2 Matériel de bivouac
Abri
Pour vous protéger des éléments extérieurs (pluie, vent, insectes) au bivouac.
Tente (Double-paroi)
Le plus classique, composé de 2 parties:
• Une tente intérieure (pour protéger des insectes et de la condensation présente sur la face interne de la toile extérieur), avec un tapis de sol intégré (pour protéger de l'humidité et saleté du sol),
La partie haute serra principalement en mesh pour une tente 3 saison (gain de température de 1-2° environ) ou en tissus plein pour une tente 4 saisons (gain de température 2-3° environ).
• Une toile extérieure, dont le but est de protéger des éléments extérieurs (pluie et vent).
Couvre généralement une surface plus grande que la tente intérieur, créant un ou des zones couvertes, pour stocker son matériel ou popoter (appelées absides).
Niveau forme de l'abri: canadiennes, dôme, tunnel, tipi, etc..
Certains modèles permettent le montage sans la tente intérieur, on se rapproche donc de l'usage d'un tarp-tent.
Tente (Mono-paroi)
Une tente composée d'une seule partie:
• Le principe est le même que la tente double paroi, mais le tapis de sol est directement solidaire de la toile extérieur. Il n'y a pas de tente intérieure.
On garde une séparation en la zone d'abside et la zone de vie avec une porte en mesh ou semi-pleine.
On gagne ainsi en poids, mais on peut entrer en contact avec la condensation de la toile extérieure.
On trouve une ou deux portes en fonction du modèle.
Une tente peut être montée avec des arceaux ou des bâtons de marches suivant les modèles.
Il peut y avoir un système de jupe (appelée "toile à pourire" ) sur une tente 4 saisons utilisée sur la neige (on recouvre des jupes de neige pour stabiliser la tente et éviter que de la neige ne rentre par dessous en cas de vent).
Tarp
Une toile munis d'attaches, qui permet de monter un abris de différentes façons.
Le montage peut être fait de manière très ouverte en cas de beau temps, à très fermé suivant la météo, avec tous les intermédiaires entre.
Nécessite un certains apprentissage pour être monté rapidement et efficacement sur le terrain.
Exemple de montages: Lien
A noter qu'il n'y a pas de tapis de sol intégré, il faut donc en rajouter un.
De même pour la moustiquaire si vous bivouaquez à basse altitude.
Se monte principalement avec des bâtons de marches, mais aussi grâce au terrain (arbres, morceaux de bois, attaches de haubans au arbres ou rochers, etc...).
Exemple d'un abri se montage avec 2 bâtons et 1 arceaux: Abri Olivier Lien
Pour 350gr (toile, piquets et haubans inclus), vous avez un abri permettant de traversée l'Islande avec des vents à plus de 100kmh et des pluies diluviennes.
Tarp-tent
A mi-chemin entre la tente et le tarp.
Comme la tente, on ne peut la monter que d'une seule manière.
Comme le tarp, c'est un abri mono-paroie, sans tapis de sol, ni moustiquaire.
Le montage est plus simple que sur un tarp.
Se monte principalement avec des bâtons de marches.
Poncho-tarp
C'est à la base un poncho (ou cape de pluie), qui est muni d'attaches et dont on peut fermer la zone de capuche, permettant de l'utiliser comme un tarp.
En général de taille réduite (1m50 sur 2m50), il procure un abri sommaire.
Sursac
Un abri en forme de sac de couchage, dans un tissus imper-respirant sur la face supérieur (jouant le rôle de toile extérieure) et un tissus solide et totalement étanche sur la face inférieur (jouant le rôle de tapis de sol).
Il y a une ouverture sur le haut, avec une moustiquaire, muni d'un rabat étanche pour protéger de la pluie cette partie.
Il doit être assez grand pour y entrer le matelas, le couchage, ses vêtements/chaussures et son sac à dos.
Très léger et très discret.
Idéal pour se poser rapidement et n'importe où grâce à une surface nécessaire au sol très faible.
Par contre, la surface habitable est réduite à son minimum.
Le volume peut être structuré avec un ou des arceaux, ou des bâtons de marche.
Souvent couplé à un micro-tarp ou un poncho-tarp pour créer une zonde bivouac protégée de la pluie.
Piquets
Des encrages permettant de maintenir l'abri au sol ou de tendre la toile avec des haubans.
Généralement en aluminium ou en titane pour plus de résistance/légèreté (parfois en acier, bien lourd, sur les anciens modèles).
Appelé aussi "Sardines".
Piquets fils
Les plus courants. Une tige métallique de section ronde avec une tête munie d'une boucle arrondie.
Profile non adapté pour taper avec une pierre pour l'enfonce, par contre se faufile bien dans un sol rocailleux.
Tenue faible en terrain meuble.
Piquets carrés
Un piquet de section carré au lieu de ronde, la tête est munie d'une encoche.
Plus solide, idéal si vous avez besoin de taper dessus avec une pierre pour l'enfoncer.
Leur section plus large permet une meilleur tenue dans le sol.
Cornières en V/L
Une piquets avec une section en cornière, la tête est munie d'une encoche.
Très bonne tenue dans le sol (variable suivant largeur de la section) et plutôt solide.
Cornières en Y/X
Cornières à 3 ou 4 branches (comme une étoile).
A éviter... La tenue dans le sol n'est pas meilleur que pour les cornières V/L, de même pour la résistance... mais surtout la terre se loge dans les creux et c'est la misère à nettoyer tous les matins.
Ancres à neige/sable
Pour les sols très meubles (sable, neige, etc...), on utilisera plutôt des ancres dédiées. Aucun piquet léger ne sera adapté...
Elles se présente sous forme d'une large cornière avec un trou central pour passer un hauban, ou à un morceaux de tissus en forme de hamac.
Le but étant de l'enterrer à une certaine profondeur.
Corps morts
Alternative au ancres à neige/sable pour les sols très meubles.
On utilise tout ce qui est disponible pour faire l'ancrage: morceaux de bois, bâton de rando, raquettes, skis, pelle, palmes, etc...
Astuces
Pour optimiser le poids, l'idéal est d'avoir un mixte de différentes formes.
Ex: 2 cornière en V pour les 2 haubans principaux, 4 piquets carrés pour les coins et 4 piquet fils pour les attaches secondaires (tapis de sol, haubans pour tendre la toile, etc...).
Pour ma part, je n'utilise que des piquets fils et n'ai jamais eu de soucis... on trouve toujours des pierres à proximité pour attacher son abri si le sol est vraiment trop dur (ou trop meuble), pour ces petits piquets.
Tapis de sol
Sert à vous isoler de l'humidité et de la saleté du sol... mais pas à vous isoler thermiquement ou apporter du confort, ça c'est le rôle du matelas.
Il est intégré à l'abri dans le cas des tentes, mais n'est pas fourni avec les tarp et tarp-tents.
A noter qu'avoir un tapis de sol ne doit pas vous empécher de choisir avec soin votre emplacement de bivouac.
Vous installer dans une cuvette par nuit pluvieuse peut vous faire finir sous l'eau.
De plus, aucun tapis de sol ne reste éternellement totalement étanche (il suffit d'une plante agressive ou un cailloux pointu, sous le matelas... la pression de vos genoux quand vous circulez dans la tente fera le reste)... si vous être entouré d'eau, elle risque donc bien de passer par le moindre trou et vous finirez dans une piscine.
