Serpico7 Net______________________worK | skida59 a écrit :
Mais bien entendu que l'on est en plein dedans ! Où lors TATA t'as rien compris de la guerre d'Algérie, tu baves et tu crois qui pleut !! Il n'y que les ignares pour croire que cette rébellion est le fruit unique d'une populace qui souhaite a vivre l'aventure de l'indépendance.. N'oublie pas qu'en 1954 la grande majorité du peuple était contre ces voyous ! qui pour tout fait d'arme assassinaient sur la route d'Arris ( Aurès) un très jeune maître d'école blessé grièvement sont épouse assassinaient également un notable Algérien qui tentait de s'interposer ( maitre d'école là pour instruire et non pour instiller à la façon commiss C'est a peu près pareil que de penser que le printemps Arabe n'est pas l'oeuvre des extrémistes MUZZ
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Et allez après les "cocos" ... les "muzz" ... décidément c'est le parfait étalage de médailles pas glorieuses du tout du réactionnaire poussiéreux ...
Le communisme a en effet fourni de bonnes clefs pour la lutte contre l'oppression, un chemin vers la reconstruction d'une identité culturelle parmi d'autres au début du XXeme siècle où la conscience algérienne et la revendication de ses droits se réveille :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerr [...] n_au_droit
Citation :
Au début du XXe siècle, plusieurs leaders algériens exigent de la France le droit à l'égalité ou à l'indépendance . Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre le droit pour les algériens. Plusieurs penseurs algériens vont villipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l' a été l'émir Khaled El-Hassani Ben El-Hachemi en Égypte puis en Syrie.
Malek Bennabi72, Mohamed Hamouda Bensai, Saleh Bensai, Messali Hadj73, Ben Badis74, Mohamed Bachir El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Omar Ouzeggane, etc., tous vont diverger entre eux sur la question algérienne, cela provoquera l'émergence de plusieurs associations et partis algériens: Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité, Association des oulémas musulmans algériens, association de l' Étoile nord-africaine, le parti Parti du peuple algérien, Amis du Manifeste des Libertés, Parti communiste algérien, etc.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le plan Marshall prévoit une aide économique à la France et l'Algérie.
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La volonté d'indépendance a aussi eu un visage musulman, un visage commerçant, un visage nationaliste à la mode après la formation de la Turquie dans les années trente partout dans le monde ... bref une particularité qui a rassemblé ce qu'on appelait le tiers monde tiraillé entre les fachos impérialismes rouges et les fachos impérialismes blancs (couleur politique) après la chute des fachos bruns (nazis et consorts). Le terme Fascisme vient du mot faisceau, on voit que l'OAS en est pétrie et que son héritage garde cet aspect bruns au sein notamment du front national et de ses barbouzes d'extreme droite. L'avantage de ces oppositions idéologiques européennes, étaient pour la décolonisation et le tiers monde, un gage d'équilibre mondial qui lui permettait de se développer en douce ...
On notera que l'Algérie a toujours combattu les fascistes. Et que les USA aussi étaient pour son indépendance.
La culture algérienne a toujours été multiple, mais une conscience nationale a toujours existé :
Citation :
Nation-État ou nation-communauté ou simple patrie solidairement agissante, et par cela même " nationale ", quelque chose existait qui a permis à l'Algérie de s'opposer, au cours de 130 ans, à une grande puissance impérialiste et la forcer, en définitive, à capituler.
Quand, pour un problème analogue, Lucien Febvre parle de l'idée de nation dans la France du XVIIIe siècle, on est porté, au moins par modestie, à partager son point de vue en l'appliquant au cas précis de l'Algérie. (Extrait de l'introduction)
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Ceci pour connaitre l'Algérie avant l'indépendance et ne pas gober le négationnisme du sieur skida59, qui nie la volonté du peuple algérien à l'accès au droits humains universels, qui deviendront face au refus et au déni par l'administration française une revendication d'indépendance issue du droit à l’autodétermination et des peuples à disposer d'eux mêmes.
Malgré toutes les pertes culturelles causée par les humiliations du colonialisme pendant 135 ans. Humiliation, risques d'acculturation et méthodes coloniales méprisant le peuple, abandon du peuple aux religieux ...etc ... toujours présentes aujourd'hui en héritage du colonialisme français et de la françafrique.
