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Seriez vous pret à mentir lors d'un sondage d'opinion




Attention si vous cliquez sur "voir les résultats" vous ne pourrez plus voter

 Mot :   Pseudo :  
 
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Auteur Sujet :

les sondages nous manipulent !!!!

n°10911138
SFO
Posté le 14-03-2007 à 14:18:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Le Canard du jour, qui lui ne ment pas :
 
31 % des français sont insondables à cause du téléphone portable
17 % des foyers n'ont pas le téléphone fixe
14 % des foyers équipés le sont uniquement pour Internet
 
Parmi cette population, celle âgée de 18 à 34 ans est majoritairement injoignable en raison de la volatilité des numéros, et pourtant c'est celle qui est la plus enjointe à participer aux scrutins.
Les DOM-TOM (2,3 millions d'âmes) ne sont jamais sondés
30 % refusent de répondre aux instituts (peur d'être harcelés)
Entre 40 et 50 % déclarent être indécis ou peuvent changer d'idée
 
Moralité : les résultats affichés tenant compte des marges d'erreurs calculées selon la méthode des quotas, c'est quoi ?
 
 
 
 
UNE ENORME ESBROUFFE !!!
 
 
 

mood
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Posté le 14-03-2007 à 14:18:35  profilanswer
 

n°10912888
Kephset
Posté le 14-03-2007 à 17:15:31  profilanswer
 

SFO a écrit :


[...]
Moralité : les résultats affichés tenant compte des marges d'erreurs calculées selon la méthode des quotas, c'est quoi ?
 
UNE ENORME ESBROUFFE !!!


 
J'suis d'accord avec la première partie de ton message mais cette partie là, tu peux m'expliquer ton raisonnement  :??:

n°10914523
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 14-03-2007 à 20:09:53  profilanswer
 

Prems a écrit :

Non, aucune réponse qui explique en quoi la démocratie est menacée [:spamafote]

 

Ton histoire commence à ressembler à de la mauvaise foi, voire pire, de la désinformation.


T'as pas peur de sauter à pieds joints dans les accusations gratuites, toi.

 

C'est une évidence que les sondages influencent l'opinion publique. Du moins leur répercussion dans les médias. Un exemple flagrant est qu'en ce moment, tout les médias parlent de Bayrou, alors que si les derniers sondages n'avaient pas été favorables, ils en seraient encore à nous bassiner avec le duel Ségo-Sarko qu'ils avaient prédigéré depuis des mois. Et quand tous les médias en parlent, de TF1 au Monde en passant par Marianne, ne va pas me dire que ça n'influence pas l'électeur.


Message édité par el muchacho le 14-03-2007 à 20:14:00
n°10914712
Profil sup​primé
Posté le 14-03-2007 à 20:34:09  answer
 

Kephset a écrit :

J'suis d'accord avec la première partie de ton message mais cette partie là, tu peux m'expliquer ton raisonnement  :??:


 
Je pense que c'est plutôt à eux, à nous expliquer!!  
 
Au lieu de mettre dans un sac fourre tout leur fameux "calculés selon la méthodes..." et surtout leurs méthodes de lissage et de redressement qui montrent surtout l'opinion des sondeurs plutôt que celle des sondés.

n°10914786
Profil sup​primé
Posté le 14-03-2007 à 20:42:49  answer
 

Les sondeurs ne se cachent meme plus d'influer dans la campagne  [:guigui23]

 

http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=17120


Message édité par Profil supprimé le 15-03-2007 à 16:54:20
n°10914841
phosphorel​oaded
Posté le 14-03-2007 à 20:48:42  profilanswer
 

Citoyen Lambda a écrit :

Puisque la presse nous manipule, manipuler la presse est un devoir civique.
Mentir aux sondages est un devoir civique!