Footprint
La définition même du tapis de sol classique...
Toile en polyester ou en nylon avec enduction silicone ou PU.
En général très résistant, mais très lourd (100-200gr/m² suivant résistance).
Utiliser la face tissées contre le sol et la face avec enduction ver le haut (pour protéger celle ci de l'abrasion).
Bathtub
Appelé aussi tapis baignoire ou cuvette.
C'est un tapis de sol, comme la foorptint, mais avec une bordure tout autour (hauteur variable), devant être fixé à des haubans/piquets.
Souvent en polyester ou nylon léger (50-100gr/m²).
Protège mieux du ruissellement qu'une footprint classique.
Polycree
Totalement étanche.
Résistant au percement et à l'abrasion. Très sensible au déchirement (une déchirure sur le côté s'étendra très facilement).
Plastique fin transparent. Peut être bruyant avec du vent.
Très bon marché (13€ les 2.5*5m).
Très léger (18gr/m²).
Facile à couper.
Très glissant sur la neige.
Vendu en magasin spécialisé ou en magasin de bricolage sous la dénomination de "film de survitrage".
On peut le transformer en bathtub en DIY.
Tyvek
Un tissus imper-respirant, non tissé, aspect papier froissé.
Résistant à l'abrasion, au percement et au déchirement (attention, les trous de l'aiguille pour les coutures le fragilisent... effet pré-découpage suivant les pointillés).
Peu bruyant neuf, silencieux une fois rodé.
Assez léger (60gr/m²).
Facile à couper.
Sur la neige, une fois qu'il à pris de l'âge, il peut rester coller à elle au matin... tirer pour la décoller peut délaminer le tissus.
Devient poreux avec l'âge.
Vendu en magasin de tissus spécialisé.
Ce tissus sert à fabriquer des tenues de peinture jetables, des bracelets jetables pour certains événements, etc...
On peut le transformer en bathtub en DIY.
Astuce
Même si vous avez une tente avec tapis de sol, utiliser un tapis de sol additionnel dessous.
Cela protégera le tapis de sol intégré à votre tente d'un sol abrasif.
Sachant qu'il est plus facile et économique de changer de temps en temps ce tapis additionnel, plutot que de changer la tente intérieur intégralement (tente double-parois), voire de changer toute la tente (tente mono-paroi).
On utilisera dans ce cas plutôt un polycree (le fait qu'il glisse ou soit bruyant en cas de vent, ne sont plus des soucis une fois sous la tente), pour un poids totalement justifié en vu du service rendu (1.5*2.5m pèsent 70gr environ).
Couchage
L’élément indispensable pour vous garder au chaud pendant la nuit.
Mais n'oubliez pas que le couchage ne vous isole que de l'air ambiant, pas du froid du sol (c'est le rôle du matelas).
En effet, l'isolant, sous le dormeur, est écrasé sous le poids de ce dernier et donc n'isole pas (duvet) ou peu (synthétique).
C'est l'air contenu dans l'isolant qui fait son isolation. Si on l'écrase, il n'y a plus d'air, donc plus d'isolation.
C'est entre autre pour ça, que même avec un bon sac de couchage classique, il faut un matelas qui isole bien du froid du sol (le sac de couchage ne pouvant jouer ce rôle).
Température
Pour la montagne été, on conseil un couchage à 0° confort environ.
Cette température, normée, est donnée pour une personne habillée en sous-vêtements thermiques (t-shirt ML, collant et chaussettes en mérinos ou polaire 140gr/m²).
Si vous dormez juste en boxer/culotte avec un drap (pour ne pas encrasser votre couchage), il faudra en tenir compte et rajouter 4-5° environ (un drap en soie/coton n'apportant que 1° au max).
Ca va aussi dépendre si vous êtes frileux ou pas, si vous êtes bien hydraté, si avez bien mangé le soir et si vous êtes particulièrement ofatigué.
La norme:
Elle distingue 3 types de températures.
La température confort: Celle à laquelle une femme, peu dormir confortablement en position allongée.
La température confort limite: Celle à laquelle un homme, peu dormir sans être réveillé en position de chien de fusil.
La température extrême: Celle en dessous de laquelle vous risquez l’hypothermie.
Bien entendu, pour le choix du couchage, seul la température confort nous intéresse (attention, certains sites n'indiquent que la température confort limite, notamment aux US).
Isolant
Il existe deux type de matériaux utilisés comme isolant dans les couchages.
Synthétique
+ Peu cher.
+ Ne craint pas l'humidité et isole toujours une fois mouillé.
+ Pas besoin de quiltage.
- Ratio poids/volume/isolation moyen.
- Peu compressible
Il existe différents isolants synthétiques, avec divers noms commerciaux (Apex, Primaloft, Thermal Q, Norguard, etc...).
En dehors des isolants sur les produits premiers prix, les bons isolant se valent à peu près.
Formule: Pour connaître leur température de confort, on utilise cette formule (approximative):
Température confort = 20 - Grammage au m²
Ainsi, de l'Apex 133 (133gr/m²), aura une température confort de 6.7° environ.
Duvet
+ Ratio poids/volume/isolation excellent.
+ Très compressible.
- Plus cher
- Craint l'humidité, peu ne plus du tout isoler une fois mouillé.
- Origine animal (prélevé sur animal vivant en Chine, sur animal mort en UE/US).
- Besoin de quiltage.
CUIN:
Le pouvoir isolant d'un duvet est exprimé en CUIN.
Généralement, le duvet de canard est à 650CUIN (550-750 suivant qualité) et le duvet d'oie à 800CUIN (700-900 suivant qualité), en norme EU.
Vous trouverez parfois du duvet avec norme US, qui est moins isolation à valeur identique. Un 800CUIN EU équivaut à 712CUIN US.
Duvet/plumette:
Il faudra aussi prendre en compte la proportion de duvet (fin, léger et isolant) et de plumette (plus lourdes, moins isolantes, mais donnant du tonus au mélange, pour un meilleur gonflant au final). Un bon couchage tourne avec un ratio de 90/10 voir 95/5.
Le duvet peut aussi être traité hydrophobe, pour mieux résister à l'humidité.
Quiltage:
Pour être uniformément réparti, le duvet doit être maintenu en place dans des caissons (comme pour les "boudins" sur les doudounes duvet).
Sans ça le duvet serait mal réparti et cela créerait des points froids.
Sur les modèles peu chargés et/ou peu chers, ces caissons sont avec des coutures traversantes. Il y aura donc des ponts thermique au niveau des coutures. On peu limiter se phénomène en plaçant le couchage dans un sursac (bivvy ou SOL escape par exemple).
Sur les modèles plus chargés et/ou hauts de gamme, ces caissons sont en "3D (ils sont coûteux à la fabrication). Il n'y a donc pas de pont thermique.
Formule:
Pour connaître la température de confort d'un couchage duvet, on utilise cette formule (approximative):
Température confort = 15 - (Qualité du duvet (CUIN EU) x Poids de duvet (en gr) / 21 333)
Ainsi, un sac de couchage avec 400gr de duvet à 800CUIN devrait avoir une température confort de 0°.
