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Sujet(s) à lire :
    - Hitchcock, débats et analyses
 

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Auteur Sujet :

Les DVD du moment ?

n°22419
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 02:04:21  answer
 

Reprise du message précédent :

[Toine] a écrit :

- Le seigneur des annals.


Le saigneur des anaux (c) Gilou. :o
Le saigneur des agneaux (plus soft)
 
Sinon, Vertigo est probablement mon Hitchcock préféré (avec Rear Window pas loin). Les niveaux d'interprétation possibles sont d'ailleurs assez impressionnants, pour peu qu'on gratte la croûte (à première vue, un "simple" mélodrame policier, mais en fait une critique terrible de la passion romantique (illusoire, nécrophile, négation d'autrui, et donc meurtrière), et un film sur le cinéma).

mood
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Posté le 21-01-2003 à 02:04:21  profilanswer
 

n°22425
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 21-01-2003 à 02:11:57  profilanswer
 

Goret a écrit :

Sinon, Vertigo est probablement mon Hitchcock préféré (avec Rear Window pas loin). Les niveaux d'interprétation possibles sont d'ailleurs assez impressionnants, pour peu qu'on gratte la croûte (à première vue, un "simple" mélodrame policier, mais en fait une critique terrible de la passion romantique (illusoire, nécrophile, négation d'autrui, et donc meurtrière), et un film sur le cinéma).

Je dirai de même pour Psycho. :o Déjà, la superstar/tête d'affiche qui se fait larder au bout de 30 minutes... La nécrophilie incestueuse sans chercher trop loin... La schyzophrénie... Le personnage clé étant un assassin dont la vie tourne autour de la mort (sa mère, ses oiseaux, ses crimes)... J'en passe et des meilleures.
 
Il était vraiment trop fort, ce Hitch. :D  
 
 
PS: je repense à une lettre qu'il avait reçu d'un père de famille qui se plaignait que sa fille ne voulait plus prendre de bains depuis qu'elle avait vu Les Diaboliques, et que, du coup, elle s'abstenait aussi de douches depuis Psychose...
 [:gordon shumway]


---------------
Tees et autres trucs pour geeks | Mon Instagram il est bien. Suis-le.
n°22441
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 02:26:55  answer
 

Gordon Shumway a écrit :

Je dirai de même pour Psycho. :o Déjà, la superstar/tête d'affiche qui se fait larder au bout de 30 minutes... La nécrophilie incestueuse sans chercher trop loin... La schyzophrénie... Le personnage clé étant un assassin dont la vie tourne autour de la mort (sa mère, ses oiseaux, ses crimes)... J'en passe et des meilleures.


Ca serait bien de mettre un spoiler, hein... :o
 
Cela dit, dans Psycho, je ne vois ni critique du romantisme, ni film sur le cinéma.
 
[SPOILERS] (Vertigo et Psycho)
 
Je détaille un peu (très rapidement) : dans Vertigo, Judy est, en quelque sorte, une actrice jouant Madeleine, rôle inventé par Gavin Elster qui est un metteur en scène... et Scottie sera à son tour un autre metteur en scène, lui imposant de jouer à nouveau Madeleine. Ca, c'est l'aspect "film sur le cinéma". Pour ce qui est de la critique du romantisme, le film montre très bien à quel point la passion des deux personnages, basée sur une pure illusion (cette Madeleine est purement fictive), conduit à une destruction de soi (Scottie) et d'autrui (Scottie détruisant Judy, en la forçant à être une autre). On a là de la nécrophilie (Scottie est amoureux d'une morte qu'il veut recréer) et de l'illusoire (cette morte n'existe même pas !), tout cela étant une conséquence "naturelle" de sa passion.
 
Thématiquement, Psycho (qui est certes magistral question mise en scène) me semble moins riche : on a des personnages psychiatriquement atteints, une utilisation remarquable du suspense (avec McGuffin : l'argent volé)... mais ni film sur le cinéma, ni critique radicale de la passion. C'est plutôt la description du cas clinique d'un être schizophrène, nécrophile et incestueux, probablement causé par un amour maternel possessif, mais sans que cela soit démonté avec la radicalité virtuose de Vertigo. Là où Vertigo peut déranger car il met en cause certains de nos comportements (implication du spectateur et identification à Scottie et à ses actes - on a tous un peu de romantisme en nous, ce qui fait de nous des êtres tout aussi monstrueux que Scottie), Psycho me semble bien moins percutant dans ses thèmes.

 
[/SPOILERS]


Message édité par Profil supprimé le 21-01-2003 à 03:05:49
n°22599
rogr
Posté le 21-01-2003 à 09:58:20  profilanswer
 

gilou a écrit :


 :jap:  :jap:  :jap:  :jap:  :jap:  :jap:  
Tu as tres bien saisi mon post. Pour moi, le flamenco, c'etait des danseurs  *CENSURE*  en costume  *CENSURE*, qui jouaient des  *CENSURE*, sous des  *CENSURE*  de chanteurs proches du *CENSURE*  *CENSURE*.
C'etait ça, jusqu'au jours ou j'ai vu C. Hoyos...
A+,


Gilou nom de  *CENSURE*  !
*CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  !!!

n°22601
rogr
Posté le 21-01-2003 à 09:59:42  profilanswer
 

Goret a écrit :

Prépare toi à te faire bouffer la main, selon Amazon il n'est pas encore sorti en DVD. :D


[:kalisto]    
 
[Ikéa]
http://www.evilscience.net/galleries/vanity/Hand.jpg
(je poste pas directement c assez dégueu)
 
Meg > Pour la troisième opération Gilou était d'avis (lorsque la sienne propre avait été envisagée - je vais peut-être d'ailleurs lui en remparler) d'employer une cisaille chauffée à blanc : en effet ce procédé présente l'avantage de cautériser la plaie. :sol:  
[/Ikéa]

n°22661
rogr
Posté le 21-01-2003 à 10:17:45  profilanswer
 

Goret a écrit :

Sinon, Vertigo est probablement mon Hitchcock préféré (avec Rear Window pas loin). Les niveaux d'interprétation possibles sont d'ailleurs assez impressionnants, pour peu qu'on gratte la croûte (à première vue, un "simple" mélodrame policier, mais en fait une critique terrible de la passion romantique (illusoire, nécrophile, négation d'autrui, et donc meurtrière), et un film sur le cinéma).