Les instituts de sondage en tiennent compte, enfin ils essaient ...

n°10914851
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 14-03-2007 à 20:49:30  profilanswer
 

Sonder la population au sujet de la pertinence des sondages, en voilà une super idée [:ddr555]

n°10935853
Delusive
Posté le 17-03-2007 à 11:14:56  profilanswer
 


Selon Legifrance, la modification de 2007 ne concerne que l'article 14, relatif à l'application hors France métropolitaine :jap:.

n°10957601
Yeti Alien
Posté le 19-03-2007 à 23:10:45  profilanswer
 

Thordax a écrit :

Sonder la population au sujet de la pertinence des sondages, en voilà une super idée [:ddr555]


Le mieux est de mentir à chaque fois qu'on se fait sonder par des instituts; comme ça, ils tombent comme des nazes à l'issue du résultat final si tout le monde fait comme ça.

n°10959164
VintarJD
Posté le 20-03-2007 à 07:55:39  profilanswer
 

Yeti Alien a écrit :

Le mieux est de mentir à chaque fois qu'on se fait sonder par des instituts; comme ça, ils tombent comme des nazes à l'issue du résultat final si tout le monde fait comme ça.


 +1 ; Allez , dites que vous allez voter Bayrou maintenant :jap:

mood
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Posté le 20-03-2007 à 07:55:39  profilanswer
 

n°10982048
Delusive
Posté le 22-03-2007 à 15:31:25  profilanswer
 
n°10982494
Profil sup​primé
Posté le 22-03-2007 à 16:03:29  answer
 


 
 

Citation :

Il y a quelques jours, son patron Roland Cayrol, sur le plateau d’Yves Calvi, sur France 5, traitait ces sondages par la dérision : "si on testait Corinne Lepage au second tour, elle battrait aussi Royal et Sarkozy".


 
 [:bledi51]

n°10983234
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 22-03-2007 à 17:11:24  profilanswer
 

Yeti Alien a écrit :

Le mieux est de mentir à chaque fois qu'on se fait sonder par des instituts; comme ça, ils tombent comme des nazes à l'issue du résultat final si tout le monde fait comme ça.


J'ai jamais répondu sérieusement à un sondage, et je ne pense pas être le seul.

n°11075680
Profil sup​primé
Posté le 02-04-2007 à 20:47:33  answer
 

Une analyse très interessante d'un sondeur sur l'univers glauque du sondage !
 
 

Citation :

 Pour en finir avec la « vérité » des sondages
 
Les sondages d’opinion, période électorale oblige, nous assaillent et font débat. Mais rares sont ceux qui savent comment ceux-ci sont fabriqués. Pour avoir participé, sur le terrain même et au plus bas niveau, à leur naissance, j’apporte ici témoignage sur les pratiques de ce secteur d’activité.
 
C’est le printemps... et la campagne électorale en cours, plus qu’aucune autre précédemment, voit fleurir son lot quotidien de sondages. Les débats sur leur validité ou leur influence réelle ou supposée n’ont, cette fois, pas attendu la fin du scrutin. Les mêmes qui s’en repaissent et leur accordent une crédibilité sans faille lorsqu’ils indiquent une hausse de leur candidat(e), les accusent des pires desseins pour peu qu’un mouvement contraire se produise. Aujourd’hui brandis comme la preuve de l’adhésion des électeurs à tel ou tel(le) candidat(e), ils seront demain celle de manipulations obscures provenant de forces mystérieuses et occultes, forcément aux mains du camp opposé. Ils fleurissent le matin et fanent le soir, déjà obsolètes, déjà remplacés par ceux d’un autre institut et qui - forcément ! - rétabliront la vérité bafouée.
 
Mais au fait, comment sont effectués ces sondages d’opinion ?
 
Sans rentrer dans le débat concernant la représentativité exacte des électeurs dans lesdites études selon qu’ils soient, ou pas, joignables au téléphone ; sans rentrer dans celui sur les mystérieux redressements effectués entre les chiffres bruts et les chiffres publiés ; sans même aborder le débat houleux entre partisans des sondages téléphoniques et partisans des sondages faits par Internet... je voudrais faire part d’une expérience personnelle qui peut, j’espère, si ce n’est dépassionner tous ces débats, du moins les remettre en perspective.
 
Il se trouve, hasard de la vie, que j’ai eu l’occasion il y a quelques années de travailler deux ans dans deux des instituts dont les chiffres alimentent quotidiennement notre besoin d’information. J’y occupais le fort modeste emploi d’enquêteur, et passais mes journées et beaucoup de soirées à sonder mes concitoyens sur tous les sujets possibles et imaginables, au moyen du téléphone. Bref, je faisais du sondage d’opinion.
 
Concrètement, comment cela se passait ? Et j’imagine que cela se passe toujours, n’ayant jamais eu connaissance de modifications radicales dans la façon de procéder de ces instituts.
 
