scOulOu Born Under Saturn | Tiens, histoire de relancer un sujet qui me fait marrer... Je n'ai pas lu le livre, ni Platon dans le texte, mais la théorie a l'air rigolote :
http://www.slate.fr/story/100727/atlantide-platon
Citation :
Dans son ouvrage «Meet Me in Atlantis: My Obsessive Quest to Find the Sunken City», le journaliste américain Mark Adams a voulu distinguer le mythe de l'île engloutie de la réalité. Extrait.
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Citation :
Il explique que l’Acropole avait auparavant été le site d’un château fortifié mycénien, très différent de la collection de temples et bâtiments de pierre de l’âge d’or que l’on peut voir aujourd’hui. En ces temps reculés, comme l’explique le narrateur Critias, les guerriers passaient l’hiver ensemble dans des bâtiments simples, situés du côté nord du plateau. Ces soldats puisaient leur eau dans une source qui «fournissait alors à toute la ville une eau abondante», mais qui se tarit lorsqu’Athènes fut touchée par un important tremblement de terre. Ce séisme fut accompagné par des pluies torrentielles qui ravagèrent le fertile sol grec, laissant derrière elles une terre semblable au «squelette d’un corps décharné par la maladie». Le langage écrit mourut, parce que, lorsque «les dieux purgèrent la terre avec un déluge d’eau, les survivants furent des vieillards et des bergers qui vivaient dans les montagnes. Mais ceux qui vivaient dans les cités furent happés par les rivières et transportés jusqu’à la mer».
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Citation :
Il explique que l’Acropole avait auparavant été le site d’un château fortifié mycénien, très différent de la collection de temples et bâtiments de pierre de l’âge d’or que l’on peut voir aujourd’hui. En ces temps reculés, comme l’explique le narrateur Critias, les guerriers passaient l’hiver ensemble dans des bâtiments simples, situés du côté nord du plateau. Ces soldats puisaient leur eau dans une source qui «fournissait alors à toute la ville une eau abondante», mais qui se tarit lorsqu’Athènes fut touchée par un important tremblement de terre. Ce séisme fut accompagné par des pluies torrentielles qui ravagèrent le fertile sol grec, laissant derrière elles une terre semblable au «squelette d’un corps décharné par la maladie». Le langage écrit mourut, parce que, lorsque «les dieux purgèrent la terre avec un déluge d’eau, les survivants furent des vieillards et des bergers qui vivaient dans les montagnes. Mais ceux qui vivaient dans les cités furent happés par les rivières et transportés jusqu’à la mer».
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Citation :
Il y a encore assez peu de temps, la moitié du récit de Platon était presque entièrement ignorée par les Atlantologues. Pourtant, les descriptions détaillées que fait Platon de l’ancienne cité mycénienne (dont les ruines étaient enterrées depuis plusieurs siècles lorsqu’il écrivit le Critias et dont il ne subsiste aucune trace écrite) se sont avérées remarquablement précises.
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Citation :
«Si vous suivez Platon, vous allez tout droit à la péninsule ibérique, parce que c’est là où le texte vous mène. Littéralement! Il décrit une vallée plate et allongée entourée de montagnes. Ces montagnes sont la Sierra Nevada et la Sierra Morena. La vallée a la même position et la même orientation. Cela correspond exactement à la description de Platon. Comme une pièce de puzzle.»
Cette hypothèse correspond également parfaitement à un autre détail donné par Platon, selon lequel l’Atlantide aurait été située «face aux Colonnes d’Hercule», appellation qui désigne généralement le détroit de Gibraltar. Quand au récit de la «nesos» engloutie sous les flots, il faut signaler que la région a déjà été soumise à des épisodes sismiques. En 1755, une vague causée par le redoutable tremblement de terre de Lisbonne avait été estimée à près de 10 mètres, soit une hauteur comparable à celle du tsunami de Fukushima en 2011.
«Ce sont des inondations extraordinaires qui suivent des séismes extraordinaires, m’a expliqué Stavros Papamarinopoulos. Tout ce qui se trouvait sur la côte a donc été détruit en un jour et une nuit seulement. C’est ça, la catastrophe qui a détruit l’Atlantide.»
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Citation :
Contrairement à la croyance populaire, Platon n’a donc jamais employé le mot continent pour décrire l’Atlantide disparue. En vérité, il a utilisé pour une seule et unique fois trois adverbes pour décrire le continent infini situé de l’autre côté du «panpelagos»: totalement, correctement et véritablement.
«Si vous allez à l’ouest de l’Atlantide, indique Stavros Papamarinopoulos, vous rencontrerez –totalement, correctement et véritablement– un territoire gigantesque. C’est votre pays.»
Je me suis arrêté en plein milieu de la phrase que j’étais en train d’écrire et j’ai levé les yeux vers Stavros Papamarinopoulos. «Quoi?! Platon parlait de l’Amérique?»
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