Le coup de génie c le gars qui veut absolument reproduire l'autre : en fait c la même ! Et la musique de l'autre Hermann ! Dommage que Kim Novak soit pas tout à fait au niveau (elle est sympa qd même, d'ailleurs ça me rappelle un plan ou J. Stewart est au bar dans des couleurs grenat, il voit de loin venir une fille, il croit que c Nowak, c d'ailleurs elle que l'on voit à l'image de loin :ouch:, et puis en fait c une autre mais habillée pareil) : je sais plus qui Hitch voulait à la place au départ.
 

Goret a écrit :

une critique terrible de la passion romantique (illusoire, nécrophile, négation d'autrui, et donc meurtrière)


Nom de  *CENSURE*  Goret... ça me rappelle quelqu'un qui disait : "si ce truc tourne au sentimental je suis mort".

n°22676
Jabberwock
Posté le 21-01-2003 à 10:25:09  profilanswer
 

gilou a écrit :


J'ai l'integrale de la planete des singes en DVD:
La serie des films+La serie TV+le remake recent(bof).
Mais rien ne vaut le roman initial.
A+,


 
En série, j'ai craqué pour l'intégrale du Prisonnier en 6 DVD.  :love:  
 
Tous les épisodes ont été remastérisés, les couleurs ont été ravivées, image de bonne qualité, audio dolby 5.1 mais sur certains épisodes le son semble souffir d'un manque de relief.  
 
Le choix des bonus est inégal et certains sont franchement cheap. On y trouve toutefois une version alternative de l'épisode the Chime of BigBen et des emissions/interviews ( Mc Goohan au téléphone, un spécial Temps X  :D ), histo de la série, pub, la Boutique du prisonnier, etc...

n°22711
Atigrou
Posté le 21-01-2003 à 10:34:31  profilanswer
 

kelk'un a sité impitoyable ?


Message édité par Atigrou le 21-01-2003 à 10:34:41

---------------
Troll2jeux
n°22733
Meganne
Féministe Ardant
Posté le 21-01-2003 à 10:40:45  profilanswer
 

atigrou a écrit :

kelk'un a sité impitoyable ?


 
y a bien Botman ouÿ qui l'a cité [:boidleau]


---------------
#AOC2024 & #2028
n°22760
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 21-01-2003 à 10:48:43  profilanswer
 

Meganne a écrit :


 
y a bien Botman ouÿ qui l'a cité [:boidleau]  


 
Je l'ai moite! :o


---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
mood
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Posté le 21-01-2003 à 10:48:43  profilanswer
 

n°22783
Atigrou
Posté le 21-01-2003 à 10:53:43  profilanswer
 

[Toine] a écrit :


 
Je l'ai moite! :o  

alors ??


---------------
Troll2jeux
n°22798
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 21-01-2003 à 10:56:58  profilanswer
 

rogr a écrit :


Gilou nom de  *CENSURE*  !
*CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  *CENSURE*  !!!
 

[:ddr555]
Tu as bien saisi ma pensée alors.
A+,


Message édité par gilou le 21-01-2003 à 10:57:22

---------------
There's more than what can be linked! --    Iyashikei Anime Forever!    --  AngularJS c'est un framework d'engulé!  --
n°23132
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 21-01-2003 à 12:21:49  profilanswer
 


 
Bin il est bieng :) .


---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
n°23197
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 21-01-2003 à 12:38:52  profilanswer
 

Goret a écrit :

Ca serait bien de mettre un spoiler, hein... :o
 
Cela dit, dans Psycho, je ne vois ni critique du romantisme, ni film sur le cinéma.
 
[SPOILERS] (Vertigo et Psycho)
 
Je détaille un peu (très rapidement) : dans Vertigo, Judy est, en quelque sorte, une actrice jouant Madeleine, rôle inventé par Gavin Elster qui est un metteur en scène... et Scottie sera à son tour un autre metteur en scène, lui imposant de jouer à nouveau Madeleine. Ca, c'est l'aspect "film sur le cinéma". Pour ce qui est de la critique du romantisme, le film montre très bien à quel point la passion des deux personnages, basée sur une pure illusion (cette Madeleine est purement fictive), conduit à une destruction de soi (Scottie) et d'autrui (Scottie détruisant Judy, en la forçant à être une autre). On a là de la nécrophilie (Scottie est amoureux d'une morte qu'il veut recréer) et de l'illusoire (cette morte n'existe même pas !), tout cela étant une conséquence "naturelle" de sa passion.
 
Thématiquement, Psycho (qui est certes magistral question mise en scène) me semble moins riche : on a des personnages psychiatriquement atteints, une utilisation remarquable du suspense (avec McGuffin : l'argent volé)... mais ni film sur le cinéma, ni critique radicale de la passion. C'est plutôt la description du cas clinique d'un être schizophrène, nécrophile et incestueux, probablement causé par un amour maternel possessif, mais sans que cela soit démonté avec la radicalité virtuose de Vertigo. Là où Vertigo peut déranger car il met en cause certains de nos comportements (implication du spectateur et identification à Scottie et à ses actes - on a tous un peu de romantisme en nous, ce qui fait de nous des êtres tout aussi monstrueux que Scottie), Psycho me semble bien moins percutant dans ses thèmes.

 
Pour éviter d'en dire trop,  
 
[/SPOILERS]

D'où l'utilité des balises du même nom. ;) JOOOOOOCE!!! :fou: (Le coup d'écrire en blanc, ça marche pas avec mes couleurs persos, c'est même presque plus lisible)
 
[SPOILERS]
 
 
 
 
 
Pour éviter de trop en dire... Déjà, on sent que tu l'aimes, Vertigo!! Si le coté "romantisme" est absent de Psycho (quoique, au sens radical du terme, il y a de ça), l'amour y est un élément déterminant: Norman pour ce qui l'entoure (sa mère, ses oiseaux empaillés, son motel vide), Lila pour sa soeur disparue, Loomis pour Lila (quoiqu'il en dise)... Alors, la passion n'y est pas radicale au sens premier, mais elle y est tordue, morbide, mais malgrè tout puissante. Par comparaison, dans Vertigo, la passion est visible, palpable, et même si elle y est loin d'être saine, l'alchimie Scottie/Madeleine (ou Judy) est là; alors que dans Psycho, rien ne se produit via un couple: norman aime une morte, Lila une disparue, et Loomis une fille qui est trop perdue dans ses recherches pour éprouver un quelconque désir...  Mais, bon, ça fait longtemps que je l'ai pas vu, faudrait que j'y rejette un oeil.
 
