Reprise du message précédent :

On s'habitue

Mais oui, si t'es pas habitué, ça peut méchamment retourner la gueule. Plus que la codéine, je trouve.

Oui, on s'habitue à tout, ça s'appelle l'accoutumance
 
La synergie entre benzo et alcool fonctionne particulièrement bien pour se mettre la tête à l'envers, les deux produits décuplent mutuellement leur effet.
C'est pour ça que je trouve absurde d'en prescrire dans le cadre d'un traitement de l'alcoolodépendance, en dehors de la période de sevrage où ça gomme les effets du manque. C'est comme donner au patient le mode d'emploi d'une défonce bien plus efficace.
 
Je me souviens des mélanges avec le Seresta qu'on m'a prescrit à une époque.
Quand t'es à 120-160 mg par jour, le moindre verre te fait décoller direct et si tu insistes, tu finis par te réveiller à poil dans ton vomi dans un lieu inconnu avec aucun souvenir de ce que tu as fait ou dit durant les dernière 24h (spoiler : heureusement que t'as oublié parce qu'il n'y a pas de quoi être fier ).

Sans quand on te le raconte après, surtout si vidéo à l'appui (ca ne m'est jamais arrivé)

je prenais mes aotal avec de la biere

J'arrivais même à picoler sous Esperal, alors que c'est censé te rendre malade comme un chien
J'avais quelques nausées, mais surtout des bouffées de chaleur et je devenais rouge comme une tomate. Fallait une certaine dose de détermination

J'avais remarqué que lorsque je prenais du Xanax avec mes murges, le lendemain, un effet laxatif explosif survenait
 
J'ai décidé d'aller consulter un psy, comme ça, pour voir. Suis allé voir mon généraliste pour avoir une lettre à présenter. Je l'ai lue, et "Addiction = 0" Bon, je vais lui dire que 0 maintenant, mais...

j'ai rien compris

 
Le médecin a notifié au psy que le patient LeKeiser ne souffrait d'aucune addiction, ce qui est le cas actuellement mais qu'il n'en a pas toujours été ainsi.

ici gros coup de frein à la consommation.  
 
Saloperie l'alcool, quand on y pense.  
J'en étais à peu près une grosse mine par semaine (le vendredi soir).  
Avec une régularité et un entêtement bien breton à picoler.  
Les vendredis, la veille de jour férié, j'en était même aux jours d'enterrement (vrai, ça détend bien une cuite après un enterrement, par contre on est un peu décalé... pas la même ambiance quoi   )
 
L'an dernier j'avais commencé par le dry january.  
Et dès février c'est reparti en sucette, perte de contrôle (je raconte n'importe quoi), perte de mémoire, (je me rappelle même plus ce que j'ai dit).  
Un petit avertissement avec des collègues de boulot. J'y étais allé un peu fort à la "reprise". Pour un simple afterwork en plus.  
Je confirme qu'après une "pause" on rechute +. On se rate pas.  
 
Courant mai, l'apothéose. Un mariage, j'ai fait le con, mais je m'en souviens plus.  
Désolé pour hier soir, d'avoir fini à l'envers.  
 
C'est quoi la plus grosse connerie que vous ayez fait bourré ?  
 
Depuis, changement radical de comportement.  
Je me suis dit, ça fait 30 ans que je picole, faut que j'arrête.  
 
J'ai donc passé tout l'été abstinent.  
Les BBQ, les concerts, les vacances, les jours fériés.  
 
Drôle parce qu'on change d'amis.  
Ceux qui ne picolent pas sont sous côtés.  
Ceux qui picolent sont sur côtés.  
 
Parmi les sur cotés, oui il y a tout un tas de mecs avec qui je n'avais pas grand-chose en commun, mais des clopes, des potes, des bières...  ça nous suffisait.  
La confrérie des alcoolos.  
Ça avait du bon.  
Pas trop à réfléchir pour les liens sociaux, tant que l'alcool coulait à flot.  
 
Alors j'ai perdu qqs amis. J'ai vu dans leur regard le mépris réservé à ceux qui arrêtent.  
D'autres bizarrement ont apprécié mon arrêt et m'ont encouragé.  
Le plus rigolo c'est les femmes de mes potes. Ah ce qu'elles ont appréciées que j'arrête.  
Et j'ai découvert que ce sont pas que des femmes chiantes qui n'ont pour objectifs de nous empêcher de picoler (donc passé des bonnes soirées, voire des bonnes matinées, réveillé à 9h frais)
 
 
Les sous côtés c'est ceux qui ne picolent pas.  
Ceux que je méprisais "avant" en les désignant de termes pas très virils.  
 