A noter que cette formule est adapté pour un sac de couchage classique (forme sarcophage et avec capuche), il faut donc l'adapter suivant la forme du couchage.
Pour un quilt, par exemple, sans duvet dessous et sans capuche, il faudra moins de duvet pour atteindre la même valeur (on considère qu'on rajoute 1/3 de duvet en plus dans le calcul).
A l'inverse, si le couchage est à couture traversante, il faudra plus de duvet pour avoir ce même résultat (on considère qu'on enlève 1/3 de duvet pour le calcul).
Ainsi, ce même sac de couchage (400gr de 800CUIN) avec des coutures traversante, aura une température de confort de 5°.
Autres
Pour ceux qui auraient l'idée de prendre une couverture polaire ou en laine, oubliez.
Quasi non compressible, et ratio poids/volume/isolation très mauvais.
Type
Sac de couchage
Le plus classique.
Souvent en forme de sarcophage, pour réduire le volume à "réchauffer" et optimiser le volume/poids du couchage.
Il y a en général un zip sur le côté, pleine longueur, 1/2 ou 1/3. Un zip long augmente la facilité d'utilisation, mais apporte un pont thermique (souvent comblé par un rabat d'isolant devant le zip à l'intérieur du sac de couchage).
On trouve aussi une capuche, avec un serrage tour de cou et un serrage tout de tête. (A noter que certains modèles peuvent être sans capuche, on prendra alors soin de dormir avec un buff ou un bonnet).
Top bag
Comme un sac de couchage classique, mais sans isolant dans le dos (le tissus, lui, est toujours présent).
Ce système repose sur le constat que l'isolant, sous le dormeur, est écrasé sous le poids de ce dernier et donc n'isole pas (cf plus haut)... et donc inutile à cet endroit.
A réserver au personnes dormant uniquement le dos. Sinon, quand vous vous retourner, vous avez froid au dos.
Quilt
Le concept va encore plus loin que le top-bag, sans isolant ni tissus dans le dos, et sans capuche.
La partie basse (footbox), elle, est normale (fermée comme sur un sac de couchage donc).
Le quilt est généralement placé autour du matelas et ses pans maintenus en place avec des élastiques sous celui-ci.
Ce système est aussi très pratique pour "ventiler" un peu le couchage quand il fait chaud.
A isolation équivalent, un quilt est environ 30% plus léger qu'un sac de couchage classique.
Contrairement au top-bag, vu qu'on a pas de capuche, on peu tourner dans le couchage sans aucun soucis. Le quilt reste en place, seul tourne le dormeur.
Par temps froid, il est courant de mettre une doudoune (protège la tête et le cou du froid, évite les courants d'air au niveau des épaules).
Si la footbox est non cousue, mais modulable (avec un élastique ou fermeture éclaire), on appel ça un quilt-couette.
Couette
Une couette, comme à la maison.
Généralement munie d'un zip pleine longueur permettant de la transformer en sac de couchage rectangulaire (sans capuche).
S'utilise plus où moins comme un quilt au besoin.
Pied d'éléphant
Un sac de couchage qui s'arrête à mi-torse et prévu pour être utilisé avec une doudoune (d'isolation équivalente) et des moufles.
Plutôt utilisé en alpinisme (ou le poids/volume sont comptés), mais aussi par certains MUL.
Combinaison
On peu aussi envisager d'utiliser une tenue complète isolante.
Un pantalon, une doudoune, des chaussons et des moufles (avec isolation duvet ou synthétique).
Rarement utilisé seuls, mais souvent en complément d'un autre système couchage.
En hiver, cela permet de booster un couchage été, et de garder une couche chaude quand on sort du couchage.
SOL escape bivy
Vous pouvez aussi envisager un couchage moins chaud (5-10° confort), mais le compléter avec un SOL escape bivvy.
En version classique (avec capuche et zip pour 230gr) ou version lite (sans capuche ni zip pour 145gr).
C'est un sursac en tyvek reflex... il est donc imper-respirant, mais surtout possède une face interne réfléchissante.
Elle renvoie 70% des infra-rouges vers le dormeur, permettant de gagner 5° si utilisé en sursac (en plus de protéger du vent, du givre, de la condensation ou du splash effect) et 10° si utilisé en drap (en plus de protéger de votre crasse votre couchage si vous dormez en boxer/culotte).
Vous pouvez l'utiliser à l'envers, si vous ne voulez pas de surplus de chaleur (utile comme drap dans un refuge/gîte chauffé avec couette/couverture fournis).
On peut même dormir avec uniquement ça, sans couchage, juste avec sa tenue de rando dedans (mais pas tout nu, le contact avec la face alu est froid au touché) vers 10-15° dehors.
Bref, ça vous permet de moduler en fonction de la température nocturne ou des conditions météos.
A noter que si vous le couplez à un couchage 0°, ça permet d'envisager de l'hivernal avec...
PS: Vous pouvez vous fabriquer votre propre SOL escape bivy, avec du Tyvek reflex (On en trouve dans les 10€ le mètre linéaire, qui renvoi 90% des IR).
Ca permet entre autre de faire la forme de votre choix (couette, quilt, etc...) et non pas uniquement la forme proposée par SOL.
PS: Il existe une version chinoise équivalente, bien moins chère.
Hivernal
En général, pour l'hivernal, on part sur un couchage -10° voire -20°.
En synthétique, ça devient vite très lourd et très encombrant... en duvet, ça revient vite à une petite fortune (même sur AliExpress).
Pour contourner ceci, on peut associer plusieurs types de couchage (leur isolation se cumulant).
Par exemple, un quilt apex 7°, un sac de couchage duvet 0° et un SOL escape bivy.
En été plaine (10 à 15°), vous ne prenez que le SOL.
En été basse montagne (5 à 10°), vous ne prenez que le quilt.
En été haute montagne ou en basse montagne 3 saisons (0 à 5°), le sac de couchage ou le quilt + SOL.
En hivernal, les 3... ce qui vous permet d'avoir -18 à -23° confort.
Bref, 3 éléments qui vous permettent beaucoup de polyvalence, pour randonner toute l'année.
PS: Un des soucis en hivernal, quand on bivouac uniquement dehors (sans possibilité de faire sécher le matos au chaud dans une cabane avec poêle) est l'accumulation de l'humidité dans le sac de couchage.
Quand vous dormez, vous transpirez et dégagez environ 1/2l d'eau dans la nuit. Si il fait très froid, le point de givre va se trouver au centre de l'isolant de votre couchage (et non par en surface)... et y rester jusqu'à réchauffage et séchage.
Pas trop gênant pour du synthétique, beaucoup plus pour du duvet (qui perd sa capacité d'isolation quand mouillé/gelé).
Pas gênant pour une seule nuit, peu gênant pour deux... mais cet effet s’accumule de nuit en nuit... et peu réellement réduire l'isolation de votre couchage.
Dans le cas des 3 couches vu ci-dessus, on placera le quilt apex sur le duvet, le point de givre se fera alors dans l'apex (peu gênant) et pas dans le duvet.
PS': Autre possibilité pour l'hiver, dormir dans son sac de couchage avec une doudoune et un pantalon thermique (duvet ou synthétique).
Avec un pantalon duvet Aegismax (250gr et 50€) et une doudoune duvet D4 Trek 100 (290gr et 50€), on peut booster son sac de 10° environ.
