Reprise du message précédent :
 
 
J'ai vraiment dû m'accrocher pour arriver au bout de l'Alchimiste, sans piger pourquoi on m'avait dit que c'était un bouquin qui changeair la vie des gens.

Bah ca présente juste la philosophie optimiste de coelho après t'en fais c'que t'en veux ( j'ai beaucoup aimé perso )

en effet
je l'ai trouvé super ce bouquin

j'avais réussi à lire "A lurker at the threshold" de Lovecraft (en français ça doit donner le "rodeur sur le seuil" ), et j'ai ensuite essayé vainement le cycle Ctulhu ou le cycle Carter, ben jamais eu moyen, quelque soit le tome abordé ("Le mythe", "l'appel", "Dagon" etc...)
 
Quel style horrible, quel ennui...Et puis un racisme non dissimulé, limite gerbant...Un des rares auteurs dont l'évocation me donne presque la nausée...

 
Je suis assez d'accord.
 
La folie est indispensable au génie, mais elle n'est pas suffisante

Je ne nie pas l'impressionnant univers qu'il a créé, toute cette  mythologie incroyable,  mais c'est plus facile de l'aborder par les JdR que ses bouquins, ça en dit long
 

 
 
Euh, impressionant, je sais pas... Il a créé un univers comme le font tous les romanciers, et il l'a fait moins bien que les grands auteurs de livres fantastiques ou de SF (Asimov, Tolkien, Herbert).
 
Et il a écrit ses livres sans aucun talent littéraire, en y laissant planer des idées malsaines à la fois liées à sa folie, mais aussi à sa profonde connerie (que l'on peut lui excuser parce qu'il était fou, ça m'est égal).

oh non pas "moins bien", il a quand même créé une vraie mythologie, complexe et cohérente, au contraire de Tolkien et Asimov, qui a largement influencé tous les auteurs de SF et d'horreur qui ont suivi...Impossible de comparer avec Herbert cependant...
 
M'enfin, c'est chiant à lire, c'est indéniable...

 
Tolkien et Asimov ont non seulement créé un univers complexe et cohérent, mais ils l'on en plus fait dans un monde différent du notre ! (enfin, surtout pour Tolkien, Asimov spa tout à fait pareil...). Qu'est-ce que tu trouves de plus dans l'univers de Lovecraft que dans ceux des auteurs que j'ai cités ?

je parle de mythologie, pas d'univers...Mais bon, mon passé de rôliste biaise mon jugement, il y a beaucoup plus de possibilités créatives dans le monde de Ctulhu que dans celui de Tolkien...

 
Apelle ça philosophie optimiste si tu veux. De mon côté j'hésite entre ramassis de clichés new-age et contes de fées pour adultes, et effectivement j'en fais ce que j'en veux, c'est-à-dire que j'ai refilé le bouquin

Si tu le lis comme un joli conte plutôt que comme un "livre qui va changer ta life" ca passe beaucoup mieux. M'enfin on a le droit de pas aimer

les hommes viennent de mars les femmes de vénus

faut pas chercher à le lire dans l'ordre page après page, faut piocher dedant au hasard.
Sinon j'ai jamais put finir le retour du roi, quand j'ai vu le film je me dit que je n'ai pas raté grand chose (1h30 de baston c'est lourd à la fin)

Ma femme ne s'attendait pas à une révélation quand une collègue lui a passé le bouquin et elle l'a quand même trouvé nul et chiant. Pour tout dire, à l'époque, elle m'a dit que c'était sans doute le pire livre qu'elle ait lu de toute sa vie.   Du coup, je n'ai même pas essayé de le lire, la vie est trop courte et les bons livres trop nombreux pour perdre son temps avec des navets.  
 

 
HS /
Lis sa correspondance, il était loin dêtre fou.  
 
Quant au racisme, c'est vrai, c'etait quasi le cas de la amjorité des intellos de l'époque, avec l'antisémitisme.
Mais chez Lovecraft, le Noir, c'est également celui qui vit sur le continent africain, berceau de l'humanité. Couplé aux théories de l'évolution qui fait descendre l'homme du singe, du poisson, de l'amibe, c'est donc le lieu où l'atavisme de l'être humain resurgit
Les hommes du continent africain sont donc pour lui une manifestation d'un homme primitif, encore proche du singe.  
Son racisme est moins flagrant dans sa correspondance, peut-être est-ce que le noir est pratique pour évoquer les racines primitives de l'humain, la peur de l'atavisme qui gît en nous qui est la base de nombre de ses nouvelles.
 
Quant à son antisémitisme, ça ne l'a pas empâché de vivre en collocation avec son meilleur ami new-yorkais (qui était juif) et d'épouser une juive, son unique épouse (à qui il a proposé un mariage par correspondance car il ne voulait pas quitter sa région, son épouse ayant trouvé un meilleur emploi dans une autre grande ville ).
/HS
 
Pour en revenir au sujet, Le Pendule de Foucault d'Eco m'a glissé des mains. Long et je n'y ai pas trouvé d'intérêt (peut-être que l'intrigue commençait durant la seconde moitié du roman )  
Pourtant, ceux qui l'ont lu autour de moi ont adoré

 
Si tu l'as lu en français avec une traduction de Jacques Papy, c'est normal : ce traducteur était de la vieille école, celle qui préconisait d'"adapter" le récit au lieu de traduire intégralement. Du coup, deux pages de description chez Lovecraft se retrouvent en français réduite à dix lignes. Une idée développée sur dix lignes disparaît de la traduction, etc.
Depuis, il a été retraduit
 