Mais c'est rigolo de discuter avec eux des raisons de leur abstinence
Il y a ceux comme moi qu'ont déconnés un tas d'années. Par esprit rock and roll, ou excuses diverses.  
Puis un jour, un mois, une année ils ont pris conscience que ça allait mal finir. l'éventail des possibilités est large :  
Rentrer en sang (sans trop savoir si c'est le nôtre)
Finir alcoolo  
Se faire quitter,  
Casser sa voiture,  
Perdre son permis.  
 
Des gars qu'ont un éclair de lucidité dans leur vie décousue.  
Qui se projettent en vieil alcoolo.  
Qui se disent qu'on a qu'une vie et que la vie est trop courte pour finir alcoolo.  
 
Ça n'a pas l'air mais c'est des gars qui ont reniés ce qu'ils étaient, ce qu'ils sont.  
Et qui ont suffisamment confiance en eux, pour en rire.  
Pour tourner en dérision leur ancien moi.
 
 
Il y a ceux, les chanceux qui ont toujours eu une consommation modérée.  
Une vraie,  
Pas le mec qu'a 8 bières et qui fit un calcul compliqué dans sa tête savoir s'il peut rentrer (oui s'il se dépêche, s'il a mangé, parce qu'il pèse 80 kg, parce qu'il a l'habitude...)
Plutôt le mec (ou la nana) qui ne va pas boire avant de prendre le volant (0 verre, c'est 0) et chez qui être ivre et euphorique consiste à boire un deuxième verre !!!!
Amusant de constater que c'est rarement une personne qui a fait des abus.  
 
C'est ma réflexion de fond qui fait que je ne picole plus.  
Si je commence (à boire de l'alcool) c'est pour chercher de l'ivresse.  
C'est quoi la "bonne dose" ? 1 verre, 2 verres, 15 verres ?  
Mon problème c'est de chercher l'ivresse, le lâcher prise, perdre le contrôle.  
Je sais ce que c'est, et ce n'est plus ce que je recherche (je le crains, je crains de me réveiller en ayant fait des bêtises et de plus m'en rappeler)
Donc c'est 0.  
 
Je trouve aussi que la société ne pardonne plus aux alcoolos de fin de 40aine (alors qu'elle pardonne encore aux alcoolos de 20 ans)
Et punaise, je trouve aussi que ça fait des dégâts (vu mes potes bourrés de mon âge, quand on est sobre c'est violent : voir un vieux mec qui tient plus debout, bourré de tic.. )
Et arrivé vers la 50 aine ça se voit sur un visage, ça marque.  
 
 
Puis le problème c'est pas que l'alcool.  
On peut arriver à maitriser une consommation régulière dans un cadre festif.  Des décennies.  
Le problème c'est des petits incidents de vie. Un divorce, un changement de boulot, des petites angoisses ou un truc bête comme ne pas vouloir vieillir.  
Un truc qui parait anodin pour l'entourage. Pas pour celui qui le vit "au mauvais moment".  
C'est là qu'on peut glisser d'alcoolo festif à alcoolo pas festif.  
En un rien de temps.  
En qq mois.
 
Bref,  
 
Bonne année 2024.  

Ton post est plein de lucidité par rapport à l'alcool.
La seule chose qui ne gêne quelque peu, c'est cette partie:
 

 
J'explique ce qui me gêne, c'est le mot excuse. Dans mon cas (et je parle de mon cas), je dirai plus raisons diverses (et cela n'excuse en rien mon alcoolisme)
- Enfance plutôt dorée, mais violences psychologiques, un peu de violences physiques de la part de ma mère (son père aussi était violent)
- Mon ex-mari était violent psychologiquement avec moi, et ma fille.
- Un alcoolisme certain dans ma famille
 
Alors oui, je n'ai pas bu une goutte d'alcool adolescente, mais arrivée à 30 ans, j'ai commencé à picoler. 1 kir le soir, puis 2, puis l'escalade, à faire des comas tous les jours, et à picoler H24, jusqu'à ce que je mette le doigt sur le pourquoi de mon alcoolisme.
J'ai arrêté, 3 ans et 9 mois d'abstinence totale aujourd'hui, et je ne m'en porte que mieux

Pour revenir sur ce que disait Stanislas King, je trouve que le "zéro alcool" ou la "consommation très modérée" sont maintenant assez bien passés dans les moeurs.
Ca fait quelques années qu'on ne te regarde plus de travers et qu'on ne te questionne plus sur le pourquoi du comment.  
Il y a même des jeunes générations qui le pratiquent sans avoir jamais réellement eu de problèmes avec l'alcool, juste par goût ou par conviction.
 
