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Auteur Sujet :

Conseils pour un écrivain en herbe

n°4491554
baj
gentil vaurien
Posté le 26-12-2004 à 22:11:08  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
pour l'instant, j'ai écrit que de petits textes, mais je me suis aperçu que les idées venaient au fur et à mesure.
donc, je vais faire la trame générale, noter les idées qd elles viennent.
faut que je me lance, quoi.
 
ensuite, si j'ai une idée qui influe sur un truc déjà écrit, ben, je réécrierai le passage impacté. je suis pas préssé de toutes façons.
 
je me dis aussi que le premier récit que je vais pondre sera forcemment imparfait et qu'il faut l'accepter comme ça et que je ferai mieux la prochaine fois.

mood
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Posté le 26-12-2004 à 22:11:08  profilanswer
 

n°4491639
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 26-12-2004 à 22:26:12  profilanswer
 

Très bon état d'esprit, alors, bonne chance, Baj!

n°4499700
BlackMicke
Pa de blabla des résultats
Posté le 28-12-2004 à 13:14:06  profilanswer
 

c'est bien faut positiver t'as raison

n°4499704
BlackMicke
Pa de blabla des résultats
Posté le 28-12-2004 à 13:14:15  profilanswer
 

D'autres avis?

n°4503631
BlackMicke
Pa de blabla des résultats
Posté le 28-12-2004 à 23:12:40  profilanswer
 

Je me perds totalement dans la présentation, l'écriture des différentes Maisons, des conflits et enjeux qui les opposent, ainsi que dans la définition du Monde en général. Par où commencer?

n°6602363
kate_854
Posté le 21-09-2005 à 22:21:37  profilanswer
 

BlackMicke a écrit :

Je me perds totalement dans la présentation, l'écriture des différentes Maisons, des conflits et enjeux qui les opposent, ainsi que dans la définition du Monde en général. Par où commencer?


 
 
Salut ! Je suis Kate.
J'ai lu la plupart des messages que tu as laissés sur le forum, et il semble que ton problème n'est pas dû à un manque d'imagination ou de réflexion, mais d'organisation.  
Pour t'aider, je te recommande un certain nombre de livres qui vont pouvoir t'encadrer dans la réalisation de ton livre.  
 
Concernant le monde :  
 
Pour les descriptions du monde, comme on te l'a certainement déjà dit, il ne faut pas qu'elles soient trop longues (sinon trop ennuyeuses, telles que celles du monde de Jordan, dont la série "la roue du temps" est superbe mais perd en majesté par ces descriptions) ni trop courtes (manque de clarté).  
Ce que je te propose, c'est de partir sur une visualisation de ton monde, sur différents plans. C'est une méthode couramment utilisée, et qui a le mérite de ne pas fatiguer le lecteur tout en retenant son attention, puisque tu le guide.  
 
 
Pour la situation de ce monde (alliances, économie, politique) : un vivant exemple de mondes, complètement originaux, et très bien décrits, se trouve dans la série Vorkosigan de Lois MacMaster en SF. Non seulement l'histoire est sansas, mais en plus tu trouveras tout ce que tu désires comme motif, complot, prétexte, de toute nature, sans compter une analyse profonde de manoeuvres économiques, étonnamment vivante et "drôle"
Mon conseil : le lecteur ne se passionne véritablement que pour une seule chose : l'instabilité des choses.  
La situation doit donc "paraitre" stable" mais sans l'être totalement.  
Ex : dans "le seigneur des anneaux" Frodon est incontestablement le héros, mais...Sans la diversion de Aragorn, aurait-il pu remettre l'anneau au feu? Mais...Sans l'alliance des deux tours, "l'Oeil" aurait-il pu trouver un pallier pour inquiéter "la Terre du Milieu"?  
Ex 2: dans l'histoire de France. 1429 : une jeune bergère vient voir le dauphin, qu'on nomme le "roi de Bourges" et lui dit qu'elle va "bouter les Anglais hors de France". Sans Jeanne D'arc, que serait devenue la France? Si elle n'existe pas, l'Histoire change.  
1431: le duc de Bourgogne fait alliance avec Charles VII, roi de France, à Arras, et renie son serment à l'Anglais qui s'intitule "roi de France". Sans ce renversement d'alliance...    
 
 
 
Pour les personnages : attention ! N'en crée pas trop (sinon tu vas vite être débordé et te perdre dans ton histoire) et ne te focalise pas non plus que sur un ou deux personnages, quand bien même il serait les héros.  
Pourquoi? Parce que les monologues c'est sympas, mais lassants, et que les autres personnages apparaîtront comme quantités négligeables, ce qui diminuera par conséquent, irrémédiablement l'intrigue (le lecteur n'aura qu'une seule question à se poser : le héros va-t-il mourir?)  
Mon conseil : entoure le ou les héros de l'histoire.  
Quelques exemples :  
Dans les "enfants de Ji" de Grimbert, l'Adversaire (le héros), qui a une mission, mais dont on ignore le nom, est entouré des autres "héritiers" (les 'héros présomptifs')
Dans les oeuvres de Tolkien, Aragorn a deux soutiens, Frodon a Sam pour le protéger.  
 
