durant la IVe République, avec les gouvernements d’Antoine Pinay (mars-décembre 1952) et de Joseph Laniel (juin 1953-juin 1954) notamment. Incarnée sous la IVe République par les Indépendants, elle paraît aujourd’hui se retrouver dans le mouvement fondé par Valéry Giscard d’Estaing : l’Union pour la démocratie française (UDF), qui intègre la démocratie chrétienne et le radicalisme de droite. Elle a inspiré le septennat de Valéry Giscard d’Estaing de 1974 à 1981.
 
— La droite bonapartiste unit l’autorité et le nationalisme. René Rémond la voit s’incarner dans le boulangisme, le nationalisme du temps de l’antidreyfusisme, les ligues des années trente, le poujadisme, voire le gaullisme.
 
Sur le plan parlementaire, la droite, un moment absorbée par le phénomène gaulliste, resurgit aujourd’hui en tant que telle à travers le Rassemblement pour la République (RPR), d’obédience gaulliste, et l’Union pour la démocratie française (UDF), et de façon extrême dans les thèses du Front national.


Message édité par longdorm le 08-02-2005 à 00:16:16
n°4805052
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:06:32  profilanswer
 

LA Gauche,  
terme qui désignait dans l’Assemblée nationale constituante de 1789 les députés regroupés par affinités politiques siégeant à la gauche du président de l’Assemblée, et qui a fini par désigner l’une des deux grandes tendances de la vie politique. Le clivage gauche-droite s’est généralisé en France et à l’étranger, mais il a fortement évolué au cours de l’histoire.
 
Les frontières de la gauche ne sont jamais demeurées bien étanches. La mouvance des combats a rejeté progressivement, au centre ou à droite, certaines familles politiques pourtant à gauche à l’origine. C’est par exemple le cas des petites formations que sont la gauche démocratique ou les républicains de gauche au début du xxe siècle, qui par leur terminologie renvoient au combat pour la République survenu vingt ans plus tôt, mais qui par leur programme social conservateur se situent cependant à droite de l’échiquier politique.
 
Une même fluctuation se retrouve au niveau des thèmes défendus : le nationalisme, par exemple, valeur de gauche dans la première moitié du xixe siècle, est devenu par la suite un élément essentiel du discours de droite. Aussi est-il très difficile de définir avec précision ce qui constitue la gauche, alors même qu’elle reste aujourd’hui encore un élément indispensable du champ politique.
 
En fait, au-delà des partis qui la composent, de ses nombreuses divisions et de ses formes d’action, la gauche possède quelques principes clairs d’identité. Sa naissance sous la Révolution française lui fournit ainsi un certain nombre de points d’ancrage comme la défense des droits de l’homme et plus encore le culte du progrès. Se pensant comme le camp du progrès par rapport à une droite perçue comme réactionnaire et conservatrice, la gauche peut se définir aujourd’hui comme un ensemble de formations qui tend à combiner l’aspect social et politique dans le cadre d’une approche volontariste de la société.
 
1 PETIT REGNE
 
L’histoire de la gauche, depuis la Révolution française, se caractérise par une suite de combats qui, au-delà des références symboliques léguées à la génération suivante, ont contribué à faire évoluer une notion politique toujours en mouvement.
 
Le premier de ces combats a été mené sous la Restauration. Défenseurs des acquis matériels de la Révolution et partisans d’un pouvoir s’appuyant sur des bases plus représentatives et plus larges, les libéraux s’opposent aux ultras et entendent faire participer la bourgeoisie dans son ensemble à la vie politique. La révolution de 1830 marque le triomphe de leurs aspirations mais, dès lors, les libéraux cessent d’appartenir à la gauche pour glisser vers la droite et voient leur rôle politique décliner au profit d’autres mouvements porteurs de valeurs nouvelles et s’engageant dans un nouveau combat, celui de la République.
 
Né sous la monarchie de Juillet, le parti républicain revendique principalement l’instauration du suffrage universel et connaît avec la Révolution de 1848 et l’instauration de la iie République une importante victoire. Mais l’aspect romantique et humaniste de ses revendications ainsi que la faiblesse de son programme social lui aliène le soutien populaire, et les « démoc-soc » sont battus lors des élections de mai 1849.
 
