Reprise du message précédent :

 
Je suis effectivement dans ce cas là. J'essaie de ne pas en faire une généralité

 
Comme l'a écrit brown paper bag, je pense que dans les premiers mois si, on peut en faire une généralité. Plus tard, faut avoir un bon recul sur soi, une bonne lucidité pour tenter la "conso contrôlée", ou un avis extérieur : psy, doc...
 
Perso j'ai stoppé depuis 2 ans et demi, et j'ai fait une entorse parce que je suis allé dans un restau étoilé il y a deux/trois mois, et je me suis dit que ce serait peut-être la seule fois de ma vie, et que ce serait con de ne pas boire un ou deux verres de vin.
 
Bah je n'ai même pas apprécié...ça ne m'a pas remis le pied à l'étrier non plus, parce qu'a priori j'ai "compris" les ressorts de l'addiction chez moi, et que je retomberais dans les excès rapidement en tentant de boire "un peu" régulièrement...
 
Je n'ai jamais fumé, et puis je me suis mis au cigare en 2020, fumé 1 tous les 15j, puis un demi tous les deux jours. Le shoot de nicotine.
Là je n'ai pas touché un cigare depuis des mois, mais je vapote du 20mg nicotine en journée. Addict. J'ai l'expérience de l'alcool, mais valà, sorti d'un trou pour retomber dans un autre. Moins grave pour la santé et la vie de tous les jours. Mais j'ai un boulot, des gosses, une compagne, sans ça j'aurais ptet testé plus hard.
 
Y'a pas longtemps sur twitter une doc a fait le buzz quand elle a dit qu'elle se prenait son shoot d'héro à heure fixe le samedi soir, et qu'lle le gérait bien. Elle s'est fait bien tomber dessus, mais des docs en addictologie, psy, etc...sont intervenus, études à l'appui, pour dire que non, on n'est pas tous égaux, et qu'elle peut très bien rester à ce rythme indéfiniment.
Après, la faute est p'têt d'en parler à haute voix..."j'ai sauté dans le vide et j'en suis pas mort" , certains, fragiles pourraient juste avoir envie d'essayer...
 
Donc oui au cas par cas sur le long terme!

Je me reconnais bien là-dedans, avec du recul c'est pareil. Beaucoup de chance de ne pas avoir testé des trucs plus violent que la nicotine et l'alcool.
J'ai remplacé par le sport, mais c'est pareil j'ai vite remarqué être accro aux endorphines : même HS après une journée de 12h au job, je vais faire du sport pour avoir mon shoot, quitte à en faire de trop et me blesser.  
Du coup j'ai maintenant un mix sport et PSVR sur GT7... Mais toujours impossible pour moi de ne pas activer un système de récompense et de rester "sans rien faire". Aucune idée si j'y arriverais un jour.

On n'est pas tous égaux devant l'addiction, je sais que ce n'est pas facile à accepter et assez injuste, mais plus tôt on le fait, plus tôt on sait à quoi s'en tenir et éviter de se mettre en danger.
Il y a des profils qui ont une conduite addictive très marquée, d'autres pas du tout, et ça vaut pour tous les domaines : le jeu, la bouffe, les psychotropes, l'adrénaline, le sport, le sexe, le danger... La liste est infinie car c'est le comportement à la base qui est problématique, pas le domaine incriminé.
C'est l'envie ou le besoin d'en faire toujours plus pour obtenir un état psychologique et physiologique satisfaisant.

Je pense que même sans savoir exactement si l'origine est innée ou acquise ou les deux, tous les addictos du monde sont à peu près d'accord sur ce constat.

Et la raclette, oublie pas la raclette !

400 meuj de valaisienne par voie intra gastrique

RAAAAAAHHHHHHHHH !!! LOVELYYYYYYY !!!

 
Pour information, après 1 an à peu près de cuites quotidiennes, avec coma, mes analyses étaient "normales", dans les normes hautes, au bout d'un mois
 
Après, comme les autres l'ont dit, la consommation raisonnée, c'est au cas par car.  
Perso, c'est 0 alcool, même dans la nourriture. A ce jour, l'odeur d'un verre d'alcool me retourne l'estomac
 
Là où je suis fière, c'est que dans 8 jours, j'atteins les 4 ans de sobriété

 
Bravo, sincèrement.  

Félicitations .

Beaucoup de winnance sur ce topic

 
Merci à vous 2  
 

 
Yes, ca fait plaisir de voir ca

 
bien joué !  