 

n°6642548
angelo32
Posté le 27-09-2005 à 20:49:36  profilanswer
 

Moi j'ai un très bon conseil pour ce qui est de la présentation, c'est de ne pas en faire. Si tu ne te sens pas le talent pour décrire ton monde tout en restant interessant ne t'embête pas avec ça et passe directement à l'intrigue. t'aura bien le temps plus tard de parler de tout ce qui fait ton monde. Chaque évenement peut être mis à contribution pour cela.  
Je pense que c'est la meilleure solution, sinon ça soule. Perso j'ai bcp de mal à accrocher aux livres qui ne démarrent pas de façon interessante. Je parle aussi en connaissance de cause en ce qui concerne l'écriture, pour avoir commencer nombre de livres et bien avancé l'un d'entre eux. Sur ce, bonne chance, accroche-toi et n'hésite pas à revenir sur ce que tu as fait. J'avais fait un plan mais j'ai changé environ 90% de ce qu'il y avait dedans

n°7578434
ma n t a
Posté le 03-02-2006 à 18:24:16  profilanswer
 

quelquun connait un bon site pour publier nouvelles ou romans?

n°7579650
fan-taisy
Posté le 03-02-2006 à 20:47:03  profilanswer
 

Moi, j'ai un petit problème sur les dialogues. On m'a déjà fait la remarque qu'ils étaient un peu irréalistes. Si vous avez un conseil...

n°7579728
ma n t a
Posté le 03-02-2006 à 20:54:34  profilanswer
 

il nous faudrait un exemple pour pouvoir juger...

mood
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Posté le 03-02-2006 à 20:54:34  profilanswer
 

n°7579791
fan-taisy
Posté le 03-02-2006 à 20:58:57  profilanswer
 

Alex, tout va bien ? Tu es en sueur.  
- Je…Oui, ça va, ne t’inquiètes pas.  
Il se leva et enfila un blouson qui se trouvait sur la commode.  
- Mais, enfin mon amour…Qu’est-ce qui se passe ?  
« Il ne suffirait pourtant que de si peu pour lui avouer...Mais, je n’ai pas le droit, je ne peux pas lui faire ça ! Je l’aime trop... »  
- Rien Mary. Non, vraiment…  
 Mary sourit tendrement à l’adresse de son mari.  
- Je t’aime, tu sais, plus que tout…  
Il s’assit sur le lit et serra très fort sa femme dans ses bras.  
- Où tu vas ?  
- Me promener, j’ai besoin de prendre l’air.»  
 
 
On m'a dit que ca faisait un peu trop nunuche, "mon amour, oui mon coeur",...etc J'ai changé mais, j'ai peur d'en refaire d'autres...

Message cité 1 fois
Message édité par fan-taisy le 04-02-2006 à 12:45:57
n°7579846
ma n t a
Posté le 03-02-2006 à 21:02:41  profilanswer
 

moi franchcment je trouve sa bien... tant qu'il rend l'air apres, ça va (ptite blague nulle en passant...)
 
serieusement, je trouve ça bien, c'est pas too much...

n°7584261
Profil sup​primé
Posté le 04-02-2006 à 11:23:06  answer
 

fan-taisy a écrit :

Alex, tout va bien ? Tu es en sueur.  
- Je…Oui, sa va, ne t’inquiètes pas.  
Il se leva et enfila un blouson qui se trouvait sur la commode.  
- Mais, enfin mon amour…Qu’est-ce qui se passe ?  
« Il ne suffirait pourtant que de si peu pour lui avouer...Mais, je n’ai pas le droit, je ne peux pas lui faire ça ! Je l’aime trop... »  
- Rien Mary. Non, vraiment…  
 Mary sourit tendrement à l’adresse de son mari.  
- Je t’aime, tu sais, plus que tout…  
Il s’assit sur le lit et serra très fort sa femme dans ses bras.  
- Où tu vas ?  
- Me promener, j’ai besoin de prendre l’air.»  
 
 
On m'a dit que ca faisait un peu trop nunuche, "mon amour, oui mon coeur",...etc J'ai changé mais, j'ai peur d'en refaire d'autres...


 
Même si j'encourage les gens à écrire, je n'arrive pas à comprendre la manie que beaucoup ont d'écrire l'expression "sa va ?" ainsi.  
Je commence à me demander si vous n'avez pas développé un complexe avec cela.
"ça va ?" me paraît beaucoup plus correct.  
Je ne dis pas cela que pour toi, mais cela me chagrine de voir le nombre de personnes qui s'essayent à l'écriture et qui publient des textes avec des fautes de grammaire et/ou d'orthographe.  
Je pense que la plupart d'entre vous avez le logiciel Word avec un correcteur. Utilisez-le !  
Et si nécessaire, relisez-vous et/ou faîtes lire votre texte par quelqu'un d'autre.  
La moindre des choses est de publier un texte sans fautes (ou presque, car certaines nous restent invisibles) pour que le plaisir de la lecture ne soit pas gâché.  
 