Cependant, la mise en place d’un nouveau régime, le second Empire, redonne un sens au combat républicain et favorise l’émergence d’une nouvelle famille à gauche, dominée par des personnalités tels Léon Gambetta ou Jules Ferry. L’abdication de Napoléon III et l’écrasement de la Commune, qui fait disparaître le courant socialiste et révolutionnaire, permet à cette gauche républicaine, positiviste, patriote et anticléricale, d’accéder au pouvoir et d’entreprendre quelques grandes réformes libérales, tel l’enseignement laïque, gratuit et obligatoire. Mais elle n’entend pas intervenir dans le domaine social, hormis par la loi Waldeck-Rousseau en 1884 qui libéralise le droit de constituer des syndicats. En fait, ces républicains opportunistes, rejetés progressivement vers la droite, disparaissent lors de l’affaire Dreyfus au profit de la gauche radicale.
 
LA GAUCHE FRANÇAISE AU XXE SIÈCLE  
 
Si les partis se réclamant des libéraux de la Restauration et ceux composant les Républicains opportunistes n’ont pas survécu aux combats dont ils étaient issus, en revanche les radicaux, apparus dans la deuxième moitié du xxe siècle, continuent de représenter aujourd’hui encore l’un des trois grands courants, avec les socialistes et les communistes, qui structurent l’ensemble de la gauche française.
 
La gauche radicale  
 
L’essor du Parti radical et radical-socialiste, le premier parti à se constituer en France en 1901, marque à la fois l’apogée d’un combat mené tout au long du xixe siècle et l’émergence d’une nouvelle doctrine sociale qui mêle égalitarisme et individualisme. S’affirmant au cours de l’affaire Dreyfus, constituant avec les républicains opportunistes et les partis socialistes un Bloc des gauches (1899), première réunion des familles de gauche, les radicaux accèdent au pouvoir au début du xxe siècle et assurent définitivement le succès du combat républicain. Surtout, ils mènent la lutte anticléricale qui s’est affirmée au fur et à mesure du xixe siècle comme l’une des grandes revendications de la gauche et font adopter la loi de séparation de l’Église et de l’État. Mais leur vision de la société demeure marquée par un attachement à la petite propriété, hostile aux puissances d’argent comme aux socialistes, dans la recherche d’une troisième voie, théorisée par Léon Bourgeois.
 
L’ambiguïté de cette position leur vaut de s’allier alternativement avec les partis centristes ou de droite, et les partis de gauche, notamment lors de l’expérience du Cartel des gauches (1924-1926) et du Front populaire (1936-1938). Principale formation politique jusqu’en 1940, les radicaux connaissent un lent déclin au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de nombreuses divisions jusqu’en 1971, date à laquelle une partie rejoint la droite puis fonde l’Union pour la démocratie française (UDF) en 1978 et une autre partie, le Mouvement des radicaux de gauche (MRG), s’allie avec les socialistes et les communistes, signe le Programme commun de gouvernement en 1972 et demeure aujourd’hui très proche du Parti socialiste (PS).
 
De fait, durant toute la première moitié du xxe siècle, la gauche se réunit dans sa volonté d’émanciper les puissances publiques et les consciences du contrôle de l’Église, et entend rompre avec un passé où elle assimile absolutisme monarchique, féodalité, cléricalisme et intolérance.
 
Mais à mesure que la laïcisation dénoue le clivage religieux, la gauche se recompose sur de nouveaux clivages.
 
Refusant de placer la question sociale au centre de leur programme, les radicaux se trouvent confrontés à l’essor de nouvelles formations sur leur gauche, à savoir les socialistes et les révolutionnaires.
 
La gauche socialiste  
 
Jean Jaurès (1859-1914)
 
Léon Blum ... Extrait d'un discours prononcé par Léon Blum en 1929 au cours duquel il exprime la conviction, qui a toujours été la sienne, que le socialisme est né d'une exigence profonde de la conscience en faveur de la solidarité entre les hommes.
 
 
Si, comme les révolutionnaires, les socialistes envisagent la politique au travers du prisme social, ils divergent cependant sur les méthodes et l’action à mener.
 
 
Cérémonie au mur des Fédérés... En mai 1936, pour la commémoration de la Semaine sanglante qui marqua l'écrasement de la Commune de Paris, Maurice Thorez et Léon Blum sont côte à côte (au deuxième rang à gauche) devant le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise. Cette célébration commune, par les socialistes et les communistes, de l'un des épisodes les plus dramatiques de l'histoire du mouvement ouvrier français est un des actes symboliques qui caractérisent le Front populaire.Roger-Viollet  
 
 
 
François Mitterrand ... Portrait officiel du président de la République ...  
 