Ca permet aussi d'aller faire son petit pipi nocturne en gardant une couche chaude sur soi...
Et pour les conditions plus clémentes, cette tenue peut remplacer complément un sac de couchage (environ 10° confort) et éventuellement couplée à un SOL (on passe à 5° confort).
Par contre, vous ressemblerez à un bibendum shamallow au réveil...
Astuces
Dans le sac à dos, toujours protéger votre couchage de l'humidité (pluie ou chute dans une rivière).
Même si votre sac à dos est étanche, ou que vous utilisez un liner, vous devez mettre votre couchage dans un sac étanche (et donc ne pas utiliser le sac de compression fourni, qui n'est pas étanche)... il doit toujours rester sec, quoi qu'il arrive (ceinture et bretelles).
A noter qu'on évite de compresser trop fort un couchage, pour ne pas casser les fibres (synthétique) et les plumes (duvet).
Un sac de compression n'est donc pas vraiment utile... on peu compresser modérément et suffisamment avec un sac étanche (type Sea to summit ultra sil).
4l suffisent pour un quilt à 200-300gr de duvet.
8l pour ce même quilt avec un change, ou un sac de couchage chargé à 400-500gr de duvet.
12l pour ce même sac de couchage et un change.
Pour du synthétique équivalent, compter 50% de volume en plus...
Niveau hygiène, on évite de dormir juste en boxer/culotte dans le couchage.
Votre transpiration et votre sebum vont encrasser le tissus du couchage (qui sera alors moins respirant) et l'isolant (qui se alors moins efficace, en particulier sur le duvet).
Autant, laver un couchage en synthétique n'est pas trop compliqué, autant sur un en duvet, c'est un peu plus galère... donc autant éviter de le salir.
On peut donc dormir dans un drap de sac (soie léger et fragile ou coton plus lourd et moins cher), mais on fini souvent entortillé dedans et surtout c'est un poids mort dans le sac à dos, utile uniquement pour dormir... sans parler du gain d'isolation négligeable (1° au max) par rapport au poids.
On préférera donc dormir avec des sous-vêtements: chaussette de change, t-shirt de change et collant (fin ou polaire). Collant qui sera aussi utile au bivouac, sous le pantalon, si il fait frais.
Il est aussi conseillé de dormir avec un bonnet ou un buff sur la tête si le couchage a une capuche (le contact des cheveux, c'est pas mieux que la peau).
On peut aussi booster un peu son sac de couchage en utilisant sa doudoune dedans.
Ca devient très intéressant si on utilise une doudoune à capuche avec un quilt ou une couette, qui n'ont pas de capuche et peuvent avoir des courants d'air au niveau du cou...
Matelas
Son rôle est de vous isoler thermiquement du sol et d'apporter du confort, pas de vous protéger de l'humidité ou de la saleté (ça c'est le rôle du tapis de sol).
A noter que le sol est souvent bien plus chaud que l'air nocturne.
Ainsi, un sol ayant pris le soleil de l'après midi, sera souvent à 15/20° ou plus au moment de poser le bivouac, et le restera sous le matelas la nuit... quand bien même il ferait 0° dans l'air en cours de nuit.
Un sol meuble ou herbeux sera aussi plus isolant qu'une dalle rocheuse (en particulier si il a plu, par 5°, toute la journée).
R-value
Tout d’abord, un petit point sur l'isolation (et donc la R-value indiquée).
Température confort (°C) = 17 - (Rvalue*7). La température étant celle du sol sous le matelas (pas de l'air ambiant).
R1.0 > Permet de dormir sur un sol à 10° environ (suffisant en montagne été). Ex: Matelas gonflable non isolé ou matelas mousse fin.
R2.0 > Sol à 3° environ. Ex: Matelas gonflable peu isolé ou matelas mousse épais.
R3.0 > Sol à -4° environ. Ex: Matelas gonflable moyennement isolé.
R4.0 > Sol à -11° environ. Etc...
R5.0 > Sol à -18° environ. "
R6.0 > Sol à -25° environ. "
R7.0 > Sol à -32° environ. "
Etc... de 7 en 7.
PS: il y a une nouvelle norme, plus exigeante et précise, sortie il y a quelques mois (mi-2019).
Certains matelas ont vu leur score augmenter (ex: TaR Neo air xlite 3.2>4.2), d'autre baisser (ex: Drop x Klimy insulated 4.4>1.6).
La plupart des sites de vente ont donc mis à jour leur informations, mais pas tous... faites donc attention.
Il faut en tenir compte à la lecture de tests de matériel datant de mi-2019 et avant.
Type de matelas
Mousse
Très encombrant, isolation faible à moyenne, confort minimal, mais increvable...
Peut par contre être utilisé, en tube, à l'intérieur d'un sac à dos sans armature, pour le rigidifier (et améliorer son confort de portage et le report de charge sur les hanches).
On peut aussi le recouper à la longueur souhaité, en fonction de votre taille, pour gagner un peu de volume/poids.
Gonflable
Peu encombrant, isolation faible à très bonne, confort moyen à bon, mais peu crever...
Auto-gonflant
Les inconvénient d'un matelas gonflable (risque de crevaison), sans les avantages.
Encombrement un peu plus important qu'un gonflable, mais plus faible qu'un mousse quand même.
Poids beaucoup plus important que gonflable/mousse.
Épaisseur (et donc confort) plus faible qu'un gonflable, en étant quand même supérieur à un mousse.
Isolation thermique meilleur que les gonflables non isolés, mais moins bon que les isolés, mais supérieurs aux mousses.
Après certains préfèrent l'auto-gonflant car il est plus stable au sol (moins haut et plus rigide) que les gonflables, tout en apportant un confort correct.
Formes
On trouve les matelas en général dans plusieurs formes.
Les matelas mousse sont en général rectangulaires.
Les matelas gonflables/auto-gonflant sont soit rectangulaire ou de forme appelée "momie", plus étroit en bas qu'en haut (pour optimiser le poids).
Taille
Il existe plusieurs tailles pour les matelas:
• Small: Pour les enfants ou pour gagner du poids (matelas uniquement sous la tête, le torse et le haut des jambes).
• Regular: Le standard (185x50cm environ).
• Wide: Un matelas plus large, pour ceux qui bougent beaucoup ou n'aiment pas avoir les bras qui tombent hors du matelas (185x65 environ).
• Long: Un matelas à la fois plus large et aussi plus long, pour les grands gabarits (195x65cm environ).
• Women: On trouve parfois des versions femme, un peu plus petit que le regular (170x50cm environ) et parfois mieux isolé (les femmes étant plus frileuses).
Astuces
Gonflage à la bouche vs sac de gonflage
En gonflant votre matelas à la bouche, vous y faite entrer de l'humidité et des bactéries.
Ce qui peut à force, créer de la moisissure à l'intérieur.
C'est pourquoi certains recommandent l'usage d'un sac de gonflage (ou une petite pompe à pile).
Sur un matelas avec un isolant la moisissure pourrait endommager l'isolant et donc diminuer son efficacité.
De plus, sur un isolant duvet, l'humidité pourrait agglomérer le duvet et l’empêcher de gonfler, réduisant son isolation.
Enfin, en cas de grand froid (sol sous 0°), l'humidité dans le matelas pourrait geler et créer des cristaux de glace (même effet que l'humidité sur le duvet).
