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Auteur | Sujet : [Topic unique]Tout sur l'Ultra Haute Définition (UHD/4K/8K, HDR, HEVC) |
safe Attends, .... je t'explique ! | TOPIC HARDWARE.FR EN RELATION AVEC CELUI-CI : Topic sur les moniteurs UHD géré par PitOnForum qui met régulièrement des informations en ligne. Puisque l'ultra haute définition ( UHD ) commence à arriver dans nos foyers, c'est le moment idéal pour s'interroger sur les enjeux et les impacts techniques et économiques de ce format. Je vous propose une suite d'articles qui permettront de comprendre ce qui est spécifié, comment les acteurs industriels se préparent à y répondre, quels sont les types de produits existants et ceux qui pourraient arriver sur le marché. Cette première partie est dédiée à la description simplifiée des caractéristiques majeures exploités par les différents types de signaux vidéos ultra HD. Sont décrits les éléments suivants : • 1.1 Résolutions et aspects d'images Convention pour ce qui suit : - La définition est caractérisée par le nombre total de pixels dans l'image exprimée en nombres de pixels. Ex. : 7 Mpixels. L'ultra HD est l'appellation générique d'une multitude de format vidéos existants, chacun couvrant un domaine d'application différent ( télévision, Bluray, internet ). Dans chaque domaine d'application, des organismes adaptés ont ou vont précisés(r) les paramètres d'un format vidéo ultra HD ainsi que les appellations associées. Il y a donc de nombreux documents / standards / normes décrivant une forme de signal vidéo dite ultra HD. Par exemple, dans le cas d'un signal télévisé, il existe une norme qui fait référence et qui est spécifiée par l'International Telecommunication Union ( ITU ). Il s'agit des recommandations en matière de paramètres de production et de diffusion télévisé de l'ultra haute définition ( Document ITU-R BT.2020-1 crée en 2012 et mis à jour en 2014 ). A partir de ce document, les Etats-Unis peuvent définir leur propre standard télévisé ultra HD, tout comme le font l'Europe et le Japon avec des paramètres différents. Mais dans tous les cas, les paramètres vidéos de chaque standard ultra HD télévisé devront faire partit de ceux recommandés par l'ITU. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( Ultra HD Blu-ray ): Les spécifications de l'ultra Blu-ray diffusées en janvier 2015 précisent qu'une seule définition d'image ( supérieure à la définition Full HD ) est admise : • Définition : 3840 x 2160 pixels La définition d'image 4096 X 2160 n'est pas retenue pour l'Ultra Blu-ray. Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Reprenant les recommandations de l'ITU en matière de production et de diffusion télévisé d'un signal ultra HD, l'organisme chargé de rédiger les standards Télévisuels, le SMPTE ( Society of Motion Picture and Television Engineers ), a crée en 2007 puis mis à jour en 2009 et 2013 les documents référencés SMPTE ST-2036-1, 2036-2, 2036-3 qui définissent, plus en détails, les différents paramètres de production d'un signal ultra HD télévisé. On parle alors de UHDTV qui se décline en deux définitions: • Définition : 3840 x 2160 pixels (8.3 megapixels) • Définition : 7680 x 4320 pixels (33,2 megapixels) Pour information, le format UHDTV2 est basé sur les paramètres du format "Super hi-vision 8K" définit par NHK ( Media N°1 de diffusion télé au Japon ) pour la diffusion 8K via satellite au Japon. A noter ici que les différentes définitions 4K issue du cinéma numérique ne pouvaient être retenues pour la diffusion TV du fait que l'aspect d'image unique retenue est le 16/9ème. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Le CEA met à jour en mai 2013, le document technique spécifiant les paramètres des formats vidéo numériques non compressés pouvant être exploités ( document CEA-861-F ) avec les définitions suivantes : • Définition : 3840 x 2160 pixels • Définition : 4096 x 2160 pixels Ces deux formats de définition peuvent être exploités à différentes fréquences d'images par secondes ( voir plus bas ). Le format de définition 4096x2160 existait déjà dans le monde du cinéma numérique, le CEA l'a donc porté comme format de définition possible pour usage domestique. Le DCI 4K ( spécifié par Digital Cinéma Initiatives et appelé communément 4K ) est un format répandue dans l'industrie du cinéma et prend comme définition 4096 x 2160 pour un rapport de forme de 1,90 ( aspect d'image de 17,06/9è ). A noter que les vidéos projecteurs Sony 4K possèdent des matrices compatibles jusqu'à la définition de 4096 x 2160 ( et pas seulement jusqu'à la définition 3840x2160 ). Puisque le format de définition 4096x2160 n'est pas 16/9è, cela va poser quelques complications pour nos diffuseurs : En théorie, ce sont ces définitions d'images du standard CEA-861-F qui s'appliqueront mais, ... comme le monde internet à parfois tendance à privilégier ses propres besoins, on devrait s'attendre dans les premiers mois à des formats de vidéos dont les définitions et aspects d'images seront plus ou moins exotiques par rapport a ce que le CEA a spécifié. Résumé des définitions, de leurs applications et des appellations associées : Il faut distinguer la sémantique crée pour servir un discours de nature commerciale avec la sémantique propre aux normes techniques. Dans le langage commercial, il y a des ambiguïtés qui ne servent pas le consommateur à décoder correctement le type de produit qui lui est proposé. On considère que tout ce qui a une définition d'au moins 3840x2160 peut être nommé Ultra HD ou UHD de manière générique, avec des spécificités supplémentaires en fonction des continents : • En Amérique du Nord, les produits commercialisés ayant une définition de 3840x2160 ou 4096x2160 peuvent être nommés Ultra HD ou bien UHD ou bien 4K. Un téléviseur de définition 7680x4320 peut très bien être appelé Ultra HD ou bien UHD ou bien 8K. En résumé, dans le langage commercial, les américains ont agrégés des termes afin de ne plus permettre la distinction entre définitions ( ce qui crée une certaine ambiguïté de mon point de vue ) et les Européens ont nommé qu'une seule et unique définition. De plus le terme 4K est employé pour identifier les produits commercialisés qui ne proposent qu'une augmentation de la définition ( 3840x2160 ) tout en conservant l'ensemble des paramètres de la norme Full HD. Il n'y a donc aucune relation entre le terme 4K qui renvoi à la définition du cinéma numérique et le terme 4K "commercial". Derrière ces termes commerciaux "fourre tout" que sont Ultra HD, UHD et 4K, il existe une multitude de standards techniques aux appellations précises que je vous liste en fonction des définitions associées : • QUAD HD/QUAD HDTV/4K2K sont les noms commerciaux associés au format vidéo QFHD ( Quad Full High Definition ) de définition 3840x2160 qui est désormais obsolète. Les premiers téléviseurs prototypes de définition 3840x2160 présentés dans les salons entre fin 2011 et mi 2013 ont ainsi été nommés. Les termes commerciaux Quad HD / Quad HDTV / 4K2K sont obsolètes et ont été remplacés par les terme commerciaux UHD ou Ultra HD. • 3840x2160 est une définition 16/9è utilisé par : • 4096x2160 est une définition non 16/9è utilisé par : • 7680x4320 est une définition 16/9è utilisé par : • 8192x4320 est une définition non 16/9è et exploité par aucun standard ( pour le moment ) que ce soit dans le monde du cinéma numérique, de la télévision ou pour application domestique. Les laboratoires R&D de NHK et JVC ont développé un système exploitant cette définition. A noter aussi que ce format de définition est le format de sortie le plus élevé autorisé par l'HEVC. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( Ultra HD Blu-ray ): Les fréquences admises par l'Ultra HD Blu-ray sont de : • 2D : 23.976p, 24p, 25p, 50p, 59.94p, 60p ( si encodage en HEVC ) et 23.976p, 24p ( si encodage en AVC ), A noter que même si aucun format UHD 3D n'est spécifié à ce jour ( janvier 2015 ), l'Ultra HD Blu-ray autorise les vidéos Full HD 3D : • 3D: 48p (24p par œil) > Frame packet Le HFR 3D ( 96p soit 48p par œil ) que Peter Jackson et James Cameron exploitent en captation 3D pour leurs films n'est pas spécifié pour le moment pour un usage domestique ( ni en définition Full HD, ni en définition UHD ). Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Les fréquences admises par SMPTE en UHDTV1 et en UHDTV2 sont les suivantes ( mars 2014 ) : Pour la diffusion 3D, le format n'est pas arrêté, c'est à l'étude. SMPTE préconise l'utilisation de la plein définition pour chaque image ce qui signifierait que les fréquences progressives de 50/60hz soient un minimum pour afficher cette UHDTV en 3D. L'UHDTV est d’emblée du progressif alors que la télévision actuelle est diffusée en entrelacé à savoir des demi-images envoyées en mode entrelacé. Cela explique pourquoi l’UHDTV1@50p multiplie en théorie ( par rapport a un signal HDTV@50p ) le débit nécessaire par 8 (hors améliorations liées à l’HEVC) : 2*2 du fait du doublement du nombre de pixels en hauteur et en largeur et encore *2 du fait du passage au signal progressif. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Les fréquences admises par le standard UHD du CEA sont de 23.976/24/25/30/50/59.94/60 images/s uniquement en progressif.
Toute fréquence d'affichage supérieure à 60hz ( cas de la diffusion TV ) ou à 24hz ( cas de la diffusion cinéma ) est considérée comme HFR. L'illusion de mouvement et l'origine du 24hz au cinéma : Le phénomène de la persistance rétinienne est observé au XVIIIe siècle par le Franco-Irlandais Chevalier d'Arcy qui fabrique un disque rotatif sur le périmètre duquel est fixé un charbon ardent. À partir d'une vitesse de rotation de sept tours à la seconde, le charbon ardent donne l'illusion d'un cercle lumineux continu, « qu'il ne pouvait être attribuée qu'à la durée de la sensation ». Il en déduit que la perception de mouvement chez l'homme serait le résultat d'une vision persistante composée d'au moins 7 images par secondes. C'est en 1891 que Thomas Edison et Dickinson présentent le premier film animé grâce à la première caméra ( nommée Kinétographe ). Les prises de vues varient de 18 images par seconde à 46 images par seconde grâce à un moteur asynchrone pouvant entraîner le mécanisme plus rapidement à la demande. Leur expérimentations montrent qu'Une cadence de moins de 16 images par seconde (trame/s) pouvait provoquer la perception d'images clignotantes. Le mouvement reste interprétable même à une taux de 10 images par seconde ou encore plus lent, mais le scintillement causé par l'obturation d'un projecteur de film devient distrayant en dessous du seuil de 16 images par secondes. Avant 1926, les films muets étaient tournés et projetés à la vitesse maximale de 16 images par seconde. Avec l’arrivée du parlant (The jazz singer en 1927), l’industrie a du augmenter la cadence de défilement des images : à 16 images par seconde, il n’est pas possible de retranscrire les hautes fréquences sonores. La reproduction des aigus exige un défilement plus rapide de la piste optique sonore couchée sur la pellicule. Le choix s’est porté sur une cadence de 24 images par seconde, qui permet non seulement une bonne lecture du son mais aussi une retranscription assez naturelle des mouvements à l’écran. Le format 24 images par seconde est ainsi devenu la norme mais moins pour des raisons artistiques et techniques qu’économiques : ce choix résulte d’un compromis entre les contraintes de rythme de diffusion des images et des sons et le coût de la pellicule. L’industrie aurait pu adopter un standard à 48 i/s. La qualité de la projection aurait été très différente mais cela aurait fait exploser les coûts de production et de distribution. Tant que le cinéma a utilisé les supports argentiques, les tentatives de High Frame Rate, comme le procédé showscan (projection de films 70 millimètres à 60 images / seconde), ont échoué à cause de leur coût trop élevé. Du coup, le 24 i/s n’a jamais été remis en cause pendant près d’un siècle. Pour nous donner l’impression d’un mouvement fluide et non saccadé, le mécanisme d’entraînement du projecteur doit présenter cette pellicule à la lampe lumineuse de l’appareil d’une façon particulière : non pas en continu, mais en immobilisant durant une fraction de seconde chaque image devant l’objectif du projecteur. Entre deux immobilisations, un obturateur vient s’interposer entre la lampe et la pellicule pour créer un noir qui empêche de voir le déplacement d’une image à l’autre. Autrement dit, à chaque seconde, 24 images alterneraient avec 24 « noirs » sur l’écran de cinéma. Alterneraient, car en réalité, c’est deux fois plus d’images et de noirs qui se succèdent, soit 48. C’est que l’obturateur passe non seulement entre les images, mais aussi une fois sur l’image elle-même. Pourquoi ? Simplement parce que c’est à partir d’environ 50 images par seconde que notre œil voit plutôt la projection comme une lumière continue. On a longtemps invoqué un phénomène appelé « persistance rétinienne » pour expliquer l’origine de l’illusion du mouvement que l’on expérimente sur le grand écran. Cette explication a cependant été rejetée par les psychologues pour plusieurs raisons. D’abord parce que nous continuons d’avoir une impression de mouvement quand les images fixes nous sont présentées à un rythme aussi bas que dix images par secondes et même moins. Plus embêtant encore pour cette théorie, la persistance rétinienne n’apparaît qu’environ 50 millisecondes après la cessation de l’image. Or durant cette période, au moins deux images fixes sont vues par le spectateur lors d’une projection normale. Par conséquent la première image du film ne « persisterait » pas avant l’apparition de la deuxième, ce qui cause un sérieux problème à la thèse de la fusion des images persistantes pour assurer l’effet de mouvement… L’illusion du mouvement au cinéma serait donc produite par un autre phénomène qu’on appelle l’effet bêta . Celui-ci se manifeste dès que deux images légèrement décalées sont présentées rapidement l’une à la suite de l’autre. Notre cerveau y voit alors automatiquement