Ryan Foupoudav | Prodigy a écrit :
Ce que je trouve dommage c'est que Goret donne l'apparence de quelqu'un qui n'a pas du tout une lecture émotionnelle des films. Le ciné c'est aussi et avant tout des émotions, pas un débat clinique et mortifère avec lecture obligatoirement cynique et terre à terre de tous les thèmes abordés par les films. Il faut analyser, il faut chercher à comprendre, mais des fois laisser place au vivant c'est pas mal non plus. Tout n'est pas justifiable dans une oeuvre, y'a pas 100% des plans qui ont une signification, il n'y pas 100% d'un film qui est inattaquable.
C'est mon humble avis, qui n'est pas une critique ni une attaque personnelle, I love Goret (et si ça se trouve c un ptit gars plein de passion et d'émotions ), mais bon ce genre de débat n'en donne pas l'air, et pour moi le ciné c'est plus que des arguments froids
Prodigy
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Tout à fait, j'ai aussi cette impression tenace qui me fait dire qu'il tente d'évincer le coté "émotion" du cinéma pour ne garder que l'aspect froid et analytique..
Certes, c'est son droit de le considérer ainsi, mais là ou je ne le suis plus, c'est qu'il tente insidieusement et sournoisement (inconsciament ?) et sous couvert de la pure argumentation que son shémas de pensée est la bonne, et par conséquent il rejete systématiquement toute autre ordre de valeure dans un débat.
D'ailleur pour donner une image simple pour mieuxs comprendre, j'ai revu recamment "le cercle des poètes disparus" et Goret (je critique ta facon d'argumenter hein, pas ta personne:D) me fait tres fortement penser au vieux donnant cours de poésie au début du film aux ados..
si vous vous souvenez bien, Mr Keating arrive par la suite et fait arracher la 1er page expliquant comment aborder la poésie, de maniere analytique et froide, Keating fit comprendre à ses éleves que l'aspet émotionel est le coeur de la poésie..
peut etre que ma comparaison est foireuse, mais bon, c'est une image persistante  ---------------
"Nothing ever happens to the knowing with which all experience is known"
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