Pour certains, ne balancez pas de texte issu directement d'un premier jet et sans corrections. Je dis cela car j'en ai déjà vu, et cela témoigne d'une sorte de manque de respect vis-à-vis du lecteur.  

n°7584448
ma n t a
Posté le 04-02-2006 à 12:03:51  profilanswer
 

le mien (rangiroa) est un premier jet... j'utilise pourtant le correcteur d'orthographe (qui parfois change les mots sans me le demander... ggrrrrr) et je me relis deux trois fois... et il reste toujours des fautes... galere...
 
quant a "sa va" au lieu de "ça va", c'est a cause de msn... disons que si tu ecrit "salut ça va" sur msn, tu passe pour un mec anormal lol...

n°7584506
Profil sup​primé
Posté le 04-02-2006 à 12:23:22  answer
 

Ce n'est pas une raison.  
Si on écrit en texto sur msn, quand on écrit un roman ou une nouvelle il faut écrire en français correct.  
Après, on se plaint des fautes d'orthographe que font les élèves, tout ça à cause des sms et de msn.
Et puis, il faudra que l'on m'explique en quoi écrire correctement français rend un type anormal. Quelqu'un qui n'arrive pas à aligner deux phrases sans aligner une faute me paraît quelqu'un de franchement anormal (ce n'est qu'un exemple, bien sûr).  

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 04-02-2006 à 12:27:14
n°7584523
fan-taisy
Posté le 04-02-2006 à 12:28:54  profilanswer
 


 
Tu sais, il a parfaitement raison, il faudrait que tu fasses des efforts, MANTA!

Message cité 1 fois
Message édité par fan-taisy le 04-02-2006 à 12:29:59
n°7584530
Profil sup​primé
Posté le 04-02-2006 à 12:30:12  answer
 

fan-taisy a écrit :

Tu sais, il a parfaitement raison, il faudrait que tu fasses des efforts!


 
Je parlais aussi pour toi !

n°7584532
ma n t a
Posté le 04-02-2006 à 12:30:26  profilanswer
 

Je disais ça car sur msn, si on écrit "Salut ça va?" le mec en face va te répondre un truc du genre "ouah keski tariv? t malad?" tu la trouver ou le c cedille?"
 
c'est évidemment une grossiere caricature...
 
 
 
edit: et les efforts que j'ai a fournir ne snt pas si enormes tout de meme... je veux dire, il n'ya a pas tant de fautes que cela????? vous m'faites flipper là lol....


Message édité par ma n t a le 04-02-2006 à 12:31:42
n°7584545
fan-taisy
Posté le 04-02-2006 à 12:35:31  profilanswer
 


 
Bien sur, je sais aussi que je dois beaucoup m'améliorer. :jap:


Message édité par fan-taisy le 04-02-2006 à 12:35:55
n°7584546
Profil sup​primé
Posté le 04-02-2006 à 12:35:44  answer
 

Je n'ai pas encore lu ton texte, mais les remarques faîtes étaient d'ordre générales.

n°7584577
fan-taisy
Posté le 04-02-2006 à 12:44:29  profilanswer
 


 
En fait, le problème est que mon word est en anglais. Je ne sais donc pas très bien l'utiliser.
 
Et pour mon correcteur, c'est un de bas de gamme. Tant que le mot existe, il ne dit rien... En l'occurrence le "sa". Pour ce genre d'erreur, il faut que je relise tout moi-même mais, il en reste toujours...
 
Si vous avez une idée d'où je pourrais en avoir un meilleur, ce serait gentil.


Message édité par fan-taisy le 04-02-2006 à 12:49:23
n°7724064
Densel
Posté le 21-02-2006 à 19:35:19  profilanswer
 

[quotemsg=7579791,130,374379]Alex, tout va bien ? Tu es en sueur.  
- Je…Oui, ça va, ne t’inquiètes pas.  
Il se leva et enfila un blouson qui se trouvait sur la commode.  
- Mais, enfin mon amour…Qu’est-ce qui se passe ?  
« Il ne suffirait pourtant que de si peu pour lui avouer...Mais, je n’ai pas le droit, je ne peux pas lui faire ça ! Je l’aime trop... »  
- Rien Mary. Non, vraiment…  
 Mary sourit tendrement à l’adresse de son mari.  
- Je t’aime, tu sais, plus que tout…  
Il s’assit sur le lit et serra très fort sa femme dans ses bras.  
- Où tu vas ?  
- Me promener, j’ai besoin de prendre l’air.»  
 quotemsg]
   
 
J'ai l'impression d'avoir déjà lu ce dialogue des centaines de fois. A mon avis, tes dialogues ont plus un problème de banalité que d'irréalisme. Et c'est vrai que le ton est un peu mièvre. Mais c'est dur de juger sur un passage si court et sorti du contexte. Peut-être que tu pourrais nous en proposer d'autres? :ange:

n°8313601
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 16:05:01  answer
 

Salut!
Est-ce que quelqu'un connait un correcteur mieux que celui ( bas de gamme de word  :pfff: ) ?
 Merci d'avance! :)


Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 16:07:11
n°8313641
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 16:11:12  answer
 

Y a pas l'air d'avoir grand monde qui vient sur ce topic. :(

n°8320075
IG-11
fortissimi sunt belgae
Posté le 04-05-2006 à 03:04:29  profilanswer
 


En effet... Donc, tant qu'à faire, je m'immisce.
 