Tout commençait par que les instituts appellent « le terrain ». Le terrain, en matière de sondages téléphoniques, c’est 30 ou 40 personnes dont la très grande majorité sont étudiants ou chômeurs et qui viennent, en fonction des enquêtes en cours, travailler quelques heures dans le centre d’appels de l’institut concerné. A l’époque (cela a-t-il changé ?), tous étaient précaires. Les contrats étaient des CDD couvrant la durée de l’étude en question, soit entre trois et dix heures maximum. Pour ceux qui avaient la chance de venir travailler plusieurs jours de suite, chaque journée faisait l’objet d’un nouveau contrat. La rémunération était basée sur un fixe horaire très faible auquel venait s’ajouter un intéressement par questionnaire rempli. C’est cette rémunération à la tâche qui composait l’essentiel du salaire.
 
Les 30 ou 40 sondeurs travaillant sur une étude étaient sous contrôle d’un superviseur - salarié lui de la société de sondage - et dont le rôle consistait :
 
• d’une part à surveiller les conversations entre sondeurs et sondés grâce à un système d’écoute, pour s’assurer que personne ne trichait et que les réponses apposées sur les questionnaires avaient bien été prononcées par les personnes interrogées ;
 
• d’autre part à affiner les cibles recherchées au fur et à mesure que l’étude avançait (« cherchez des agriculteurs de plus de 60 ans », ou « il nous faut des cadres cinquantenaires urbains », etc.) pour qu’au final le panel soit parfaitement représentatif de la population française. C’est la fameuse méthode des quotas.
 
Les appels débutaient en fin de matinée, d’après des listes de numéros - extraits de l’annuaire téléphonique mais anonymes - qui nous étaient communiquées, et finissaient le plus souvent après 21 heures, heure à laquelle l’introuvable « cadre cinquantenaire citadin » est enfin rentré chez lui, et devient l’objet de toutes les convoitises.
 
Les études étaient, sauf exception rarissime, ce qu’on appelle en jargon des « omnibus », c’est-à-dire qu’une même étude va servir conjointement à répondre à la demande de plusieurs clients, chaque client payant au nombre de questions posées. On rentabilise ainsi chaque sondé en l’interrogeant successivement sur plusieurs sujets sans aucun rapport entre eux, et cela pendant 10 à 20 minutes. On peut par exemple débuter par trois questions concernant l’utilisation qu’il fait de sa voiture, embrayer sur deux autres sur son shampoing favori, glisser habilement vers une série concernant ses goûts en matière de pizza surgelée, s’enquérir de ses contrats d’assurance obsèques, rétablir la situation en montrant de l’intérêt pour ses choix de lessive, le mettre en joie en le questionnant sur ses projets de vacances et finir par les questions - oh combien délicates - des opinions politiques.
 
Sur la plupart des questions, une grande partie de nos concitoyens n’ont, il faut le reconnaître, aucun avis bien arrêté. Savoir s’il est mieux d’utiliser un shampoing aux œufs ou sans œufs, d’avoir ou pas une assurance de la marque Tartempion ou de déguster les merveilleuses pizzas Duchmol n’est pas leur préoccupation première. Et ça l’est encore moins quand vous essayez de les confesser alors qu’ils sont au même moment en train de préparer le repas, de coucher les enfants, de s’envoyer des assiettes en pleine figure, voire même de se reproduire. Et au fond, personne n’est obligé d’avoir un avis bien tranché sur les qualités gustatives d’une pizza qu’il n’a jamais goûté. Or le sondé DOIT avoir un avis. Qu’importe son avis, il faut qu’il en ait un. Un sondé sans avis est un mauvais sondé. On imagine mal un institut de sondages présenter ses résultat à la marque Duchmol en affirmant : « Monsieur, vos pizzas, 90% des Français s’en contrefichent royalement et ceux les connaissant ne voient pas du tout où se situe leur authenticité ». Le rôle de l’enquêteur est donc d’extorquer à ses victimes des réponses à des questions qui l’indiffèrent neuf fois sur dix.
 