Mais lui, on accroche ou pas à son style et à ses intrigues (qui pour la plupart cessent à la découverte horrible, insoutenable de l'origine du héros - qu'il soit descendant de Profonds ou issu de l'union de son grand-père avec une singe femelle, ou de la découverte que l'homme n'est pas tout puissant dans l'univers, qu'il n'est qu'un esclave à peine sorti des ténèbres de la bestialité. Après cette révélation qui remet en cause tout ce en quoi le héros croît -religion, nature divine de l'homme, maîtrise de son destin- ce qu'il advient du héros ne lui importe plus : et donc il s'en débarrasse en quelques lignes, en le faisant devenir fou, ou en se tuant, quand il ne termine pas directement le récit sur la seule révélation)

Démarche chère à Eco : créer son lecteur, en lui imposant de franchir une barrière (premier tiers du bouquin) afin que seuls les plus adaptés aient accès aux 2/3 restants.

 
Ok, je réessaierai peut-être de lire une traduction moderne.

 
Et pour trouver quoi
Si c'est encore une intrigue avec des mystères, des sectes secrètes, des révélations, une aventure initiatique, etc, non merci, j'ai hérité de mon grand-père d'une cinquantaine de livres de la collection "aventure mystérieuse" de J'ai Lu.  

Bah lis le bouquin, tu verras que ce n'est pas ça

Faudrait que je passe sur son style alors, car il est longuet Peut-être quand j'aurais du temps à tuer.
(je viens de demander à mon copain qui a aimé de quoi ça parlé : il ne s'en souviens plus )

 
Trois volumes chez Bouquins avec la correspondance (pas intégrale cependant), les pastiches, les essais, et bien sûr les écrits. Mon préféré est "A la recherche de Kadath" (ambiance merveilleuse à la Dunsany/"mille et une nuits" mais plus sombre).
 
Après, si tu n'accroches pas, bah tant pis. C'est vrai que c'est pas évident de rentrer dans son monde et son style.

 
Candide, c'est amusant et y a des passages vraiment gores (l'esclavage des femmes, et le siège de la ville quand les mecs se mettent à manger les fesses rebondies des femmes du harem pour survivre   ) mais c'est moi qui visualise trop bien les scènes des bouquins que je lis.  

Le Festin nu de William Burroughs.
J'étais écoeurée puis blasée Et je ne voyais pas très bien où nous menait l'intrigue. J'ai oublié la fin deux jours après, donc on peux dire que je ne l'ai pas fini
 
(EDIT : impression d'être la seule sur ce topic depuis une 1/2 heure. )

ah oui: j'adore la sociologie, mais j'ai jamais pu lire un bouquin de sociologue en entier sans m'endormir, mais c'est un peu particulier L'exception: "La Misère du Monde" de Bourdieu, mais c'est plutôt des tranches de vie qu'un bouquin de socio pure...
 
Alors que la psychologie m'a posé beaucoup moins de problèmes, c'est louche...

A part les livres d'école, "mort d'une gârce" de Colin Dexter (j'ai dû me forcer à le terminer), "Mme Bovary" de Gustave Fklaubert, "Sabotage amoureux" d'Amélie Nothomb (heureusement qu'il est court).

Ah,  "La princesse de Clèves"... quelle purge ce truc.

+1    
Sinon mon prof de français nous a forcé à lire Paul Et Virginie...quelle mièvrerie...

Justine du marquis de Sade
 
Une 50aine de pages et ça m'a gavé, impossible de m'y remettre

Dommage, parce que Sade c'est vraiment super

Un roman de Virgine Despentes (me rappelle plus du titre),rien que les style...

Ca reste un grand classique (je dirais le couple le plus connu de la littérature après Roméo et Juliette).

Oui, c'est d'ailleurs pour ,ça qu'il nous l'avait fait lire, c'est un classique...mais bon, Zola aussi c'est aussi un classique, j'ai jamais pu supporter non plus

Idem, m'a tellement fait chier que, pour exorciser le mal, j'ai nommé mon couple de gerbilles "Popaul" et "Ninie"
Passaient leur temps à baiser, les bestioles, en plus

Je me suis toujours fixée comme règle de finir les bouquins que je commence en étant sure que si je les commencais, c'est qu'il devait y avoir une bonne raison.
Le seul et unique dont je n'ai jamais dépassé les 20 premières pages, c'est "Le Parfum". Tout le monde dit que c'est génial mais je n'ai pas réussi à passer le cap des rats et des égouts. Ca sentait trop mauvais comme livre.

Moi aussi je finis toujours les livre que je commence. Il m'arrive cependant de lire les 10/20 premières pages directement chez le libraire et de reposer le livre sans l'acheter, donc sans le finire. Mais je considère alors que je n'ai pas vraiment commencé le livre (entrent dans cette catégorie Da Vinci Code et Les Royaumes du Nord).
 
Mais du coup je suis assez sélectif avant de commencer vraiment un livre, surtout quand je ne connais pas encore l’auteur.

Oui mais si tu ne prends pas de risque tu ne risques pas de découvrir de nouveaux auteurs. C'est vrai que c'est quitte ou double mais des fois on peut tomber sur de petits chef d'oeuvres écrits par de parfaits inconnus.

 
+1

J'avoue avoir du mal avec les Grands Classiques!!!
* Paul et Virginie
* L'éducation sentimentale
* Le Rouge et le Noir
* ...
Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir investit dedans pour essayer d'amilorer ma culture générale