Ca reste très récent, mais c'est enfin un acquis social qui est admis. Les mentalités ont beaucoup changées sur la question, il y a 10 ou 15 ans, on te regardait encore comme une bête curieuse avec une certaine suspicion.

Oui la mentalité change.  
Déjà, il y a presque plus d'alcool sur les lieux de travail. Même les pots en retraite et tout.  
Les directeurs sont très responsabilisés (mon boss évoquait le cas d'un repas fait à un bar/restaurant, payé par un directeur, une fois le repas terminé, le directeur parti, s'il reste 2 mecs à continuer à boire, tranquillou au comptoir, si l'un prend sa voiture et a un accident, le directeur sera convoqué et reconnu coupable (c'est lui qui les a emmenés à un bar, peu importe qu'il soit parti, c'est le responsable), pourtant en faisant un pot à l'extérieur de l'entreprise, on pouvait penser que c'était un compromis festif/règlement intérieur).  
 
Les jeunes j'ai aussi remarqué que c'est beaucoup, plus calme. A mon échelle.  
Je me souviens à 16 ans, avec un parent un peu 68ard qui avait fait de la sangria a mon anniversaire. De manière générale je trouvais la génération de nos parents très cool avec l'alcool.
Maintenant que je suis parent d'enfant de 16 ans. Mais jamais je payerai de l'alcool pour un anniversaire. Comme un directeur. S'il arrive qqchose à un enfant, évidemment qu'un parent (voire la justice) viendra me demander des comptes. Pourquoi j'ai acheté de l'alcool à des mineurs ? Et c'est normal.  
Même pour 18 ans, je me vois mal "offrir" de l'alcool.  
 
Et l'alcool au volant. Ça a toujours été interdit. Mais là, les sanctions .... Faut vraiment avoir de mauvaises raisons (ou excuses ^^) pour conduire bourré.  
Un truc comme l'affaire Palmade, c'est aussi très symbolique, que les conneries liées à l'alcool ne sont plus "tolérées".  
On est plus dans les années twist et je le dis sans nostalgie, sans jugement : c'est factuel.  
 
 
Après c'est aussi à chacun de faire la part des choses.  
Les premiers restaus au boulot (avec la fameuse commande pour l'apéro), j'étais content d'être avec un collègue musulman et de ne pas être seul à commander un coca.  
Ceux qui me connaissent très bien (aka vu bourré) ont compris pourquoi j'ai arrêté hahaha. Pas besoin d'expliquer. ça c'est des vrais potes. Bienveillants.  
Ceux qui me connaissent très bien (aka vu bourré) et me balancent des réflexions, c'est soit des abrutis. Soit des potes qu'ont des problèmes d'alcool, et mon arrêt leur renvoi aussi à leurs problèmes. Si je pouvais reboire, qu'on retrouve notre insouciance, voire notre jeunesse ça les arrangerai. C'est des potes un peu plus égoïstes, on va dire ^^ je suis prêt à accepter leur perte.  
 
Je pense enfin qu'il ne faut pas avoir honte.  
Et en être fier.  
Si 1 de mes potes pouvait arrêter de boire parce que mon abstinence l'a inspiré.  
ça serait bien.  
ça compenserai ceux que j'ai entrainé /encouragé à boire durant 30 ans.  

Bonjour,  
 
J'espère que ça c'est bien passé votre dry january.  
Article intéressant sur la baisse d'alcool chez les jeunes. Pour rebondir sur le sujet de sac papier marron ^^  
 
https://www.20minutes.fr/sante/4072 [...] wtab-fr-fr
 
Pourquoi les jeunes boivent et fument de moins en moins
Hausse du prix du tabac, paquet neutre, prise de conscience des risques associés à l'alcool, changement de comportement des parents... Des spécialistes avancent plusieurs pistes
www.20minutes.fr
 

 
Je vais tenter de pas passer pour un vieux con "à mon époque ..." cependant :  
 
 
Je m 'y retrouve aussi mine de rien.  
(Arrêter de boire et en // mes enfants sont en âge de le faire).  
 
