Il semblerait selon de nombreux experts internationaux, que ce soit déjà le début de la fin du pétrole bon marché. Nous aurions déjà atteint le Peak Oil, c'est à dire, le point à partir duquel la production pétrolière ne peut plus que baisser chaque année inexorablement. Et donc, les prix du pétrole s'envoler eux aussi de plus en plus.
J'ai copié/collé un texte d'un site web qui n'est pas constitué d'experts, mais, qui est assez simple et permet de fixer les idées. Si vous voulez des informations plus complètes, voici quelques sites. Celui de manicore est très bien et en français en plus.
http://www.manicore.com/documentation/reserve.html
http://www.peakoil.net/
http://www.oilcrisis.com/
Je crois avoir lu que la production de pétrole a décliné en 2003. On verra ce qu'il en est en 2004, mais, selon ces experts, il n'y a pas de quoi être optimiste. C'est peut-être pour ça que le prix des boitiers va augmenter de 10 ou 20 % à cause de l'augementation du prix de l'acier (cf news de hardware.fr d'aujourd'hui).
Si c'est vrai, on va être très rapidement mal, très mal.
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Le talon d'Achille des Etats-Unis?
L'Irak et le problème de l'extraction pétrolière décroissante
par F. William Engdahl, Allemagne*
Aujourd'hui, une grande partie du monde est convaincue que le gouvernement Bush n'a pas risqué la guerre contre l'Irak et Saddam Hussein à cause de la menace provenant des armes de destruction massive, ni en raison du risque de terrorisme. Toutefois, il n'est pas encore évident pourquoi Washington a pris tant de risques pour occuper l'Irak, mettant en péril ses relations avec ses alliés et le monde entier. On dispose d'indices convaincants selon lesquels le pétrole et la situation géopolitique forment l'essentiel des raisons, encore cachées, qui ont conduit à la guerre en Irak.
Il est de plus en plus évident que l'occupation de l'Irak par les Etats-Unis vise à contrôler les ressources pétrolières mondiales. Or ce contrôle s'effectue alors que les réserves pétrolières mondiales sont beaucoup plus limitées que la plupart des gens ne le croient. Si cet exposé s'avère exact, l'Irak n'est que la première étape d?un combat essentiel à propos des ressources énergétiques mondiales, combat qui sera plus intense que les guerres pétrolières antérieures. Les enjeux sont considérables. Il s'agit de fixer quelle économie recevra une quantité déterminée de pétrole à un prix déterminé et quelle économie n'en recevra pas. Au cours de son histoire, l'économie mondiale n'a jamais été ainsi contrôlée par une seule puissance comme c'est le cas après l'occupation de l'Irak.
La période de pétrole bon marché, abondant, qui a stimulé la croissance de l'économie mondiale pendant plus de trois quarts de siècle a probablement atteint, voire dépassé, son point culminant, affirment des géologues indépendants spécialistes du pétrole. Si cette analyse s'avère exacte, ses conséquences économiques et sociales seront stupéfiantes. Les entreprises pétrolières multinationales et les principaux services gouvernementaux, le gouvernement des Etats-Unis en tête, occultent cette réalité de la discussion générale. Les sociétés pétrolières ont un intérêt tout particulier à dissimuler la vérité pour maintenir aussi bas que possible leur prix d'achat de nouveaux champs pétrolifères. Le gouvernement des Etats-Unis a un intérêt stratégique à dissimuler l'acuité du problème à l'opinion publique mondiale.
Selon les meilleures estimations de géologues internationaux respectés, qui comprennent celles de l'Institut Français du Pétrole, de la «Colorado School of Mines», de l'Université d?Uppsala et de Petroconsultants, Genève, le point culminant d'exploitation de la plupart des grands champs pétrolifères actuels sera probablement atteint et une chute dramatique de l'offre aura lieu à la fin de la présente décennie, voire plusieurs années auparavant, cette évolution se répercutant alors sur celle de l'économie mondiale. A ce moment, l?économie mondiale subira des chocs qui rendront la hausse du cours du pétrole des années septante bien faibles par comparaison. En d'autres termes, le carburant le plus important de l'économie mondiale se raréfiera en l'espace de sept à dix ans.