Héritier d’un mouvement qui voit le jour au lendemain de 1830, la gauche socialiste, frappée par la répression lors des émeutes de juin 1848 puis lors de la Commune, commence véritablement à s’organiser en France à la fin du xixe siècle. En adoptant la théorie marxiste, elle entend faire de la conquête du pouvoir par le prolétariat et de l’instauration d’un système où la propriété collective des moyens de production serait la base de l’organisation sociale, le but ultime de son action. Sa progressive unification sous l’impulsion de Jean Jaurès, qui aboutit à la constitution en 1905 de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), s’accompagne cependant d’une évolution vers le réformisme social et d’une intégration dans le jeu politique parlementaire. Soutenant le Bloc des gauches, puis les radicaux au sein du Cartel des gauches, la SFIO accède au gouvernement en 1936 avec Léon Blum, à la tête du Front populaire. La politique menée alors consiste en une série de lois sociales importantes qui visent non pas à transformer la société, mais à la réformer. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la SFIO continue certes à jouer un rôle politique certain sous la IVe République mais ne parvient pas à prendre en compte les changements intervenus en France et dans le monde.
 
Élection présidentielle de 1981 Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu avec 51,76 p. 100 des suffrages exprimés. Il bat le président de la République sortant, Valéry Giscard d'Estaing, qui recueille 48,24 p. 100 des suffrages exprimés. La carte ci-contre présente la répartition des suffrages en faveur de François Mitterrand, qui l'emporte dans 65 départements, contre 31 pour son adversaire
 
La SFIO disparaît en 1969 tandis que se constitue le Parti socialiste (PS) sous la direction de François Mitterrand. Rassemblant en son sein divers courants, depuis l’aile gauche du Centre d’études, de recherches et d’éducation socialistes (CERES) de Jean-Pierre Chevènement jusqu’aux modérés proches du centre, en passant par les tenants d’une nouvelle gauche favorable à une approche antiautoritaire et décentralisée, le PS favorise l’union de la gauche en 1972 avec les communistes et le MRG. Porté au pouvoir au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981, le PS synthétise un message de défense des intérêts des catégories sociales défavorisées et un message libéral sur les problèmes de société, et prône l’intervention de l’État dans le domaine économique, notamment par la planification et les nationalisations. Mais l’expérience du pouvoir et la mondialisation favorisent une évolution du PS qui, revenu au pouvoir en 1988, pratique une gestion plus libérale de l’économie, au grand dam de ses anciens alliés communistes.
 
La gauche révolutionnaire  
 
Si les radicaux, durant la première moitié du xxe siècle, et les socialistes, surtout après la Première Guerre mondiale, dominent l’histoire de la gauche, il n’en reste pas moins que le courant révolutionnaire pèse d’un poids certain sur l’évolution de ce mouvement.
 
Se reconnaissant pour ancêtres les sans-culottes de l’an II, la dictature de Robespierre et la conspiration des Égaux dirigée par Babeuf, puis les ouvriers de juin 1848 et ceux de la Commune de 1871, cette gauche partage avec les radicaux l’anticléricalisme et, plus encore avec les socialistes, la primauté accordée au social. Mais elle refuse le système parlementaire et la démocratie bourgeoise, lui préférant la transformation violente de la société, et ce quelles que soient les différentes tendances qui animent cette gauche, que l’on envisage l’action d’une minorité (les blanquistes), par les attentats (les anarchistes), par les syndicats (syndicalistes révolutionnaires de la Confédération générale du travail (CGT)) ou enfin par un parti d’avant-garde qui organise la lutte des ouvriers (guesdistes).
 