Par contre, sur un matelas sans isolant, aucun soucis à gonfler à la bouche.
A noter qu'il est conseillé de ventiler votre matelas en rentrant à la maison (une pompe de vélo ou une pompe de gonflage à pied, on le rempli et vide 2-3 fois).
On stockera son matelas ouvert et à plat idéalement.
Dormir sur la neige
Pour dormir sur la neige, on conseille un R4.0 ou plus... la neige étant généralement à moins de 0° (voir beaucoup moins en cas de neige sèche/froide).
A noter que si votre matelas n'isole pas assez, la neige va légèrement fondre sous le matelas (à cause de votre chaleur passant à travers) et finir par se stabiliser vers les 0°... donc un matelas R3.5 pourrait suffire, mais ça sera moins confortable en début de nuit.
Par contre, pour dormir sur de la glace ou une dalle rocheuse en plein hiver, c'est une autre histoire... là on vise des R6.0 à 8.0 au moins.
Avec un hamac
J'aborderai plus en détails le sujet dans un dossier consacré au hamac.
Un mousse est plus pratique à l'usage qu'un gonflable.
Il faut une meilleur isolation que quand on dort au sol, l'air sous le hamac sera plus froid pendant la nuit que le sol quand on dort au sol.
De plus, l'air sous le hamac ne se réchauffera pas, contrairement au sol sous le dormeur.
Bref, si il fait 0° dehors (alors que le sol qui a pris le soleil en journée est à 10°), un matelas R1.0+ suffira au sol, mais il faudra un matelas R3.0+ pour le hamac.
Mousse + Gonflable
Certains utilisent un matelas gonflable court, pour isoler le torse et le haut des jambes (en apportant un bon confort sur ces zones)... et un matelas mousse court pour le bas des jambes.
Après, cela engendre une différence de hauteur que certains n'aiment pas.
A noter qu'en cas de besoin d'isolation supplémentaire, on peut mettre son sac à dos sur la partie mousse.
Ce matelas court pourra servir de sitpad de luxe aux pauses (et bien sûre à rigidifier un sac sans armature).
On peut aussi prendre un matelas mousse pleine longueur (ex: Arkmat, très fin mais très résistant), ce qui permet d'augmenter un peu l'isolation du matelas gonflable, tout en le protégeant un peu des crevaisons.
Réchaud
Il existe différents types de réchauds et de combustibles associés, utilisés en randonnées.
Certains seronts plus adaptés à certains environnement ou températures, d'autre plus simples à utiliser, ou simplement plus légers...
Sécurité
Feu Pour rappel, tous ces réchauds utilisent du feu (non, sans blague !) et doivent donc être utilisés avec précaution pour éviter brûlures et incendies (en particulier dans un abri par mauvais temps).
Pensez toujours à respecter la législation en vigueur (dans certains secteurs le feux de camp son interdits, dans d'autres les réchauds le sont aussi).
Pensez aussi à utiliser votre bon sens (utiliser un réchaud sur un sol parsemé d'aiguilles de pins sèches n'est jamais une bonne idée, interdiction ou pas).
Monoxyde de carbone
Tous les réchauds ne sont pas égaux face au dégagement de CO (Monoxyde de carbone), gaz dégagé lors d'une combustion incomplète.
Certains ne générant que peu de CO, d'autres beaucoup... et l'information est compliqué (voire impossible) à trouver, car non communiquée par les fabricants.
Donc soyez toujours vigilant quand vous utilisez votre réchaud dans un espace clos, comme l'intérieur de votre abri par mauvais temps (en plus du risque de brûlure/incendie).
Réchaud à gaz
Le plus courant en randonnée.
+ Chauffe rapide.
+ Contrôle de la puissance (idéal pour cuisiner/mijoter).
+ Facile d'utilisation
+ Plutôt sûr.
= Poids très variable suivant les modèles.
= Prix du réchaud très variable.
- Cartouche de gaz lourde et encombrante, même vide.
- Peu de possibilité de choix dans la quantité emportée (100, 230 ou 450gr de gaz).
- Gestion de la quantité de gaz restante (au juger) et que faire des fonds de cartouches.
- Nécessitée d'utiliser un mélange de gaz hiver pour les températures froides.
- Ne pas exposer la cartouche à plus de 50° (risque d'explosion).
- De ce fait, si on utilise un paravent, il ne devra pas couvrir la cartouche et isoler celle-ci de la chaleur du brûleur.
- Peu manquer de stabilité sur les modèles classiques.
- Prix et disponibilité des cartouches de gaz.
Réchaud tout en un:
Ce sont des réchauds avec un paravent, un piezo et une popote intégrés. La popote est vissée sur le réchaud et reste solidaire pendant l'usage.
le fond de la popote est garnie d'ailettes pour améliorer les échanges thermiques avec la flamme (gain de 20 à 40% mais ajoute du poids).
Les côtés de la popote sont généralement recouverts de néoprène, pour réduire les pertes thermiques avec l'air.
Ils sont très puissant et plutôt dédié à la chauffe d'eau rapide.
Réchaud déporté:
La cartouche est raccordée au réchaud par un flexible.
Ainsi le réchaud n'est pas "perché" sur la cartouche, mais posé au sol, on gagne ainsi en stabilité.
De plus, la cartouche n'étant plus à proximité du brûleur, on peut utiliser un paravent très protecteur sur celui-ci.
Réchaud inversé:
Il ressemble beaucoup au réchaud déporté, mais en plus le gaz passe par un tuyau en laiton au dessus du brûleur avant d'être injecté dans celui-ci.
A l'allumage, il se comporte comme un réchaud déporté... mais ensuite, une fois le tube chaud, on retourne la cartouche, tête en bas.
Ça envoie le gaz sous forme liquide dans le flexible, qui se vaporisera dans le tuyau en laiton en traversant la flamme.
La vaporisation ne se faisant pas dans la cartouche, elle ne sera pas refroidi par le processus.
De plus, vu qu'on envoie le gaz sous forme liquide, on brûle tout les gaz... même par température très froide.
Bref, l'idéal en hiver avec la fonte de neige.
Taille du brûleur:
• Brûleur large, avec beaucoup de trous, plus adapté pour des popotes larges (1l ou plus).
C'est la taille la plus polyvalente pour faire chauffer de l'eau, cuisiner ou mijoter.
• Brûleur étroit, avec peu de trous, créant un flamme concentrée, plus adapté pour les popotes étroites (0.5l environ).
De plus, ces brûleurs créant un point chaud, ils sont peu adaptés pour faire la cuisine/mijoter et sont plutôt réservés à la chauffe d'eau rapide.
Type de réchaud/cartouches:
La plupart des réchauds de randonnée utilisent un système à vis, commun à toutes les marques.
On vis la cartouche pour utiliser le réchaud et on la dévisse pour ranger le matériel dans le sac à dos.
Ces cartouches sont en vente dans tous les magasins de sport/montagne en général... mais plus rarement en supérette.
Il existe aussi un système où la cartouche est percée par le réchaud, de ce fait, il faut laisser la cartouche en place tant qu'elle n'est pas vide.
Ce système est encore très courant, voire majoritaires dans nombres de pays en dehors de l'Europe.