Concernant les fôtes :
 
Je ne voudrais pas paraître vieux-jeu, mais il me semble tout de même qu'écrire un roman (fût-il de fantasy, peu importe) induit dans le chef de son auteur une envie de produire une oeuvre littéraire... Dès lors, comment est-ce possible de découvrir ici (avec effroi) autant de lacunes en matière d'orthographe et de grammaire ? Loin de moi l'idée de fustiger les écrivains en herbe de ce forum (j'encourage volontiers les vocations) mais je redoute pour eux de cruelles désillusions. Avoir des idées, c'est bien. Vouloir créer, c'est bien aussi. Mais il est primordial de se rendre compte que le lecteur moyen n'est pas un ami et qu'un livre n'est pas une fenêtre msn...
 
Concernant les méthodes :
 
En accord avec d'autres intervenants, je pense qu'il n'existe pas de méthode unique et infaillible. Cependant, à moins d'être un petit génie, la capacité d'allier style, originalité, profondeur, quantité, cohérence, sans une méthode personnelle, est plutôt hors de portée. Je pense que chaque auteur doit prendre un temps pour analyser les écueils qu'il rencontre et en tirer des conlusions.
 
Exemple : il bloque, en cours de rédaction passionnée, sur l'absence de patronyme pour un perso. Blocage, perte du rythme, etc. 2 possibilités : nommer le perso "1" ou "X", 2. se ménager, en séance de préparation, une "réserve" de noms pour des persos secondaires ("figurants" ). Ca aide. Autre exemple : une grande bataille doit avoir lieu. Mince, comment ne pas se perdre dans un récit à la fois stratégique, épique, scénaristique ? Pour se libérer de certaines contingences, une possibilité : établir un plan tactique, dénombrer et identifier les forces en présence, leur armement, les buts des adversaires, et avoir ainsi sous les yeux le déroulement "technique" de la bataille, libérant ainsi l'inspiration pour décrire avec grandeur et héroïsme les exploits lyriques des héros en présence.
 
Aides matérielles diverses :
 
Conseils qui valent ce qu'ils valent...
 
Sources d'inspiration : l'Histoire (comme l'ont dit certains : amalgame de 2 périodes historiques, par ex.), la période contemporaine (pourquoi ne pas transposer à sa sauce un fait d'actualité dans un roman de fantasy ?), les tableaux (recherches google sur les tableaux de type "grandes batailles", paysages urbains de la Renaissance, etc.), écouter de la musique instrumentale inspirante (B.O., musique narrative comme Moussorgsky, etc.).
 
Références : pour ceux qui ont les moyens et/ou aiment les supports "papier", un thésaurus, un dico des synonymes, un bon dictionnaire, une grammaire complète. Pour les internautes, recherche google sur des glossaires (glossaire des armes, de la terminologie politique, diplomatique, architecture, etc.), ça enrichira le vocabulaire et amènera le mot juste à l'endroit pertinent + Wikipédia...
 
Voilà, je ne faisais que passer, bon courage aux futurs invités du Salon du Livre :hello:

n°8320119
hugoboost
Posté le 04-05-2006 à 03:22:30  profilanswer
 


 
même si ton manuscrit te semble trés bon, il sera tres difficile de trouver un éditeur, la plupart d'entre-eux ne se donnent plus la peine de lire les petits auteurs inconnus. Sur les 5000 manuscrits que Albin Michel reçoit par la poste chaque année, seul 4 ou 5 sont publiés , donc faut pas trop réver  :cry:

n°8320182
Abstro
Posté le 04-05-2006 à 05:55:51  profilanswer
 

BlackMicke a écrit :

Je me perds totalement dans la présentation, l'écriture des différentes Maisons, des conflits et enjeux qui les opposent, ainsi que dans la définition du Monde en général. Par où commencer?


Jamais tu relis ton topik ?!

n°8320183
Abstro
Posté le 04-05-2006 à 05:57:24  profilanswer
 

hugoboost a écrit :

même si ton manuscrit te semble trés bon, il sera tres difficile de trouver un éditeur, la plupart d'entre-eux ne se donnent plus la peine de lire les petits auteurs inconnus. Sur les 5000 manuscrits que Albin Michel reçoit par la poste chaque année, seul 4 ou 5 sont publiés , donc faut pas trop réver  :cry:


C'est beaucoup plus de chances que de gagner au loto

n°8325077
Profil sup​primé
Posté le 04-05-2006 à 18:46:21  answer
 

Est-ce que quelqu'un a une réponse à ma question ? :??:

n°8329342
Marnie
Posté le 05-05-2006 à 09:41:21  profilanswer
 


 
hmm... une grammaire, un dictionnaire, un bescherelle ... et beaucoup de patience :D