Diminution de l'extraction maximale
Le problème de l'extraction pétrolière n'est pas celui de la quantité que recèle le sous-sol. En effet, ces données sont encourageantes. Le problème surgit lorsque l'extraction de grands champs pétrolifères, tels ceux du golfe de Prudhoe, en Alaska, ainsi que de ceux de la mer du Nord, dépasse son point culminant. Cette production a la forme d'une courbe en cloche. L'apogée est atteinte quand la moitié du pétrole a été extraite. A ce moment-là, les réserves semblent encore abondantes. Or cette image est trompeuse. L'extraction pétrolière peut se maintenir à son apogée pendant un certain nombre d?années avant de décliner. Toutefois, la diminution peut être très rapide une fois le point culminant dépassé. Après l'apogée, il y a encore du pétrole, mais l'extraction de chaque baril devient plus difficile, la diminution de la pression rendant l'extraction plus onéreuse pour chaque baril. Si le pétrole est présent, il n'est pas facile à extraire. Après l'apogée, le coût de chaque baril monte à une vitesse croissante en raisons des moyens artificiels que l'extraction nécessite. A partir d'un certain point, l'exploitation n'est même plus rentable.
Comme la plupart des compagnies pétrolières et des services gouvernementaux, tel le ministère de l'énergie des Etats-Unis, parlent non pas de point culminant de l'extraction du pétrole, mais de réserves globales, un sentiment fallacieux de sécurité à propos de l'offre d'énergie s'est propagée dans l'opinion publique mondiale. En vérité, on est très éloigné de toute sécurité.
Quelques cas récents reflètent bien cette situation. En 1991, la plus grande découverte de l'hémisphère occidentale depuis 1970 a été faite à Cruz Beana, en Colombie. Mais la production est passée de 500000 barils par jour à 200000 barils en 2002. Au milieu des années 1980, 500000 barils par jour étaient extraits à Forty Field, en mer du Nord. Aujourd'hui, la production se chiffre à 50000 barils. Le golfe de Prudhoe, une des plus grandes découvertes des 40 dernières années, a produit quelque 1,5 million de barils pendant près de 12 ans. Il a atteint son apogée en 1989 et ne produit aujourd'hui que 350000 barils par jour. Le champ russe géant de Samotlor a produit 3500 000 barils par jour à son apogée. Actuellement, le chiffre est descendu à 325000 barils. Sur chacun de ces champs d'extraction, la production a été maintenue par des dépenses croissantes et par des injections de gaz ou d'eau pour maintenir la pression ou par d'autres moyens pour pomper la quantité de pétrole extraite. Le plus grand champ d'extraction du monde, Ghawar en Arabie saoudite, produit près de 60% du pétrole séoudien, soit quelque 4,5 millions de barils par jour. Les géologues rapportent que, pour y parvenir, les Saoudiens doivent injecter 7 millions de barils d'eau salée, signe alarmant d'un effondrement prochain de la production du principal royaume pétrolier mondial.
Parmi les connaisseurs du secteur pétrolier, le problème croissant de l'apogée d'un champ pétrolier est connu depuis le milieu des années nonante. En 1995, Petroconsultants, l'entreprise genevoise leader en matière de conseil pétrolier, a publié une étude sur la situation mondiale, «The World Oil Supply» (l?offre pétrolière mondiale). Ecrit pour l'industrie pétrolière, le rapport a coûté 35000 dollars. Son auteur était le géologue du pétrole Colin Campbell. En 1999, Campbell a déclaré devant la Chambre des communes britannique: «La découverte (de nouvelles réserves pétrolières) a atteint son point culminant dans les années soixante. Actuellement, nous trouvons un baril par baril que nous consommons [?].»