un mouvement, résultat du travail d’intégration des champs récepteurs des cellules rétiniennes et des différentes aires corticales visuelles impliquée dans la détection et l’orientation du mouvement. Nous sommes donc en quelque sorte victimes de l’effet bêta chaque fois que nous voyons des images fixes se succéder rapidement devant nous. Les insectes, aux liaisons nerveuses ultra-courtes, perçoivent le monde en moyenne à raison de 300 images par seconde. Ils ne verraient, s'ils désiraient aller au cinéma, qu'une succession paresseuses d'images différentes mais parfaitement immobiles. A quelle fréquence percevons nous la réalité : Les études montrent que la plupart des êtres humains voient 66 images par secondes. C'est à cette fréquence que nos yeux perçoivent le réel. Les données vues doivent être filtrées par le cerveau qui, à l'aide de cartes mentales, transforme ces informations en réalité perçue ayant un sens. Nous savons désormais que le processus de traitement des données du cerveau humain est de 40 hz. Ce qui signifie que : • La réalité perçue est vue comme réaliste par le cerveau si on l'abreuve d'au moins 40 images par secondes. En dessous de cette fréquence de 40hz, le cerveau saura que ce qui lui est envoyé n'est pas "réel". Pourquoi avoir besoin de hautes fréquences d'affichages ?: Les standards de vitesses d'images datent de plus de 60 ans pour le cinéma et la télévision. L'augmentation de la définition d'image et de la taille des diffuseurs a eu pour effet d'augmenter les défauts visibles à l'image. La définition dynamique de la HD est comparable à celle de la SD : Dans les deux cas, malgré l'amélioration de la définition, il y a une grande différence entre la définition statique et la définition dynamique ce qui entraîne une sensation de nausée. L'accroissement de la définition statique doit ainsi être suivie aussi d'une amélioration de la définition dynamique ( ce qui n'a pas été fait lors du passage de la SD à la HD ). Il aurait été possible de réaliser un upscaling des fréquences d'origines mais dans ce cas on crée de la fausse HFR à l'écran avec des images captées à basse fréquences et donc contenant les défauts visibles. Il faut donc augmenter les fréquences de captations, de diffusions et d'affichages en même temps. Ci dessus, la même scène en mouvement est captée à des fréquences différentes : On constate des différences de netteté notamment sur les sabots du cheval et en arrière plan. Le zoom montre bien qu'il est inutile d'augmenter la définition d'image si la fréquence de captation n'est pas suffisante. C'est pour cette raison que les démonstrations d'écrans UHD en magasin se font généralement sur des vidéos ne comprenant que des scènes statiques ... • Le laboratoire R&D Orange Labs a réalisé des tests sur une échelle normée allant de 0 à 100 : ils ont relevé un gain de 10 points apporté par l'augmentation de la définition ( passage de la même séquence en UHD par rapport au Full HD ) et un gain de 20 points pour le passage de 60hz à 120hz ( quel que soit la définition utilisée ). Autrement dit, l'amélioration de la fréquence d'image amène un gain supérieur à l'amélioration de la définition d'image. Une des problématiques à traiter est que contrairement aux récepteurs des cellules rétiniennes qui permettent à l'oeil de distinguer plusieurs objets évoluant à plusieurs vitesses sans effets de rémanence et de flous, une caméra ne possède que des paramètres identiques pour toute l'image captée quel que soit le nombre d'objets évoluant dans l'image et leur vitesse relative. Ainsi la fréquence de captation et donc d'affichage sur l'écran doit être adaptée à de nombreuses situations. Si la vitesse de captation n'est pas adaptée à la scène filmée, on risque de voir à l'affichage des artefacts comme le flickering ( saccades ), les effets stroboscopiques, ou encore les flous de bougés lors de mouvements rapides qui engendrent une perte de précision à l'image. • D'après le laboratoire R&D de la NHK ( Japan Broadcasting Corporation ) qui a réalisé des tests selon un processus normé, les résultats démontrent qu'il faut une fréquence : C'est pour ces raisons que la fréquence unique de fonctionnement du Super Hi-Vision 8K a été définie à 120hz. • Le laboratoire R&D de Sony a réalisé des tests de fréquences de séquences vidéos comprises entre 60 et 480 hz : • Voici la même séquence rapide filmée par le laboratoire de la BBC à 100 images par secondes avec un temps d'ouverture de la caméra de 1/320 s ( a gauche ) et filmée à 50 images par secondes avec un temps d'ouverture de la caméra de 1/200 s ( à droite ) : Le laboratoire R&D de la BBC insiste sur le fait que le 140hz ( en progressif ) est la limite basse pour éviter l'augmentation des artefact de type motion-blurr et judder. Cela est notamment du au rapprochement de la distance de visionnage qui rend ces artefacts plus visibles. C'est pour cette raison que mi 2014, le SMPTE modifiera de nouveau ses standards UHDTV pour ajouter de nouvelles hautes fréquences ( 100Hz et 120/1,001 Hz ). Au final le choix de la fréquence reviendra aux diffuseurs en fonction de la bande passante disponible et des capacités de leur matériel de captation. • Au cinéma, James Cameron va filmer Avatar 2 & 3 en 48 hz ( au lieu de 24hz ). Peter Jackson à tourné le Hobbit 1, 2 et 3 à 48 images/s. Les problématiques à prendre en compte : Même pour des résolutions HD, le flou de mouvement du à la camera réduit la résolution perceptible : •Lorsque la camera effectue un pan/travelling sur une scène. Il est nécessaire de réduire le shutter camera (durée d’ouverture) et de trouver l'équilibre : •Une définition tranchante « comme un rasoir » n’est pas forcement meilleure… nécessité pour l’oeil de percevoir le mouvement. Les différentes problématiques à prendre en compte pour la production de contenus sont : • Le flicker du display, autrement dit la fréquence de rafraîchissement du backlight du téléviseur qui est indépendante de la fréquence de captation du contenu diffusé. Le Rec.2020 ( ou BT.2020 ) : Le Rec. 2020 est définit le 23 août 2013 par l'International Télécommunication Union ( ITU ) comme espace colorimétrique retenu pour l'UHD. Il couvre 75,8% du diagramme C.I.E. ( et permet de bénéficier du rendu colorimétrique du cinéma ) alors que le Rec.709 de l'HDTV ne recouvre que 35,9% de ce diagramme C.I.E.. A l'intérieur de l'espace colorimétrique Rec.2020, les coordonnées du blanc sont définies par le standard international D65. Le D65 correspond à une lumière naturelle en plein jour à midi en zone tempérée, donc une température du blanc d’environ 6 500 K. D'après Joe Kane, le standard D60 serait plus réaliste pour fixer les coordonnées du point blanc dans la zone couverte par le Rec.2020. Le standard D60 correspond à une lumière du jour de milieu de matinée / milieu d’après midi, ayant une température du blanc d'environ 6000 K, donc un peu plus "chaude" que le standard D65. L'image ci dessous montre que la représentation réelle des couleurs des objets nous entourant dépasse bien souvent l'espace colorimétrique du Rec.709 mais est toujours contenue dans l'espace colorimétrique Rec.2020 : Le Rec.2020 autorise l'utilisation des signaux RGB ou YUV ( en 4:4:4, 4:2:2, et 4:2:0 ). Enfin, le Rec.2020 est supporté par les formats d'encodages HEVC/H.265 et AVC/H.264. A noter que dans un premier temps les premières sources UHD ou 4K risquent d'être encodées selon l'espace colorimétrique Rec.709 en raison de sa large généralisation dans nos équipements. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( Ultra UH Blu-ray ): Les spécifications de l'ultra Blu-ray diffusées en janvier 2015 précisent que les espaces colorimétriques suivants sont autorisés : • BT.709 ( vidéo forcément non HDR ), Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Le standard UHDTV de SMPTE retient toujours le Rec.2020 somme cible référence pour l'UHDTV1 et UHDTV2. Le Rec.709 reste quand même autorisé pour le déploiement de l'UHDTV1 jusqu'en 2017 ( date de sa possible suppression ) du fait de sa généralisation dans la totalité des diffuseurs. Selon SMPTE, aucun diffuseur du marché grand public ne permet actuellement d'afficher l'espace colorimétrique Rec.2020. En mars 2014, SMPTE précise que des travaux sont actuellement menés pour spécifier la bonne façon de convertir des formats de colorimétrie de sources vidéos non Rec.2020 en UHDTV Rec.2020. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Il semblerait que pour un long moment les fournisseur de services de vidéo à la demande ou de streaming, obligé de "taper" dans leur stock de vidéos existantes, se contenteront du Rec.709. le Rec.2020 devrait voir le jour sur internet lorsque la télévision aura adopté cette norme, c'est à dire pas avant 2017 au plus tôt.
Comme vous le savez sans doute, les images en couleur sont reproduites sur pratiquement tous les écrans en combinant rouge, vert et bleu (RVB en Français ou RGB en anglais). Le signal RVB peut être transformé en une autre représentation appelée YCbCr, qui se compose d'un canal de luminosité en noir et blanc (Y) et deux canaux dits de différence de couleur (Cb et Cr). Après cette transformation, le signal YCbCr peut être connu en tant que : • 4:4:4 parce que, pour tous les quatre pixels de Y sur chaque ligne horizontale du signal vidéo, il y a aussi quatre Cb et Cr pixels sur les lignes paires et quatre Cb et Cr pixels sur les lignes impaires. Comme cela fait beaucoup de données et que le système visuel humain est beaucoup plus sensible à la luminosité que à la couleur, on a tendance à réduire le nombre d'infos Cb et Cr pour obtenir un signal en 4:2:2 ou 4:2:0.
• 4:2:0 parce que, pour tous les quatre pixels de Y sur chaque ligne horizontale du signal vidéo, il y a deux pixels Cb et Cr pixels sur les lignes paires et aucun Cb et Cr pixels sur les lignes impaires. Cela équivaut à couper la définition horizontale et verticale de l'information de couleur de moitié. Dans les deux cas ( 4:2:2 et 4:2:0 ), les informations de couleur sont reconstruites en utilisant l'interpolation, dans lequel un processeur vidéo recrée les pixels manquants mais avec moins de précision. Remarque : Une image vidéo en UHD 4:2:0 a ses 2 plans de chroma Cb et Cr en définition 1920x1080, donc il n'y a pas besoin de les downscaler en définition Full HD, ils sont nativement à cette définition ( aucune perte d'info de chroma lors du passage UHD vers Full HD ). Seul le plan Y' de définition 3840x2160 doit être downscalé en définition Full HD ( ce qui rend cette opération de downscale très rapide ). Au final, après downscale, les 3 plans Y'CbCr sont donc en Full HD, donc en 4:4:4. Autrement dit, un signal vidéo UHD en 4:2:0 donne du Full HD en 4:4:4 après downscaling ( merci à Emmanuel Piat pour cette explication ). Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( Ultra HD Blu-ray ): A noter que les films disponibles en Blu-Ray ou DVD sont tous distribués en YCbCr 4:2:0. Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Le standard UHDTV de SMPTE autorise les trois représentations possibles en YCbCr. Jusqu'à présent, les captations se faisaient en 4:2:2, plus rarement en 4:4:4 et la diffusion se faisait en 4:2:0. Le consortium DVB, qui spécifie les paramètres type des signaux UHD télévisé exploitable en Europe, a fixé en janvier 2014 le 4:2:0 comme unique représentation possible lors de la phase d'introduction de l'UHD-1. Des négociations sont en cours pour que l'UHD-1 ( 2ème phase qui devrait voir le jour à partir de 2017 ) puisse être distribué en 4:2:2, voie en 4:4:4. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Du fait de la problématique liée à la faible bande passante internet disponible chez la majorité des consommateurs, la représentation en 4:2:0 restera longtemps le format de représentation référence sur le net.
La profondeur de couleur est le nombre de bits utilisés pour représenter la luminosité d'une composante de couleur ( rouge, vert ou bleu ). La norme actuelle est de 8 bits, ce qui représente 256 mesures de luminosité pour chaque composante de couleur. La couleur finale d'un pixel étant un mélange de rouge, de vert et de bleu ; un pixel est donc encodé sous 24 bits. Le Rec.2020 : Le Rec.2020 définit un encodage d'une composante de couleur, appelé aussi profondeur de couleur, sur 10 bits ou 12 bits. Exploiter l'espace colorimétrique Rec.2020 revient à encoder un pixel sur 30 bits ( 3x10 bits ) ou 36 bits ( 3x12 bits ) pour les données décrivant sa luminance et par conséquent sa colorimétrie. La profondeur de couleur sur 8 bits est définitivement abandonnée par l'espace colorimétrique Rec.2020 permettant ainsi de lisser les dégradés de couleurs et éviter le phénomène connue sous le nom de Banding : A gauche : profondeur de couleur 8bits ( généralement exploité via le Rec.709 ). Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( Ultra HD Blu-ray ): Les spécifications de l'ultra Blu-ray diffusées en janvier 2015 précisent deux profondeur de couleur autorisées : • 8 bits si encodage en AVC, Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Le consortium DVB, qui spécifie les paramètres type des signaux UHD télévisé exploitable en Europe ( l'UHD-1 et UHD-2 ), a fixé en janvier 2014 une profondeur de couleur unique de 10bits pour la phase d'introduction de l'UHD-1. Le 8 bits est donc abandonné définitivement pour les futures chaînes UHDTV diffusées en Europe. Des négociations sont en cours pour que l'UHD-1 ( 2ème phase qui devrait voir le jour à partir de 2017 ) puisse être distribué aussi en 12 bits. Cet abandon du 8bits permet d'anticiper l'arrivée d'une autre fonctionnalité attendue de l'UHDTV à savoir le High Dynamic Range ( HDR ). Le HDR fonctionne avec un résultat dégradé sur des signaux vidéos dont les primaires sont encodées en 8 bits d'où l'officialisation du 10 bits minimum. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Du fait de la problématique liée à la faible bande passante internet disponible chez la majorité des consommateurs, le codage en 8 bits restera longtemps le format de représentation référence sur le net.