---------------
Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°8332351
Profil sup​primé
Posté le 05-05-2006 à 16:29:10  answer
 

Si l'on envoit notre manuscrit à un éditeur et qu'il pleins de fautes d'ortographes, est-ce qu'il peut les corriger ?   :??:  
 
Je demande ça comme ça! :)

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 05-05-2006 à 16:30:35
n°8336400
IG-11
fortissimi sunt belgae
Posté le 06-05-2006 à 00:35:27  profilanswer
 


99 chances sur 100, non seulement il ne le corrigera pas, mais, en prime, il enverra une jolie lettre de refus (sans faute d'orthographe)... C'est une question de respect : l'auteur peut avoir été distrait, il est supposé connaître la langue dans laquelle il écrit. A moins d'avoir pondu une future poule aux oeufs d'or évidemment... Imagine-toi recevoir la maquette d'une chanson remplie de fausses notes et au rythme bancal, c'est peu tentant. Il vaut mieux relire son manuscrit encore et encore, il restera de toute façon quelques oublis çà et là.

n°8366818
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 10-05-2006 à 07:57:20  profilanswer
 

Une petite question :
 
Je crois que ça a déjà été demandé, mais qu'est ce que c'est exactement qu'un plan ??
 
Bon voilà merci d'avance !

n°8379127
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 11-05-2006 à 19:07:08  profilanswer
 

Pas de réponse ???

n°8380037
angie25
Posté le 11-05-2006 à 21:11:12  profilanswer
 

JE NE PENSE PAS QU'IL FAILLE OBLIGATOIREMENT SUIVRE UN PLAN
 IL FAUT ECRIRE AU FUR ET A MESURE ET DEVELOPPER CERTAINS PASSAGES CLES .
 JE PENSE QU'EN SUIVANT UN PLAN, ON A TENDANCE A ECRIRE QUELQUE CHOSE DE TROP DROIT, TROP CONVENTIONNEL.
 BIENSUR, TOUT DEPEND AUSSI DE CE QUE L'ON VEUT ECRIRE.

n°8387045
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 12-05-2006 à 16:52:14  profilanswer
 

Bon ça y est je viens de relire les 4 pages du sujet et d'après plusieurs membres, quand on écrit de la fantasy, il vaut mieux faire un plan parce que sinon, on risque de commettre de graves erreurs et de s'emmêler les pinceaux (surtout si on écrit un roman de beaucoup de pages). Après pour les autres genres je sais pas trop.

n°8401128
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 14-05-2006 à 12:41:34  profilanswer
 

Et sinon pour les dialogues comment vous faites pour les faire vivre ? Parce que moi j'y arrive pas trop, j'hésite entre mettre des descriptions et ne rien mettre du tout pour que ça s'enchaine. Mais l'un ne va pas sans l'autre, mais j'arrive pas à doser ça m'énerve !!! :fou:

n°8402333
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 14-05-2006 à 14:58:19  profilanswer
 

J'ai trouvé ça sur le net je le poste là :
 
Quelques conseils aux écrivains en herbe
par Bernard Werber
 
1. - Le désir
Ecrire? Au commencement est le désir. Se demander pourquoi on a envie d'écrire. Si c'est pour faire une psychanalyse par écrit (et donc économiser 25 ans et 100 000 euros) mieux vaut renoncer. Si c'est pour gagner de l'argent ou avoir de la gloire, ou passer à la télévision ou épater sa maman, renoncer. La seule motivation honorable me semble être: parce que l'acte d'écrire, de fabriquer un monde, de faire vivre des personnages est déjà une nécessité et un plaisir en soi. On peut aussi admettre comme motivation: épater une fille dont on est amoureux.
 
2. - Les handicaps
Le principal problème de l'écriture, c'est que c'est un acte solitaire absolu. On est seul avec sa feuille et soi même. Si on a rien à dire aux autres ni à se dire à soi même, l'écriture ne va que vous faire mesurer ce vide intérieur. Désolé. Il n'y a pas d'acte qui ne soit pas avec des contreparties. Si vous devenez écrivain professionnel «sérieux » préparez vous à passer au moins 5 heures par jour enfermé seul devant un ordinateur, une machine à écrire ou un calepin. Vous en sentez-vous capable?
 
3. - Un artisanat
On dit que pour réussir il faut trois choses: le talent, le travail et la chance. Mais que deux suffisent. Talent plus travail, on n'a pas besoin de chance. Talent plus chance, on n'a pas besoin de travail. Travail plus chance, on a pas besoin de talent. Vu qu'on ne peut pas agir sur la chance, mieux vaut donc le talent et le travail.
Comment savoir si on a le talent...? En général les gens qui ont le talent d'écrire ont déjà pris l'habitude de raconter des histoires à leur entourage. Ils prennent plaisir à relater des événements vécus ou lus, et naturellement on a envie de les écouter. Ce n'est pas obligatoire mais c'est un premier signe. Souvent les gens qui racontent bien les blagues finissent par comprendre les mécanismes d'avancée d'une intrigue et d'une chute. La blague est l'haïku du roman. D'ailleurs tout bon roman doit pouvoir se résumer à une blague.
 