Dans les centres d’appels, on entend ainsi des dialogues d’une poétique absurdité entre l’enquêteur et son sondé :
 
- « Pensez-vous que la nouvelle gamme des pizzas Duchmol est plus authentique ? » (Merci pour la question brillante, se dit l’enquêteur, super journée qui commence !)
- « Les pizzas quoi ? »
- « Duchmol, monsieur, les pizzas Duchmol » (Surtout rester poli, je sens qu’il s’énerve)
- « Connais pas. »
- « Oui, j’ai entendu, mais pensez-vous que leur nouvelle gamme est plus authentique ? » (C’est mal barré cette affaire, je le sens pas. Quel est l’enfoiré qui a pondu cette question ? )
- « Vous vous foutez de moi ? »
- « Pas du tout, monsieur, mais il me faut absolument une réponse, dites-moi oui ou non et on passe à la suite... » (Pourvu qu’il ne raccroche pas...)
- « Mettez ce que vous voulez, je m’en fous des pizzas machin. »
- « C’est ouiiii ? » (Laissons traîner le oui le plus longtemps possible, qu’il s’en saisisse !)
- « Oui, mais c’est vraiment pour vous faire plaisir » (Et encore, tu n’imagines pas à quel point...)
- « On a presque fini (phase rituelle prononcée dix fois déjà au cours du même appel), j’ai juste trois ou quatre petites questions et je vous laisse tranquille. Bon, je commence : avez-vous contracté une assurance obsèques récemment ? » (Et tout en disant ces mots, le sondeur réalise qu’il lui faut vraiment envisager une reconversion professionnelle au plus vite)
 
Et l’enquêteur passe ainsi des pizzas Duchmol aux assurances obsèques, des assurances obsèques aux projets de vacances, des projets de vacances aux intentions de vote... avec en permanence l’angoisse que son sondé, lassé de tant de vacuité, lui raccroche au nez. Car pour l’enquêteur, un sondé qui refuse d’aller au bout de la confession est ce qui peut arriver de pire. Plus que les quinze ou vingt minutes passées dans cet appel et qui sont perdues, il voit aussi s’éloigner les x euros que lui rapporte chaque questionnaire complètement rempli.
 
Traditionnellement, on place toujours les questions politiques en fin d’appel. La raison en est simple : il faut avoir surmonté ensemble, presque main dans la main, le parcours sinueux des questions insipides pour qu’une confiance minimum s’instaure entre sondé et sondeur et que le premier accepte, parfois, de confier au second ses opinions politiques. On entre alors sur la pointe des pieds dans le domaine de l’intime, persuadé qu’il serait plus facile de s’enquérir auprès de notre victime de ses compétences en matière de gymnastique sexuelle que de son bulletin de vote. L’écueil est derrière chaque mot, l’attention palpable, le risque de blocage à son maximum. Il faut attendrir l’interlocuteur, écouter le bavard, rassurer le paranoïaque, valoriser l’inquiet ou encourager le timide. Une fois la confiance établie, on se lance vaillamment :
 
- « Si les élections présidentielles avaient lieu dimanche prochain, pour quel candidat voteriez-vous ? Monsieur Dupont, madame Martin, monsieur Dubois ... ? »
et l’on égraine ainsi les noms de tous les candidats ! (douze cette année).
 
Il arrive que l’on soit chanceux et que la réponse vienne, franche et spontanée « Dupont ! ». On remercie alors le ciel d’être tombé sur un sondé appartenant à l’espèce, rare, des coopératifs. Les coopératifs représentent au mieux, les bons jours, 25% des sondés. Dans les 75% restants, la réponse - si réponse il y a - est bien moins nette. Au choix, cela peut-être :
 
- « Cela ne vous regarde pas ! »
- « Le vote est secret. »
- « Et vous, pour qui vous votez ? »
- « Je refuse de répondre à tous les sondages politiques »
- « De toute façon, tous pourris. Ca changera jamais. »
- « Vous êtes qui déjà ? »
- « Ah, il était bien Dupont à la télé l’autre jour. Mais Dubois aussi il est pas mal, non ? Et Martin, j’aime bien sa nouvelle coupe. »
- « Les élections quoi ? »
- « Dubois ? mais je croyais qu’il était mort ! »
- « Martin, mais elle est de droite ou de gauche déjà ? »
 
(Liste non exhaustive, le sondé étant d’une nature particulièrement créative en la matière).
 
