Reprise du message précédent :
synefil a écrit :
Un enregistrement de très haute qualité est déterminé par le master issu de l'enregistrement en studio ou de la prise de son en live.
Le CD, le 33 T ou le SACD ne sont que des supports.
Je ne vois rien qui justifie une meilleure qualité du CD sur le vinyl quand celui-ci est de qualité.
|
Un rapport signal-bruit supérieur de 30...40 dB peut-être
Citation :
Le problème est qu'un 33 T de qualité coûte cher ! Voir l'épaisseur de la galette...
|
Quant tu achèteras un jour un SACD de Bruckner, de Mahler ou de quelque autre post-romantique de la même veine, tu apprécieras de n'avoir pas à changer de face en plein milieu du mouvement. Crois-moi, c'est appréciable aussi... Le problème du 33T n'est pas uniquement lié à son coût de fabrication.
Citation :
Le CD a gagné en dynamique ce qu'il a perdu en chaleur.
|
Mouais... Mais est-ce une raison pour lui préférer l'ancienne technologie ? Par ailleurs, le gain en dynamique correspond à un gain mesurable, objectif, qui rapproche l'enregistrement du signal de la réalité du signal enregistré. Par contre, le gain en chaleur ne correspond à rien de tel. C'est un "apport" subjectif, pas nécessairement universalisable d'ailleurs. Une photo ou un écran qui présente des tons chauds s'oppose à celle qui présente des tons neutres. Lorsqu'on s'intéresse à la fidélité, c'est la froide réalité qui doit être visée, et non les écarts qui doivent servir d'étalon. Mes vielles cassettes ont elles aussi beaucoup plus de chaleur que mes CD. Une vraie fournaise, surtout comparé à cette banquise qu'est le CD... Je te laisse deviner lequel je préfère.
En somme, le CD présente sur le vinyl des apports objectivement mesurables (dynamique) et perd par rapport à ce dernier une chaleur qui n'est jamais qu'un défaut (physiologiquement perçu comme un avantage par certaines personnes). Bref, le CD l'emporte doublement en terme de fidélité. Maintenant, la question est de savoir si la fidélité peut véritablement résister au pouvoir de séduction que présentent certaines distortions. Seulement, c'est un autre débat, plus problématique, et qui ne concerne pas exclusivement les supports entre eux (les DSP, equaliser & autres viennent se mêler à la fête ; le traitement numérique permet d'ailleurs simuler la distortion introduite par le vinyl pour redonner au CD cette chaleur dont certains déplorent la perte).
Citation :
En numérique, dès lors qu'il y a une compression, il y a une perte d'informations.
|
En analogique aussi.
Citation :
Des savants ont décrété que l'oreille humaine entendaient les sons de 20 à 20000 hertz.
|
Ils l'ont constaté. Relis un manuel d'épistémologie pour savoir comment fonctionnent les conditions de l'expérimentation scientifique. Du reste, quel rapport avec la compression ?
Citation :
Aujourd'hui on sait que c'est inexact !
|
blind-test ?
Citation :
On perçoit les sons. Peut-être dès 1 hertz jusque plus de 100000 hertz.
|
On sait ou on sait pas ? S'il est prouvé que l'on perçoit l'existence d'un signal sonore de très hautes fréquence, on doit pouvoir déterminer jusqu'à quelle fréquence il reste audible. C'est quoi, ces conjections ? Tu as un lien (pdf, article paru,...) qui peut détailler des conditions de perception de ces hautes fréquences ? Ils viennent d'où, ces guignolos de scientifiques qui viendraient nous dire qu'ils sont sûrs que l'on perçoit ce qu'on entend pas mais qu'ils ne sont pas certains de savoir jusqu'où, et donc si on les entend vraiment ? J'ai l'impression que tu nous tire cela du chapeau, ou alors que tu déformes gravement leur propos. Bref, un lien...
Citation :
Le vinyl retranscrit la musique fidèlement alors que le CD fait des impasses en éliminant certains sons inaudibles.
|
Fidèlement ? Tu disais plus haut que le vinyl était "chaleureux", ce qui implique une tendance à la déformation par rapport au signal de référence. Par ailleurs, le vinyle a lui aussi une limite en terme de restitution des hautes fréquences. Cette limite est un peu supérieure à celle du CD (l'extinction se produit vers 25 Khz), mais est située très en deça de la plénitude fréquentielle d'un signal sonore (des micros ont pu capter le signal d'une trompette à près de 100.000 hertz...c'est dire si les disques noirs en sont loin !). Bref, CD et Vynil offrent tous deux un signal castré, et en conséquence, on ne peut pas affirmer que "le vinyl retranscrit la musique fidèlement". Surtout qu'en matière de distortion, le vinyle en a à revendre par rapport au CD. Mais j'imagine que cela n'importe pas pour être fidèle...
Citation :
Le SACD dépasse aujourd'hui le 33 tours car il offre la même richesse d'informations
|
Il est lui aussi plus chaleureux que le CD ? Je ne pense pas. Je n'ai jamais vu une personne faire l'apologie du SACD en appuyant sur ce point. J'ai pu lire quantité d'avantages (aération, respiration, micro-détails), mais pas "chaleur". C'est donc qu'il manque encore quelque chose au SACD pour rejoindre le vinyle. Et donc la vérité vrai de l'essence de la musique
Message édité par gURuBoOleZZ le 26-12-2004 à 04:51:54