Reprise du message précédent :
Salut, bah de toutes façons je n'ai pas réussi a tenir mon pari...  
 
Je n'achete pas d'alcool pour chez moi mais dès que l'occasion se présente je picole... et en ce moment les occasions sont presques quotidiennes. Puis j'ai depuis très longtemps une peine de coeur dont je n'arrive pas a me remettre.
 
Bref ça me soûle.

Perso, c'est l'inverse, j'ai pu arrêter car j'ai demandé le divorce    
Bon, après, ca va faire 2 ans le mois prochain, j'aimerai bien que ça soit réglé rapidement cette histoire

Bon je découvre ce topic,  
 
Perso j’ai toujours eu tendance à dire je suis pas alcoolique mais breton ^^
 
L’impression d’être sur une pente descendante que le Covid et l’isolement ont pas arrangé (boire seul).  
 
Mon truc c’est de boire comme un trou le vendredi soir. Je suis capable de tenir toute la semaine, mais le vendredi, à midi je me dis : je bois pas ce soir.  
Sur le chemin du retour je m’arrête prendre un pack.  
Et à 17h30 je commence à m’enfiler des bières jusqu’à 2h du mat’.  
Je peux en boire une 20aine.  
J’ai aucun stop, aucune limite.  
 
Comme une pieuvre au fond de moi, qui attend le vendredi pour réclamer son dû,  
 
C’est simple je commence, je ne sais plus m’arrêter.  
Alors la seule solution que j’avais trouvé, c’était de me limiter au vendredi (+/- le jeudi/samedi selon les circonstances, mais ça reste exceptionnel, j’ai plus 20 ans)
Mais cette solution ne me convient plus.  
Je comprends mieux les chansons comme Gainsbourg Gainsbarre ; Dr Renaud, Mister Renard.  
Comme si on s’arrangeait pas en vieillissant.  
Qu’il y a ce cap du milieu de la vie, et que parmi tout ce qui nous traverse en ce moment-là, il y a ce choix de vieillir en bonne santé ou crever à petit feu comme une rock star. Parce que vieillir, on n'y a pas forcément préparé, j'ai l'impression
 
Comme tous j’ai eu mon lot de bonheur et de malheur.  
A 43 ans je suis marié, un job et 3 kids. Mais enfant de divorcés, perdu mon père (2006), ma mère (alcoolo, 2010) et mon p’tit frangin (2014, alcoolo aussi, rip le bro).
Voilà pour mes démons.  
 
Je tente un défi breton, de tenir 2 mois sans boire (pas de fiestas à l’horizon, c’est la fin de l’été).  
En général j’y arrive.  
En général après la pause , ça revient comme avant, voire en pire.
C'est une période où je suis à mon optimum intellectuel. mais bizarrement je frise au bout d'un moment le pétage de câble, au taf, où j'ai envie d'exploser tout le monde quand les choses ne vont pas comme je voudrais. L'impression que l'alcool est une soupape qui permet de décompresser de ma semaine.  
 
 
J’ai déjà tenu vendredi dernier, mais punaise c’était un peu dur, j’étais grognon. mais j'ai tenu. c'est parti.  
Bon en extra un peu de fumette et du CBD (vendredi soir bien sur et samedi soir)
 
Voilà, ça fait un peu du bien d'en parler et de vous lire.  
Merci aux intervenants,    

Est ce que tu as essayé le CSAPA? Grâce à eux, j'ai pu arrêter en ambulatoire...

si en octobre 2020 justement, pour la première fois.  
 
ça m'a fait réalisé pleins de trucs :  

• avec 1/2 bouteilles de whisky je n'étais qu'à 0.92g/l (0.46 soufflés). et j'étais manifestement ivre.  
• ça faisait 3 ans que je faisais n'importe quoi en voiture, je le reconnais. Vaut peut être mieux un contrôle à 400m de chez moi à 23h en revenant de chez un pote pour en prendre conscience.  
• Suis moins sorti, mais j'ai plus picolé seul, c'est moins drôle.  
• J'ai pris 2 mois de suspension, je m'en plains pas, j'avais du cannabis (dans la voiture et dans le sang), j'avais fais une marche arrière quand je les ai vu   , semi délit de fuite même si ça devait être ridicule un gars qui fait une marche arrière à 10km/h   , et une attestation de sortie pas conforme (mais macron avait dit que ce week-end là y aurait des tolérances).  

ça calme bien, et surtout on se rend compte qu'on a un problème avec l'alcool, parce que les gens "bien", ça leur arrive pas ce genre de choses.  
on est au mieux un festif inconscient (à qui on va faire passer 2 test prise de sang pour vérifier quand même)
 
 
 
 
 
 

Je viens de le googliser, j'ai un CAARUD à côté de chez moi, c'est la même chose ?  
Sinon j'ai un CSAPA un peu plus loin.  
 