 
 
 
 
 
[/SPOILERS]


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n°23257
Atigrou
Posté le 21-01-2003 à 12:49:24  profilanswer
 

[Toine] a écrit :


 
Bin il est bieng :) .

mais encore : qualité , bonus etc


---------------
Troll2jeux
n°24150
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 15:33:21  answer
 

[SPOILERS]

rogr a écrit :

Le coup de génie c le gars qui veut absolument reproduire l'autre : en fait c la même !


Vi : c'est la même, mais ayant toujours joué un rôle... il reproduit une illusion, une image n'ayant jamais existé (ce n'est même pas la "vraie" Madeleine, mais une version modifiée).

[/SPOILERS]
 

Citation :

Et la musique de l'autre Hermann ! Dommage que Kim Novak soit pas tout à fait au niveau (elle est sympa qd même, d'ailleurs ça me rappelle un plan ou J. Stewart est au bar dans des couleurs grenat, il voit de loin venir une fille, il croit que c Nowak, c d'ailleurs elle que l'on voit à l'image de loin :ouch:, et puis en fait c une autre mais habillée pareil) : je sais plus qui Hitch voulait à la place au départ.


Vera Miles, qui est tombée enceinte.
 
[SPOILERS]

Cela dit, comme Novak est presque tout le temps en train de jouer un rôle, cela peut passer.

[/SPOILERS]
 
[SPOILERS]

Gordon Shumway a écrit :


Pour éviter de trop en dire... Déjà, on sent que tu l'aimes, Vertigo!! Si le coté "romantisme" est absent de Psycho (quoique, au sens radical du terme, il y a de ça), l'amour y est un élément déterminant: Norman pour ce qui l'entoure (sa mère, ses oiseaux empaillés, son motel vide), Lila pour sa soeur disparue, Loomis pour Lila (quoiqu'il en dise)... Alors, la passion n'y est pas radicale au sens premier, mais elle y est tordue, morbide, mais malgrè tout puissante.


Justement : les passions/sentiments de Psycho sont soit pervers (Norman), soit "normaux" et non critiqués (Lila pour sa soeur (amour fraternel), Loomis pour Lila (relation amoureuse "normale" ), mais pas entre les deux. La seule passion (en filigrane) qui puisse l'être, c'est celle de la mère pour Norman (amour maternel). Mais on n'est jamais à la place de la mère.
 
Dasn Vertigo, au contraire, la passion est trouble. D'abord, le spectateur est immédiatement identifié à Scottie, et est donc invité à partager la même passion, qui peut sembler naturelle au premier abord. Passion qui devient une folie nécrophile, et une négation de l'autre (destruction de Judy pour en (re)faire Madeleine). Là où Psycho filme les passions des autres sans vraiment nous impliquer, Vertigo met en scène une passion qui pourrait être la nôtre, car on "est" Scottie (choix extrêmement judicieux de J. Stewart, car il représente le "bon héros de l'Amérique moyenne" - même remarque pour Rear Window d'ailleurs).

Citation :

Par comparaison, dans Vertigo, la passion est visible, palpable, et même si elle y est loin d'être saine, l'alchimie Scottie/Madeleine (ou Judy) est là;


Erreur : il n'y a jamais d'alchimie. Dans aucun des cas, les personnages n'ont un amour réciproque pour ce que l'autre est.
 
On a, successivement, les schémas suivants :
- Scottie + Judy jouant Madeleine : Scottie aime "Madeleine", Scottie ne sait rien de Judy, le personnage de Madeleine est programmé pour aimer Scottie, Judy finit par aimer Scottie
- Scottie + Judy : Scottie aime toujours "Madeleine" (qu'il croit morte), Scottie n'aime pas Judy, Judy aime Scottie
- Scottie + Judy jouant Madeleine II : Scottie aime "Madeleine" (qu'il croit morte) à  travers "Madeleine II", Scottie n'aime pas Judy, Judy aime Scottie
 
Bref, la seule constante, c'est l'amour de Judy pour Scottie (sans quoi, elle aurait fui), et celle de Scottie pour le personnage fictif de Madeleine. Mais Scottie n'aime jamais Judy, il aime une autre qui n'existe pas, et qu'il la force à (re)jouer. Du coup, on n'a pas d'alchimie, on a en fait une sorte de ménage à trois, dont l'un est une illusion. Ménage très destructeur, car il conduit un des personnages à détruire l'identité d'un autre, et à ce dernier à l'accepter (-> passion devenant l'égal d'un meurtre).

Citation :

alors que dans Psycho, rien ne se produit via un couple: norman aime une morte, Lila une disparue, et Loomis une fille qui est trop perdue dans ses recherches pour éprouver un quelconque désir...  Mais, bon, ça fait longtemps que je l'ai pas vu, faudrait que j'y rejette un oeil.


Certes, mais il n'y a pas de remise en question par le spectateur de ses propres pulsions. Lila-Marion et Loomis-Lila, ce sont des sentiments considérés comme "normaux", qui ne finissent pas par déranger. Norman avec sa mère, c'est une relation considérée dès le début comme perverse, et on n'est jamais à la place de Norman dans cette passion (on est à la place de Norman quand il nettoie la salle de bains et qu'il se débarasse de la voiture, mais pas dans le cadre de sa relation amoureuse).
 
[/SPOILERS]


Message édité par Profil supprimé le 21-01-2003 à 15:35:31
n°24281
rogr
Posté le 21-01-2003 à 15:52:30  profilanswer
 

Goret a écrit :

[SPOILERS]


Euh Goret tu veux pas éditer ton message pour ce soir quand je rentrerai car là c même pas lisible c'est comme l'encre magique je vais pas mettre du citron sur mon écran nom de  *CENSURE*  Goret en ces périodes troublées on en a TT pour moins que ça tu te dois de donner l'exemple !

n°24310
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 15:55:36  answer
 

rogr a écrit :


Euh Goret tu veux pas éditer ton message pour ce soir quand je rentrerai car là c même pas lisible c'est comme l'encre magique je vais pas mettre du citron sur mon écran nom de  *CENSURE*  Goret en ces périodes troublées on en a TT pour moins que ça tu te dois de donner l'exemple !