Aucune découverte récente de champs pétroliers géants
Après les majorations du cours du pétrole que l'OPEP avait effectuées dans les années septante, les projets pétroliers de pays ne faisant pas partie de l'OPEP ont commencé à devenir rentables en mer du Nord, en Alaska, au Venezuela et en d'autres lieux. La production pétrolière a augmenté considérablement. A la même époque, de nombreux pays industrialisés, tels la France, l'Allemagne, les Etats-Unis et le Japon, ont construit bien davantage de centrales d'énergie nucléaire pour faire face à la hausse du cours du pétrole. Cette combinaison a suscité l'illusion qu'il n'y avait plus de problème pétrolier. Or tel n'est pas le cas, tant s'en faut.
Si de nombreux champs pétrolifères principaux ont atteint le maximum de leur exploitation, qui devrait bientôt diminuer sensiblement, que, simultanément, la demande énergétique mondiale continue d'augmenter en raison du développement de la Chine, de l'Inde ainsi que de l'Afrique notamment et que l'on ne trouve même pas assez de réserves pour remplacer la réduction potentielle, une crise économique mondiale se dessine. Cette évolution explique aussi le changement de politique étrangère des Etats-Unis, qui se caractérise par une présence militaire brutalement néo-impériale dans le monde, du Kosovo à l'Afghanistan, de l'Afrique occidentale à Bagdad et au-delà. Il faut ajouter que différents membres des gouvernements actuel et précédent des Etats-Unis sont de grands connaisseurs de la question pétrolière et que l'énergie est, à leurs yeux, «un intérêt national des Etats-Unis».
La solution la plus facile, la plus économique, est visiblement de trouver de nouveaux champs pétrolifères géants, immenses, où l'on peut exploiter à bas prix de grands volumes de pétrole et les déverser sur les marchés mondiaux. Tel n'est pas le cas actuellement. Selon le rapport récent de la «Colorado School of Mines» intitulé «The World`s Giant Oilfields», «les 120 champs pétrolifères les plus importants produisent près de 33 millions de barils par jour, soit presque 50% de l'offre brute mondiale. Plus de 20% de la production proviennent des quatorze premiers champs. L?âge moyen de ces quatorze premiers champs est de 43,5 ans.»[1]
L'étude susmentionnée conclut que «la plupart des champs géants ont été découverts il y a plusieurs décennies déjà.» Bien que les principales compagnies pétrolières aient investi des centaines de milliards de dollars ces 20 dernières années, les résultats ont déçu de manière alarmante.
Les principales compagnies pétrolières mondiales ? ExxonMobil, Shell, Chevron-Texaco, BP, ElfTotal et d'autres ont investi des centaines de milliards de dollars afin de trouver assez de pétrole pour remplacer les puits existants. De 1996 à 1999, 145 compagnies ont dépensé 410 milliards de dollars pour que leurs découvertes de champs pétrolifères leur permettent de maintenir leur production journalière à 30 millions de barils par jour. De 1999 à 2002, les cinq premières compagnies ont dépensé 150 milliards de dollars et leur production n'est passée que de 16 millions à 16,6 millions de barils par jour, augmentation dérisoire. L'effondrement de l'Union soviétique au début des années nonante a suscité de grandes espérances dans les compagnies pétrolières occidentales au sujet des réserves pétrolières de la mer caspienne, en Asie centrale.
En décembre 2002, juste après l'invasion de l'Afghanistan par les troupes américaines, une des principales compagnies pétrolières, BP, a annoncé que les sondages effectués dans la mer caspienne s'étaient révélés décevants, ce qui incitait à penser que la «découverte pétrolière du siècle» n'était guère qu'une goutte dans un océan. Alors que les prévisions antérieures de réserves pétrolières portaient sur plus de 200 milliards de barils faisaient rêver à une nouvelle Arabie saoudite hors du Moyen-Orient, le ministère des affaires étrangères des Etats-Unis a annoncé que «le pétrole de la mer caspienne représentait 4% des réserves mondiales et qu'il ne dominerait jamais les marchés mondiaux.» PetroStrategies a publié une étude estimant que la mer caspienne ne contenait guère que 39 milliards de barils et que ce pétrole était de médiocre qualité. Peu après la publication de ces nouvelles, BP et d?autres compagnies pétrolières occidentales ont commencé à réduire leurs investissements dans la région.
