Reprise du message précédent :

Forum de collabos

Heu, doucement avec les singes  

Ça ne me semble pas impossible à atteindre, mais ça suppose un forte augmentation des effectifs pour assurer une telle cadence, et une augmentation progressive chaque année permet de mieux justifier un tel recrutement.

Alors je pourrais te parler pendant au moins 30mn minimum de ce qu'il faut arriver à faire de mon point de vue pour qu'on y arrive.

Tout cramer. Et reprendre à zéro.

Je viens de poser la question au Miaou, il tape plutôt juste même si imprécis.

gné?

https://www.youtube.com/watch?v=EdR65gdw7rs
 
décollage du starship vu du dessous de la table de lancement.. ce truc digne de l'enfer quand même   (on comprend mieux pourquoi le "we have lift off" est toujours prononcé sur un ton proche du soulagement )

Il a la bougeotte le cameraman

Grâce à Techniques Spatiales j'ai repéré les différentes étapes de l'allumage des moteurs ainsi que les oscillations de la tuyère  

Le matos doit être costaud pour supporter la température / pression extrême

d'ailleurs quand les premières images des moteurs en place aussi proches étaient sorti il y avait eu débat sur le fait que ça allait taper au niveau des tuyueres.
quand on voit comment ça se déforme, c'est quand même calculé au plus juste

Calculé ? Ou à l'ancienne ?
"Ça tape là ?
- Oui
- Ok éloigne les un peu. Et là, ça tape encore ?
- Oui
- Éloigne un poil plus... Et là ?
- Non
- C'est bon ! J'ai fini mes calculs !"

 
 
J'aurais aimé voir la même technique utilisée pour mettre au point le rattrapage avec les chopsticks

Chatgpt

encore un report  
technique + météo de merde

Ariane 6 va avoir du travail !

https://air-cosmos.com/article/iris [...] enne-70012

Du coup pour ce volume de satellites, est ce qu'on peut envisager que du re-utilisable devient rentable VS du jetable ?

On n'est pas encore sûr. Il faudrait qu'on nous commissionne une petite étude... pas trop chère, on va dire une dizaine de millions sur deux ans... pour réduire cette incertitude sur la rentabilité.
Ensuite on pourra répondre à un appel d'offre pour une phase 0 ou A pour un pré-développement.

Su cela, je vous remets une petite étude pour confirmer le tout?

Est ce qu'on dispose de tous les chiffres nécessaires pour evaluer l'intérêt financier d'un étage reutilisable lorsqu on enlève les besoins de starlink?
Je comprends le show des boosters qui se posent, mais même si c'est cool, c'est peut être pas vraiment utile pour les besoins du  marché.

La solution optimale n'est pas toujours la plus excitante.

Disons que nous n'avons clairement pas la même approche.
 
Musk se "vantait" d'avoir perdu ses 200 premiers satellites de la constellation à cause d'erreurs de design.
 
Et cela ne peut pas exister chez nous au risque de faire bankroute dans les mois qui suivent parce que les investisseurs prendraient alors la fuite en traitant le dirigeant de fou et d'inconscient.
 
Les philos ne sont très clairement pas les mêmes.
 
 

Je n'imagine pas un Thales ou un ADS faire cela.

Je n'imagine pas un seul de mes clients faire ça non plus.

Ca voudrait dire délocaliser Vernon à Kourou, a minima.

 
 
Ça fonctionne là bas.
 
Ça fonctionne dans un système ultra capitaliste qui va mettre des dizaines de milliers de personnes dans la merde en vampirisant tout ce qui bouge au nom de la sacro sainte bourse.
 
Je préfère la résilience européenne à ce modèle économique, même si on passe pour des jambons avec nos bouchons en plastique.

Bah non, c'est l'inverse. Ca fonctionne avec SpaceX justement parce qu'ils ne sont pas en bourse, et n'ont pas sur le dos tout un tas d'investisseurs random qui n'attendent que de la rentabilité à court terme.

Il est vrai, je parlait du modèle de manière générale. SpaceX est complètement sous perf de l'État, bien sûr.

Pour être compétitive il suffirait que l'Europe soit unie et avec des retraites par capitalisation.

Oui, c'est bien pour ça que je posais la question.  
Je sais que c'est la mode sur ce topic de cracher sur Stéphane Israël et autres boss du spatial en Europe, mais si le but c'était de garder un moyen autonome d'accès à l'orbite pour 6 satellites par an, je comprend tout à fait qu'on préfère aller sur du jetable (même si bien sur en tant que fan de spatial et ingénieur, ça me fait chier). Pour ce volume de lancement, c'est probablement moins cher que de développer une solution partiellement (Falcon9) ou totalement (StarShip) réutilisable.
Mais justement, avec IRIS² 250-300 satellites, ça commence à faire du volume. Et j'ai pas trouvé d'informations sur la masse de ces satellites, mais bon, même avec plusieurs satellites par lancement, ça fait probablement plusieurs dizaines de lancements au minimum, peut être plus d'une centaine. Est ce que ce chiffre est suffisant pour atteindre à minima le seuil de rentabilité sur du ré-utilisable ?
 