On trouve des adaptateurs permettant d'utiliser ces cartouches sur les réchauds à vis et vis-versa (par contre, assez lourd, compter 60gr pour les modèles légers).
Cartouches de gaz:
Il existe 3 types de gaz utilisés dans les cartouches, avec des températures de vaporisation différentes.
• Butane: -1°.
• Isobutane: -12°.
• Propane: -42°.
Ca veut dire qu'en dessous de cette température, le gaz restera sous forme liquide et ne pourra pas passer en forme gazeuse.
Et même un peu au dessus, la pression sera faible, donc peu exploitable.
A l'inverse, avec l'altitude, et la baisse de pression atmosphérique, le point d'ébullition des gaz augmente (un peu).
Ajouter à ceci le fait que la vaporisation du gaz crée du froid, d'autant plus qu'elle est rapide.
Bref, plus vous réglez votre réchaud sur une flamme forte, plus la cartouche se refroidira vite...
Dans les cartouches été, on trouve généralement du butane pur.
A 5° déjà, le réchaud manquera de pression et la flamme sera faible voire instable.
Avec le refroidissement de la cartouche pendant la vaporisation, on peu vite se retrouver avec une cartouche couverte de givre et plus de pression (et une pression faible avec 10° dehors).
Il faudra donc réchauffer la cartouche (eau tiède, sous les vêtements, etc...), si besoin plusieurs fois au cour de la chauffe.
Dans les cartouches hiver, on trouve en général un mélange butane/propane (avec ou sans isobutane).
Ces cartouches fonctionnent en général pas trop mal jusqu'à -10°... mais à ces températures vous brûlerez principalement du propane et peu de butane, au bout d'un certain temps la cartouche ne contiendra que du butane qui restera sous forme liquide.
A noter qu'il existe des cartouches en full propane, mais elles doivent tellement être renforcées pour tenir la pression, qu'elles en sont exagérément lourdes.... donc non utilisées en randonnée.
Consommation:
On compte environ 10gr (18ml) de gaz par litre d'eau portée à ébullition.
Ceci n'est possible que sans vent (voire courant d'air), qui augmentent considérablement la consommation... ça peut même refroidir votre popote plus vite que le flamme du brûleur ne la réchauffe. D'où l'utilité d'un paravent, et même avec, de popoter dans un coin relativement abrité.
Réchaud à alcool
+ Réchaud très léger.
+ Contenant léger.
+ Quantité à emporter adaptable.
+ Alcool à brûler facile à trouver (dans toutes les supérettes) et bon marché.
+ Possibilité de récupérer le carburant non utilisé.
+ Prix nul du réchaud si DIY.
= Prix moyen du réchaud si commercial.
- Flamme sensible au vent (Paravent indispensable).
- Pas de réglage de la flamme.
- Carburant liquide (Manipulation délicate).
Type de réchaud
On trouve quelques modèles commerciaux, généralement avec un support pour maintenir la popote à bonne distance au dessus du réchaud.
Mais c'est du côté du DIY qu'on trouve les modèles les plus intéressant. Ils sont généralement fabriqués à partir de canettes de soda de récupération et ne pèsent que quelques grammes.
Une fois allumés, on pose la popote dessus ce qui fait monter en pression les gaz d'alcool dans la chambre, qui alimentent les flammes sur le pourtour du réchaud.
Le plus connu est sans doute le P3RS (invité par un membre de RL), mais je conseillerai plutôt le Top Noch pour sa facilité de fabrication et son efficacité.
Il existe même quelques modèles avec réglage de la puissance (mais plus compliqués à fabriquer).
Tutoriel : Lien
Gel d'alcool
Il existe de l'alcool à brûler sous forme de gel (ex Fire dragon).
Il peut être utilisé sur les réchauds ouverts (flamme sur le dessus), mais pas ceux avec flammes latérales car les dépôts vont boucher rapidement les canaux.
De plus, l'aspect gel est obtenu par émulsion avec de l'eau et d'autres produits, ce qui réduit la densité énergétique du mélange, pas rapport à de l'alcool à 90 ou 95°... on porte donc plus lourd pour pas grand chose.
A côté de ça, on réduit les risques de faire couler de l'alcool liquide.
Consommation:
On compte environ 20gr (24ml) d'alcool par litre d'eau porté à ébullition.
Toujours, sans vent...
Réchaud à esbit
+ Réchaud très léger
+ Très sûr
+ Quantité à emporter adaptable (par blocs de 4 ou 14gr, sécable)
+ Prix nul du réchaud si DIY.
= Pas de réel réglage de la puissance du feu (on peut toujours mettre 2 blocs côte à côte).
= Prix faible du réchaud si commercial.
- Prix des blocs d'esbit.
- Disponibilité des blocs d'esbit (magasin spécialisé montagne/survie/armée)
- Les blocs craignent l'humidité.
- Flamme faible (très sensible au vent, paravent indispensable).
- Chauffe lente (pas adapté par temps froid et fonte de neige).
- Odeur
Certainement le carburant le plus sûr à transporter et utiliser, car sous forme solide .
A noter qu'il a une odeur particulière, pendant la combustion, de même que l'emballage vide et pour le stockage de morceaux de bloc coupés (odeur pouvant passer à traverse un sachet ziplock).
Le réchaud en lui même se compose en général d'une simple coupelle avec un support pour surélever la popote.
A noter qu'il peut toujours servir d’allume-feu pour démarrer un feu de bivouac ou de poêle.
Consommation:
On compte environ un bloc de 14gr par litre d'eau portée à ébullition.
Toujours, sans vent...
Réchaud à bois
+ Bois abondant suivant les zones
+ Carburant gratuit.
+ Pas besoin de porter le carburant.
+ Prix nul du réchaud si DIY.
= Prix moyen du réchaud si commercial.
= Pas de réel réglage de la puissance de chauffe (faut doser le bois).
- Réchaud relativement lourd (surtout en double-parois).
- Pas de bois passé une certaine altitude.
- Ne marche pas avec du bois mouillé.
- Encrassement par la suie du fond de la popote et du réchaud (prévoir un sachet de rangement pour les deux).
Permet de faire du feu avec du bois dans les secteurs ou les feux ouverts sont interdits mais les réchauds autorisés.
Type de réchaud
Le réchaud les plus simples sont mono-paroi.
Les modèles avancés sont double-parois. Plus lourd, mais permet une chauffe plus puissante, moins de fumée et de consommer moins de bois.
Il existe des modèles commerciaux, mais il est très facile d'en faire un en DIY.
Sécurité
Dans tous les cas, il ne faut pas que les braises puissent tomber au sol.
Consommation:
Variable suivant essence de bois et humidité résiduelle.
Réchaud à essence
+ Marche quel que soit la température.
+ Puissant
+ Puissance réglable
+ Combustible facile à trouver, partout dans le monde.
- Prix du réchaud
- Contenant du combustible lourd
- Manipulations délicates
- Besoin d'entretien régulier
Bref, plutôt à réserver aux conditions hivernales rudes...
Multifuel
Certains modèles sont compatibles essence/gaz, mais généralement lourd et chers.
Sécurité
Délicat à manipuler, il faut vraiment apprendre et s’entraîner à l'utiliser... une fausse manipulation peu avoir de sérieuses conséquences sur vous ou votre matériel.
