Oula, j'ai un vieux souvenir de stop a vous raconter, pas triste. C'était y a bien 20 ans de ça.
Contexte : Vendredi, debut de soirée, gréve SNCF, week-end prévu avec ma cops, moi à coté de Marseille, elle à Lyon, fête des lumiéres.
Je me poste aprés le péage, avec un panneau [LYON - PARTICIPE AUX FRAIS]. Je me fait prendre assez rapidement par un allemand, un soudeur (d'aprés ce que j'ai compris) et tout son matos dans un gros van mercedes qui remontait de Toulon à Dusseldorf pour le WE.
Bon, il a commencé a boire des coups en conduisant. Vu comment il était balèze, je me suis dis il doit encaisser. Enfin, c'était pas aussi craignos qu'aujourd'hui, en tout cas dans les mentalités.
Arrivé à l'aire de salon de provence, on s'arrête bouffer. Je vadrouille à droite, à gauche, passe un coup de fil, mange un sandwich et je le retrouve a coté de son camion.
On repart, et là, je sens que ça va plus, il commence à faire de sacrés écarts et on manque de s'enplafonner une ou deux fois dans le rail. Il a du claqué un max en biére au self. Je flippe grave surtout que j'ai du mal à communiquer. Déjà, l'allemand, j'y entrave que dalle, mais alors l'allemand bourré ....
Dans un accés de lucidité il décide de s'arrêter dormir sur une aire d'autoroute.
Mise à jour du contexte : Vendredi, milieu de soirée, gréve SNCF, week-end prévu avec ma cops, moi avec un allemand bourré dans un van mercedes sur une aire paumée de l'autoroute A7, elle à Lyon, fête des lumiéres.
Y a pas moyen. Je lui explique que j'ai mon permis, que je peux conduire, que ça lui fera gagner du temps, tout ça dans un anglais approximatif et un peu en desespoir de cause. Grandiose, il accepte, il me passe même sa carte de crédit pour payer les péages.
Donc je me retrouve au volant. L'allemand bourré ronfle plus fort que le moteur. Je me cale à 150 km/h sur la file de gauche. pitain elle marchait fort sa camionnette, enfin, camionnette, c'etait quand même un double-essieux. Bref, ça file. Je me retrouve ni une ni deux à Lyon. Je m'arrête à l'arrache sur la BAU aprés le tunnel de fourviére. Je le reveille. J'éspère qu'il à décuver, enfin, il me remercie, ben moi aussi et il repart.
Je saute dans un bus, retrouve ma cops qui m'engueule à moité, il devait être minuit, je sais plus, comme quoi je suis à la bourre, qu'on va louper la fête etc ...
Bah, je me marre et je lui raconte
Sinon, j'ai fait tout mes trajets de DUT à l'époque en stop (40km), j'adorais ça, j'ai rencontré pas mal de gens sympa et intéressant. Au final, je retrouvais un peu toujours les mêmes, et on avait nos habitudes. Je prend aussi, quand je suis en bagnole, mais c'est plutôt rare, je vadrouille essentiellement en moto aujourd'hui.
Message édité par rakame le 05-07-2012 à 17:36:16