Une des régions les plus actives en matière de nouvelle exploration se trouve le long de la côte de l'Afrique occidentale qui s'étend du Nigeria à l'Angola. Au début de 2003, le président Bush a visité la région de façon remarquée et le Pentagone a conclu des accords instituant des bases militaires sur deux petites îles d'importance stratégique, Principe et San Tome, pour assurer une présence militaire dans le cas où quoi que ce soit menacerait les flux pétroliers à travers l'Atlantique. Bien que la masse pétrolière y soit importante, il ne s'agit guère d'une nouvelle Arabie saoudite. Le géologue Campbell estime que la production totale des champs pétroliers maritimes du Brésil, de l'Angola et du Nigeria pourrait atteindre 85 milliards de barils et couvrirait ainsi la demande mondiale pendant trois à quatre ans.
Demande considérable de produits énergétiques
Alors que la production des principaux champs pétroliers diminue sensiblement, la demande mondiale de pétrole augmente inexorablement en raison de la croissance des économies de marché de Chine, d'Inde et d'Asie en général. Même en tenant compte du faible taux de croissance actuel du PIB, les économistes estiment que la demande mondiale de pétrole au cours actuel progressera de quelque 2% par an.
Il y a dix ans, la Chine ne jouait pas encore de rôle dans les importations mondiales de pétrole. Elle couvrait la plus grande partie de ses besoins intérieurs, des plus limités. Depuis le début de 1993, elle a commencé à importer du pétrole pour satisfaire à ses besoins économiques. A la fin de 2003, elle a dépassé le Japon, devenant le premier importateur pétrolier après les Etats-Unis. La Chine consomme maintenant 20% des produits énergétiques des pays industrialisés de l'OCDE. Les importations pétrolières chinoises s'accroissent de 9% par an et l'on prévoit une accélération marquée durant la prochaine décennie, la Chine devenant le premier pays industrialisé du monde. Sa croissance actuelle est de 7 à 8% par an. Récemment, l'Inde a connu également une croissance économique rapide. La population totale des deux pays se chiffre à quelque 2,5 milliards de personnes. Il n'est donc pas surprenant que la Chine se soit opposée avec véhémence, au Conseil de sécurité des Nations Unies, à la guerre unilatérale des Etats-Unis contre l'Irak. La Compagnie nationale pétrolière de Chine avait tenté depuis longtemps de s'assurer par contrat les principales réserves pétrolières d'Irak.
Dans un discours prononcé devant l'«International Petroleum Institute» de Londres à la fin de 1999, Dick Cheney, alors président du Conseil d'administration de la plus grande entreprise de services pétroliers au monde, Halliburton, avait présenté aux initiés de la branche un tableau de l'offre et de la demande pétrolières mondiales. «Selon certaines estimations», dit Cheney, «la demande mondiale de pétrole augmentera de 2% par an ces prochaines années, tandis que la production à partir des réserves disponibles diminuera naturellement, d'après des prévisions conservatrices, de 3%.» Cheney conclut par cette remarque alarmante: «Il en résulte que, avant 2010, nous aurons besoin de cinquante millions de barils supplémentaires par jour.» Ce qui atteint plus de six fois la production actuelle de l'Arabie saoudite.
Ce n'était peut-être pas tout à fait un hasard que Cheney se soit vu décerner, comme première tâche de vice-président des Etats-Unis, la présidence du Comité présidentiel de l'énergie. Il connaissait l'ampleur du problème énergétique que doivent résoudre non seulement les Etats-Unis, mais le reste du monde.