C'est d'ailleurs contre cet héritage négatif que s'inscrit le printemps arabe, et n'y voir que l'aspect islamiste est stupide, en plus de signaler une grave presbytie chez skida59 vu que ça se déroule sous notre nez ... dans des sociétés qu'on devrait pourtant connaitre vu le temps qu'on les a emmerdés .... Et presbyte c'est grave ... c'est pire que suspect ... comme quand skida nous baratinne que le peuple algérien ne voulait pas d'indépendance et de droits ... alors qu'il a resisté face à la machine coloniale dès le départ :
Je finirais ce post donc en laissant la parole à un algérien qui démontre que l'indépendance n'était pas non plus un cadeau de De Gaulle mais une victoire : http://www.reflexiondz.net/51-ans- [...] 14925.html
Citation :
Échec de la troisième solution préconisée par De Gaule
La réaction de la population musulmane fut spontanée, et comme un seul homme se soulèvera contre sa présence et sa venue, aussi fut-elle le prélude de l’échec de la troisième solution préconisée pour mettre fin aux évènements de l’Algérie de la France coloniale, d’où la venue de De Gaulle pour proposer la paix des braves, et une «Algérie algérienne», qui ne convaincra personne ni même les défenseurs de la troisième voie, dont Michel Debré, le premier ministre de l’époque, et l’état-major d’Alger, qui voulaient s’accrocher désespérément au mythe de l’Algérie française. Ces défenseurs de la troisième voie voulaient encore y croire, mais étaient conscients du jeu politique de, De Gaulle qui alternait le chaud et le froid et contre laquelle des généraux complotaient secrètement, pour prendre la tête d’une émeute vite réprimée par les forces loyalistes, du général. En juin 1960, les négociations de Melun échouent et «La Paix des braves» est rejetée par le GPRA. Le 14 septembre de la même année, Raoul Salan, commandant en chef, est relevé de ses fonctions par De Gaulle. Après le procès des barricades, il accusera ce dernier de complicité avec le FLN. Dans les deux mois qui suivront, le général opérera une grande purge au sein de l’armée, devenue à ses yeux «trop bavarde ». De Gaulle abat ses cartes dans le surprenant discours du 4 novembre 1960 : «J’ai décidé d’un chemin nouveau pour la France… Ce chemin conduit non plus à l’Algérie gouvernée par la métropole française, mais à l’Algérie algérienne… Une Algérie dans laquelle les Algériens eux-mêmes décideront de leur destin… Cette Algérie pourra être bâtie avec ou sans la France… Mais nous ne nous acharnerions pas à rester aux côtés de gens qui nous rejetteraient…» Le slogan «Algérie algérienne» ne passera pas car il revêtait une toute autre signification pour les algériens qui comprirent le jeu, aussi se révélèrent-ils réfractaires à tout compromis. Par contre pour les pieds noirs la formule «Algérie algérienne» provoque la panique en leur sein, et décidèrent de neutraliser De Gaulle, d’où le fameux putsch des Généraux du 23 avril 1961, également appelé putsch d'Alger, est une tentative de coup d'État, fomentée par quatre généraux (Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller) et à la suite de quoi le 22 avril, le général Challe prend la tête d’un putsch pour garder l’Algérie française. De Gaulle parvient à renverser la vapeur mais l’OAS ne l’acceptera jamais d’où la politique de la terre brulée, mais les manifestations du mois de décembre, seront le prélude de la précipitation des évènements, d’où la détermination du peuple à recouvrir son indépendance. Les manifestations qui éclatèrent le 9 Ain Témouchent, le 10 à Mostaganem et Oran prendront une grande ampleur le 11 décembre à Alger.
« L’Algérie algérienne » ; Slogan unificateur des manifestants
Dans ces manifestations pour la première fois les éléments du FLN interviendront pour encadrer la manifestation et ce 11 décembre à Alger, ce sont des milliers d’Algériens qui sortiront, brandissant des drapeaux en scandant des slogans nationalistes : «Vive l’Algérie» ; «L’Algérie algérienne» ; «L’Algérie musulmane» ; «Vive Ferhat Abbas». L’on dénombrera plus de 103 morts et des centaines de blessés parmi les manifestants et la première victime qui tombera sous les balles des forces coloniales sera Saliha Ouatiki âgée à peine de 10 ans, et qui brandissait fièrement le drapeau algérien en scandant «Tahia El- Djazaïr». Elle mourra sous les rafales meurtrières des Français.» D’autres noms viendront s’ajouter à celui de cette jeune martyre, dont Farid Magraoui, lui aussi âgé de dix ans, et pour une fois la presse internationale fera écho de ces événements, de ces crimes, dans le monde entier. Les clameurs fusaient de partout à Alger et dans plusieurs villes de l’Ouest, où des affrontements éclatèrent entre les deux camps, faisant de nombreuses victimes, soit plus de 123 morts et près de 600 blessés. Les manifestations se poursuivront jusqu’au 15 décembre 1960. Cependant l’histoire a occulté les dates du 9 décembre à Ain Témouchent et du 10 à Mostaganem et Oran, si comme celles-ci ne sont pas importantes dans la chronologie historique de ces évènements, mais est-il que chaque pan de l’histoire est utile à évoquer à l’occasion de par la participation de tout le peuple. Ces manifestations, qui avaient embrasé l’Algérie venaient de prouver, à l’opinion mondiale le sentiment nationaliste et la lutte pour l’indépendance, car elles prirent l’allure d'un soulèvement populaire contre le colonialisme affrontant directement les forces de l'ordre notamment à Alger où les manifestations s'étendirent à tous les quartiers populaires : à partir de Belcourt, Salembier (Diar el Mahçoul actuellement), El Harrach, Kouba, Birkhademe, Diar El Ada, la Casbah et Climat de France (Oued Koriche) et les quartiers européens.. Ces manifestations, étaient aussi une démonstration de force, vis-à-vis de la France coloniale, pour démontrer à l'Assemblée Générale de l'ONU, qui avait inscrit la question algérienne à son ordre du jour du 20 juillet et qui était en délibération pour le 19 décembre 1960. Les manifestations, durèrent plus d'une semaine, et s'étendirent également à Chlef, Blida, Constantine, Annaba et autres au cours desquelles le peuple portait les mêmes slogans et les coups terribles portés par les forces de répression, n’ont pu briser ses convictions intimes. Les manifestations de décembre 1960, marqueront l’événement de la confrontation entre le Front de l’Algérie française et le Front de l’Algérie libre et indépendante car c’est tout le peuple qui se lèvera comme un seul homme et pour la première fois aura trouvé la parade et les termes propres à sa détermination. Mais même après cinquante et un an passés, les séquelles de la répression des forces coloniales restent à jamais gravés dans les mémoires et les effets de la colonisation ont laissé des traces et même des rancunes ressassées en permanence par les nostalgiques de l’Algérie Française, qui n’ont pas digérés leur défaite face à un peuple qui a remporté l’une des plus grandes victoires du vingtième siècle devenant ainsi un exemple pour tous les peuples épris de justice et de liberté.
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