C'est très simple : tu sélectionnes le texte à la souris, et ça apparaît.

n°24345
rogr
Posté le 21-01-2003 à 15:59:24  profilanswer
 

gilou a écrit :

[:ddr555]Tu as bien saisi ma pensée alors.
A+,


Hé oui je ne compte plus les gens pourtant éclairés qui écoutant ça ne peuvent s'empêcher de demander "mais pourquoi il pleure le monsieur il a mal"...
C franchement pas dans la poche ah ça non  :sarcastic:

n°24368
rogr
Posté le 21-01-2003 à 16:02:43  profilanswer
 

Goret a écrit :

C'est très simple : tu sélectionnes le texte à la souris, et ça apparaît.


Mais Goret pourquoi cette soudaine manie d'escagacer le bas-peuple nom de  *CENSURE*  Goret bientôt tu vas inventer le post qui explose à la gueule !

n°24385
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 16:05:36  answer
 

rogr a écrit :

Mais Goret pourquoi cette soudaine manie d'escagacer le bas-peuple nom de  *CENSURE*  Goret bientôt tu vas inventer le post qui explose à la gueule !


C'est pour éviter que ceux qui n'ont pas encore vu le film tombent par hasard sur des "révélations", gâchant ainsi le plaisir d'une première découverte (d'où le "spoilers", mais parfois, ça ne suffit pas). Ya pire, j'aurais pu le mettre en rot13. [:joce]

n°24413
MickeyNox
chui plus là
Posté le 21-01-2003 à 16:09:51  profilanswer
 

Battle Royal


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https://robertsspaceindustries.com/orgs/EVILCORPFR Code de parrainage : STAR-BXK7-FBTM https://stellarcitizen.net/ Discord: -E- MickeyNox#5943 team: https://discord.gg/x7973SQqCd
n°24417
Atigrou
Posté le 21-01-2003 à 16:10:44  profilanswer
 

Goret a écrit :


C'est très simple : tu sélectionnes le texte à la souris, et ça apparaît.

ouai ben moi g pas les couleur par defaut et je voit tout :/


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Troll2jeux
n°24445
doriAngrAy
Roscoe Action
Posté le 21-01-2003 à 16:15:57  profilanswer
 


:/ mouais celui ci est très sympa à voir 1 fois mais pas forcément +...en + l'accès aux bonus est pour le moins relou!
vous avez vu que le réal est mort sur le tournage du 2?
Sinon dans un tout autre registre l'édition collector(?) d'In The Mood For Love reste pour moi une référence.


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what do you think I'd see if I could walk away from me
n°24695
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 16:46:49  answer
 

atigrou a écrit :

ouai ben moi g pas les couleur par defaut et je voit tout :/


Enfin, ça reste "mieux" que dans le cas où il y a la couleur par défaut, et de toute façon il reste les balises [SPOILER]. Feature déjà demandée à Joce, wait & see. :/

n°25894
rogr
Posté le 21-01-2003 à 19:47:13  profilanswer
 

Goret a écrit :

Vi : c'est la même, mais ayant toujours joué un rôle... il reproduit une illusion, une image n'ayant jamais existé (ce n'est même pas la "vraie" Madeleine, mais une version modifiée).


Ah oui j'avais jamais pensé à ça, la vache ça sert d'être intelligent. :jap:  
 
Pour ce qui est de l'image n'ayant jamais existé : pas d'accord, cette "image" a existé pour lui J. Stewart, au même titre qu'aurait existé une autre image, basée sur cette fille au naturel (la "vraie" ), ou sur une autre fille : c pas le problème. Ce qu'on a dans la tête c de toutes façons tjs un point de vue, une certaine vision de la "réalité", enfin il faudrait parler plus exactement de construction mentale. Et c'est précisément parce que c la même fille (qu'il n'a pas reconnu), que c vraiment intéressant : car on sent bien que c'est en effet J. Stewart lui même qui a "créé" la "réalité" (pour lui) de la première (qu'elle ait au début joué un rôle n'est qu'un détail). Stewart est totalement prisonnier de ça (on mesure là la puissance du phénomène) : c bien le seul dans toute la salle à ne pas voir que c finalement la même gonzesse.
 
C'est primordial et intéressant au plus haut point de considérer cette part de "création personnelle", dans les sentiments évidemment, et au-delà dans toute cette "construction", personnelle à chacun (m'enfin vu l'abrutissement uniforme et généralisé actuel, sous couvert d'infos, tv, etc., tout le monde évolue grosso modo :D dans le même pâté), cette "construction" que chacun nomme, un peu trop rapidement, "réalité".
 
Celui qu'a tout compris à ça, à se demander si c pas lui qu'a eu l'idée au moins pour tel ou tel raffinement (c tellement balaize dans l'avant dernier volume que à 1 moment la tête m'a tourné, j'ai été obligé de laisser le bouquin 2-3 mois avant de le terminer) : c Marcel P, le narrateur. Goret grâce à toi je suis en train d'accomplir un surprenant rapprochement "Vertigo" / "A la recherche du..." : je sens que ça va m'occuper un certain temps.
 
 
Extraits (si on garde en mémoire J. Stewart dans "Vertigo", y'a certains bouts qui collent admirablement).
Les numéros de pages sont pour l'édition Folio, la plus lisible, d'ailleurs elle reprend je crois l'édition Pléiade : il y a pas mal de texte sur une seule page, et c important pour Marcel P. vu la longeur de ses phrases à lui, c important d'avoir en quelque sorte une vision large de ce qu'on est en train de lire.
 
Faut s'accrocher pour bien piger son idée : ça peut paraître au premier abord un peu trop paradoxal ou surprenant.
(Nom de  *CENSURE*  j'en ai relu d'autres sur d'autres sujets c trop beau et trop tordant pour certains, faudra que je mette ça quelque part 1 de ces 4).
 