Bref, pour l’enquêteur, obtenir une réponse aux questions politiques est encore plus improbable qu’obtenir un avis sur les qualités réelles ou supposées de la pizza Duchmol. Or là aussi, et plus encore que pour la marque Duchmol, impossible de présenter au commanditaire de l’étude des résultats qui ne prendraient en compte que les réponses spontanées : Dupont (3%), Dubois (4%), Martin (2%), etc., et totalement indécis (75%) !
 
Le rôle de l’enquêteur est alors d’obtenir, par n’importe quel moyen, que le sondé prononce un nom, quelque soit d’ailleurs son degré d’adhésion au candidat. Toutes les techniques, des plus honnêtes aux plus fourbes, sont appelées à la rescousse pour sortir de ce mauvais pas. Il y a les flatteurs « Mais votre avis est vraiment important ! » ; les menaçants « Donnez-moi un nom, sinon je suis obligé de vous relire toute la liste » ; les séducteurs « Mais je suis sûr, madame que vous avez un avis... » ; les guides « Vous votez plutôt à droite ou à gauche d’habitude ? » ; les larmoyants « Si vous ne me répondez pas, je ne vais pas être payé... » ; les interventionnistes « Dupont, non ? » ; les autoritaires « Bon, alors vous répondez maintenant ! », etc.
 
C’est ainsi que, par touches successives, chaque enquêteur développe une technique qui lui est propre, et dont l’objectif est d’être efficace à défaut d’être réaliste. C’est ainsi aussi que l’institut de sondage obtient des résultats bruts, qui, passés à la mystérieuse moulinette de la rectification, seront publiés sous la forme : Dupont (18%), Dubois (22%), Martin (13%), etc., et total de tous les candidats : 100 % !
 
Par expérience, je sais qu’une des meilleures techniques pour faire craquer le sondé est de lui répéter une nouvelle fois la liste de tous les candidats. Excédé, il cède le plus souvent dès le deuxième ou troisième nom, qu’il attrape au vol pour arrêter la litanie. Il a prononcé un nom : le questionnaire est donc validé et il n’y a eu aucune tricherie. Tant pis pour les neuf ou dix candidats suivants sur la liste. Et tant pis aussi pour la réalité de l’adhésion au candidat cité.
Il suffirait probablement d’énoncer les noms des candidats dans un ordre différent ou aléatoire pour bousculer les résultats de l’enquête. Mais curieusement cet ordre est fixe et débute rarement par les « petits » candidats.
 
Quant à moi, depuis que j’ai eu cette expérience, je suis rempli de compassion pour les enquêteurs, et très circonspect sur les résultats publiés. Je reconnais deux seuls mérites aux sondages politiques : ils permettent à quelques centaines de chômeurs, étudiants ou salariés précaires de survivre, difficilement certes, mais de survivre quand même. Et ils permettent à une presse engluée dans ses difficultés économiques de survivre aussi, quitte à perdre sa crédibilité dans sa boulimie de sondages. Peut-être sont-ce là leurs véritables objectifs...


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=21578

n°11077559
wildtestbo​dy
Posté le 02-04-2007 à 23:19:25  profilanswer
 

Citation :

Seriez vous pret à mentir lors d'un sondage d'opinion
 
   1. NON - les sondages c'est du serieux
   2. OUI - Parce que les sondages nous manipules


 
 :lol:

n°11077564
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 02-04-2007 à 23:19:47  profilanswer
 

wildtestbody a écrit :

Citation :

Seriez vous pret à mentir lors d'un sondage d'opinion
 
   1. NON - les sondages c'est du serieux
   2. OUI - Parce que les sondages nous manipules


 
 :lol:


Même réaction ici :D

n°11077807
itg
Posté le 02-04-2007 à 23:35:57  profilanswer
 

Ils ont expliqué les sondages sur France 2 l'autre jour.
Il y a une partie fixe + une partie variable.
Par exemple, Lepen en chiffres bruts c'est 5%, mais avec une pseudo estimation qu'ils font en fonction de différents paramètres foireux (dernières élections, audience TV, etc ...), ca fait du 14%.
Le mec a bien essayé de se défendre, mais il a bien du reconnaitre que les sondages sont loin d'être une science exacte, ca se rapproche plus de l'astrologie même ....

n°11078597
Klian
Posté le 03-04-2007 à 01:35:51  profilanswer
 

Franchement, entre ceux qui crient au loup et ceux qui se foutent de la gueule du monde en faisant semblant de rien voir à propos des méfaits de la sondagite en période électorale, on est pas sorti de l'auberge. J'aurais ceci-dit tendance à dire que mieux vaut se méfier que d'être complètement hypochrite et expliquer sans ciller que "non, les sondages ne touchent personnes et n'influence personne".
 