L'imagerie à grande gamme dynamique (high dynamic range ou HDR) regroupe un ensemble de techniques numériques permettant de représenter ou de mémoriser de nombreux niveaux d'intensité lumineuse dans une image. D'abord développée pour les images générées par ordinateur, la technique s'est ensuite adaptée à la photographie numérique et concerne désormais aussi la vidéo. Que ce soit pour un appareil photo ou pour une caméra vidéo, la problématique reste la même : différents paramètres ( temps d'exposition, ouverture, sensibilité ) sont ajustés ( automatiquement ou par l'utilisateur ) au moment de la captation d'image pour obtenir une photo/vidéo. Ces paramètres ne permettent jamais aux capteurs numériques de mémoriser la pleine échelle de lumière d'une scène/paysage. L'obtention d'une photographie HDR peut se faire avec un appareil traditionnel en prenant plusieurs photos SDR (Standard Dynamic Range) d'une même scène/paysage puis en les fusionnant avec un logiciel. Si la technique est bien réalisée, on obtient alors une image aussi bien détaillée dans ses zones claires que sombres. La photo ( prise en HDR ) ci dessus montre qu'il y a un rapport de 5000 entre la partie la plus sombre et la partie la plus claire de l'image, ce qu'aucun capteur numérique n'est capable de retranscrire de façon lisible en une seule prise de vue. HDR en vidéo : Bénéficier des effets de la technologie HDR implique certaines conditions : 1 - Il faut réaliser la captation en HDR ( et en une seule prise de vue contrairement à la photographie ) à l'aide d'un jeux de deux caméras, d'un miroir et de filtre assurant la captation en sous exposition et en sur exposition en même temps. Il est impératif d'utiliser des caméras vidéos capable d'exploiter une profondeur de couleur d'au moins 10 bits sous peine de ne pas pouvoir extraire des informations utiles pour la partie HDR. 2 - La seconde condition concerne l'obligation d'un traitement spécifique des deux flux vidéos afin d'obtenir une vidéo "classique" accompagnée de ses données HDR. On commence par apporter des corrections géométriques aux deux vidéos ( celle surexposée et celle sous-exposée ) pour être en mesure de les fusionner. Puis, on va analyser les composantes Y ( luminance ) de chacune des deux vidéos pour séparer les informations communes de celles spécifiques à chaque vidéo. Les informations communes de luminance sont fusionnées dans un 1er canal ( SDR ou non HDR ) qui deviendra la composante de luminance Y de la vidéo finale. Les informations de luminance spécifiques aux deux vidéos sont fusionnées dans un 2nd canal ( lui aussi SDR ). Enfin des informations de synchronisation utiles pour la colorimétrie en cas d'affichage HDR sont extraites en métadonnées. Les deux canaux de luminance sont encodés et compressés ( séparément ) puis fusionnées avec les données de couleur pour obtenir un seul flux vidéo ( intégrant les métadonnées HDR ). Il ne reste plus qu'à convertir la vidéo finale ( choix de la définition, de la profondeur de couleur, de l'espace colorimétrique ) puis la stocker avant de pouvoir la distribuer. Les données HDR sont donc composées d'un canal de luminance supplémentaire ainsi que de métas-données entourant le flux vidéo "classique". Cette séparation de la luminance permet de garantir une compatibilité descendante. Ainsi, un diffuseur SDR ( Standard Dynamic Range ) ne peut pas être upgradé en HDR ( High Dynamic Range ) mais il pourra afficher ( de façon non HDR ) un média encodé en HDR. 3 - le diffuseur ( téléviseur ou vidéo-projecteur ) doit satisfaire des caractéristiques minimales ( non standardisées à ce jour ) pour être compatible HDR. Les promesses chiffrées du HDR : Voici tout d'abord des valeurs de luminosité ( exprimées en nits ) mesurées dans un scène sombre et ensoleillée. On remarque clairement les différences de gammes entre les valeurs les plus faibles et les plus élevées : L'image ci-dessous permet de comparer la pleine échelle de lumière mesurable, celle visible par le système visuel humain et celle capable d'être reproduite par des diffuseurs SDR ( Standard Dynamic Range ) actuels ( téléviseurs et vidéo projecteurs de cinéma ). On remarque clairement l'écart immense entre ce que le système optique peut percevoir et ce qui lui est retransmis par la télévision ou au cinéma : Valeurs de blanc et noir standardisées : • Valeurs de blanc : La norme au cinéma est de 48 cd/m2 et entre 80 et 120 cd/m2 pour les téléviseurs. Un moniteur LCD affiche au mieux 300 cd/m2 ( ou 300 nits ), les meilleurs téléviseurs actuels ( non HDR ) vont jusqu'à 1500 cd/m2 et les premiers moniteurs HDR permettent d'atteindre les 5000 cd/m2. Augmenter la dynamique des images visible à l'écran fait partit des nouveaux aspects que l'industrie de l'audiovisuel à tenu à prendre en considération lors des spécifications de l'ultra HD. Il s'agit ici d'augmenter le réalisme des images et donc l'immersion du spectateur en définissant de nouvelles valeurs normés pour les valeurs crêtes de blanc et noir affichable. L'accroissement de ces valeurs augmentera ainsi le contraste du diffuseur qui reposait jusqu'alors sur des normes vieillissantes. Voici une image extraite d'une séquence filmée et encodée en HDR ( caméra F65 Sony, 1080p à 25 images/s, Rec.709 ) et diffusée depuis un moniteur professionnel SIM2 HDR47E S 4K équipé d'un système HDR : Voici la comparaison simultanée d'une même séquence vidéo traitée ( comprendre encodée ) à la fois classiquement ( SDR ) et traitée en HDR ( démonstration réalisé par 4ever sur un moniteur HDR SIM2 ): Problématiques liées aux diffuseurs : En pratique, augmenter la gamme dynamique de nos diffuseurs implique des problématiques différentes entre téléviseurs et vidéos projecteurs : • pour les téléviseurs, on sait que seule la technologie OLED pourrait permettre de tels niveaux de contraste. Le problème c'est que l'OLED vieillit mal et rapidement ce qui génère une instabilité en matière de colorimétrie. Les laboratoires chimiques comme BASF cherchent des matières organiques de substitution afin de réduire les coûts de fabrication et de maîtriser les dérives temporelles en matières de colorimétrie mais du coup, ces nouveaux composés organiques s'avèrent moins intenses en luminosité. Le HDR aura donc un effet maximum sur des téléviseurs Oled première génération, puis viennent ensuite les téléviseurs Oled avec des composés organiques de substitutions et enfin les téléviseurs LED dont la gamme dynamique de contraste est sensiblement diminué par rapport à l'Oled. Autrement dit, préférer un téléviseur OLED si le HDR vous est