4. Lire
On doit lire le genre de livres qu'on a envie d'écrire. Ne serait-ce que pour savoir ce que les autres auteurs, confrontés aux mêmes problèmes, ont fait. On doit aussi lire les livres des genres qu'on n'aime pas forcément ne serait ce que pour savoir ce qu'on ne veut pas faire.
 
5. Se trouver un maître d'écriture
Se trouver un maître ne veut pas dire copier, ni plagier. Cela veut dire être dans l'esprit, la liberté, la manière de développer les histoires de tel ou tel. Il n'y a pas de contradictions avec la loi un peu plus bas sur l'originalité. Lire peut vous permettre de décomposer les structures comme si on démontait un moteur de voiture Mazeratti pour voir comment c'est fait. Cela ne vous empêche pas de construire autrement une Lamborgini.
 
6. Accepter le statut d'artisan
Ecrire est un artisanat. Il faut avoir le goût à ça, puis l'entretenir régulièrement. Pas de bon écrivain sans rythme de travail régulier. Même si c'est une fois par semaine. Ensuite on est tout le temps à l'école. Chaque livre va nous enseigner un petit truc nouveau dans la manière de faire les dialogues, le découpage, de poser vite un personnage, de créer un effet de suspense. C'est ça l'artisanat. Surtout ne vous laissez pas impressionner par les passages des écrivains à la télévision ou les interviews de ces écrivains... Ce ne sont que des attitudes. Le vrai artisanat ne peut pas être montré là-bas. Et n'oubliez pas que ce n'est pas parce qu'un auteur passe bien à la télé ou est beau ou souriant que c'est un bon artisan. C'est juste un bon type qui passe à la télé dans le rôle d'écrivain. En général plus ils sont sérieux, plus ils impressionnent. La seule manière de savoir ce que vaut un écrivain est de le lire. La seule manière de savoir ou vous en êtes dans votre artisanat est de demander à vos lecteurs ce qu'ils pensent de vos livres.
 
7. L'inspiration
En fait, bien souvent, l'inspiration vient d'une résilience. On souffre dans sa vie donc on a besoin d'en parler par écrit pour prendre le monde à témoin. Par exemple quelqu'un vous a fait du mal; vous ne vous vengez pas par des actes, vous vengez par écrit en fabriquant une poupée à son effigie et en y plantant des aiguilles d'intrigue. A la fin le héros casse la figure à la poupée à l'effigie de votre adversaire. On dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Je le crois. Si on est complètement heureux satisfait de tout ce qu'on a déjà pourquoi se lancer dans l'aventure hasardeuse de l'écriture ? A la limite je conçois qu'une fois qu'on est écrivain professionnel l'écriture devienne en soi une sorte de quête du graal, du livre parfait, mais là encore c'est une frustration à régler. Donc une souffrance. Oui dans l'écriture il y a forcément une vengeance contre quelque chose ou quelqu'un. Ou en tout cas un défi à relever.
 
8. - L'originalité
Un livre ou une histoire doit apporter quelque chose de nouveau. Si ce que vous faites est dans la prolongation de tel ou tel ou ressemble à tel ou tel ce n'est pas la peine de le faire. Tel ou tel l'a déjà fait. Il faut être le plus original possible dans la forme et dans le fond. L'histoire ne doit ressembler à rien de connu. Le style doit être neuf. Si on dérange des imprimeries et si on abat des arbres pour avoir de la pâte à papier, c'est qu'il faut avoir quelque chose à apporter en plus avec son manuscrit.
 
9. La fin
Si le lecteur découvre qui est l'assassin ou comment va se terminer le livre dès le début ou le milieu, vous n'avez pas rempli votre contrat envers lui. Du coup, pour être sûr d'avoir une fin surprenante, il vaut mieux commencer par écrire la fin puis le cheminement qui empêchera de la trouver.
 
10. - Surprendre
Il faut surprendre à la conclusion, mais il faut toujours avoir une envie de surprendre à chaque page. Il faut que le lecteur se dise à chaque fois «ah ça… je ne m'y attendais pas». Les romains inscrivaient à l'entrée des théâtres "Stupete Gentes" qu'on pourrait traduire «Peuple préparez vous à être surpris ». Surprendre son lecteur est une politesse.
 
11. Ne pas vouloir faire joli
Beaucoup de romanciers surtout en France, font du joli pour le joli. Ils enfilent les phrases tarabiscotées avec des mots de vocabulaire qu'il faut chercher dans le dictionnaire comme on enfile des perles pour faire un collier. Cela fait juste un tas de jolis phrases. Pas un livre. Ils feraient mieux d'être poètes. Au moins c'est plus clair. Toute scène doit avoir une raison d'être autre que décorative. Le public n'a pas (n'a plus?) la patience de lire des descriptions de paysages de plusieurs pages ou il ne se passe rien, ni des dialogues sans informations qui n'en finissent pas. La forme ne peut pas être une finalité, la forme soutien le fond. Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur.
 
