petit_krapo Est gris. | ese-aSH a écrit :
Je me suis apercu dès la 6ème que les bouquins qui me pétaient le dos au quotidien contenaient une sorte de paraphrase du cours qu'on m'obligeait à noter Aujourd'hui n'importe quel point du programme peut être retrouvé présenté sous des formes diverses sur le net, permettant des approches explicatives différentes. Pour les matières non scientifiques (histoire / geo / science naturelle par ex) c'est encore mieux puisqu'il est d'autant plus simple d'aller au choix : chercher des sources d'informations qui présenteront potentiellement des éléments supplémentaires à ceux inscrits au programme, des vision parfois radicalement différentes (surtout en histoire).
|
Là, tu raisonnes comme un "étudiant du supérieur". Aller chercher les sources d'infos à droite et à gauche etc. c'est pas un réflexe de gamin de collège (peut être de terminal et encore). Lire les bouquins de cours, oui, c'est très bien. Mais il n'y a pas tout. Je vais citer une phrase célèbre, mais "le meilleur des livres ne remplacera jamais le pire des professeurs". De plus tu as là la démarche d'un "bon élève", d'un mec qui s'intéresse un tant soi peu aux sujets des cours. Mais dans le cas qui nous intéresse ici, je doute que nos fan-boys du portable aient ce genre de préoccupations...
Sinon, aller chercher les sources d'infos ailleurs que dans le bouquin e cours, OK. Encore faut-il en avoir les moyens (intellectuels et matériels -internet à disposition, bibliothèque etc.)
Grosso modo, un mec (ou une nana) intelligent(e) et curieuse et d'un niveau social "correct" pourra se permettre de faire le con en classe. Quelqu'un d'un peu plus limité (pour pleins de raisons), non. Il/elle a plutôt intérêt à suivre.
En 6e aussi je dévorai certains bouquins de cours parce qu'ils m'intéressaient et que je comprenais ce qu'il y avait dedans. Mais pour d'autre matières, si je n'avais pas eu un très bon prof et que je ne l'eusse écouté, j'aurai stagné comme une merde. (Je pense notamment à la physique ou je suis passé grâce à ce prof de 5/20 en début d'année à 19.5/20 au dernier trimestre. Pourtant, tout était dans le bouquin)
Pour continuer dans le 3615 mylife, une très mauvaise prof de math en 4e m'a complètement fait décroché des matières scientifiques alors que c'était un domaine qui m'intéressait à la base et ou j'avais jusque là de bons résultats. Pourtant, là encore, j'avais les bouquins sous la main. Mais certaines choses demande des explications que seul un autre être humain peut transmettre, qui provoqueront le "déclic" dans le cerveau. Un bouquin, c'est bien, mais c'est inerte, il ne te corrigera pas si tu commence à piger un truc de travers...
ese-aSH a écrit :
Pour les compétences, on va parler des compétences professionnelles, outre la base (en gros ce qu'on apprend en primaire), je crois qu'énormément de boulots n'ont pas besoin de plus (sauf évidement des connaissances professionelles et techniques, qu'on acquiert plus souvent 'sur le tas'). De plus je reproche aux modèles éducatifs d'imposer le domaine de connaissances jugé primordial : un enfant meme de bonne volonté va rarement chercher à creuser en marge de son cours -pourquoi le ferait-il d'ailleurs puisqu'une éducation lui est déjà prodiguée en la matière ; que l'on nous inculque les outils que sont le language (francais ou autre), les mathématiques soit, qu'on décide qu'il faut passer 3 fois sur l'empire romain (primaire, collège, lycée) et laisser sous silence 2000 ans d'histoire chinoise (ce n'est qu'un exemple, d'ailleurs on en parle surement mais je n'en garde strictement aucun souvenir, à part une espèce de vision colonialiste édulcorée) me semble bien plus étrange.
Et *toutes* (en réalité pas si nombreuses, pas si complexes, surtout au regard des critères d'évaluation) ces connaissances persistent-elles vraiment ? je crois que non et qu'une grande part est oubliée car inutile au quotidien.
|
Eh bien, les connaissances acquises en secondaires, forme les "bases" pour la suite. Un gamin en collège ou même en seconde, on ne sait pas si il va s'orienter vers une formation scientifique, une école de commerce, les lettres etc. Donc, on refile un socle de connaissance commune a tout le monde. La base d'une culture générale qui pourra être utile pour le reste de sa vie. Même si on pense en oublier 90%, ça ressort de temps à autre. Après les programmes, sont améliorables, certes. Mais dans des domaines comme l'histoire ou la littérature, on cherche a déjà a faire connaître celle de son pays d'origine. Je doute que les petits chinois apprennent l'histoire de l'Europe médiévale en détail... C'est dommage, mais c'est comme ça. Il faut faire des choix rien qu'étudier en surface l'histoire de France avec quelques maigres heures par semaines est extrêmement difficile. (certaines périodes sont à peine évoquées)
ese-aSH a écrit :
Bon et pour le dernier point, qui est finalement celui qui s'approche peut être le plus du sujet du topic, le vivre ensemble va essentiellement passer par la faculté à s'intégrer socialement dans le groupe d'individus auquel tu appartiens, en gros tes camarades. Le besoin de communication (par papier interposé ou téléphone portable) est donc réel je crois. Pöur le respect du supérieur, je ne vois aucune raison, dans la vie professionnelle, d'avoir un respect inné plus fort pour mon supérieur hiérarchique que pour n'importe lequel de mes collègue (et ca ne veut pas dire que je saute à la gorge de tout le monde )
|
Ben, c'est con a dire, mais le "respect" du supérieur hiérarchique est à la base de toutes les organisations de travail. Qu'elles soient privées ou publiques... Va donc traiter ton patron de connard, même si c'en est un. Je doute que tu garde ton poste longtemps. On est dans un monde ou il faut aussi éviter de laisser parler ses "pulsions", parfois pour notre propre bien. J'ai certains cas en tête ou la chaine hiérarchique n'était pas respecté, eh bien, c'était rapidement le gros bordel ou plus personne ne voulait rien foutre et ou au final rien ne se faisait. Résultat des comptes : mise à pied, quand une nouvelle hiérarchie est arrivé pour remettre de l'ordre. Tout le monde y a perdu... ---------------
"A vrai dire, la foi n’a pas encore réussi à déplacer de vraies montagnes, quoique cela ait été affirmé par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes où il n’y en a point." Nietzsche
|