Un centre d'isolement attaqué au Liberia
 
Des hommes armés ont attaqué dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août un centre d'isolement pour malades à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de dix-sept patients. « Ils ont cassé les portes et ont pillé les lieux. Les malades ont tous fui », a affirmé Rebecca Wesseh, un témoin de l'incident. Ses propos ont été confirmés par le secrétaire général des travailleurs de la santé au Liberia.
 
Des individus armés de gourdins se sont introduits de force dans le lycée de la banlieue de Monrovia, qui abrite le centre anti-Ebola, a-t-elle affirmé. Selon elle, ils criaient des mots hostiles à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et assuraient qu'« il n'y a[vait] pas d'Ebola » dans le pays.

In all, 318 cases were identified of which 280 died. (An additional 284 cases and 151 deaths occurred in nearby Sudan.) The small Yambuku hospital was closed after 11 of its 17 staff members died. Belgian nuns serving the community were also infected, and two of them died, along with Mayinga N'Seka, a Zairian nurse, after the group was transported to Kinshasa. With WHO assistance, the outbreak was eventually contained by quarantining local villagers in their communities, sterilizing medical equipment and providing protective clothing to medical personnel. The small Congolese air force provided helicopters to allow the outbreak team to visit 550 villages in the area.

 
Fièvre hémorragique
à virus Ebola, République
démocratique du Congo –
mise à jour1
Avec l’aide d’un grand nombre de partenaires
internationaux, le Ministère de la Santé de la
République démocratique du Congo poursuit
son intervention contre la fl ambée de fi èvre
hémorragique à virus Ebola en cours dans la
province du Kasaï occidental.
Au 27 septembre 2007, on avait recensé 17 cas
de fi èvre hémorragique à virus Ebola confi rmés
en laboratoire et notifi és dans les zones
sanitaires de Luebo et Mweka de la province
du Kasaï occidental, au côté des confi rmations
d’autres pathologies associées à cette fl ambée,
dont la typhoïde et Shigella dysenteriae type 1.
Le dernier cas confi rmé de fi èvre à virus
Ebola est décédé le 22 septembre dans l’unité
d’isolement mise en place par Médecins Sans
Frontières à Kampungu et il a été enterré dans
les conditions requises de sécurité sanitaire.
Des laboratoires mobiles, installés par des
spécialistes des Centers for Disease Control and
Prevention (Etats-Unis) et de l’Agence de santé
publique du Canada dans 2 des villages affectés,
permettent aux équipes sur le terrain de faire
des diagnostics rapides et précis des nouveaux
cas suspects en 2 à 6 heures.
Les équipes sur le terrain s’attachent à rompre
la chaîne de transmission et continuent de
surveiller les nouveaux cas suspects dans
les unités d’isolement et de rechercher les
contacts. Les autorités sanitaires nationales
mettent en place des mesures rigoureuses
de lutte contre l’infection dans les centres de
santé et les hôpitaux de la zone affectée, afi n de
réduire le plus possible le risque de contagion
pour le personnel soignant. Des informations
et du matériel de formation sont préparés et
transmis aux autorités sanitaires provinciales dans tout le pays
au cas où on trouverait d’autres cas en dehors de la zone touchée
actuellement.
Les autorités sanitaires de la zone affectée travaillent en étroite
collaboration avec des spécialistes de la mobilisation sociale
et des équipes de communication élaborent des messages
d’information essentiels à l’intention des communautés locales.
Les journalistes préparent des séquences radiophoniques à
diffuser sur la prévention de l’infection à virus à Ebola et ils
donnent aux communautés des informations sur la façon de
reconnaître les premiers symptômes et d’alerter les autorités
concernées. On estime que ces messages radiophoniques couvrent
60% de la population locale.
Les équipes de communication travaillent également avec les
groupes locaux de la société civile: associations de femmes
et de jeunes, églises, unités militaires, écoles et marchés, pour
couvrir le plus largement possible la population. Ces activités
sont essentielles pour alerter les communautés sur le risque de
transmission, tout en réduisant parallèlement la panique et les
sentiments d’angoisse qui s’associent fréquemment aux fl ambées
de fi èvres hémorragiques virales.
Des enquêtes rétrospectives sur les dossiers hospitaliers sont en
cours pour déterminer comment la fl ambée a progressé dans sa
phase initiale et établir sa propagation dans les tout premiers
mois.
De plus amples renseignements sont disponibles (en anglais
seulement) sur le site OMS sur la fi èvre hémorragique à virus
Ebola: http://www.who.int/csr/disease/ebola/en/index.html

Following earlier denials, Liberia has admitted that 17 suspected Ebola patients are "missing" after a health centre in the capital was looted.
 
The government had sought to reassure people, saying all the patients had been moved to another health facility.
 
But Information Minister Lewis Brown told the BBC that 17 inmates had gone "back into their communities".
 
The World Health Organization (WHO) has called for exit screenings on all travellers from affected countries.

Blood-stained mattresses, bedding and medical equipment were taken from the centre, a senior police officer told BBC News, on condition of anonymity.
 
"This is one of the stupidest things I have ever seen in my life," he said. "All between the houses you could see people fleeing with items looted from the patients."
 
The looting spree, he added, could spread the virus to the whole of the West Point area.

Searches of the teeming West Point slum have so far failed to turn up any of the missing victims as neighbouring Guinea said a wave of sick Liberians had begun crossing the border, which it had officially closed 10 days ago.
 
Club-wielding youths raided a medical facility set up in a high school in the dense-populated Monrovia slum on Saturday, some shouting "there's no Ebola", echoing wild rumours that the epidemic had been made up by the West.
 
Officials are considering sealing off the area -- home to 75,000 people -- to stop the nightmare scenario of people with the highly contagious disease wandering the city where unburied corpses have lain abandoned in the streets.

Information Minister Lewis Brown said: "All those hooligans who looted the centre are now probable carriers of the disease.... They took mattresses and bedding that were soaked with fluids from the patients. To quarantine the area could be one of the solutions.
 
"We run the risk of facing a difficult-to-control situation," he warned.  
 
The head of the Health Workers Association of Liberia, George Williams, said of the 29 patients in the raided unit "all had tested positive for Ebola" and were receiving preliminary treatment before being taken to hospital.

- Wave of sick Liberians -
 
Dr Sakoba Keita, who is heading Guinea's fight against the epidemic, told AFP that a wave of sick Liberians were crossing the border in the Macenta district in the south of country, where Ebola had up till now been on the wane.
 
"We are very worried about this situation of sick people arriving from Liberia. We are having more and more suspected cases in the area," he said.
 
A Guinean military doctor on his way to the border said: "We are doing everything we can but there is a huge gulf between the rhetoric and the situation on the ground."
 
Guinea announced 10 days ago that it was closing its borders with Liberia and Sierra Leone, a forested region notoriously hard to police, and it was unclear how the sick patients made it into the country.