12. Recommencer
Ne pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous dans la coque avec des bouts de bois, soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution. Même si l'informatique et le traitement de texte autorise toujours des rafistolages. C'est un peu comme le "master mind". C'est parfois lorsqu'on a tout faux qu'on déduit le mieux comment faire juste. J'ai refait 120 fois "les fourmis" et franchement les premières versions n'étaient pas terribles.
 
13. Les lecteurs tests
Trouver des gens qui vous lisent et qui n'ont pas peur de vous dire la vérité. La plupart des gens auxquels vous donnerez votre manuscrit à lire se sentiront obligés de vous dire que c'est la 7ème merveille du monde. Cela ne coûte pas cher et ça n'engage pas ; Par contre dire à un auteur, "Ton début est trop long, et ta fin n'est pas vraissemblale" signifie souvent une fâcherie avec l'auteur. Pourtant ce sont ceux qui auront le courage de vous dire cela qui seront vos vrais aides. Et c'est à eux qu'il faudra donner en priorité vos manuscrits à lire pour avoir un avis. Vous pouvez aussi écouter les félicitations pour les scènes réussies. Mais ne soyez pas dupe. Mettez votre ego de coté. Fuyez les flatteurs qui ne sont pas capables d'expliquer pourquoi cela leur a plu.
 
14. Raconter à voix haute
Ne pas hésiter à raconter oralement votre histoire. Tant pis si vous prenez le risque de vous faire piquer l'idée. En le racontant oralement, vous sentez tout de suite si cela intéresse et vous vous obligez à être synthétique et efficace. Voir en direct ses lecteurs réagir à une histoire est très instructif.
 
15. Les personnages
Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions. Prenez pour fabriquer un personnage des caractéristiques à vous ou a des amis proches. Bref, des êtres que vous connaissez un peu en profondeur. Il faut les rendre attachants et crédibles. Il faut que les gens puissent se dire "Ah oui, ce genre de personne cela me rappelle un tel". Qu'ils se reconnaissent en eux, c'est encore mieux.
 
16. L'adversité
Il faut que votre héros ait un problème à régler. Plus le problème est gros plus l'interêt du lecteur est fort. L'idéal est de donner des handicaps au héros de manière a ce qu'on se dise il n'y arrivera jamais. Exemple: l'enquêteur est aveugle et le tueur est non seulement le roi de la maffia mais en plus il a des talents de télépathie et c'est quelqu'un qui a beaucoup de chance. Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé. Le système est: l'auteur met son héros dans des problèmes que le lecteur jugera insurmontables et l'auteur sauve à chaque fois in extremis son héros d'une manière que le lecteur n'avait pas prévu .
 
17. Alterner les formes
Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer. Pour cela, alterner les scènes d'actions et de dialogues. Mettre le maximum de coup de théâtre inattendues. Ne pas oublier que la lecture est un plaisir et que l'objectif n'est pas que le lecteur se dise que l'auteur est doué; il doit se dire "mais qu'est-ce qui va arriver à la scène suivante"?
 
18. Transmettre du savoir
La fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture.
 
19. Aller voir sur place
Un: s'informer. Deux: réfléchir. Trois: écrire. S'informer est indispensable. On ne parlera bien d'un lieu que si on y est allé pour faire des repérages. On ne parlera bien d'un métier que si on a discuté avec une personne qui la pratique. Évidemment on peut imaginer, mais le plus on se frottera au réel, le plus on découvrira de choses et on pourra raconter d'anecdotes vrais. Et le lecteur sent tout de suite ce qui est pur délire d'auteur et ce qui observation réelle.
 
20. Avoir une volonté d'être compris par tous
Souvent les critiques parisiens taxent les auteurs qui touchent tous les publics "d'auteurs populaires". Avec une connotation péjorative dans le mot populaire, sous entendu que si cela plaît au grand public c'est que ce n'est pas de la grande littérature. Victor Hugo se vantait d'être un auteur populaire, de même que Alexandre Dumas, Jules Verne et Flaubert. Mozart faisait de la musique populaire et s'en flattait. Tous les auteurs "non populaire" qui vivaient à la même époque ont été oubliés, qu'ils soient grand poètes, grands académiciens, grands écrivains de cours ou de salon. L'histoire les a balayés avec leurs jolies tournures de phrases et leur effets de manches. De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n'être compris que par un public restreint on en effet été effacés. Logique. Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public qu'à un groupe de soit disant arbitre des élégances. Faire simple et clair réclame beaucoup plus de travail que de faire grandiloquent, incompréhensible, et rempli de sous entendus que l'auteur est le seul à connaître.
 
21. Se plaire à soi même
Pour plaire au lecteur il faut se mettre à sa place. Ecrire des livres qu'on aurait envie de lire si ce n'étaient pas les nôtres. Ne jamais se dire "j'écris cela, ça ne me plaît pas, mais ça leur plaira". On est soi-même la première personne qui doit s'amuser à lire le livre. Répétons-le: S'il n'y a pas de plaisir d'écriture, il ne peut pas y avoir de plaisir de lecture ensuite.
 