Cf Mike Horn dans son expédition au pole Nord, qui a dû survivre 48h par -40° dans un trou à neige, après avoir brûlé tout son matos suite à une fausse manip...
Consommation:
On compte environ 10gr d'essence par litre d'eau portée à ébullition.
Toujours, sans vent...
Cold soaking
Ou la solution de ne pas utiliser de réchaud.
Cette pratique consiste à prendre des repas qui se contentent d'eau froide pour la réhydratation.
Hivernal
A approfondir...
+Fonte de neige
+Conso fonte
+Stabilité
+taille popote
Popote
Le complément indispensable de votre réchaud.
Elle peut servir à réchauffer de l'eau (pour réhydrater vos plat, faire un thé ou un café) ou cuisiner.
On peut même manger dedans.
Matériaux
Aluminium
Peu cher, léger et bon conducteur de chaleur.
Par contre, au centre de débats pour sa toxicité potentielle...
Titane
Plus cher, résistant, très léger et mauvais conducteur de chaleur.
Neutre d'un point de vue santé.
Sa mauvaise conductivité thermique est plutôt un avantage, permettant de boire au rebord sans se brûleur ou encore d'utiliser les poignées de la popote même si non recouvertes d'isolant.
Cela permet aussi de garder plus longtemps au chaud son contenu.
Pour l'efficacité de la chauffe, pas de différence avec l'alu d'après les tests (ça s'équilibre avec les pertes liées aux parois avec l'air extérieur).
A noter qu'en soit le titane est deux fois plus dense que l'alu, mais étant bien plus solide, on peut avoir des parois plus fines... ce qui est plus léger au final.
Inox
Très peu cher, lourd et mauvais conducteur de chaleur (comme le titane).
Neutre d'un point de vue santé.
A réserver uniquement aux petits budgets voulant un matériau sain.
Revêtement interne
Un traitement anti-dérapant ne sera utile que si vous cuisinez dans la popote. Cela facilitera entre autre le nettoyage.
Si ce n'est pas le cas, préférez sans traitement, c'est potentiellement plus sain.
Fond à ailettes
Certaines popotes possèdent un fond avec des ailettes sur le pourtour (le centre restant libre pour la flamme), augmentant ainsi de manière sensible la surface d'échange avec le réchaud.
Le gain de vitesse et de consommation constaté se situe entre 20 et 40%, ce qui est loin d'être négligeable.
Autre avantage, l'air à proximité du réchaud sera tiède et non pas brûlant, limitant les risques de brûlure.
A l'inverse, l'efficacité des échanges thermiques marchent aussi dans l'autre sens... votre popote va se refroidir très rapidement hors du feu ou en présence de vent, en particulier quand il fait froid.
Bref, paravent très couvrant obligatoire.
Par contre, le poids est à prendre en compte pour savoir si il est rentable d'utiliser une telle popote... à déterminer en fonction du type de réchaud, du type de carburant, de la quantité à chauffer, de la vitesse de chauffe nécessaire et de l'autonomie de carburant emporté.
Ainsi, si vous ne faite que chauffer doucement 0.5l par jour et que vous pouvez ravitailler tous les 3j, le surpoids de la popote ne sera pas rentabilisé.
Si vous faites fondre de la neige pour faire 3l d'eau par jour (où la puissance sera importante pour ne pas y passer des heures), en autonomie pendant 1 semaine, c'est tout de suite bien plus intéressant.
Note:
• Uniquement sur des popotes en alu (le titane étant mauvais conducteur de chaleur, ça ne serait pas intéressant).
• Attention, il ne faudra pas que les flammes touches les ailettes, au risques de les endommager (exit donc l'utilisation sur feu de bois).
• Il faudra aussi ranger votre popote dans sa housse pour protéger les ailettes pendant le transport (et non pas en vrac dans le sac).
• Peu efficace sur poêle car fond pas plat (mais en général, on est pas trop pressé en cabane).
Popote avec poêle couvercle
A réserver à ceux qui cuisinent vraiment.
Ca rajoute rapidement du poids à la popote... mais permet de se faire quelques petits plaisirs (pancake !).
Volume
Le choix du volume va grandement dépendre de ce que vous voulez faire dans votre popote.
Sachant que le volume annoncé est au ras bord de la popote... prévoir un peu de marge pour que ça ne déborde pas à l'ébullition.
Le volume sera aussi à ajuster en fonction de votre appétit. A savoir qu'on aura tendance à plus manger par temps froid, donc potentiellement besoin d'une popote plus grande.
Mais aussi du type d'aliment réchauffer (du riz demande moins de volume d'eau que des pâtes) ou à réhydrater (il en faut presque deux fois plus d'eau pour la purée que pour la semoule par exemple).
Pour faire chauffer de l'eau et réhydrater un repas, une popote de 500ml est une bonne base.
Pour faire cuir du riz ou des pâtes, on visera plutôt une popote de 600ml.
Pour réellement cuisiner, on partira sur 700ml ou plus.
Si vous comptez faire fondre de la neige, il faut au moins 1l (la neige pouvant avoir 4 fois plus de volume que son équivalent en eau).
Nettoyage
Si vous ne faite que chauffer de l'eau dans votre popote et que vous mangez dans un bol indépendant... pas besoin de la nettoyer.
Si vous cuisinez ou mangez dans dans votre popote, vous pouvez utiliser un morceau d'éponge recoupé (3*5cm suffisent, avec ou sans côté grattant suivant ce que vous préparez dedans) ou un petit morceau de lingette microfibre.
Si vous êtes buveur de thé et utilisez des sachets jetables, après usage, vous pouvez nettoyer votre popote avec.
Astuce:
Pour gagner en rendement, donc chauffer plus vite et consommer moins de carburant... peindre le fond de votre popote en noir mat.
Cela permettra de mieux capter les infra-rouges. On estime le gain à 5% environ... il n'y a pas de petit profit.
Il faut pour ce faire une peinture adaptée au hautes températures (rayon poêle et cheminée des magasins de bricolage).
De plus, toujours utiliser un couvercle pendant la chauffe (et on évitera d'être trop curieux à regarder dedans toutes les 10sec).
On évite d'une part des pertes thermiques par convection, mais aussi par évaporation (le passage de l'état liquide à gazeux consommant des calories).
Hygiène
Un point important sur plusieurs jours de randonnées.
Que ce soit pour votre toilette ou laver vos vêtements.
Savon d'alep
Plus ou moins la panacée universelle pour le randonneur.
Il est plutôt doux, naturellement antiseptique et se conserve quasi indéfiniment.
Utilisé pour se laver, faire la lessive, mais aussi faire la vaisselle, désinfecter ou comme dentifrice.
Compter environ 20gr/semaine pour tous ces usages.
Pensez juste à l'utiliser loin des points d'eau (lac, rivière, captage, etc...) pour ne pas les polluer.
Même si c'est un savon naturel il perturbera ces écosystèmes.
Un bon savon d'alep n'est composé que d'eau, d'huile d'olive, d'huile de baies de laurier et de soude végétale (cette dernière étant totalement "consommée" pendant la saponification)... si il y autre chose dans la composition, fuyez.
Le % d'huile de laurier variera entre 5 et 40% suivant vos préférences.
Mérinos
Comme vu précédemment, les vêtements mérinos permettent d'espacer les lavages par rapports au synthétiques.