primordial. L'autre partie du problème est la fonction de transfert opto- électronique ( OETF ) utilisée pour convertir des images optiques de la caméra en signaux électroniques et la fonction ( inverse ) de transfert électro-optique ( EOTF ) utilisée pour convertir les signaux électronique en image à l'écran. Toutes deux sont actuellement basées sur la notion de gamma utilisée dans tous les téléviseurs. Nos diffuseurs se comportent de telle manière que lorsque l'amplitude du signal d'entrée est faible, il ne réagissent que très peu à ce signal ou à ses variations de faibles amplitudes et ne les reproduisent pas. Le gamma est une correction mathématique opérée pour relier l'amplitude de la luminance (en volt) d’un signal de télévision et la luminance (en cd/m²) réelle de l'image sur un diffuseur. Cette correction a néanmoins des inconvénients car, si le gamma est réglé trop haut ( > 2,4 ), les détails des scènes sombres ne seront pas affichés. A contrario, un gamma réglé trop bas ( <1,8 ) et l'on perdra la densité des noirs affichés. De plus, un gamma mal réglé peut intensifier le phénomène de banding visible sur les parties lumineuse d'une scène à fort contraste ; ce phénomène étant en majeure partie liée à la profondeur de bit utilisé pour encoder un signal vidéo. Les questions liées à la profondeur de bit et au Banding dépendent donc du gamma utilisé sur l'afficheur. Malgré la possibilité de modifier manuellement le gamma de nos diffuseurs, il n'y a pas de réglage standard ( ou recommandé ) en fonction de l'espace colorimétrique exploité par la vidéo que l'on regarde. Ni l'espace colorimétrique Rec.709, ni le Rec.2020 ne spécifient un EOTF. Un gamma de 2.4 est spécifié dans le Rec.1886, et le Rec.2020 l'utilise pour l'instant. Le Dolby vision : Afin de réduire le Banding, notamment lors des valeurs élevées de luminance, la société Dolby développe une nouvelle EOTF appelée quantification Perceptuelle (PQ). Dolby affirme que ce système peut améliorer les dégradés de couleurs dans l'affichage des hautes lumières, des reflets du soleil ou des feux d'artifice, ainsi que les détails à bas niveaux de lumière. En fait, la société affirme qu'une profondeur de couleur de 12 bits en PQ équivaut à une profondeur de couleur de 14 bits en EOTF basé sur le gamma. Sur l'image ci-dessus, le trait en pointillé représente la limite au dessus de laquelle du banding apparaît et en dessous de laquelle le banding n'apparaît pas. Voici les projections de résultats attendus par la technologie Dolby Vision associées à l'espace colorimétrique Rec 2020 : Standardisation du HDR : Basé sur les travaux expérimentaux de Dolby et de l'EBU ( publiés en juin 2013 ), ainsi que sur des propositions techniques de la BBC, de Philips ou encore de Technicolor, le SMPTE a décidé de formaliser trois spécifications qui permettront l'exploitation d'un standard HDR open source ( SMPTE-2084,2085,2086 ). Cela impacte d'abord les diffuseurs qui devront avoir les capacités d'afficher les nouvelles valeurs crêtes de blanc et de noir attendues. Cela affecte ensuite la façon dont les signaux vidéos UHD et UHDTV sont préparés ( masterisés ) avant d'être distribués. Enfin cela affecte la captation d'image vidéo. Le 10 septembre 2014, le SMPTE a officialisé le standard HDR au travers de la norme SMPTE ST2084 qui définit la façon de convertir les médias existants non HDR en HDR ( donc hors broadcasting ). C'est dans cette norme que l'on retrouve le gamma du HDR ( basée sur la solution PQ de Dolby vision ). En novembre 2014, le SMPTE a officialisé le standard HDR au travers de la norme SMPTE ST2086 qui définit la façon dont les données HDR doivent être présentées en métas-données. C'est dans cette norme que l'on retrouve la solution de Technicolor qui garantit la compatibilité des médias HDR avec des diffuseurs non HDR. Le consortium HDMI a établi la norme HDMI 2.0a en avril 2015 qui autorise les médias encodés en HDR à transiter via le câble HDMI. Le 30 janvier 2015, le CEA publie la norme "HDR Static Metadata Extensions" nommé CEA-861.3. Cette norme spécifie comment coder et décoder ( comprendre afficher ) les métadonnées ( structures de données ) de type HDR sur des vidéos à usage domestique. Cette norme du CEA est compatible avec les normes SMPTE ST 2084 et SMPTE ST 2086 tout en contenant des dispositions pour les futurs EOTFs HDR ( PQ de DOLBY, ... ). Les exigences de cette norme complètent la CEA-861-F. Le 27 août 2015, le CEA a produit une directive à l'attention des fabricants TV, fournisseurs de contenus et distributeurs, ayant pour objectif d'assister les revendeurs et le consommateur à reconnaître facilement quels diffuseurs seront en mesure d'afficher du contenu Ultra HD avec HDR. Un TV, moniteur ou projecteur peut être désigné comme diffuseur compatible HDR s'il répond aux attributs minimaux suivants : * Le profil HDR10 est celui qui sera exploité sur l'ultra HD Bluray ( 10 bits par couleur, 4:2:0 pour les vidéos compressées, Rec.2020, compatible SMPTE 2084 et 2068 ). La liste des téléviseurs compatibles HDR10 ( au jour de septembre 2015 ) serait donc celle-ci, sachant qu'une TV UHD compatible Dolby Vision est également compatible HDR10 :
Les spécifications de l'ultra Blu-ray diffusées en janvier 2015 précisent les types d'HDR autorisés : • HDR open source ( voir normes SMPTE-ST2084 et SMPTE-ST2086), donc avec des pics de luminances compris entre 1,000 nits et 10,000 nits. Pour la diffusion TV ( Broadcasting c'est à dire via satellite ou TNT, Broadbanding c'est à dire via boîtier internet ou live via site internet ) : Le consortium DVB, qui spécifie les paramètres type des signaux UHD télévisé exploitable en Europe, a fixé en janvier 2014 que l'HDR ne ferait pas partit des paramètres figés lors de la phase d'introduction de l'UHD-1. En revanche, l'HDR est d'ors et déjà officialisé pour que l'UHD-1 ( 2ème phase qui devrait voir le jour à partir de 2017 ) puisse être distribué avec des signaux compatible avec cette fonctionnalité. Pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) disponible en streaming ou via des sites de vidéo à la demande : Il est vraisemblable de penser que nos moniteurs informatique ( comme nos autres diffuseurs ) seront équipés petit à petit de la fonctionnalité HDR et donc équipés d'électroniques pouvant afficher des vidéos encodés sur 10 bits. On peut supposer que des vidéos HDR seront aussi disponible en téléchargement sans difficulté majeures pour les diffuseurs. Dans tous les cas, les vidéos dites HDR devront respecter la norme CEA-861.3 et par conséquent la norme CEA-861-F.