Et accessoirement je constate que mes enfants ne passent pas du tout le même genre de soirée que moi au même age. (16-18 ans)
a leur age j'étais bourré tous les samedis. on se retrouvait avec des potes au bar. on s'achetait un pack de Kro l'après midi qu'on planquait dans un parc. (boire au bar coutait cher alors on alternait, voire on cherchait des squatt), on commençait tous la clope quasi (on se faisait griller par l'odeur par les parents), et oui on commençait à embrasser des filles, caresser des seins etc ...  la découverte du sexe opposée ^^
 
Mes kids ...  
Déjà nous, parents, on est beaucoup moins tolérant à l'alcool en soirée.  
Ils ne se rejoignent pas dans les bars, des parcs, des squatts, mais se donnent RV chez les parents (au passage pas mal de parents ont prévu des pièces pour accueillir des fiestas, des combles ou un bout de garage)
 
Leur soirée c'est plutôt des soirées pyjama. Ils amènent des boissons sucrées, bonbons, biscuits apéro.  
Ils sont beaucoup sur leur portable à partager des vidéos, se faire des vidéos, regarder un film etc... (après c'est peut être ce qu'on me dit)
 
C'est pas du tout le même trip que nous.  
Peut être que le Covid a joué aussi (soirées confinés),  
Peut être qu'on est aussi une génération de parents qui a quasi laissé aucune autonomie aux enfants (Dès l'école on les a pas trop laissé autonome pour se déplacer (pied ou vélo), pour un tas de raisons de sécurité on a préféré accueillir les soirées à la maison, ils ont un portable pour prévenir etc... ) c'est un sujet de dispute récurrent avec ma femme. A chaque fois que j'ai dit "mais sinon ils se démerdent pur rentrer/aller chez une copine/aller à l'école..." j'étais un mec totalement inconscient qui envoyait nos enfants à une mort certaine. pour 2km a pied bordel. Et dans la petite maison dans la prairie ils se plaignaient de faire 8km aller et retour ? non Charles leur aurai collé une mandale    
 
Ou alors j'étais vraiment un gros cassos étant jeune en fait. et que j'ai un gros biais.  
Ça c'est franchement possible ^^
 
La conclusion est aussi, que woaw je me rends compte que "des mauvaises habitudes" peuvent mener à des problèmes d'alcool (mon côté introspection)
Et qqpart, ça fait qu'on (parents) sommes moins tolérants à l'alcool que nos ainés (68 ard pour faire court, mais aussi une génération qui a grandi et trouvait normal que les adultes (surtout les hommes !) boivent de l'alcool).  
Et comme disait mon pater (plutôt sur la clope), déjà, dans les années 90's "avec tout ce qu'on sait maintenant sur le tabac faut être vraiment con pour commencer" . Vrai que ce n'est pas faute d'avoir fait de la prévention à tous les niveaux.  
 
Bref on est peut-être une génération éclairée sur le sujet et la prochaine le sera encore plus.  
 
 
 
Nota : en écrivant ça je me rends compte que les années 90's étaient très permissives :  
Acheter des pack au super marché sans avoir 16 ans, sans vérification CNI,  
se retrouver au bar et consommer des bières à 15.5 ans ^^ sans que ça choque quiconque et surtout pas les barmans
Les soirées sponsorisées par Ricard/ gitane /gauloises avec des animatrices supersexy et le commercial Ricard qui rinçait tout le monde.  
Les parents qui contrôlaient les niveaux des bouteilles quand ils laissaient la maison (ils savaient très bien qu'on ne boirait pas de l'eau)
(Après j'ai grandi en Bretagne ceci expliquant peut-être cela)
 
Vous constatez aussi un changement de comportement générationnel  ?  
désolé pour le HS un peu  

Pour rebondir un peu sur le sujet, je rappelle que la loi Evin est aussi passée par là. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai aussi connu les restau/bars/trains sncf où l'on pouvait fumer en intérieur.

Hier, j'ai pensé à vous. J'ai commencé un CDI mercredi dernier, et hier, il y avait une petite réunion "chandeleur" organisée. Bon ben il y avait du cidre. Sur le lieu de travail. Bon certes, c'est pas violent, mais à 10hn, sur le lieu de travail....

Après, pour le comportement générationnel, je pense que ma fille ne boira pas (enfin j'espère), vu l'état dans lequel j'étais quand je buvais. Et elle m'engueule quand je fume

 
Ce sont de bonnes nouvelles, malgré tout.  

Est-ce qu'on peut déduire la consommation minimum d'alcool à l'haleine ? Je veux dire, est-ce que l'haleine qui sent l'alcool 1h après un seul verre de champagne c'est crédible ?

Hello, si je comprends bien le sens de ta question, je dirais non. Ça dépend des gens ; certains vont consommer pleins de verres et ne rien sentir de la bouche, en revanche ça se verra autrement  

Moi je sens pas grand chose, par contre j'ai les yeux totalement explosés.