 
*****
 
L'homme est l'être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu'en soi, et, en disant le contraire, ment.
(Albertine Disparue, I, p. 34)
 
(?) mon chagrin se rapportait, non à ce qu'Albertine avait été pour moi, mais à ce que mon c?ur désireux de participer aux émotions les plus générales de l'amour m'avait peu à peu persuadé qu'elle était.
(Albertine Disparue, I, p. 75)
 
Quand nous parlons de la "gentillesse" d'une femme, nous ne faisons peut-être que projeter hors de nous le plaisir que nous éprouvons à la voir, comme les enfants quand ils disent : "Mon cher petit lit, mon cher petit oreiller, mes chères petites aubépines.
(Albertine Disparue, I, p. 79)
 
(?) l'amour, même en ses plus humbles commencements, est un exemple frappant du peu qu'est la réalité pour nous.
(Albertine Disparue, II, p. 147)
 
Dans les personnes que nous aimons, il y a, immanent à elles, un certain rêve que nous ne savons pas toujours discerner mais que nous poursuivons.
(Le Temps retrouvé, p. 146)
 
(?) je comprenais que la vie pût être jugée médiocre, bien qu'à certains moments elle parût si belle, parce que dans les premiers c'est sur tout autre chose qu'elle-même, sur des images qui ne gardent rien d'elle, qu'on la juge et qu'on la déprécie.
(Le Temps retrouvé, p. 176)
 
Certains esprits veulent croire que les objets conservent quelque chose des yeux qui les regardèrent, que les monuments et les tableaux ne nous apparaissent que sous le voile sensible que leur ont tissé l'amour et la contemplation de tant d'adorateurs, pendant des siècles. Cette chimère deviendrait vraie s'ils la transposaient dans le domaine de la seule réalité pour chacun, dans le domaine de sa propre sensibilité.
(Le Temps retrouvé, p. 191)
 
Ce travail de l'artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l'expérience, sous des mots quelque chose de différent, c'est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l'amour-propre, la passion, l'intelligence, et l'habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie.
(Le Temps retrouvé, p. 203)
 
 
*****
 
 
Oh putain comment je suis pas charte compliant là !  
Meg !!! ça vaudrait un bisou là merde zut !


Message édité par rogr le 21-01-2003 à 19:48:55
n°25915
rogr
Posté le 21-01-2003 à 19:51:21  profilanswer
 

J'ai eu une idée : quand quelqu'un fait un post remarquablement charte compliant on pourrait lui filer un point-joker, qui pourrait par la suite annuler un TT. ça me paraît pas mal comme idée : vous pourriez étudier la question dans vos réunions de modos. [:dawa]

n°26051
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 20:11:04  answer
 

rogr a écrit :


Ah oui j'avais jamais pensé à ça, la vache ça sert d'être intelligent. :jap:  
 
Pour ce qui est de l'image n'ayant jamais existé : pas d'accord, cette "image" a existé pour lui J. Stewart, au même titre qu'aurait existé une autre image, basée sur cette fille au naturel (la "vraie" ), ou sur une autre fille : c pas le problème. Ce qu'on a dans la tête c de toutes façons tjs un point de vue, une certaine vision de la "réalité", enfin il faudrait parler plus exactement de construction mentale.


Si on veut, cette image a existé pour lui, mais en tant que personnage fictif. C'est un peu comme si un être réel tombait amoureux d'un pesonnage de ciné (même pas de l'acteur, mais du personnage), sans en être pleinement conscient (note : cf fin, il me semble que même après sa découverte, Scottie ne s'est pas détaché de Madeleine - d'ailleurs, il l'embrasse).
 
De toute façon, le film est très riche, il y a plusieurs niveaux de lecture. J'aurais juste tendance à dire que la pure fictivité de Madeleine rend le propos encore plus radical.
 

Citation :

Et c'est précisément parce que c la même fille (qu'il n'a pas reconnu), que c vraiment intéressant : car on sent bien que c'est en effet J. Stewart lui même qui a "créé" la "réalité" (pour lui) de la première


Il y a plusieurs niveaux : il voit en la première Madeleine ce qu'il veut bien voir, et ce que les comploteurs veulent qu'il voie. Et en plus, on peut supposer qu'Elster et Judy ont créé Madeleine en rapport avec Scottie, voire que Judy a fait ce qui lui semblait nécessaire pour entrer obsessionnellement en Scottie - en quelque sorte, indirectement et malgré lui, Scottie a créé Madeleine à son image. Et ensuite, en recréant Madeleine, il garde uniquement ce qui lui a plu.
 

Citation :

(qu'elle ait au début joué un rôle n'est qu'un détail).


A mon avis, ce n'est pas qu'un détail, même si ce n'est pas essentiel.
 
C'est un élément d'une ironie terriblement cruelle, qui rend la situation encore "pire" : ce qu'il a recréé, ce n'est pas basé sur une personne qui a disparu, mais sur un personnage imaginé de toutes pièces par un autre (Elster), qu'il a repris pour lui.
 

Citation :

Stewart est totalement prisonnier de ça (on mesure là la puissance du phénomène) : c bien le seul dans toute la salle à ne pas voir que c finalement la même gonzesse.


Ca, c'est aussi parce qu'il y a un flash-back quasiment dès le début, hein. :o
 
En fait, le truc rigolo, c'est que ce n'est pas tout à fait "la même gonzesse". De façon plus précise, c'est la personne qui a joué le rôle précédent, celui de la Madeleine "possédée" par Carlotta.
 

Citation :

C'est primordial et intéressant au plus haut point de considérer cette part de "création personnelle", dans les sentiments évidemment, et au-delà dans toute cette "construction", personnelle à chacun (m'enfin vu l'abrutissement uniforme et généralisé actuel, sous couvert d'infos, tv, etc., tout le monde évolue grosso modo * dans le même pâté), cette "construction" que chacun nomme, un peu trop rapidement, "réalité".


Oui : la construction de ses propres fantasmes, obsessions, souvenirs... à partir de ce que l'on perçoit.
 

Citation :

Celui qu'a tout compris à ça, à se demander si c pas lui qu'a eu l'idée au moins pour tel ou tel raffinement (c tellement balaize dans l'avant dernier volume que à 1 moment la tête m'a tourné, j'ai été obligé de laisser le bouquin 2-3 mois avant de le terminer) : c Marcel P, le narrateur. Goret grâce à toi je suis en train d'accomplir un surprenant rapprochement "Vertigo" / "A la recherche du..." : je sens que ça va m'occuper un certain temps.


C'est rigolo, mais je suis sûr d'avoir déjà entendu un rapprochement Vertigo-Proust quelque part (mais je ne m'en souviens plus). D'ailleurs, "Madeleine", c'est pt'êt pas pour rien...
 
Les quotes choisies sont pertinentes. :jap:

n°26058
rogr
Posté le 21-01-2003 à 20:11:48  profilanswer
 

Goret a écrit :

C'est pour éviter que ceux qui n'ont pas encore vu le film tombent par hasard sur des "révélations", gâchant ainsi le plaisir d'une première découverte (d'où le "spoilers", mais parfois, ça ne suffit pas). Ya pire, j'aurais pu le mettre en rot13. [:joce]


Ouais dis plutôt que ça t'amuse ! L'histoire des films (surtout des films sortis y'a 1/2 siècle) c écrit partout, c pas classé X ! Et puis  *CENSURE*  un topic ciné tu vas pas faire *CENSURE*  avec des spoilers partout !!!
Tu énerves le peuple avec ce truc Goret ! Faut jamais énerver le peuple, regarde l'histoire de France !  
 