Evidemment que les sondages influencent l'opinion, c'est un fait. Les exemples sont extrêmement nombreux, et les courbes de sondages s'expliquent en partie par les sondages précédents, ainsi que l'analysaient des journalistes et politologues cet après-midi sur la chaîne parlementaire.
Après, faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons: on ne vote pas qu'en fonction d'un sondage...Le sondage, simplement, pèse énormément sur une campagne sur le long terme, notamment parcequ'il est aussi à l'origine des temps de paroles accordés sur de nombreux médias.
 

n°11079816
skander14
Posté le 03-04-2007 à 10:35:04  profilanswer
 

Bonjour
itg les méthodes de sondages sont une science exacte, du moins les méthodes de sondage aléatoires.
Par contre les "sondages" par quotas, indépendemment de la rigueur de leur mise en route et des différents tripatouillages, sont intrinséquement une sorte d'escroquerie car on ne peut(pourra) jamais donner de marges d'erreurs théoriques et donc pratiques
 
A+

n°11081509
Profil sup​primé
Posté le 03-04-2007 à 14:01:06  answer
 

wildtestbody a écrit :

Citation :

Seriez vous pret à mentir lors d'un sondage d'opinion
 
   1. NON - les sondages c'est du serieux
   2. OUI - Parce que les sondages nous manipules


 
 :lol:


 
pourquoi tu te marre  :??:  

n°11082261
wildtestbo​dy
Posté le 03-04-2007 à 15:07:36  profilanswer
 

Je sais pas. Soit parceque c'est un sondage contre les sondages. C'est déjà fort, bravo. Ou alors pour la question en elle même: seriez vous ret à mentir dans un sondage. Dans une question de sondage. C'est con, mais d'une force.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sondage_d%27opinion
 
Et je suis un peu atterré que ce soit considéré soit une science (la science des opinions, whawaou) soit de l'astrologie. Ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est un sondage: on demande au gens ce qu'ils pensent. C'est editorialisé de fait puisqu'on pose une question. Pour l'utilité des sondages, ils sont relativement utiles, c'est bien pour ca que la grande majorité des sondages sont privés, à but non politique, demandés par et pour des entreprises commerciales. Que les chaines de tv fassent des tonnes de sondages inutiles pour plaire a leur public, avec les risques associés (comme d'avoir des gens qui y croient sans esprit critique) c'est une autre question.

Message cité 1 fois
Message édité par wildtestbody le 03-04-2007 à 15:24:40
n°11082307
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 03-04-2007 à 15:11:32  profilanswer
 


Excellente, ta blague :lol:

n°11103363
Profil sup​primé
Posté le 05-04-2007 à 15:12:18  answer
 

wildtestbody a écrit :

Je sais pas. Soit parceque c'est un sondage contre les sondages. C'est déjà fort, bravo. Ou alors pour la question en elle même: seriez vous ret à mentir dans un sondage. Dans une question de sondage. C'est con, mais d'une force.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sondage_d%27opinion
 
Et je suis un peu atterré que ce soit considéré soit une science (la science des opinions, whawaou) soit de l'astrologie. Ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est un sondage: on demande au gens ce qu'ils pensent. C'est editorialisé de fait puisqu'on pose une question. Pour l'utilité des sondages, ils sont relativement utiles, c'est bien pour ca que la grande majorité des sondages sont privés, à but non politique, demandés par et pour des entreprises commerciales. Que les chaines de tv fassent des tonnes de sondages inutiles pour plaire a leur public, avec les risques associés (comme d'avoir des gens qui y croient sans esprit critique) c'est une autre question.


 
sauf qu'il n'y a aucune manipulation dans mon sondage, c'est brut de décoffrage, mieux, libre aux sondés de répondre ou pas, je vais pas les chercher , les aiguillonner, etc..., 100% des sondés ont répondus.  
Ce sondage n'est matraqué par aucun médias, aucun commentaire  n'est fourni avec se sondage pour mettre en sur-brillance  le message que veux faire passer le sondeur.
 