Moi c’est le comportement, mes quelques proches me captent direct. Ma voix, ma façon de parler, le débit de conneries que je sors, etc… Pour ceux qui ne me connaissent pas, je peux paraître normal après avoir enfilé ma ration moyenne (je précise, pas tout le temps, des fois ça se voit complètement de partout).
Mes consos sont par phases, très longues, j’arrivais à m’arrêter (avec auto médication), là c’est de plus en plus compliqué à force de ne faire que ça.  
On ne me propose pas de cure, mais de la psy, pour vraiment traiter mon fond dépressif et voir s’il n’y a pas d’autre troubles.
Mes consos ne m’empêchent pas de bosser mais quelques maladies sont là, même si je me sens extrêmement chanceux ; enfin ça commence à se dégrader vraiment et je deviens un sujet d’étude  

Pas encore de souci de santé.  
Par contre j'ai ma fréquence cardiaque au repos qui commence à être élevée : 80-90 bpm voire 100bpm parfois
Aucune motivation pour faire quoi que ce soit.  

172ème jour d'abstinence ! je m'épates !

GG !

 
Bien joué !
 
57 ici, je dors mieux mais j'ai perdu toute vie sociale avec les collègues ou les potes qui font l'apéro le jeudi ou vendredi soir.
 
L'autre point positif c'est qu'avec 0% je fais des meilleures temps sur GT7  

un grand bravo

Allez hop, ça fait 6 mois d'abstinence aujourd'hui ! On tient bon !

P'tit joueur ! 15 mois

mon record est de presque 5 ans

GG !
Go 12 mois maintenant

P'tit joueur ! 99 mois

Pfff vous êtes des petits joueurs, moi j'ai arrêté au moins 1000 fois  

Je suis fier de vous annoncer qu'aujourd'hui, le compteur indique fièrement 200 jours d'abstinence !!! Et pas qu'un peu !!!

Est-ce que tu commences à mesurer les avantages ?

 
Bien joué !  

 
ça fait qu'un peu plus de 80 jours ici mais la cervelle c'est le jour et la nuit alors que j'étais loin de me mettre une caisse tous les soirs. C'est juste que la consommation était quotidienne et n'importe quelle fête ou sortie c'était un prétexte à être embrumé.
Le sommeil c'est le plus flagrant, j'arrête pas de cumuler les badges bon sommeil sur la montre Garmin, chose que j'avais jamais avant.

Bonjour à tous. Suite à une visite médicale pour un nouveau travail, et aux résultats des analyses de sang, je dois me mettre au régime sec pour au moins 3 mois.
 J'avais déjà arrêté le whisky que je consommait régulièrement, la vodka et la téquila dont je faisais une consommation élevée je trouve, à peu près une bouteille par mois, que je coulais en une semaine environ.
 J'ai également diminué la bière, j'essayais de rester à une bouteille de 33cl par jour depuis le début de l'année, au lieu de deux ou trois canettes de 50cl. Et pour le vin, j'en consommais quotidiennement, à raison d'une bouteille tout les deux ou trois jours.
 Voila, je me fixe comme objectif de réussir à ne rien boire pendant ces trois mois, et après je voudrais bien retrouver une consommation raisonnable.

 
Après pas mal de discussion avec d'autres personnes, c'est de loin le plus compliqué.  
L'unique bière de 33cl le vendredi soir après le boulot elle se transforme vite en 4 ou 5. Et puis après un verre en semaine parce que pourquoi pas, après une longue journée.
 
Peut être un conseil que j'aurais pour toi, ne vise pas les 3 mois dans ta tête. Un jour après l'autre, tu te lève le matin, fait ta journée, le soir rien et ainsi de suite. S'il y a une grosse envie qui arrive, autorise toi un autre petit plaisir que tu ne ferais pas forcément (truc sucré, 1h de jeu vidéo en plus, un épisode d'une série etc...).
 
Courage à toi !

 
C'est plus facile de maintenir une consommation nulle que de passer à une consommation contrôlée.

Dans un premier temps, c'est une évidence, il faut passer par un long sas de sobriété
Qui se compte au moins en mois, si ce n'est en années. A minima pour que le cerveau et le circuit de la récompense recommencent à fonctionner à peu près normalement.

Et pour certains, ça sera peut-être la seule alternative raisonnable indéfiniment ; parce qu'après, c'est vraiment au cas par cas, ça dépend du profil psychologique, du passif avec l'alcool, de son mode de vie, de son environnement. C'est multi factoriel et très personnel.

Merci   . Les trois mois c'est la médecin qui me le demande, pour qu'on puisse voir avec de nouvelles analyses comment les choses ont évoluées, vu que je suis un régime en même temps. Merci pour les conseils en tout cas   .

 
Je suis effectivement dans ce cas là. J'essaie de ne pas en faire une généralité