 
[charte compliant]
 
Tout ce qu'il me dit à ce sujet, et dont je n'avais pas la moindre idée, me fit une impression qui ne s'effacera jamais. Ce fut là le germe de cette haine inextinguible qui se développa depuis dans mon c?ur contre les vexations qu'éprouve le malheureux peuple et contre ses oppresseurs.
(Rousseau, Les confessions, IV)
 
A l'Ermitage, à Montmorency, j'avais vu de près et avec indignation les vexations qu'un soin jaloux des plaisirs des Princes fait exercer sur les malheureux paysans, forcés de souffrir le dégât que le gibier fait dans leurs champs sans oser se défendre qu'à force de bruit, et forcés de passer les nuits dans leurs fèves et leurs pois avec des chaudrons, des tambours, des sonnettes pour écarter les sangliers.
(Rousseau, Les confessions, XI)
 
[/charte compliant]

n°26161
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 20:33:51  answer
 

rogr a écrit :

Ouais dis plutôt que ça t'amuse ! L'histoire des films (surtout des films sortis y'a 1/2 siècle) c écrit partout, c pas classé X !


"Tout le monde n'a pas tout vu". Mets toi dans la peau d'un jeune venant de découvrir l'existence du cinéma, et désireux de découvrir des oeuvres. A ton avis, préfère-t-il qu'on lui raconte tout à l'avance, ou bien qu'il découvre par lui même ?
 

Citation :

Et puis  *CENSURE*  un topic ciné tu vas pas faire *CENSURE*  avec des spoilers partout !!!


Bein, si. Enfin, regarde certains forums, et compte les spoilers. :/
 

Citation :

Tu énerves le peuple avec ce truc Goret ! Faut jamais énerver le peuple, regarde l'histoire de France !


Les révolutions ne sont pas le fait du peuple, mais celui de classes plus aisées qui manipulent le mécontentement du peuple. :o:whistle:

n°26786
rogr
Posté le 21-01-2003 à 22:16:08  profilanswer
 

Goret a écrit :

Si on veut, cette image a existé pour lui, mais en tant que personnage fictif.


Goret tu n'as pas saisi l'idée de Marcel P comment veux-tu faire tu postes plus vite que ton ombre tu prends même pas le temps de réfléchir je te l'ai dit déjà.  *CENSURE*  !
Enfin pour résumer et en grossissant le trait on pourrait dire : il n'y a que des personnages fictifs !
 

Citation :

C'est un peu comme si un être réel tombait amoureux d'un pesonnage de ciné (même pas de l'acteur, mais du personnage), sans en être pleinement conscient (note : cf fin, il me semble que même après sa découverte, Scottie ne s'est pas détaché de Madeleine - d'ailleurs, il l'embrasse).


Mais bien sûr ! C'est sa "construction mentale" qui est plus forte que tout !
Et pour ce qui est d'aimer un personnage de cinéma ben pourquoi pas c pareil qu'avec une vraie personne le mécanisme est le même : tu l'aimes c tout ! Excellent exemple ! (on ne peut sans doute aller plus loin :D). Comme disait l'autre : "l'amour, même en ses plus humbles commencements, est un exemple frappant du peu qu'est la réalité pour nous" ! D'ailleurs dans "La rose pourpre du Caire" de Allen y'a peut-être un peu cette idée faudrait voir.
 

Citation :

C'est un élément d'une ironie terriblement cruelle, qui rend la situation encore "pire" : ce qu'il a recréé, ce n'est pas basé sur une personne qui a disparu, mais sur un personnage imaginé de toutes pièces par un autre (Elster), qu'il a repris pour lui.


 :jap:  
 

Citation :

ce n'est pas tout à fait "la même gonzesse". De façon plus précise, c'est la personne qui a joué le rôle précédent, celui de la Madeleine "possédée" par Carlotta.


Négatif Goret C LA MEME GONZESSE : les mêmes jambes les mêmes mains le même foie les mêmes poumons etc. Ces histoires de rôle vêtements démarche ou autres ne changent rien au fait que C LA MEME GONZESSE !
C pour Stewart que c pas la même, c comme le narrateur qui s'était forgé l'image d'Albertine comme d'un cygne blanc - ct par ailleurs une gomorrhéenne dévergondée : hé ben CT QUAND MEME ALBERTINE ! Et s'il s'en était fait l'image d'une gomorrhéenne dévergondée, c pas pour ça qu'il aurait été dans le "vrai" absolu : il n'aurait fait que mettre l'accent sur une des facettes d'Albertine, certes plus proche du "vrai" que le cygne blanc, mais qui sait. C ça qu'il faut piger : c'est ce mécanisme de construction personnelle, qui marche par approximation, qui peut être + ou - proche d'un "vrai" ou d'une "réalité" parfaite ou idéale, supposée : mais celle-ci n'existe pas ! (en tous cas dans le domaine des rapports humains). Si il s'agit d'additionner 1 + 1 par contre... Mais ce n'est même pas le problème, du "vrai" ou pas : ce qui compte c cette idée de "création", et finalement quelque part peut-être de volonté : pour le domaine sentimental c pas inintéressant. Enfin là c moi qui brode.  
C vrai que pour vraiment piger ça je crois que c pas de la tarte, d'ailleurs j'ai parfois encore comme un étourdissement quand je réfléchis à ça, et j'ai certainement pas capté toutes les subtilités, d'ailleurs il (Marcel P) enfonce le clou sur 2 volumes (ce gars était peut-être avant tout un penseur). Enfin dans "Vertigo" c bien exactement de ça dont il est question !
 

Citation :

Oui : la construction de ses propres fantasmes, obsessions, souvenirs... à partir de ce que l'on perçoit.


Tu peux ajouter : vision, "image", du monde et des êtres.  
Nom de *CENSURE* cette histoire de Platon avec sa caverne est-ce que ce serait pas de ça aussi que ça cause ? J'ai jamais lu ça je sais même pas où c'est, dans la République ???
 

Citation :

C'est rigolo, mais je suis sûr d'avoir déjà entendu un rapprochement Vertigo-Proust quelque part (mais je ne m'en souviens plus). D'ailleurs, "Madeleine", c'est pt'êt pas pour rien...