Voilà tout la différence entre un sondage qui manipule et le sondage que j'ai fais sur ce topic  [:beckaman007]  

n°11103543
confusito
8° dan de Jokari-sutra
Posté le 05-04-2007 à 15:25:45  profilanswer
 

Euh , ce qu'il cherchait a t'expliquer , c'est un truc bien connu en logique...
 
Faire un sondage pour demander si on ment dans un sondage..... :sarcastic:  
 
Je te reponds en mentant ou pas??  
 
Tu suis le hiatus, là?  :heink:  Alors pour en faire quelque chose d'objectif... comment dire....  :whistle:
 
 
edit : il s'agit du fameux " Paradoxe du menteur "...

Message cité 1 fois
Message édité par confusito le 06-04-2007 à 10:31:54
n°11105109
Profil sup​primé
Posté le 05-04-2007 à 18:00:30  answer
 

confusito a écrit :

Euh , ce qu'il cherchait a t'expliquer , c'est un truc bien connu en logique...
 
Faire un sondage pour demander si on ment dans un sondage..... :sarcastic:  
 
Je te reponds en mentant ou pas??  
 
Tu suis le hiatus, là?  :heink:  Alors pour en faire quelque chose d'objectif... comment dire....  :whistle:


 
 
 Yes   [:debeman]  
 
J'avais pas du tout capté, j'étais vraiment l'ouest sur le coup!!  :lol:  :lol:  

n°11105979
eszterlu
Posté le 05-04-2007 à 19:37:31  profilanswer
 

Klian a écrit :

...Le sondage, simplement, pèse énormément sur une campagne sur le long terme, notamment parcequ'il est aussi à l'origine des temps de paroles accordés sur de nombreux médias.


 
A priori, sans en etre certain, le temps de parole est proportionnel au poids politique. Par poids politique, j'entend la représentativité parlementaire.  
ce qui est lourd de conséquence pour le candidat qui n'aurait pas de représentativité parlementaire
 
mais à partir d'une certaine date, c'est la règle de l équité qui l'emporte (je crois à partir du 20 mars)
 
c'est pourquoi on voit les chaines multiplier les reportages sur des candidats comme "chasse et peche" ou encore Jose Bove et autre représentant du village gaulois.  
 
mais clairement, d après moi, tant qu'on n'a pas atteint la période d équité, (1 mois avant le premier scrutin) c'est désiquilibré. c'est sur. aussi il reste les "sondages" qui déclenchent parfois l'interet de la presse
 
Je ne pense pas qu'il y a complot, mais certains médias lavent moins blancs que les autres, il ne faut pas se leurrer.  :whistle:

n°11111580
Oxygen3
Tears from the moon
Posté le 06-04-2007 à 10:51:23  profilanswer
 

3 étapes:
1 décembre: équité du temps de parole
20 mars: égalité du temps de parole, équité des sujets politiques
8 avril: égalité du temps de parole et des sujets politiques. Short clips tous les soir à 20h30 sur F2.
 
l'équité du temps de parole se fait sur:
A/ poids parlementaire
B/ score en 2002, 2004 et 2005
C/ bruit médiatique
D/ capacité à générer un intéret
 
[:joce]


---------------
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n°11111609
Profil sup​primé
Posté le 06-04-2007 à 10:55:32  answer
 

sondage = usine à pognon
personne ne pouvant vérifier leur validité, ils n'ont de plus pas de risque de retour de boomerang
en plus, se mettre en cheville avec certains politiques rapporte  
bref, un bon job !

n°11188692
Altarius
As de la digression
Posté le 14-04-2007 à 22:26:04  profilanswer
 

Encore une débilerie des sondages,
 
Un sondage ifop donne :
Sarko 28.5 -1
Royal  24 +2
BAyrou 18 -1
 
Fait le 12 et 13  
 
un CSA donne
Sarko 26 -1
Royal 23 -2
Bayrou 21 +2
 
Fait le 11 et 12  
 
Mais pour le CSA , il est a comparer avec celui d'avant fait le ... 10 et 11  
 
Ils ne se foutrait pas de la gueule des gens des fois  :o
 
Et bien sur le sondage qui est relayé partout est le CSA qui date de plusieurs jours  :o