 
Non une peine de coeur ça n'aide pas, mais paradoxalement l'alcool accentue ma tristesse. Du coup boire pour ça c'est totalement nul en fait !
 
Enfn bref, aujourd'hui pas une goutte, et je compte bien tenir la semaine. Après on avisera  

 
Vaut mieux le csapa, caarud c'est plutot pour les toxicomanes je crois..

Bon, petit message que je pose là... Toujours pas repris l'alcool, toujours pas pris de RDV pour un suivi (je sais, c'est mal, pas tapé)
Ma grand mère est décédée avant hier (bonne nouvelle), enterrement prévu demain, et je n'irai pas.
Je sors le pop corn et j'attends des news de mon frère, je sens les engueulades venir dans ma famille.
 
Bref, fondamentalement, c'est pas grave, mais je sens la fragilité arriver, mes parents, que je refuse de voir, m'ont envoyé par mail l'avis de décès. Ma fille et moi sommes cités, je sais que c'est l'usage, et j'aurai préféré ne pas l'être. Du coup, je ne suis pas bien.
 
Bref, pas de sortie courses prévus, mais c'est tant mieux.  
 
Désolé pour le message, mais fallait que ca sorte

Je comptais faire les courses vendredi, jour de rentrée pour ma fille. Du coup, dans le pire des cas, elle sort du collège à 17h, on ira les faire vendredi soir ou samedi.  
Je passe pas au rayon alcool quand elle est avec moi

Putain, quand tu penses que ta semaine peut pas être pire:
- un ex-collègue, qui m'a cassé du sucre sur le dos, et qui a osé me rappeler hier parce que j'ai réussi ma reconversion pro, qu'il voudrait faire pareil mais qu'il n'a pas les couilles de le faire, ca na pas de prix
- 2 décès supplémentaires: une ex-collègue, 59 ans, qui allait être grand mère, et le père d'un ex-collègue
- ma fille ne mange quasiment plus rien depuis le début de la semaine, je ne sais pas si c'est le stress de la rentrée (demain pour elle), ou autre chose. Si ca ne va pas mieux lundi, go toubib.

En vrai, le seul truc positif, c'est ma mère qui m'a fait passé l'acte de décès de ma grand mère, alors que je suis brouillée avec elle, et pouvoir bénéficier de 2 jours de congés exceptionnels

Bonsoir à tout le monde, je reviens sur ce topic de temps en temps pour suivre les histoires de chacun, j'ai comme l'impression que la tendance est plutôt bonne, par rapport à quelques années ici. De nouveaux pseudo, de nouvelles histoires, des challenge, des rechutes mais toujours un bel espace d'échange.
 
En tout cas je voulais venir vous saluer, les 'anonymes' du topic car dans mon cas personnel cet endroit m'a particulièrement aidé lors de ma lente et longue descente en enfer, aidé à redresser la barre, regarder la vérité en face et prendre les bonnes décisions et surtout s'y tenir
 
Je viens de passer la 7eme année d'abstinence, pour rassurer ceux qui en douterait encore, et malgré que nous ne sommes pas égaux, c'est tout à fait réalisable, accessible et c'est une putain de deuxième naissance. Alors oui, on va pas se mentir, je suis toujours en mode esquive d'alcool poliement lors des apéros party, le vin pendant les repas d'affaires, mais je ne suis plus à hésiter, douter de l'argument à apporter, c'est simplement ;  ' Non, merci, je ne bois pas d'alcool' sans plus d'explication et avec un aplomb n'appelant pas d'autres questionnements.
 
Je ne suis pas pour autant un anti alcool 'primaire', il m'arrive de tomber parfois sur des desserts alcoolisé chez des amis, ou autres médicaments avec un peu d'alcool mais le 'démon' ne revient pas pour autant me dévorer dès le lendemain, je détecte la substance immédiatement sans tout rechacher par peur de replonger, je pense que le cerveau à enfin fait la part des choses
 
Donc, oui, on peut vivre sans alcool, et au bout d'un moment à géométrie variable, le remettre à sa juste place dans sa propre vie
 
Courages à toutes et tous, je passais juste vous saluer et vous souhaiter, chacun, la réussite dans vos propres chemin

18 mois d'abstinence pour moi après demain, et les choses s'arrangent de plus en plus pour moi dans ma vie.
Perso, quand on me demande si je bois je réponds: 1) je ne bois pas 2) si on insiste: depuis mon opération de l'estomac, je ne supporte plus l'alcool, ca coupe court à toutes les conversations.

Après, une femme qui ne boit pas d'alcool, faut dire ce qui est, en France, c'est quand même moins choquant qu'un homme.
Bon, après, ca m'est arrivé de gouter un gateau avec de l'alcool, la vendeuse en patisserie ne me l'avait pas dit, j'ai senti, j'ai jeté; et pas de rechute pour autant (et j'étais fière de moi).

