Claude Guéant, l’imperturbable directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et son ombre portée, a tenté d’expliquer pourquoi il avait loué, le 21 mars 2007, un gigantesque coffre-fort, où l’on pouvait se tenir debout, pour stocker des documents confidentiels. Après l’interrogatoire serré d’Eric Woerth, le trésorier de la campagne, soupçonné d’avoir baigné dans les grosses coupures libyennes mais qui ne reconnaît que 35 000 euros « de dons anonymes » illégaux, le tribunal avait des soupçons sur l’usage de la chambre forte.
 
« J’avais besoin de ranger des documents sécurisés, a expliqué d’une voix égale le haut fonctionnaire. L’agence Paribas de Saint-Philippe du Roule n’avait pas de coffres disponibles, celle de l’Opéra n’avait plus de petits coffres. » Donc il a pris une chambre forte, à 490 euros par mois, sur ses deniers propres, « l’équivalent d’une pièce dont je n’avais aucun besoin », reconnaît le préfet, pour entreposer « une petite cantine ». Il y a déposé ses documents le 23 mars, y est retourné pour la première fois le 9 mai – soit après la victoire de Nicolas Sarkozy - et a vidé ses archives fin juillet, après s’y être rendu sept fois.

Claude Guéant a aussi empilé les discours de Nicolas Sarkozy d’avant la campagne, « des points de doctrine, qui pouvaient être intéressants ». « C’est une solution bien compliquée, s’est interrogée rêveusement la présidente. Aller mettre les discours dans un coffre pour aller les consulter ? Pourquoi pas une petite place sur une étagère de votre quartier général ? » « D’abord une étagère, il faudrait en avoir une, a répondu Claude Guéant sans se démonter, les locaux étaient extrêmement exigus » et il n’y aurait certes pas eu la place de mettre un coffre.
 
Même Nicolas Sarkozy, dont c’était l’ultime interrogatoire, n’a pas été totalement convaincu. « J’ai entendu Claude Guéant. Je pense que c’était complètement inutile, mais il l’a fait, de sa propre initiative. Je ne le savais pas. » 

Les propos de Laurent Wauquiez devaient rester à l'école de commerce de Lyon, mais l'émission Quotidien, diffusée sur TMC, dévoile un enregistrement sonore du président de Les Républicains, dans lequel il tire à boulet rouge sur ses adversaires. Sarkozy, Darmanin, Macron : tout le monde y passe.

Les propos de Laurent Wauquiez devaient rester à l'école de commerce de Lyon, mais l'émission Quotidien, diffusée sur TMC, dévoile un enregistrement sonore du président de Les Républicains, dans lequel il tire à boulet rouge sur ses adversaires. Sarkozy, Darmanin, Macron : tout le monde y passe.

"si j'ai la moindre interface qui sort par le moindre élève, ça se passera très mal."  

Les propos de Laurent Wauquiez devaient rester à l'école de commerce de Lyon, mais l'émission Quotidien, diffusée sur TMC, dévoile un enregistrement sonore du président de Les Républicains, dans lequel il tire à boulet rouge sur ses adversaires. Sarkozy, Darmanin, Macron : tout le monde y passe.

Comme jamais, il prend ses distances avec son ancien bras droit, ayant même bien du mal à répondre à la question de la présidente sur son « honnêteté ». Nathalie Gavarino doit s’y prendre à plusieurs reprises pour savoir ce que l’ancien président pense de la moralité de Claude Guéant. Sarkozy finit par livrer son sentiment : « Il a été déstabilisé par la mort de son épouse en octobre 2008. Il s’est retrouvé seul. Il a parfois pu faire preuve de naïveté, quand des gens se sont approchés de lui… » Drôle de témoignage de moralité de la part de celui qui venait de décerner des grands prix à Éric Woerth et Brice Hortefeux, dont il « ne doute pas ». Sa phrase à l’adresse de Claude Guéant, à cette barre, a des allures de grand lâchage. D’autant que pour cette histoire de coffre aussi, Nicolas Sarkozy admet ne pas « comprendre ».

La fermeture de C8 est choquante. Si on n’aime pas Hanouna, on change de chaîne, mais on ne supprime pas la chaîne. Encore une fois, une autorité administrative, l’Arcom, se moque de la volonté des Français en supprimant une chaîne populaire parce qu’elle appartient à un groupe qui ne pense pas comme « il faut » !

La fermeture de C8 est choquante. Si on n’aime pas Hanouna,  on change de chaîne, mais on ne supprime pas la chaîne. Encore une fois, une autorité administrative, l’Arcom, se moque de la volonté des Français en supprimant une chaîne populaire parce qu’elle appartient à un groupe qui ne pense pas comme « il faut » !

La fermeture de C8 est choquante. Si on n’aime pas Hanouna,  on change de chaîne, mais on ne supprime pas la chaîne. Encore une fois, une autorité administrative, l’Arcom, se moque de la volonté des Français en supprimant une chaîne populaire parce qu’elle appartient à un groupe qui ne pense pas comme « il faut » !

les Rencontres de l’avenir organisées à Saint-Raphaël peuvent se targuer d’attirer de bien prestigieux invités.
 
Un événement d’autant plus intéressant pour la commune que "l’intégralité des intervenants participe gratuitement aux conférences", a assuré le maire Frédéric Masquelier à plusieurs reprises. Notamment en décembre dernier lors d’un conseil municipal où l’élu a répété que "l’ancien président de la République [Nicolas Sarkozy Ndlr] n’a pas été payé" pour sa participation de novembre 2024.
 
Cependant, l’entreposage de deux pleines palettes d’exemplaires du livre Le temps des combats de Nicolas Sarkozy au sein d’un local des services techniques de la Ville a de quoi semer le doute.
 
Une information révélée par Le Canard enchaîné et dont Var-matin a pu confirmer la véracité grâce à des clichés et un bon de commande au nom de l’organisateur des Rencontres de l’avenir: la société Asterès, dirigée par Nicolas Bouzou.
 
En tout, quarante cartons pour un total d’environ mille livres selon nos estimations y attendent de trouver preneur depuis novembre dernier, c’est-à-dire après la venue de l’ancien président de la République à Saint-Raphaël. Ce stock représente une valeur de près de 28.000 euros au tarif public de l’ouvrage.
 
Alors, est-ce que la municipalité a usé de moyens détournés pour rétribuer la participation de l’ex-homme d’État? "En aucun cas", affirme avec toujours autant d’aplomb le premier édile raphaëlois.

Et quel avenir, justement, pour ces "quelques exemplaires"? "Ils seront distribués à des partenaires de nos événements voire au public. Dans le cadre de manifestations destinées à promouvoir la stimulation intellectuelle et la propagation des idées, il ne me semble pas délirant de distribuer des livres", ponctue Nicolas Bouzou.