Cheney est aussi devenu, avec le ministre de la défense Rumsfeld, le principal boute en guerre en Irak du gouvernement Bush. Il a poussé sans trêve à la guerre contre l'Irak, que les alliés des Etats-Unis les soutiennent ou non.
Passant en revue nos connaissances sur les réserves pétrolières mondiales et leur emplacement à la lumière de l'analyse présentée de l'apogée de la production pétrolière actuelle, on comprend pourquoi Cheney est prêt à prendre tant de risques dans les relations des Etats-Unis avec leurs alliés et d'autres pays. En tant qu'ancien président d'Halliburton Corporation, la plus grande entreprise de services pétroliers au monde, il sait exactement ce qu'est l'état des réserves pétrolières mondiales.
Le talon d'Achille des Etats-Unis
La question qui nous préoccupe est de savoir comment générer une augmentation aussi forte du pétrole ? De 1990 à 2000, de nouvelles réserves pétrolières atteignant 42 milliards de barils ont été découvertes dans le monde. Durant la même période, l'économie mondiale a consommé 250 millions de barils. Pendant les deux dernières décennies, seuls trois champs pétrolifères géants de plus d'un milliard de barils ont été découverts. Ils étaient situés en Norvège, en Colombie et au Brésil. Aucun de ces champs ne produit plus de 200.000 barils par jour. On est loin des 50 millions de barils par jour dont le monde aura besoin.
La période de pétrole bon marché, abondant, qui a stimulé la croissance de l'économie mondiale, touche-t-elle à sa fin ? Un des points les plus importants du débat sur les raisons de l'entrée en guerre des Etats-Unis en Irak est l'ampleur des réserves pétrolières aux prix courants trouvées dans le monde. Or le débat a étonnamment peu porté sur ce problème économique aux conséquences considérables.
Selon les estimations de Colin Campbell et de K. Alekett, de l'Université d'Uppsala, cinq pays possèdent la plus grande partie des réserves mondiales et pourraient probablement combler la lacune engendrée lorsque d'autre région dépassent leur point d'exploitation culminant. «Les cinq principaux producteurs du Moyen-Orient, à savoir les Emirats arabes unis, l'Irak, l'Iran, le Kuwait et l'Arabie saoudite, zone neutre comprise, qui disposent d'à peu près la moitié des réserves mondiales, peuvent, en tant que producteurs flexibles, combler la lacune entre la demande mondiale et ce que d'autres pays peuvent produire [?].»[2]
De par les circonstances géologiques, ces cinq pays contiennent les réserves de pétrole et de gaz essentielles à la croissance économique future du monde. Dans un article paru dans l'«Oil and Gas Journal» du 7 janvier 2002, A. S. Bakhtiari, de la Compagnie nationale iranienne du pétrole, faisait remarquer que «le Moyen-Orient était simultanément la région la plus importante du globe sur le plan géostratégique et la dernière prise sur le plan énergétique: deux tiers des réserves pétrolières brutes mondiales sont concentrées dans cinq pays entourant le golfe persique.»[3]
Dans une étude publiée en novembre 2001, Kenneth Deffeyes, l'éminent géologue de Princeton, a écrit que «la principale question sera en quelle année la production pétrolière mondiale atteindra la pointe de Hubbert, puis diminuera constamment. Aussi bien l'analyse graphique que l'analyse par ordinateur indiquent 2004 comme année probable. L'incertitude individuelle la plus importante concerne les réserves considérables de l'Arabie saoudite.»[4]
Si l'analyse afférente à la production pétrolière maximale est exacte, elle indique pourquoi Washington est prête à risquer tant pour contrôler l'Irak et, par les bases qu'elle y implante, les cinq principaux pays pétroliers. Cette analyse montre que Washington agit par accès de faiblesse stratégique fondamentale, et non par supériorité, comme on le pense souvent. Il est urgent d'entamer un débat complet à propos du problème de l'énergie à son point culminant.