Et surtout, surtout, bon courage à tous dans votre guérison de cette putain de maladie

Ça rentre dans les meurs de ne pas boire, et heureusement. A moins de tomber sur des cons, un "Je ne bois pas" passe tout seul. Il ne faut surtout pas se justifier.

C'est pour ca que j'ai le point 2, au cas où le point 1 ne suffise pas.

 
Habile et efficace!  

Je ne suis pas trop d'accord. Il ne faut pas justifier ou alors rester sur "c'est un choix de vie". Se justifier est se mettre en faiblesse par rapport à l'autre. Je ne me vois pas dire "je bois car mon fils est mort mais je ne bois plus".
Si tu commentes ton choix, ça va être pire (je ne parle pas des proches au courant) ; les gens vont avoir plus de pitié et débâteront d'autant plus sur ta vie quand tu ne seras pas là. Ça ne reste que mon avis d'alcoolo.

Quelqu'un a vu le film "Drunk" ? Vous en pensez quoi ?

J'aime beaucoup Mads Mikkelsen, j'aime plutôt bien les films de Thomas Vinterberg, je trouve le sujet intéressant et la façon de l'aborder plutôt marrante.
Malheureusement, j'ai eu l'impression en sortant de la séance que c'était un film qui posait les bonnes questions (l'ennui et le mal-être existentiel, la quête de reconnaissance, l'automédication par l'ivresse) mais y répondait de façon très superficielle, en plus de mal traiter le problème de l'alcoolisme, qu'il soit enjoué ou tragique, ainsi que celui de la dépression.
Ca ne vole pas haut, c'est faussement disruptif, ça ne prend aucun risque, c'est un film très convenu de petit-bourgeois.

Pour voir un film sur l'alcoolisme sans aucun compromis, en plus d'une des meilleures performances de Nicolas Cage, je recommanderais plutôt Leaving Las Vegas.
Là, on est dans le dur du sujet, mais sans aucun jugement moral

Tu as pensé quoi de la fin? Positive? Négatives? sans opinion?
J'ai bien aimé perso, mais ne suis pas trop apte à rentrer dans une critique constructive...

J'avais vu un film avec Cluzet, sur l'alcoolisme. A l'époque, quand t'essaie d'arrêter, le craping est pas top
 
Par contre, les loulous, bon courage à vous dans vos efforts pour stopper cette merde... Si on m'avait dit en janvier 2020, après ma tentative de suicide, les démarches du divorce et mes essais d'arrêt de l'alcool que 20 mois plus tard j'aurai tout arrêter et retrouver l'amour, je vous aurais ri à la gueule
 
Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir

"Un dernier pour la route"? Un incontournable...
 
Sinon 3 ans de célibat aussi mais voulu, c'est pas pour autant que je bois moins

 
Oui, c'est ca.  
Et je me disais "mieux seule qu'avec quelqu'un", surtout avec une gamine à élever. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Surtot que le mec est au courant pour mon alcoolisme passé, et il l'a accepté

Sinon lundi je suis allé à la clinique du Parc à Saint Ouen l'Aumône visiter un proche. J'ai vu qu'il y avait un hôpital de jour et une centre de cure pour l'addicto. Quelqu'un a des retours là dessus?

 
Heureux pour toi d'avoir sortie du piège d'une union sans avenir.    

ici, progression, à part ma reconnaissance en tant qu'adulte handicapé, rien n'a vraiment progressé.......
Faut que je reprenne RDV au CSAPA (centre d'addicto, pour ceux d'entre vous qui cherchent : c'est gratuit, anonyme, comme un CMP mais spécialisé dans l'addicto donc je recommande chaleureusement)
Il faut que je reprenne parce que j'ai raté mon dernier RDV avec eux, je me suis pas réveillé comme une grosse crotte, enfin je me suis réveillé pile à l'heure du RDV, et je ne les ai même pas appelés (j'avais jamais de sous donc jamais de forfait)...
 
Maintenant que je suis officiellement timmy, j'ai pu me payer un forfait téléphonique à 5€/mois... Un PC d'occaz et voilà, nouvelle vie à 144fps.

Ils ne t'en voudront pas... Si tu savais le nombre de personnes qui ne se présentent pas à leur rdv... (ça m'est arrivé ) Fais comme moi et tente, dans la mesure du possible, de poser tes rdv l'après-midi.
Quatrième année de suite que la secrétaire m'a offert "le patient d'or" de l'année. Je déconne mais elle m'a dit que j'étais le seul à appeler pour annuler, reporter, ou m'excuser.

Bon ici aucune goutte depuis le 15 août.  
 