Malgré tout, quand vous transpirez, vous déposez du sel sur vos vêtements... sel qui peut créer des irritations en augmentant le frottement entre le vêtement et la peau.
Donc même si vous ne lavez pas votre t-shirt mérinos, n'hésitez pas à le rincer (sans savon donc) quand vous croisez un cours d'eau pour évacuer cet excédent de sel (si la température extérieur le permet).
Serviette microfibre
La encore, un item à tout faire et à garder à porter de main (accrocher au sac à dos).
Légère et sèche très vite.
Utile tant vous sécher après la toilette, qu'a essuyer la condensation dans la tente ou éponger la transpiration pendant la marche.
Un morceau de 30x40cm suffit à se sécher intégralement, avec un peu d'habitude, cheveux long compris.
Une fois mouillée, on peut l'essorer pour pouvoir à nouveau l'utiliser de suite après, pas besoin qu'elle soit sèche.
Brosse à dent
Pour l'hygiène des dents, le plus important c'est le brossage (le dentifrice est très accessoire et pas indispensable pour quelques jours).
Vous pouvez prendre une brosse à dent pliable de voyage, une brosse à dent classique en plastique ou en bambou (avec manche coupé si vous voulez gagner quelques gramme et sur l'encombrement... essayez, vous verrez que la moitié du manche ne sert à rien pour une bonne prise en main).
Dentifrice
Comme vu plus haut, pas forcément indispensable (sauf si vous avez de réels propensions aux caries).
Vous pouvez prendre un tube échantillon ou de voyage... voire reconditionner votre dentifrice habituel dans un petit contenant (ex: Oeuf kinder vide).
On peut trouver du dentifrice en pastille ou en poudre dans le commerce.
On peut aussi désydrater des petits plots de dentifrice en tube ou faire son propre mélange à base de bicarbonate.
Certains utilisent aussi leur savon d’Alep pour cet usage (on s'habitue vite au goût).
Dans tous les cas, penser à cracher loin des points d'eau...
PQ
L'indispensable du gros besoin du soir (à moins que vous ne soyez du matin).
Avec la bonne technique, et hors problème gastrique, vous ne devriez avoir besoin que 2 feuilles par commission.
On a la mauvaise habitude de vouloir s’essuyer un peu trop vite... et au final on se nettoie surtout l'intérieur du fondement ainsi (je ne rentre pas dans les détails).
Si vous attendez un peu que votre organisme remette tout ça en place, et avec le régime alimentaire particulier de la randonnée, vous ne devriez même pas avoir besoin de PQ ou prou (si si, essayez, vous verrez !).
Ayez quand même un petit stock suffisant en cas de diarrhée (liée à l'alimentation, l'eau, la fatigue ou un virus), sinon grand moment de solitude en perspective...
Pour le stockage, faire un pile par 2 feuilles à plat et ranger dans un sachet ziplock.
Le PQ utilisé sera soit brûlé (si pas de danger d'incendie dans le secteur !), enterré (voir ci-dessous) ou ramené dans un ziplock (et jeté quand vous croiserez une poubelle).
Pelle
On trouve des pelles légères (moins de 20gr), adaptée pour creuser le trou du gros besoin.
Idéalement les besoins devront être enterrés dans un trou de 20cm de diamètre (plus pratique pour viser) sur 20cm de profondeur. On veillera à bien reboucher le trou avec de la terre et tasser avec le pied (pour ne pas finir dans les eaux de ruissellement).
Le tout à plus de 100m de tout point d'eau.
Dans les secteurs rocailleux, il faudra jouer avec les pierres et faire au mieux.
Énergie
Quand on part pour plusieurs jour, le besoin d'autonomie énergétique se pose.
Que ce soit pour le smartphone (photo, gps, sms, appels, consultation météo, ...), votre frontale, un apn dédié, un gpd dédié, une liseuse ou autre.
La première chose à faire est de déterminer vos besoin et d'essayer de les réduire.
Ex: Sur un smartphone:
• On restera autant que possible en mode avion.
• On activera le mode économie d'énergie.
• On baissera la luminosité de l'écran.
• On n'activera pas le GPS sur les sentiers biens balisés
• On mettra en veille toute application non utile.
• Etc...
Chargeur secteur
Léger, charge rapidement, mais utile que si vous croisez des prises électriques.
Idéal si vous randonnez en gîtes ou refuges.
Vous pourrez aussi l'utilisez dans un bar ou restaurant où vous ferez une pause (dans ce cas, préférez un modèle à charge rapide).
Powerbank
Les capacités les plus courantes sont 18.5Wh (5.000mAh@3.7v), 37Wh (10.000mAh@3.7v) et 74Wh (20.000mAh@3.7v).
Considérez qu'environ 80% de cette valeur est réellement disponible (car il y a des pertes pendant la charge, ce qu'on appel le rendement).
Ensuite, il faut regarder de combien vous avez besoin pour vos appareils et sur quelle durée.
Ex: Si votre smartphone a une batterie de 11Wh (3000mA@3.7v) et que vous utilisez 50% de la batterie par journée de rando, avec une powerbank de 37Wh (29.6Wh réellement disponible), vous pourrez recharger votre téléphone 2.7 fois environ... soit une autonomie pour 7j de rando au total environ (1+2.7 charge, x2 jours).
Garder en tête qu'une fois vide, il faudra la recharger (chargeur secteur et donc prise de courant, ou panneau solaire).
Powerbank DIY
On peut trouver des boîtiers permettant d'accepter un ou plusieurs accus 18650 (45gr et 4-5€ pièce), permettant ainsi de composer sa powerbank, adaptée à se besoins.
Les meilleurs accus 18650 font 13Wh environ (3500mAh@3.7v), si plus petit c'est quand même gâché et si c'est plus c'est forcément du fake.
On peut aussi utiliser un chargeur/powerbank comme le folomov A1 ou le Nitecore F1/F2, qui font la même chose que les powerbank DIY, mais sans boîtier autour des accus.
Panneau solaire
On trouve des modèles légers (80gr environ), peu encombrant (Format A5), peu chers (10-15€) et d'une puissance suffisante (5W) pour des besoins faibles.
Sur un panneau de 5W, vous rechargerez 5Wh de votre smartphone ou powerbank en 1h d'ensoleillement optimal (pause midi, arrivée au bivouac), le double en 2h, etc...
A réserver plutôt à l'été (voire fin du printemps et début de l'automne avec un rendement moindre).
Vous pourrez aussi le mettre sur votre sac à dos pour recharger pendant la marche (avec un rendement variable suivant votre position par rapport au soleil, la présence d'arbre, de vallons à l'ombre, etc...), on comptera dans ce cas environ 4h de marche pour charger 5Wh.
On utilisera dans ce cas la powerbank comme batterie tampon et non pas le smartphone branché en direct (ce dernier étant trop sensibles aux coupures fréquentes liées à ce type de charge).
Dans tous les cas, on aura toujours au moins une petite powerbank pour palier à quelques jours de temps nuageux (ou un chargeur secteur de secours).
Et il faudra réfléchir à la pertinence de prendre un panneau solaire plutôt qu'une powerbank plus grosse, au niveau du poids (fonction de votre conso et de la durée de la sortie).
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Miaou powaaaa !