La révolution bolchevique de 1917 donne un nouvel élan à ce courant et favorise la scission lors du congrès de Tours, en 1920, entre les socialistes et les révolutionnaires, qui fondent alors le Parti communiste français (PCF). Refusant le clivage gauche-droite, les communistes lui opposent celui de classe contre classe et considèrent les socialistes comme des alliés des partis réactionnaires, avant de prôner une alliance générale des forces antifascistes dans les années 1930, telle qu’elle se réalise lors du Front populaire (voir antifascisme). Progressivement, le PCF, principal représentant du courant révolutionnaire, tend à s’intégrer au jeu parlementaire et à rechercher l’alliance avec les socialistes. Ce recentrage favorise l’essor de mouvements gauchistes, issus des différentes tendances de la révolution russe de 1917, comme les trotskistes, ou chinoise, comme les maoïstes, ou de la tradition révolutionnaire française, comme les anarchistes. L’extrême-gauche connaît son heure de gloire en Mai 68, où son influence au sein de la société est importante au niveau de ses valeurs, mais elle ne pèse pas d’un poids politique réel.
 
LA GAUCHE DE TODAY
 
'ou Lionel Jospin'  
 
La gauche des années 1990 ne ressemble plus guère à celle d’il y a un siècle, voire d’il y a cinquante ans seulement.
 
Aujourd’hui la gauche se nourrit principalement de deux grandes aspirations : l’une de nature éthique et culturelle, qui s’oppose aux valeurs autoritaires et défend le pluralisme ethnique comme la libération des mœurs ; l’autre, qui se veut fondée sur une réflexion socio-économique et entend s’opposer au libéralisme et lutter pour la défense des acquis sociaux. Entre ces deux aspirations, il existe une pluralité de combinaisons qui offre un spectre large de motivations dont l’ensemble composite et divers se retrouve sous l’étiquette de gauche, comme en témoigne la victoire de la coalition dite de la « gauche plurielle » lors des élections anticipées de juin 1997.
 
Dominique Voynet Le 1er juin 1997, au soir de la victoire de la gauche plurielle (socialistes, communistes et verts) aux élections législatives, Dominique Voynet, porte-parole des Verts et candidate dans le Jura, se réjouit de l'entrée de députés verts à l'Assemblée nationale et du bon fonctionnement de l'alliance électorale à gauche. Ils seront finalement six députés verts à être élus, et Dominique Voynet sera ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement formé par Lionel Jospin.
 
En effet, la gauche au pouvoir sous la direction de Lionel Jospin recèle, par rapport à celle de 1981, plusieurs différences importantes. Le Parti socialiste (PS), qui tente de « solder » l’héritage du mitterrandisme, s’efforce de renouer avec la morale et la politique, tout en remettant l’aspect social au centre de sa problématique. Le Parti communiste français (PCF), sous l’impulsion de Robert Hue, s’attache à se démarquer de son héritage stalinien en mêlant soutien sans faille au PS et révision doctrinale, tandis que le Parti radical de gauche (PRG) s’applique à défendre individualisme et solidarité. D’autres courants sont venus s’ajouter : le Mouvement des citoyens (MDC) fondé par Jean-Pierre Chevènement, qui défend la tradition républicaine et volontiers nationaliste de la gauche anti-européenne ; les Verts de Dominique Voynet, qui allient écologie et réformes sociales, mettant en avant une logique antiproductiviste.
 
Surtout, ce qui constitue la principale originalité de cette gauche, c’est d’accepter d’être enfin plurielle et loin de vouloir combler ou lutter contre ses divisions, d’en faire sa principale dynamique. Jusqu’à présent en effet, la gauche s’est par trop attachée à être d’un seul bloc en excluant de ses rangs les différentes formations qui ne se reconnaissent qu’en partie dans sa philosophie.
 
Cependant, cette dimension plurielle n’empêche pas que se développe un courant de contestation situé à « gauche de la gauche », qui regroupe des éléments divers allant de Lutte ouvrière (LO) d’Arlette Laguiller aux associations de chômeurs en passant par le mouvement des sans-papiers ou encore les nombreux collectifs anti-mondialisation. Portée vers une gestion libérale souvent perçue comme néfaste et dangereuse par les syndicats et les salariés soucieux de préserver des acquis sociaux obtenus parfois avec difficulté, la gauche plurielle est sanctionnée lors de l’élection présidentielle en 2002 : le candidat et Premier ministre sortant Lionel Jospin termine à la troisième place au premier tour. Éliminé de la course à la présidence, ce dernier annonce immédiatement son retrait de la vie politique ; la gauche est désormais contrainte de se repositionner clairement sur l’échiquier politique et de se reconstruire une identité prenant notamment en compte le vote massif qui s’est porté vers l’extrême gauche (plus de 10 p. 100 des voix), mais également l’échec du Parti communiste (3,37 p. 100 des suffrages) et les dissensions nées au sein même du PS. Après avoir été contrainte de faire campagne en faveur d’une nouvelle cohabitation dans la perspective des élections législatives au mois de juin, la gauche connaît à nouveau la défaite. Elle passe de 314 à 179 députés à l’Assemblée nationale, le Parti socialiste étant la composante de l’ancienne gauche plurielle, rebaptisée gauche unie, qui résiste le mieux.