L'augmentation des pixels liée à l'ultra HD augmente la taille des informations qu'il faut pouvoir traiter et encoder : Le schéma ci dessus montre qu'il y a 40 fois plus de données à enregistrer entre une vidéo de définition SD et une vidéo de définition UHD-1. Pour pouvoir diffuser ces vidéos ( via support physique ou via broadcasting ou via Broadband ) il est nécessaire d'exploiter un format de compression plus performant que ceux actuellement utilisés. Le HEVC : Le 13 avril 2013, le High Efficiency Video Coding ( HEVC/H.265 ) est devenu le standard de compression vidéo sans perte retenu pour l'UHD. Il succède à l'Advanced Vidéo Coding AVC/H.264 (de 2003) avec un taux de compression deux fois meilleur à iso qualité ( 1 pour 250 environ ). A noter que par rapport au MPEG-2 (1994), le gain passe à 75%. Côté expérimentation des débits nécessaires, l’UHD ( 4:2:0 / 8 bits / 60hz ) encodé via HEVC est regardable avec un débit entre 12 et 20 Mbit/s contre un débit compris entre 24 et 45 mbits/s, pour ce même signal encodé en AVC : Après un an d'expérimentations pour comprendre et définir les bonnes pratiques à son exploitation, le HEVC version 2 ( HEVC Range Extension ou HEVC-RExt ) est standardisé en Juillet 2014. Les évolutions concernent l’extension des espaces couleurs (au-delà du 4:2:0 et du 10 bits/couleur) pour l’intégration dans l’amont des chaines de production, à la gestion intégrée de la 3D, à celle de plusieurs définitions dans un même codec et enfin, d’un profil avec des frames JPEG2000 éditables qui sont utilisées pour certaines productions. Voila un tableau récapitulatif des différents profils autorisés en version 1 et 2 du HEVC : Les trois profils initiaux de la version 1 ( 2 pour la vidéo, un pour l'imagerie non visible dans ce tableau ) n'exploitent que le 4:2:0 en 8 ou 10 bits. La version 2 apporte des profils exploitants le 4:2:2 et le 4:4:4 sur 8, 10,12 et 16 bits. Voila un tableau récapitulatif des différents niveaux autorisés en HEVC ( pas de nouveaux niveaux entre la version 1 et 2 mais certaines caractéristiques internes aux niveaux ont évoluées ) : Le HEVC définit 13 niveaux de qualité d'encodage ce qui signifie qu'il est utilisable à des définitions inférieures à celles de l'UHD, y compris sur des signaux entrelacés, les trois derniers niveaux étant réservés pour le traitement des vidéos en 8K. A partir du niveau 5 on autorise la définition de l'UHD. Le Blu-Ray actuel à un débit maximum autorisé pour le flux vidéo de 40Mbit/s ce qui correspond au niveau 5.1 pour l'UHD@HEVC. La contre partie est que l'encodage HEVC nécessite 10 fois plus de puissance de calcul que l'AVC à l'encodage et 2 à 3 fois plus de puissance que l'AVC au décodage. C'est essentiellement due aux évolutions des algorithmes de compression d'image listées ci dessous : L'exploitation du HEVC va être bénéfique dans de nombreux domaines d'applications puisque l'on peut ainsi diffuser la même qualité de vidéo avec 2x moins de débit nécessaire ( et déployer plus de chaînes sur un même transpondeur satellite ou sur un multiplex de la TNT par ex. ), où alors augmenter la qualité vidéo par deux en conservant un débit identique ( diffuser une vidéo Full HD au lieu d'une vidéo HD Ready sans coûts supplémentaires pour le consommateur par exemple). Le fabricants majeurs comme Apple et Microsoft garantissent déjà la compatibilité de leur produit avec le HEVC. Le HEVC est aussi compatible avec la plupart des formats de fichiers vidéos informatiques comme le conteneur de fichier Matroska ( MKV ) ou le nouveau conteneur MPEG ( en cours de développement ). Les téléviseurs récents haut de gamme sont tous compatibles HEVC et son adoption va continuer à s'étendre vers d'autres types de produits ( décodeurs stellites, amplis HC, lecteur Blu-Ray, scalers, ... ). Si le HEVC peut être exploité avec des signaux qui ne sont pas UHD ou UHDTV, l'UHD et l'UHDTV ne peuvent exister sans HEVC. Message édité par safe le 14-05-2024 à 14:04:07 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
Publicité | Posté le 14-10-2013 à 01:07:13 |
racsoft1 Après moi le néant | Salut,
--------------- Il ne faut jamais remettre à demain ce que l'on peut faire dans deux jours ! |
safe Attends, .... je t'explique ! | Il existe deux standards d'interfaces permettant de transporter un signal UHD : Le DisplayPort 1.2 : Cette interface a été spécifié en décembre 2009 par le consortium VESA. Il supporte le 4096 x 2160 pixels sur 60 Hz au maximum et sur un seul écran via son débit de 21,6 Gb/s. Cette connectique est présente dans le monde PC sur les cartes graphiques. Le DisplayPort 1.3 : Le DisplayPort 1.3 est officialisé le 15 septembre 2014 : il est capable d'offrir une bande passante de 32,4 Gbit/s au total ( sur quatre canaux, à hauteur de 8,1 Gbit/s par canal ). il peut supporter : A noter que les signaux YCbCr en 4:2:0 sont désormais supportés pour s'aligner avec les spécifications du HDMI 2.0 puisque les deux interfaces seront "interconnectables". Les premiers matériels compatibles display port 1.3 verront le jour en 2015. Le DisplayPort 1.4 : • Cette interface a été spécifié en mars 2017 par le consortium VESA.