Je pense que le fait que ce soit des fonds "privés" (je mets entre guillemets parce que y a quand même eu pas mal de contrats NASA dans le financement...) ça doit aider aussi. T'as pas des contribuables énervés ou des parlementaires démagogiques qui vont venir râler ou lancer une commission d’enquête parce que t'as fais péter tes 3-4 premiers prototypes et que tu transformes l'argent des impôts en fumée.

Ariane 64 est censée pouvoir envoyer 20 tonnes en LEO. Suivant l'encombrement des satellites, ça peut faire une jolie grappe à déployer en un tir.
D'autant qu'avec les rallumages du Vinci, le déploiement peut potentiellement se faire de manière plus souple.

Quelqu'un pour Crew 10 dans 4 heures ? https://www.youtube.com/watch?v=CBNtT3AaXQg

La question n'a pas de sens je pense. Un projet institutionnel (dans n'importe quel domaine, sécurité, éducation, santé, spatial...) n'a pas pour objectif ou besoin d'être rentable. Simplement de financer par l'impôt un service qui autrement n'aurait pas été proposé par une entreprise privée.
Partant de là, se demander à partir de combien de lancements le développement d'un lanceur réutilisable peut être amorti est un exercice intéressant d'un point de vue académique, mais probablement pas plus.

Euh c'est ultra réducteur. Bien sûr que la commande publique sert a soutenir des industries privées.

Iris2 c'est l'Europe qui va essayer de contenter tout le monde, en particulier l'Allemagne et qui souhaite que les 3 satellitiers (ADS, Thales et OHB) se mettent d'accord et bossent ensemble.
C'est également un regroupement de 4 ou 5 opérateurs (SES, Hispasat,...) qui vont devoir s'entendre.
Niveau lancement y'a pas de Dispenser et on peut s'attendre à ce que Avio pètent les couilles de tout le monde pour récupérer des lancements (par grappe de 2 / 3)

On a mis 20 ans pour déployer qq dizaines de Galileo... y'aura Starlink, Oneweb, Telesat, Kuiper et bien d'autres avant nous hein !

Bref le privé c'est moisi en Europe, faudrait que ça reste sous gestion publique (européenne).

 
Les difficultés quand ça passe par le public :
- L'argent est beaucoup plus compliqué à rassembler puisque tout le monde veut que ce soit l'autre qui paye
- Au niveau de la réalisation tout le monde veut en profiter donc il faut faire le clignotant gauche dans un pays, le clignotant droite dans un autre et ainsi de suite. Ce qui bien évidemment fait exploser les couts, nuit à la qualité de la réalisation et ralentit tout.
 
Cependant le principe oui je préfèrerai largement que ça passe par le public. Mais ce n'est pas une surprise si les lanceurs réutilisables ont été développé par le privé plutôt que par le public. En pratique ce sont les mêmes ingénieurs qui sont passés de l'un à l'autre mais qui ont été débarrassé de ces difficultés d'ordre non technique.

C'est d'ailleurs une des discussions que je peux avoir en ce moment avec les financeurs.
 
Les grands groupes sont fonctionnellement en déficit d'innovation.
C'est comme cela, un ingé qui bosse dans un grand groupe n'aura jamais la même motivation que dans une startup.
 
Ne serait ce que sur le temps de travail mais aussi sur les process de décision.
 
Ensuite les coûts, 100k€ pour un GG qui va tout juste financer 1 ingé pourrait parallèlement alimenter drastiquement une startup.
 
Enfin, il faut que les GG et les financeurs (publics ou privés) acceptent ce processus d'innovation et voient la "concurrence" startup comme une aubaine.
 
Dans tous les cas cela est bénéfique même si ça se plante.  
Cel permet la montée en compétence, l'accélération de l'innovation avec une réactivité sans limites.
Il n'est pas rare de voir plusieurs technos ou de business model changer de cap pour une startup.

Je me connecte 2 minutes hier soir pour jeter un œil, je tombe sur Musk qui parle de crypto et de "giveaway", je me suis demandé si c'était pas un deepfake...

L'agonie de starship 8

https://youtu.be/NVO1CjFRWY8?si=1EA1BPByZSNKdg7t

La deuxième partie de la vidéo avec le zoom est magnifique.