Merci à tous les intervenants, particulièrement certains/certaines.  
Il y a des histoires qui m'ont touchés. Particulièrement celles qui commencent de façons festives et se déroulent de manière plus dramatiques.  
 
Perso j'en étais à 15-20 U les vendredi soirs. TOUS les vendredis soirs. de manière très exceptionnel les samedis. Souvent les veilles de jours fériés. Je picole "peu" en fréquence mais quand je commence je sais plus m'arrêter. J'ai l'alcool bisounours, quand suis saoul j'aime tout le monde.  
ma dernière cuite le 15 août j'ai fais la bise à mon boss    
 
Je m'étais fixé 2 mois de pause, mais je fais durer un peu, j'apprécie l'homme que je suis maintenant.  
Ma femme apprécie aussi.  
Et mes kids aussi (eux ils aimaient pas le vendredi parce que papa boit pleins de bières).  
Meilleure humeur (elle est plus stable sur la semaine), meilleure mémorisation
plus de trou noir, plus de SMS envoyés bourrés à n'importe qui      
 
ça fait pas mal réfléchir sur son identité, sur ses potes (passé, présents, futures), ses collègues de boulot, en fait toutes ces situations où on se met en position de boire.  
Où finalement en se mettant en position de ne pas boire, on est sensiblement différent.  
Bref.  
 
Bon sinon,  je fais un repas vendredi soir. Fêter la fin d'un projet après 2 mois 1/2 de ouf à taffer (ce qui a été aussi mon excuse pour faire une pause : on est bien plus opérationnel avec 0 alcool).  
 
Je flippe un peu parce qu'on rechute plus après une pause, parait il.  
 
Bon on verra je prévois pas de fiesta d'ici la fin de l'année.  
qqpart j'aimerai vraiment revenir à une consommation exceptionnelle (5-10 fois par an, de mon époque trentenaire)
Et si je rechute faudrait que je fasse une pause définitive. maintenant je suis prêt psychologiquement. Je n'ai plus de honte à reconnaitre que je ne maitrise pas l'alcool. J'ai jamais maitrisé à bien réfléchir. et à 44 ans, des fêtes (mémorables ou non) j'en ai fait suffisamment, aucun regret, comme l'a écrit ici quelqu'un, à "arrêter le carnaval".  
 
Je l'écris ici au cas où je l'oublie.    
 
En tout cas merci aux contributeurs de ce topic.  
Vous m'avez bien aidé sans le savoir.    
 
Portez vous bien.

Très bien, tu es sur la bonne voire. Je devine que toi-même (avec qq témoignages ici) a décidé de vivre sans le besoin de décompresser en se rassurant via l'alcool. Ton message indique une belle qualité de contrôle "intérieur".  
 
Tant mieux si les divers témoignages ici ont pu t'aider à prendre ce recul.  
 
 

Qu'est ce que je picole, c'est impressionnant. Une semaine en addicto et la semaine suivante aux urgences. Remarquez ça fait 14 fois que je les fréquente. Je ne peux plus m'en défaire de cette alcoolisation, ça devient dramatique.  

 
Faut persister. Faire un truc à long terme quand c'est comme ça. Ca protege pas de la rechute mais au bout de x rechute, on sait de mieux en mieux se rattraper. Au bout d'un moment, les rechutes sont de plus en plus rares et les periodes d'abstinence de plus en plus longues.

Bon les mecs, je sens que je vais bientôt faire une grosse connerie....
J'ai rencontré quelqu'un il y a presque 2 mois, coup de foudre, 26 ans d'écart.
Je sens qu'on va avoir une discussion à midi, qui pourrait mal finir. Vu mon état, et le fait que demain je n'ai pas ma fille, je serai seule à la maison, je risque de reprendre la bouteille, et pas que...

 
Si tu peux prendre du plaisir sans l'alcool, vas-y!    
 
Si ça va avec l'alcool, attention DANGER!!!  
 
 

 
Tant pis si ca se finit comme ca. T'as quoi 40 ans? Il a 66?  (l'inverse à la Macron est possible aussi mais je doute) Es-tu prête à te dévouer à qqun, qui dans qques années à partir de 80 ans ne sera plus le même, diminué et possiblement jaloux que tu fasses des trucs sans lui pendant que toi tu seras dans la 50aine, soixantaine.  
Si tu vois que maintenant il ne te donne pas de liberté, alors fuis.  

Alors Ran Mouri?, comment ca va?

Honnêtement, heureusement que je parle avec pouicky sur FB, parce que la grosse connerie est pas loin

Qu'est ce que t'appelles grosse connerie? Tu peux aussi aller dans un CSAPA pour en parler.
T'as rebu ou pas?  Si oui c'est pas dramatique mais restoppe assez vite, avant que ca ne soit vraiment difficile.