Oui ce serait pas étonnant, si c tiré d'un bouquin le gars y a peut-être ou sans doute pensé...
 

Citation :

Les quotes choisies sont pertinentes. :jap:


Merci Maître [:tracker]  
Je continuerai de faire attention j'ai trop peur d'être TT [:dawa]

n°26817
rogr
Posté le 21-01-2003 à 22:22:18  profilanswer
 

Goret a écrit :

Les révolutions ne sont pas le fait du peuple, mais celui de classes plus aisées qui manipulent le mécontentement du peuple. :o:whistle:


Donc sur bla-bla Discussions c comme ça que ça va se passer ?

n°26836
rogr
Posté le 21-01-2003 à 22:25:11  profilanswer
 

rogr a écrit :

"Dans les personnes que nous aimons, il y a, immanent à elles, un certain rêve que nous ne savons pas toujours discerner mais que nous poursuivons."
(Proust, Le Temps retrouvé)


A rapprocher (c ça qu'est intéressant avec les citations) de la phrase de Yourcenar :
 
Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier les vertus qu'il n'a pas, et de négliger de cultiver celles qu'il possède.
(Marguerite Yourcenar, "je sais pas où" )
 
 
[charte compliant]
Il faudra bien un jour que je m'achète un lecteur DVD (ce qui me permettra de claquer du blé avec des DVD).
Que suis-je bête y'en a un dans l'ordi il manque juste le cable pour le mettre sur la tv.
[/charte compliant]

n°26933
Profil sup​primé
Posté le 21-01-2003 à 22:44:24  answer
 

[il y a tellement de spoilers que je ne mets même plus les balises - ceux qui n'ont pas vu Vertigo peuvent sauter tout le post]
 

rogr a écrit :

Négatif Goret C LA MEME GONZESSE : les mêmes jambes les mêmes mains le même foie les mêmes poumons etc. Ces histoires de rôle vêtements démarche ou autres ne changent rien au fait que C LA MEME GONZESSE !


Reste qu'une personne n'est pas que physique. Dans ce cas, tu dirais que deux jumelles constituent la même personne.
 
Bon on va prendre un exemple : un type va au ciné voir Casablanca, et il tombe fou amoureux d'Ilsa. Après, à la ville, il croise Ingrid Bergman qui se comporte différemment. Est-ce que tu vas me sortir qu'Ilsa et Ingrid, c'est la même femme, en tous points ?
 
Bein Vertigo, c'est ça.
 

Citation :

C pour Stewart que c pas la même, c comme le narrateur qui s'était forgé l'image d'Albertine comme d'un cygne blanc - ct par ailleurs une gomorrhéenne dévergondée : hé ben CT QUAND MEME ALBERTINE ! Et s'il s'en était fait l'image d'une gomorrhéenne dévergondée, c pas pour ça qu'il aurait été dans le "vrai" absolu : il n'aurait fait que mettre l'accent sur une des facettes d'Albertine, certes plus proche du "vrai" que le cygne blanc, mais qui sait.


La grosse différence, c'est que l'image de cygne blanc, il l'a à partir de la "vraie" Albertine (qui se comporte en Albertine) qu'il a idéalisée. Alors que Scottie, il idéalise Madeleine (jouée par Judy), pas Judy. On a un niveau supplémentaire.
 

Citation :

C ça qu'il faut piger : c'est ce mécanisme de construction personnelle, qui marche par approximation, qui peut être + ou - proche d'un "vrai" ou d'une "réalité" parfaite ou idéale, supposée : mais celle-ci n'existe pas ! (en tous cas dans le domaine des rapports humains). Si il s'agit d'additionner 1 + 1 par contre... Mais ce n'est même pas le problème, du "vrai" ou pas : ce qui compte c cette idée de "création", et finalement quelque part peut-être de volonté : pour le domaine sentimental c pas inintéressant. Enfin là c moi qui brode.


Certes.
 

Citation :

C vrai que pour vraiment piger ça je crois que c pas de la tarte, d'ailleurs j'ai parfois encore comme un étourdissement quand je réfléchis à ça, et j'ai certainement pas capté toutes les subtilités, d'ailleurs il (Marcel P) enfonce le clou sur 2 volumes (ce gars était peut-être avant tout un penseur). Enfin dans "Vertigo" c bien exactement de ça dont il est question !


Avec un échelon de plus : là où Marcel idéalise un être dont il a vu le comportement sincère, Scottie idéalise un être dont il a vu un comportement de comédienne (enfin, jusqu'à ce qu'il découvre le pot aux roses).
 
Là où le processus d'idéalisation de la même femme (cette fois, exactement la même) est montré, c'est à la toute fin, quand ils s'embrassent au sommet de la tour : il sait que c'est Judy, qu'elle l'a trompé et trahi, mais qu'il l'aime encore, dans cette forme qu'il a crée. Mais pas avant.
 
 
A noter que c'est également très fort de voir le processus d'auto-destruction de Judy, qui comprend très bien qu'elle est en train de sacrifier sa personne, mais qu'elle accepte quand même par "amour".

n°27287
rogr
Posté le 21-01-2003 à 23:50:22  profilanswer
 

Goret a écrit :

Bon on va prendre un exemple : un type va au ciné voir Casablanca, et il tombe fou amoureux d'Ilsa. Après, à la ville, il croise Ingrid Bergman qui se comporte différemment. Est-ce que tu vas me sortir qu'Ilsa et Ingrid, c'est la même femme, en tous points ?


Mais Goret comment peux-tu comparer ça ! Dans "Vertigo" Stewart a vu, senti, touché la fille (quand elle tombe à la flotte au début c lui qui l'a dessapée pour la mettre nue au lit), enfin c pas pareil du tout ! C une vraie fille, et y'en a qu'une !
 

Citation :

Avec un échelon de plus : là où Marcel idéalise un être dont il a vu le comportement sincère, Scottie idéalise un être dont il a vu un comportement de comédienne (enfin, jusqu'à ce qu'il découvre le pot aux roses).


Oui bien sûr on peut sans doute dire un échelon de plus : le dernier échelon étant sans doute ton idée d'aimer vraiment un personnage de cinéma. Mais enfin peu importe les échelons l'intéressant c le processus !
 

Citation :

Là où le processus d'idéalisation de la même femme (cette fois, exactement la même) est montré, c'est à la toute fin, quand ils s'embrassent au sommet de la tour : il sait que c'est Judy, qu'elle l'a trompé et trahi, mais qu'il l'aime encore, dans cette forme qu'il a crée. Mais pas avant.