100 jours ici  

Très bien!

félicitations !!
 
moi j’entame les 225 jours et tout va bien fier de moi aussi !

je viens de me rendre compte que j'avais bu de l'alcool depuis ces 229 jours.
Il m'est arrivé de prendre un monaco 50cl avec mon repas au resto, et ce à deux ou trois reprises depuis la dernière cuite du 05/09/23.
 
mais ca m'a pas redonné l'envie de picoler, c'était juste pour le plaisir et pas l'alcool

Bonjour à tous, lurkeur depuis des années, je suis un imposteur ici car je ne suis pas alcoolique.
Pour autant ça fait 20 ans que j'ai un comportement anormal avec l'alcool.  
 
Dans ma jeunesse je ne savais pas trop m'arrêter en soirée. J'ai également tendance à boire seul parfois, à boire en cachette aussi. Mais toujours dans des quantités toujours très raisonnables. (moins d'une unité par jour)
 
Par exemple il m'arrivait de m'enfiler 3/4 verres de vin sans raison un vendredi/samedi soir, sans que ma femme le voit. Mais jamais plus. Parfois un verre ou deux en semaine aussi.
 
Je pense qu'avec le temps, j'avais considéré mentalement l'alcool comme un médicament contre l'anxiété et l'ennui. Dans ces moments, je ne m'intéressait pas au goût, mais uniquement au shoot que je pouvais prendre. Aucun soucis pour moi de boire de la villageoise de cuisine, mélangée à du jus de fruit et du sucre par exemple.
 
Vu les quantités il y avait rien de grave pour ma santé, mais j'ai toujours été agacé de ne pas avoir le contrôle sur ça, l'impression de ne pas être aux commandes.  
 
Il m'aura fallu 20 ans, la lecture de ce forum, l'exemple de certains de mes collègues et la mode du dry january pour qu'enfin j'arrive à me libérer de cette mauvaise habitude.
 
Depuis le premier janvier je ne bois plus. J'ai fait quelques écarts  (2 verres en 3 mois) car la pression sociale est très forte, mais je tiens bon.
 
Merci à tous ceux qui postent ici, ça aide un ptit peu, et bon courage à ceux qui sont dans mon cas (ou dans des situations bien pire). Quand je vois le mal que j'ai eu à m'en défaire, je n'ose même pas imaginer la galère pour ceux qui consomment 5 fois plus.

C'est une forme d'alcoolisme, moins aigüe et dangereuse que d'autres, mais je pense qu'il n'y a pas de doute, tu coches de toi-même les cases dans ton post.
 
Auto médication par l'alcool.
Côté compulsif.
Boire en cachette.
Difficulté à arrêter.
Intérêt dans l'effet et non le goût.
 
Et j'ajouterai une forme de déni caractéristique qui apparaît dés la 1ère phrase de ton post
C'est donc une bonne nouvelle que tu aies réussi à te séparer de cette mauvaise habitude

Pas mieux. Tu es un alcoolique abstinent, bravo !

+1 l'ami alcoolo
 
tu découvres l'abstinence
 
j'entame le 238ème jour sans alcool (ou presque, j'ai bu que 2x je crois au resto)

262 jours que j'ai rompu avec un Monaco de 50cl au resto avec mon fils...
 
Pour moi ça compte pas, c’était pas une alcoolisation. En tout cas je suis pas malade comme un chien comme la dernière fois...
 
Ça a quand même fait tilter le cerveau cet alcool !!

Je me demande ça donne quoi comme quantité d'alcool un monaco ?
M'enfin j'ai ressenti quelque chose de similaire l'autre jour, j'ai pris une bière sans alcool (<0.5%) et au bout de la moitié j'ai ressenti l'effet de l'alcool. J'ai attendu un peu pour être sur, on peut être fatigué et parfois faire des association dans le cerveau mais non, c'était bien l'alcool.
Alors j'ai lâché cette binouze.
 
J'ai pas compris, je prends de temps en temps des binouzes du genre, le goût est bon et même avec plusieurs je sens pas la montée de l'alcool ...

Certaines bières sans alcool en contiennent un peu, d'autres pas du tout.
La législation en vigueur en Europe impose un taux < 1,2% pour avoir cette dénomination, ce que je trouve extrêmement malhonnête.
Mais il existe bien des bières à 0%.

Oui oui mais généralement celles à moins de 0.5% ne me font pas d'effet. Après ça devait faire 6 mois que j'en avais pas pris une, mais quand même.
Et 1.2% c'est abusé
 
Par contre il y'a bien les logos : ne pas conduire, pas pour les femmes enceintes, ..

Peut-être que pour quelqu'un qui y est très sensible et attentif, la différence entre 0,1% et 0,4% est notable.
C'est pour ça que ce n'est pas bien de donner une fourchette, elle devraient toutes être à 0%.