Message édité par longdorm le 08-02-2005 à 00:15:09
n°4805059
panchopa
le lama de Lima
Posté le 08-02-2005 à 00:07:11  profilanswer
 

Citation :

Sur le plan parlementaire, la droite, un moment absorbée par le phénomène gaulliste, resurgit aujourd’hui en tant que telle à travers le Rassemblement pour la République (RPR), d’obédience gaulliste, et l’Union pour la démocratie française (UDF), et de façon extrême dans les thèses du Front national.


Heu Y'a pu de RPR et de n'UDF


Message édité par panchopa le 08-02-2005 à 00:08:02
n°4805070
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:08:50  profilanswer
 

censure de Microsoft oblige

n°4805079
panchopa
le lama de Lima
Posté le 08-02-2005 à 00:10:07  profilanswer
 

T'as trouvé où (elle datent de quand) ces explications ? :)

n°4805083
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 08-02-2005 à 00:10:42  profilanswer
 

le libéralisme n'est qu'un courant de la droite. Il ne represente pas la majorité de penser.
 
En gros la gauche va privilégier les aides sociales et la droite le travail :D

n°4805088
panchopa
le lama de Lima
Posté le 08-02-2005 à 00:11:08  profilanswer
 

... mal payé :D

n°4805093
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:12:04  profilanswer
 

panchopa a écrit :

T'as trouvé où (elle datent de quand) ces explications ? :)


 
quoi ??? t'approuve pas l'Histoire revisité par Microsoft  :na:  

n°4805095
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:12:28  profilanswer
 

chimere a écrit :

le libéralisme n'est qu'un courant de la droite. Il ne represente pas la majorité de penser.
 
En gros la gauche va privilégier les aides sociales et la droite le travail :D


 
 
ATTENTION ... tout change  :whistle:


Message édité par longdorm le 08-02-2005 à 00:15:33
n°4805143
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 08-02-2005 à 00:19:00  profilanswer
 

prozac a écrit :

J'aime bien l'explication de NicOo78. Elle démonte assez correctement la vision "la gauche c'est les gentils et la droite c'est les méchants".
 
Ce sont deux visions très différentes mais dont le but reste globalement de faire évoluer la société dans un "bon" sens. L'ambition au niveau de la société reste comparable mais le rôle donné aux individus change.  
 
Tout en mentionnant effectivement les distortions visibles aux extrémités. L'extrême droite comme l'extrême gauche sortent à mon avis des opinions que  l'on peut expliquer, elles tombent de plus en plus dans les fantasmes et, allons y sincèrement, dans la connerie ou la naïveté.


 :jap:

n°4805166
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 08-02-2005 à 00:21:01  profilanswer
 

chimere a écrit :

le libéralisme n'est qu'un courant de la droite. Il ne represente pas la majorité de penser.
 
En gros la gauche va privilégier les aides sociales et la droite le travail :D


Voilà un exemple typique de vision sans recul qu'il faut prendre avec des pincettes ludo  :hello: (Même si je suppose que, vu la taille, ceci est un troll:)).
Sinon pour le libéralisme, c'est la différence fondammentale entre droite et gauche, je m'en suis donc servi d'étalon. Bien sûr que les différences ne sont pas que là mais dire que ce n'est pas la majorité de pensées, il va falloir le prouver :) Car l'UMP est plus libérale que le PS, c'est un fait ;)


Message édité par ManfOo le 08-02-2005 à 00:25:02
n°4805184
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 08-02-2005 à 00:22:42  profilanswer
 

Le côté historique est très important, mais il ne sert que peu à "définir" si un programme politique (économique/social) peut être qualifié plutôt de droite ou de gauche. Voilà pourquoi je ne m'y suis pas engagé :)

n°4805211
Emile NTam​ack
Posté le 08-02-2005 à 00:25:14  profilanswer
 

gauche = staliniens
droite = MEDEF
 
voila [:diskobeck]

n°4805240
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:27:57  profilanswer
 

perso : apolitique, rationaliste athée(à 17h uniquement) qui plus est parafoudre et parapluie...
 