Message édité par Altarius le 14-04-2007 à 22:30:37

---------------
Dsl pour les fautes - ne pas juger est une clé qui change le monde - Mensonge, propagande et manipulation, bienvenue chez les médias.
n°11190453
LePen2007
Posté le 15-04-2007 à 01:30:21  profilanswer
 

Merci pour ce topic. Je me fie d'avantage a l'enquete d'opinion officieusement menee par les RG sur 15 000 personnes et qui predit un 2nd tour Sarkozy - Le Pen.  
Les instituts de sondage sont tellement bidons qu'en 2002 ils n'avaient meme pas envisages que Le Pen puisse etre au 2nd tour. De la meme facon, on a essaye de nous vendre un duel Sarkozy-Royal pendant des mois, mais Royal n'a plus que tres peu de chances d'etre au 2nd tour.

n°11191223
Alisteroid
Posté le 15-04-2007 à 04:31:40  profilanswer
 

LePen2007 a écrit :

Merci pour ce topic. Je me fie d'avantage a l'enquete d'opinion officieusement menee par les RG sur 15 000 personnes et qui predit un 2nd tour Sarkozy - Le Pen.  
Les instituts de sondage sont tellement bidons qu'en 2002 ils n'avaient meme pas envisages que Le Pen puisse etre au 2nd tour. De la meme facon, on a essaye de nous vendre un duel Sarkozy-Royal pendant des mois, mais Royal n'a plus que tres peu de chances d'etre au 2nd tour.


Ta gueule. [:prodigy]

n°11198394
LePen2007
Posté le 16-04-2007 à 00:01:37  profilanswer
 


 
Si t'as rien de plus interessant a dire c'est plutot toi qui devrait te taire.

n°11198406
KuNkS
_________
Posté le 16-04-2007 à 00:02:43  profilanswer
 

OUI - Parce que les sondages nous manipules
 
y'a qu'a moi que ca pique aux yeux :D ?


---------------
emplacement a vendre
n°11198435
Profil sup​primé
Posté le 16-04-2007 à 00:04:51  answer
 


 
Pas mieux  :)  :jap:

n°11198459
bisounours
Posté le 16-04-2007 à 00:06:21  profilanswer
 

KuNkS a écrit :

OUI - Parce que les sondages nous manipules
 
y'a qu'a moi que ca pique aux yeux :D ?


 
 
Les sondages ne sont que les instruments des médias qui en abusent à titre d'excuse car leur argumentation politique est creuse. Les médias ne sont pas tous blanc comme neige.

Message cité 1 fois
Message édité par bisounours le 16-04-2007 à 00:06:43
n°11198463
KuNkS
_________
Posté le 16-04-2007 à 00:06:25  profilanswer
 


la messe est dite !
allez les enfants, on rentre a la maison .
 
 


---------------
emplacement a vendre
n°11198471
KuNkS
_________
Posté le 16-04-2007 à 00:07:20  profilanswer
 

bisounours a écrit :

Les sondages ne sont que les instruments des médias qui en abusent à titre d'excuse car leur argumentation politique est creuse. Les médias ne sont pas tous blanc comme neige.


je pensais plus à la forme de la phrase qu'a son fond
a toi ca pique pas  [:minusplus] !


---------------
emplacement a vendre
n°11198498
Profil sup​primé
Posté le 16-04-2007 à 00:09:46  answer
 

KuNkS a écrit :

je pensais plus à la forme de la phrase qu'a son fond
a toi ca pique pas  [:minusplus] !

 

ta seulement un train de retard  [:beckaman007]


Message édité par Profil supprimé le 16-04-2007 à 00:09:52
n°11198512
Profil sup​primé
Posté le 16-04-2007 à 00:10:51  answer
 

KuNkS a écrit :

la messe est dite !
allez les enfants, on rentre a la maison .


 
qu'est ce que tu veux dire  :??:  

n°11198516
bisounours
Posté le 16-04-2007 à 00:11:06  profilanswer
 

KuNkS a écrit :

je pensais plus à la forme de la phrase qu'a son fond
a toi ca pique pas  [:minusplus] !


 
Je laisse un peu de crédit aux statistiques mais aucun pour leur interprétation et leur interpréteur.

n°11198574
KuNkS
_________
Posté le 16-04-2007 à 00:22:40  profilanswer
 

c'est pompeux tout ca !
moi c'est de conjuguer un verbe avec un S a la 3eme du pluriel qui me choque plus que l'essence du message


---------------
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