pompono بسم الله الرحمن الرحيم | bugbreeder a écrit :
Je préfère effectivement largement Pinochet à Castro :
* La dictature Chilienne a fait énormément moins de morts que la dictature castriste.
* Pinochet a rendu le pouvoir au peuple de sa propre initiative, Castro l'a refilé à son frangin pour continuer à lui confisquer sa liberté.
* L'économie chilienne était en bien meilleur état après Pinochet qu'avant, le pays était beaucoup plus riche, il y avait beaucoup moins de pauvres qu'avant. Cuba est dans un bien plus mauvais état économique que sous Batista et les gens y sont beaucoup plus pauvres et malheureux qu'avant.
Ne serait ce que pour le 2ème point il est très clair que Pinochet peut faire des leçons de démocratie à Castro, sans aucun problème, lui a rendu la liberté au peuple au bout d'un moment, pas Castro.
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C'est là que ça devient amusant. C'est que la dictature chilienne, je la connais.
Alors :
1) La dictature chilienne à fait plus de 2000 morts (dont le célébre guitariste Victor Jara, qui à eu les mains coupé dans les geoles de la dictature), plus de 29 000 personne ont été torturé et 130 000 personne emprisonné injustement. Entre 250 000 et 1 millions de personne ont éxilé ou on été forcé à partir.
Rien à voir avec Cuba donc. Cuba c'était une guerre civile. Pinochet c'était une dictature militaire qui arrêtait les familles chez eux pour les torturé puis tué et envoyé les gosses dans d'autres pays, et les bébés ont les placés parfois dans la famille même du bourreau de ses parents. ça c'est vu en Argentine. Comparer les deux, c'est comparer la gestapo et la résistance.
2)Allende à été élu démocratiquement et la bourgeoisie à fait un coup d'Etat aidé par le grand frère CIA. Ca s'appelle le Plan Condor,
et c'est le contraire de rendre le pouvoir au peuple, c'est lui prendre. Pour servir les interets américains et de la bourgeoisie locale.
Pour comparer (comme si une tel comparaison était pertinente) voici comme Castro est arrivé au pouvoir (Wikipedia) :
Citation :
"Gagnant le soutien populaire, le mouvement regroupe bientôt 800 hommes. Le mouvement révolutionnaire est d'ailleurs très populaire aux États-Unis, le New York Times et CBS envoient leurs journalistes, Castro apparaît alors comme un héros de la démocratie. Le gouvernement des États-Unis, gêné par la brutalité du régime de Batista, retire l'aide militaire américaine qu'il lui apportait et commence à voir en Castro une alternative à Batista. Le 24 mai 1958, Batista envoie dix-sept bataillons (plus de 10 000 hommes) contre Castro lors de l'Opération Verano. Bien qu'en infériorité numérique, Castro remporte des victoires, aidé en cela par des désertions massives dans l'armée de Batista. Au cours de la contre-offensive de l'automne 1958, les forces révolutionnaires prennent Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays, et Santa Clara. Le 31 décembre 1958, alors que la situation est très incertaine, Batista fuit le pays avec 40 millions de dollars vers la République dominicaine, puis l'Espagne de Franco. Au 1er janvier 1959, Castro et le président élu Carlos Rivero Agüero survolent le pays et les forces castristes prennent La Havane 8 janvier 1959. Le crédit de Castro auprès de la population cubaine est énorme. Un premier gouvernement temporaire est mis en place, associant toutes les forces d'opposition à Batista. Ce gouvernement a pour mission de préparer des élections dans les 18 mois. Cuba devra cependant affronter l'opposition croissante des États-Unis aux réformes nationalistes que Castro veut amener. Rapidement il sera confronté à un choix déterminant, soit renoncer aux réformes nationalistes désirées ou s'orienter vers la nationalisation complète de l'industrie, des banques et vers la réforme agraire qui concerne sa famille en tout premier lieu[25]. Le gouvernement de Castro s'orientera vers la seconde possibilité."
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Ce qui est amusant, c'est que Castro cesse de devenir un "héros de la démocratie" dès qu'il nationalise "United Fruit" (compagnie US). Voici maintenant le coup d'Etat de Pinochet :
Citation :
Le passage à l'acte est prévu le 9 septembre par les chefs de l'armée de terre et de mer pour le 11 septembre 1973.
En septembre 1973, comme chaque année, l'US Navy et la marine chilienne organisent des manœuvres communes. Les troupes d'infanteries de marine passent ainsi la journée du 10 septembre 1973 avec quatre navires de la Navy au large de Valparaiso ce qui leur fournit un alibi afin de ne pas attirer l'attention sur les préparatifs du putsch.
De retour à Valparaiso, les troupes d’infanterie de marine coupent les communications. L'amiral loyaliste Monteiro est placé en état d'arrestation. À 3h du matin, le 11 septembre, Valparaiso est aux mains des putschistes sans coup férir.
À 6h du matin, l'opération militaire s'étend à tout le pays et se réalise sans résistance, à l'exception de Santiago.
Le 11 septembre 1973, à 9 h du matin, la Moneda (siège de la présidence chilienne) est assiégée par l'armée de terre sous le commandement du général Pinochet. Salvador Allende est retranché, depuis 7 heures du matin, dans le palais présidentiel, avec 42 de ses gardes fortement armés. Le vice-amiral Patricio Carjaval lui propose alors par téléphone un sauf-conduit pour quitter le Chili sain et sauf avec sa famille. Mais il refuse, arguant que « le président de la République élu par le peuple ne se rend pas »[20], et convaincu qu’il s’agit d’un piège[21]. Il fait néanmoins évacuer sa famille et le personnel.