rien ne me concerne et tout m'amuse !!!  (même vous ... )


Message édité par longdorm le 08-02-2005 à 00:29:30
n°4805273
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 08-02-2005 à 00:31:05  profilanswer
 

Emile NTamack a écrit :

gauche = staliniens
droite = MEDEF
 
voila [:diskobeck]


Ou encore  
gauche = gandhi
droite = bill gates
R'met m'en une roger ! [:buvons]

n°4805304
longdorm
pump in my ride
Posté le 08-02-2005 à 00:34:41  profilanswer
 

pourquoi critiquer Bill... c'est 1 grand homme !!!
 
il nous fait être 'communicant' 24h/24h ... grace à ses softs ... alors soyons soft avec lui  
 
rendons lui justice :bounce:


Message édité par longdorm le 08-02-2005 à 02:58:44
n°4806275
ManfOo
Louis-croix-V-bâton
Posté le 08-02-2005 à 08:32:55  profilanswer
 

Tu veux dire que dire qu'il est de droite c'est le critiquer ?   :p  

n°4807182
panchopa
le lama de Lima
Posté le 08-02-2005 à 11:19:54  profilanswer
 

en france il y existe une limite au nombre de mandats présidentiels ?

n°4807191
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 08-02-2005 à 11:20:48  profilanswer
 

panchopa a écrit :

en france il y existe une limite au nombre de mandats présidentiels ?


 
Non.
 
ludo2612 tu as reçu la fiche ?

n°4807377
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 08-02-2005 à 11:49:38  profilanswer
 

panchopa a écrit :

Citation :

Sur le plan parlementaire, la droite, un moment absorbée par le phénomène gaulliste, resurgit aujourd’hui en tant que telle à travers le Rassemblement pour la République (RPR), d’obédience gaulliste, et l’Union pour la démocratie française (UDF), et de façon extrême dans les thèses du Front national.


Heu Y'a pu de RPR et de n'UDF

Ah si y'a tjs l'UDF :o
Spas sympa pour Bayrou, ça :(


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°4807470
panchopa
le lama de Lima
Posté le 08-02-2005 à 12:03:14  profilanswer
 

a voui, bayrou si tu nous regarde... :o
 
UMP =  fusion du RPR, de DL et d'une partie de l'UDF.


Message édité par panchopa le 08-02-2005 à 12:04:43
n°4807693
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 08-02-2005 à 12:41:33  profilanswer
 

La droite pense qu'un social fort passe par une économie forte (les entreprises sont bénéficiaires, donc les gens s'enrichissent, donc les biens de consommation baissent de prix, donc le pouvoir d'achat augmente, donc les gens ont confiance et gagnent bien leur vie).
 
La gauche pense qu'une économie forte passe par un social fort (les salariés ont confiance en l'emploi et gagnent bien leur vie, donc ils achètent, donc ils lancent la consommation, donc les entreprises sont bénéficiaires).
 


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°4808640
Garfield74
Mahal kita
Posté le 08-02-2005 à 14:36:39  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

La droite pense qu'un social fort passe par une économie forte (les entreprises sont bénéficiaires, donc les gens s'enrichissent, donc les biens de consommation baissent de prix, donc le pouvoir d'achat augmente, donc les gens ont confiance et gagnent bien leur vie).
 
La gauche pense qu'une économie forte passe par un social fort (les salariés ont confiance en l'emploi et gagnent bien leur vie, donc ils achètent, donc ils lancent la consommation, donc les entreprises sont bénéficiaires).


 
Et personne, un jour, n'a pensé a faire UN PEU des deux, pour contenter tout le monde ? :whistle:
 
[/mode naïf]


Message édité par Garfield74 le 08-02-2005 à 14:37:11

---------------
J'ai un pseudo à numéro, et alors ? Des gens célèbres ont un pseudo à numéro, regarde Louis14 !
n°4808657
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 08-02-2005 à 14:38:27  profilanswer
 

Garfield74 a écrit :

Et personne, un jour, n'a pensé a faire UN PEU des deux, pour contenter tout le monde ? :whistle:
 
[/mode naïf]


 
Le centre  [:mam]


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
mood
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