Je me rappelle plus bien de la fin
 

Citation :

A noter que c'est également très fort de voir le processus d'auto-destruction de Judy, qui comprend très bien qu'elle est en train de sacrifier sa personne, mais qu'elle accepte quand même par "amour".


Oui c là jusqu'où il ne faut pas aller : renoncer à ce qu'on est. Mais si il y a passion on est de toutes façons hors de son assiette "normale" : pas évident à priori d'y voir clair...


Message édité par rogr le 21-01-2003 à 23:56:38
n°27298
sisicaivra​i
Life is Beautifullll
Posté le 21-01-2003 à 23:51:34  profilanswer
 

c pas pour critiquer, c'est très intéressant en plus ce que vous racontez, mais c un peu hs :/ [:cupra]  
un topic genre "discussion autour de psycho et vertigo" ce serait bien et + facile a suivre (avec spoiler en titre)
meganne> alors t'as pris quoi, finalement?
tu n'as pas dit ce que avais deja :/


Message édité par sisicaivrai le 21-01-2003 à 23:54:46

---------------
blog dessins + srtCleaner | Ricoh R6 | K20d | MK-wii 5112-3549-9484 | en phase de déblablatisation depuis le 26 avril 2002 | Belgian Connection
n°27307
rogr
Posté le 21-01-2003 à 23:55:26  profilanswer
 

Gordon Shumway a écrit :

Par comparaison, dans Vertigo, la passion est visible, palpable, et même si elle y est loin d'être saine, l'alchimie Scottie/Madeleine (ou Judy) est là;


Ah ça me rappelle je sais plus qui qui disait qqchose comme ça, grosso modo : "vouloir faire durer la passion dans le temps c'est aller vers la mort". G pas encore bien pigé mais c à rapprocher de l'autre qui disait au début de son truc, peut-être bien inspiré : "si ce truc tourne au sentimental je suis mort."  
 

Goret a écrit :

Erreur : il n'y a jamais d'alchimie. Dans aucun des cas, les personnages n'ont un amour réciproque pour ce que l'autre est


C'est bien excessif de dire ça Goret ! Et relis la citation de l'autre Marcel P !
 

Citation :

Bref, la seule constante, c'est l'amour de Judy pour Scottie (sans quoi, elle aurait fui), et celle de Scottie pour le personnage fictif de Madeleine.


 :jap: mais le mot fictif peut prêter à confusion
 

Citation :

Mais Scottie n'aime jamais Judy, il aime une autre qui n'existe pas, et qu'il la force à (re)jouer.


Bien sûr que si puisqu'il l'aime ! [:dawa] (cf. Marcel)


Message édité par rogr le 22-01-2003 à 00:09:32
n°27318
rogr
Posté le 22-01-2003 à 00:00:26  profilanswer
 

sisicaivrai a écrit :

c pas pour critiquer, c'est très intéressant en plus ce que vous racontez, mais c un peu hs :/ [:cupra]


 :non:  

Citation :

[charte compliant]
Il faudra bien un jour que je m'achète un lecteur DVD (ce qui me permettra de claquer du blé avec des DVD).
Que suis-je bête y'en a un dans l'ordi il manque juste le cable pour le mettre sur la tv.
[/charte compliant]


 :D  
 

sisicaivrai a écrit :

un topic genre "discussion autour de psycho et vertigo" ce serait bien et + facile a suivre (avec spoiler en titre)


Oui mais c le topig à Meg donc c plus marrant
 

n°27323
sisicaivra​i
Life is Beautifullll
Posté le 22-01-2003 à 00:04:32  profilanswer
 

je disais ca paske un modo qui montre pas l'exemple c pas terrible  [:ddr555]
perso ca m'est égal  :sleep:


Message édité par sisicaivrai le 22-01-2003 à 00:04:53

---------------
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n°27328
Profil sup​primé
Posté le 22-01-2003 à 00:07:34  answer
 

rogr a écrit :

Mais Goret comment peux-tu comparer ça ! Dans "Vertigo" Stewart a vu, senti, touché la fille (quand elle tombe à la flotte au début c lui qui l'a dessapée pour la mettre nue au lit), enfin c pas pareil du tout ! C une vraie fille, et y'en a qu'une !


Bon, on va dire que c'est entre les deux. Cela dit, je l'ai écrit plus haut, dans l'optique de l'analyse des comportements humains c'est pas le point essentiel, juste un élément supplémentaire qui rajoute de l'ironie (et est utile pour la partie "film sur le cinéma", qui est un autre thème encore).
 

Citation :

Oui bien sûr on peut sans doute dire un échelon de plus : le dernier échelon étant sans doute ton idée d'aimer vraiment un personnage de cinéma. Mais enfin peu importe les échelons l'intéressant c le processus !


'fin bon, j'ai dit que ce n'était pas essentiel, mais quand même pas inintéressant. :o
 

Citation :

Je me rappelle plus bien de la fin


 

Spoiler :



Il l'emmène sur la tour, et lui fait recracher tout ce qu'elle lui a fait tout en remontant les marches. Il parvient au sommet, finit sa démonstration en lui disant "I loved you so Madeleine". Elle est en pleurs et lui dit qu'elle aurait pu fuir, mais qu'elle est quand même restée par amour, et le supplie, se jette dans ses bras. Il répond "it's too late, there's no bringing her back"... mais finit par l'embrasser (avec musique) (d'où une forme de "pardon", de "victoire" de cette Madeleine recrée, mais ça reste trouble). Une bonne soeur arrive, "Madeleine", croyant voir un fantôme, se dégage de l'étreinte et tombe dans le vide. Plan final sur Scottie, regardant dans le vide, apparemment tétanisé.
 
Fin ouverte, donc, car on ne sait s'il est guéri (car il connaît maintenant la machination) ou encore plus malade (c'est plutôt ce que je pense, à cause du dernier retournement).


 

Citation :

Oui c là jusqu'où il ne faut pas aller : renoncer à ce qu'on est. Mais si il y a passion on est de toutes façons hors de son assiette normale : pas évident à priori d'y voir clair...


Oui. De toute façon, il y a les deux aspects : la destruction de soi et la destruction de l'autre. Pas fôlichon, comme perspective, bref mieux vaut éviter de tomber dans la passion, pour soi comme pour autrui (elle n'est en rien magnifiée, cette passion, ceux qui ont dit que c'est du sentimental-romantisme se plantent de beaucoup).

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