Peu avant midi, deux chasseurs de l’armée bombardent la Moneda à coups de roquettes. Les chars suivent peu après. À 14h, le palais est envahi mais Salvador Allende est déjà mort. Il s’est suicidé à l'aide d'une arme automatique.
La junte militaire est dirigée par un conseil de quatre officiers :
* Augusto Pinochet pour l'armée de terre (30 000 hommes) ;
* Gustavo Leigh Guzmán pour l'armée de l'air (9 000 hommes) ;
* José Toribio Merino Castro pour la marine (15 000 hommes) ;
* César Mendoza Durán pour la police nationale appelée carabineros (30 000 hommes).
À sa prise de pouvoir, Pinochet fait en sorte d'être seul à la tête du conseil. Il s'attache aussitôt à consolider son pouvoir.
Destruction de la littérature de gauche par les soldats de l'armée chilienne
Le 13 septembre, la junte dissout le congrès, suspend la constitution et interdit les partis politiques, y compris ceux qui ont acclamé le coup d'État deux jours plus tôt. Les libertés publiques sont supprimées, l’Etat d’urgence proclamée et le couvre-feu instauré. La liberté de la presse est abolie. La répression est particulièrement violente : « Pendant des jours, on voyait des cadavres joncher les bords des routes ou flotter sur le fleuve Mapocho qui traverse Santiago. » [22]. Pour la junte, il s'agit d'une « guerre intérieure »[23].
Le stade national est temporairement transformé en une immense prison ; 130 000 personnes sont arrêtées en trois ans, dont des dizaines de milliers dans les premiers mois. Les exécutions qui suivent le coup d'État sont alors très nombreuses. Une note interne à la junte militaire établit à 320 le nombre des exécutions ayant eu lieu dans la période du 11 au 30 septembre. Le département américain lui-même intervient pour demander que les exactions cessent mais celles-ci se poursuivent durant la fin de l'année 1973, puis pendant toute la durée de la dictature.
En faisant du général Pinochet le chef suprême de la nation en 1974, la junte n'envisage pas de rendre à brève échéance le pouvoir aux civils, et ne souhaite pas rétablir la constitution de 1925.
Le Congrès dissout, les syndicats interdits, la presse censurée, l'armée concentre dorénavant tous les pouvoirs. Gouvernant à l'aide de décrets, le régime se constitutionnalise en 1980 et reste autoritaire avec un président qui nomme les ministres, contrôle l'appareil judiciaire et commande les armées.
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Destruction de la littérature de gauche par les soldats de l'armée chilienne
Rendre le pouvoir au peuple pour toi ca se traduit par :
Malgrès la victoire de l'opposition, faire un coup d'Etat,massacrer l'opposition et la forcer à l'exile,régner en dictateur fasciste sur le Chili pendant plus de 20 ans, appliqué la doctrine libéral à l'aide de Milton Friedman en lavant complétement le cerveau de la population.
Belle leçon de démocratie occidentale , ça me prouve encore une fois que vos "démocraties" on en veut définitivement pas.
3) Les indices de développement ne disent pas tout. Avec le même genre de raisonnement débile, le IIIème Reich était plus riche que la république de Weimar... Les services sociaux ont été démantelé et une bonne partie des pauvres ont été exilé ou tué. Je te raconte même pas pour les indiens. Enfin pour toi ils ne doivent pas avoir d'âme je suppose.
bugbreeder a écrit :
C'est clair que tu peux parler du Chili, tu connais manifestement vachement bien le sujet puisque tu souhaites que le peuple reprenne les choses en mains contre le libéralisme mais tu n'es même pas au courant que la Présidente chilienne actuelle élue est une... socialiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michelle_Bachelet. C'est clair qu'avoir un Président socialiste librement élu par le peuple est la preuve du libéralisme triomphant...
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Elle est très social démocrate, elle est libéral. Etrange ton raisonnement, tu considère la France comme étant un pays socialiste ? Pourtant c'est un... libéral qui est au pouvoir...
bugbreeder a écrit :
Ce que tu comprend pas c'est que plus le pays est riche et possède des riches meilleur est le niveau de vie des pauvres. Les pauvres aux US ont en écrasante majorité une voiture, certains ont même 2 voitures, à 90% les appareils éléctro-ménagers courants, et leur niveau de vie reste très supérieur à celui d'autres pays.
A part ça des pauvres il y en a absolument partout, même si c'est très relatif comme à Monaco, et l'expérience a partout montré qu'appauvrir les riches ne profitait jamais aux pauvres, au contraire.
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Le niveau de vie, c'est le niveau de consommation. Avoir deux voiture mais ne pas pouvoir se payer une chimio et crever du cancer, c'est pas ce que j'appel avoir un niveau de vie "élevé".
J'ai bien conscience que tu sais pas trop de quoi tu parle, mais étudie avant de te prononcer, surtout sur des sujets aussi grave que la dictature chilienne. Message édité par pompono le 16-12-2009 à 02:04:56 ---------------
"Un pauvre n’a faim qu’à cause du superflu qui fait la jouissance d’un riche » Imam Ali
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