Après, ça peut dépendre d'autres facteurs comme la fatigue, le fait d'être à jeun, la date de la dernière alcoolisation, l'état psychologique...

Enfin là, les gars, vous devirez sentir des effets avec une fondue, un boeuf bourguignon ou une simple vinaigrette alors

Bah non l'alcool s'évapore à la cuisson je pense.
Par contre un baba au rhum oui ça se sent

J'ai connu des abstinents forcenés qui sentaient les effets de l'alcool avec du dentifrice, du déodorant ou du jus de fruits qui est resté ouvert trop longtemps, et qui prétendaient que ça les mettait en danger de rechute
Je ne sais pas dans quelle mesure ça relève d'un effet nocébo ou de la réalité, vu qu'en effet tous ces produits peuvent contenir des quantités minuscules d'alcool, mais pour eux c'était réel.

 
Ne me dit pas qu'ils sont en plus éléctro-sensibles et intolérants au gluten

637 jours sans alcool, avant c'était 20/24 bières par jour parfois à 3h du matin avant d'aller bosser.
La Goudale sans alcool 0.0% passe bien, j'ai testé le rosé sans alcool Bonne Nouvelle c'est spécial on sent qu'il manque quelque chose, c'est très sucré et moi qui aimait ceux qui décapent ça a été la déception    
En tout cas je n'en prend que dans certaines occasions comme les vacances, les travaux et ça ne m'a pas donné envie de replonger  

Mon addictologue m'avait dit de ne pas cuisiner avec de l'alcool, que si vraiment il fallait mettre un fond d'alcool pour la recette demander à une tierce personne de le faire pour ne pas respirer les vapeurs.
Mon premier plat en rentrant de l'hôpital a été un rôti de porc chorizo porto    
Faut juste éviter de goûter au goulot si la bouteille est bonne, maintenant c'est juste à l'odeur

 
Bonjour à toutes et à tous  
 
Je passe en rapide, encore une fois. Je lurke de temps en temps de topic car bon, j'y ai eu ma place pendant un (trop long) moment.  
Et là, et bien ça va faire 10 ans que abstinence totale. Que pas un verre. Peut-être quelques gouttes mais uniquement dans des médicaments (trucs pour la gorge). Sinon, en pub, c'est Perriers, ou shot de jus d'abricot. En soirée, c'est eau, ou Badoit.  
Et je continue à ne pas regretter. Je me sens bien, dans mon corps et dans ma tête. Plus aucun tremblement le matin, le manque. Plus de problème gastrique. Plus de chutes avec les conséquences au réveil. Plus de perte de mémoire en semaine. Plus de perte de mémoire de la nuit. Plus de beaucoup de choses
Pis les économies que j'ai fait dès le début. Grave ! Je quitte le pub avec €5 de note, alors qu'avant, c'était facile x10. Au pub. A la maison, c'était pire.
Bon, je suis beaucoup plus timide qu'avant. L'alcool, ça me déshinibait beaucoup. Mais j'ai vite réalisé après que j'étais surtout très con en étant saoul. En paroles, en attitude. Tellement con, j'étais Je n'y gagnais rien du tout.
 
Bref, 10 ans déjà  
Et je pars sur un an de plus. Ca le fait.
 
Je pense bien à vous toutes et tous en tout cas. Je ne participe pas, car je ne suis plus dans ce gros problème, je me sentirai un peu comme un intrus.  
Mais je vous lis.
 
Courage à tout le monde
Et à l'année prochaine

GG

Merci pour les nouvelles ! Et Deouss ? Je crois qu'il avait switché vélo à fond et d'autres drogues

Ca parle autres drogues, j'ai arrête l'alcool il y a 4 ans, j'ai commencé à fumer il y a 2 ans 1/2.... Et aucune envie d'arrêter, pas envie de retomber dans l'alcool au vu de mes soucis persos

weed?

 
Non, juste du tabac normal, pas de weed, mais pour moi, ca reste une addiction

Oui oui ça je dis pas
Mais je pensais que tu cherchais des effets du côté de la weed vu que l'alcool apportait quelques effets
La clope à côté bof.

Au passage tu peux vaper si tu veux garder la nicotine sans souffrir de l'inhalation de produits combustionnés

J'ai essayé de vapoter, j'aime pas

Faut voir ce que tu as essayé, tu peux avoir des sensations totalement différentes en fonction de nombreux paramètres. Mais je comprends, j'avais mis un peu de temps pour y passer mais je ne suis jamais retourné à la cigarette depuis.