22. L'initiation des personnages
Une bonne histoire est aussi une initiation. Au début le héros dormait sur ses lauriers ou sa fainéantise. Une situation de crise va l'obliger à s'apercevoir qu'il est beaucoup plus que ce qu'il croit. Mettre les personnages en situation de danger pour les obliger à révéler leurs talents cachés. Et le lecteur en vivant dans la peau du personnage va faire la même expérience de transformation. Un bon livre est un livre qui transforme son lecteur en le faisant se prendre pour le héros.
 
23. Faire des plans
Quand vous avez un bon premier jet brut, essayez de trouver une manière de le découper de l'organiser pour qu'il soit rangeable dans des chapitres. En général on organise le livre en trois actes: Début. Milieu. Fin.
Début. Le début est en général le lieu de la scène d'exposition. On découvre ou ça se passe. Quand ça se passe. Qui agit. Et le plus rapidement possible quelle est la problématique. L'idéal est de réduire au maximum le décollage du début, il faut que l'exposition soit la plus rapide possible pour que le lecteur n'attende pas avant d'être dans l'histoire.
Le milieu. Le milieu est souvent le ventre mou du livre. On prolonge la problématique, on en invente des secondaires, on gère la progression dramatique.
La fin c'est soit le coup de théâtre surprise, soit la grande explication de l'histoire cachée, soit l'apothéose.
 
24. Les portes ouvertes, portes fermées
Dans les scènes du début on ouvre des portes. Ce sont des problématiques: "qui a tué?", "vont-ils s'aimer?", et "qui est cette dame en noir qui surgit de temps en temps?". A la fin il faudra penser à toutes les refermer. "C'est le fils du paysan qui a tué", "ils vont s'aimer mais cela ne sera pas facile", et "la dame en noir c'est en fait le fils caché de la concierge déguisé en femme depuis son voyage au Brésil ou il a connu l'enfer et qui recherche l'identité de son vrai père" Bien vérifier qu'il n'y ait pas de portes ouvertes béantes (soudain on ne parle plus de la dame en noir) ni de portes fermées qui n'ont pas été ouvertes (soudain un personnage révèle qui il est, mais on n'en parlait pas au début).
 
25. L'envoi aux éditeurs
Investir dans la photocopieuse et envoyer son manuscrit à un maximum d'éditeurs. De préférence ceux qui ont des livres qui ressemblent dans leur genre au votre. Pas la peine d'envoyer de la science-fiction à un éditeur de poésie.
 
26. Les lettres de refus
Les éditeurs reçoivent une centaine de manuscrits par jour. Donc ils ont du mal à distinguer le bon grain de l'ivraie. Ils utilisent pour cela des lecteurs, soit des professeurs de français à la retraite, soit des étudiants, soit des amis qui aiment lire qui leur font ensuite des fiches. Ces gens sont souvent payés pour ce travail mais font aussi parfois cela par passion personnelle. Si les éditeurs vous répondent tous que cela ne leur plaît pas, ce n'est pas définitif. Essayez de savoir pourquoi en les appelant et refaites un manuscrit en tenant compte de leur remarques. Ou s'il n'y a pas de remarque, refaites quand même un manuscrit en tenant compte de l'avis de vos lecteurs négatifs ou de votre propre évolution. Puis renvoyer, il y a quand même une part de chance en renvoyant au même éditeur vous pouvez finir par tomber sur quelqu'un qui vous comprenne et vous défende dans les comités de lecture (personnellement j'ai renvoyé mon manuscrit pendant 6 ans à tous les éditeurs et j'ai reçu trois lettres de refus de mon éditeur actuel). Le découragement fait partie du mode de sélection.
 
27. Ne pas faire d'édition à compte d'auteur
Si personne n'est prêt à payer pour votre manuscrit c'est peut être parce qu'il n'est pas bon. Cette hypothèse ne doit jamais être oubliée. Tout le monde n'a pas forcément de talent. Et ce n'est pas grave. A la limite tentez la musique. Par contre les éditeurs qui proposent de vous de payer pour être édités ne distribuent que peu ou pas votre livre. Vous allez juste vous retrouver avec un tas de bouquins dans votre chambre à distribuer à vos amis. Autant faire vous même vos tirages avec votre ordinateur.

n°8431921
Petit Chou
j'aime le chocolat
Posté le 17-05-2006 à 19:19:37  profilanswer
 

drapal !

n°8457543
Metame
Non-aristotélicien
Posté le 20-05-2006 à 19:42:04  profilanswer
 

La pire erreur pour moi serait d'écrire pour ne rien dire, ou raconter.
 
Un page écrite, beaucoup d'heures à réfléchir. Et puis il faut avoir souffert (au sens large) pour écrire, comme l'a dit Dostoïevski.

n°9203909
Profil sup​primé
Posté le 13-08-2006 à 14:55:07  answer
 

Up! :bounce:

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

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