Cette interface en version 2.0 a été spécifiée le 04 septembre 2013 par le consortium HDMI. Le débit maximum atteint 18 Gb/s, contre 10,2 Gb/s pour le HDMI 1.4a, soit un débit suffisant pour la transmission de la plupart des contenus vidéo UHD ( 3840 x 2160 pixels ) et 4K ( 4096 x 2160 pixels ) à 60 images/s. Rmq : comme l'a fait remarqué Joe Kane, la représentation en YCbCr 4:2:0 n'est spécifiquement autorisé que depuis l'HDMI 2.0 et on peut se demander pour quelle raison : Quelle est la bonne version HDMI que mon appareil doit avoir pour visionner une vidéo UHD ? Le tableau ci dessous met en relation les types de signaux UHD/4K en 2D avec la version HDMI requises sur l'appareil : l'HDMI 1.4a supporte quelque signaux UHD : la majorité des signaux UHD à 24/25/30hz, ainsi que le 50/60hz encodé en 4:2:0 avec une profondeur de couleur de 8 bits uniquement. A contrario, le HDMI 2.0 ne permet pas de passer certaines vidéos UHD ( celles en 50/60hz encodées en 4:4:4 avec une profondeur de couleur de 10 ou 12 bits ). Il faudra attendre que le consortium HDMI définisse un nouveau standard HDMI ( HDMI 2.1 ou 2.0b ? ). Le piège du HDMI 2.0 compatible sur les téléviseurs : Fin 2013, SONY a diffusé un tableau expliquant les types de signaux UHD compatibles sur les téléviseurs de la marque. Cela a crée beaucoup de d'interrogations dans les diverses communauté du home-cinéma car SONY a introduit la notion de niveaux ( Level ) A,B,C qui ne sont pas spécifiés dans la norme HDMI 2.0 ou dans le standard UHD. Voici une synthèse que j'ai réalisé et qui compare les signaux UHD ( ou 4K ) permises par les 2 norme HDMI ( 1.4 et 2.0 ) aux signaux UHD ( ou 4K ) autorisés dans les "Levels" SONY : • Level C = appareil équipé en HDMI 1.4 intégrant les performances du standard HDMI 1.4. En regardant de plus près le tableau ci-dessus, on s'aperçoit de quelques bizareries concernant les types de signaux UHD permis par SONY : Seul le Level A permet de passer ( presque ) tous les types de signaux UHD permis par le standard HDMI 2.0. L'exemple type est l'achat d'un téléviseur dit compatible HDMI 2.0 ( correspond au Level B chez Sony ): vous ne pourrez pas regarder les signaux UHD encodés en 4:2:0 10 bits, c'est à dire les programmes diffusés par satellite en UHD. Après coup, on comprend mieux que c'est une solution technique et commerciale acceptable pour SONY, leur permettant d'occuper le terrain en commercialisant des produits qui sont HDMI 2.0 "compatibles" le temps que les puces électroniques full HDMI soient disponibles en grand nombre et à moindre coût. je n'en veux pas spécialement à SONY car ils ont quand même décidé de communiquer, de façon alambiqué, alors que leurs concurrents restent muets. [color=#ff0000]Faîtes donc très attention car jusqu'à fin 2015 il existera de nombreux téléviseurs UHD/4K ( toutes marques confondues ) qui seront estampillés "HDMI 2.0" et qui ne pourront passer que la moitié des types de vidéos UHD. [/color] Nicolas, responsable du site Hdfever à écris un article à ce sujet ( http://www.hdfever.fr/2014/08/06/t [...] -ultra-hd/ ). Connecteurs HDMI 2.0 : Les connecteurs HDMI1.4a et HDMI 2.0 sont identiques ( de type A ) et cela à trois conséquences : • Si cela est prévue dès la conception de l'appareil, il est techniquement possible d'upgrader un appareil HDMI 1.4 pour le rendre compatible ( en partie ) avec la norme HDMI 2.0 . C'est d'ailleurs ce que propose Sony sur certain de ses vidéo projecteurs, téléviseurs, amplis haut de gamme. Câbles HDMI 2.0 : La norme HDMI concerne principalement les appareils et non les câbles. L'indication de version est dépassée, et même interdite depuis le début d'année 2012 par le consortium HDMI. La labellisation "Câble HDMI 1.4" n'est qu'un argument commercial. Seuls des labels High Speed ( classe 2 ) et Standard ( classe 1 ) sont désormais autorisés. Mais avec l'arrivée de l'UHD, les débits que doivent supporter le câble HDMI sont désormais au delà des spécifications initiales de la classe 2 : Les fabricants de câbles n'ont pas attendu que le consortium HDMI mette à jour les débits autorisés par la classe 2 et commercialisent déjà des câble high speed ( classe 2 ) autorisant une bande passante de 18 Gbit/s ( maximum à ce jour ). Tous les câbles HDMI de classe 2 sont donc compatible avec des appareils HDMI 1.4a et 2.0 mais ne sont pas tous capable de passer le débit maximum de 18Gbit/s possible avec l'HDMI 2.0. Si vous possédez déjà un câble HDMI ( de classe 2 ) et que vous envisagez de l'utiliser sur un nouvel équipement HDMI 2.0, commencez par vérifier le débit garantit par le fabricant du câble ( sur le site web par ex ) puis comparez le résultat avec le tableau suivant pour connaître le type de signaux que vous pourrez passer:
Longueur de câble HDMI 2.0 : Le dernier point concerne la longueur de câble et les câbles passifs et actifs. Les spécifications ne précisent pas de limite de longueur "officielle" en terme de câble HDMI. En revanche, l'industrie a suffisamment de recul pour savoir : Pour des longueurs de câbles comprises entre 5m et 20m, les fabricants exploitent généralement des sections de câbles de diamètres différents en utilisant l'unité de mesure AWG. Celle-ci fonctionne à contrario d’une échelle classique : un câble AWG 26 aura un diamètre de 0,4 millimètres alors qu’un câble AWG 24 aura un diamètre de 0,5 millimètres (26 et 24 correspondent en fait au nombre de passage de la machine : la tréfileuse). En d’autres termes, plus le câble est fin, plus le nombre de passages dans la machine est important. Un câble de plus gros diamètre sera donc de meilleure qualité, car la section des fils de cuivre à l’intérieur sera plus grande. L'AWG 24 permet de garantir le transport de signaux HDMI sur des distances de câbles allant jusqu'à 15m ( jusqu'à 20m si associé à d'autres technologies ) alors que l'AWG30 ou plus ne permet pas de dépasser les 5m. Au delà de 15m, il existe la solution des câbles dits "Actif" : Il s’agit de câbles qui intègrent un amplificateur de signal, comme ce que l’on trouve dans certains boitiers Switch ou splitter HDMI pour permettre de transférer un signal HDMI sur des câbles de grande longueur sans perdre en qualité, ou pire le signal tout en entier. Autre solution pour pouvoir envoyer un signal HDMI sur de très longues distances, les professionnels de la haute définition ont crée la technologie qui répond au nom de « HDBASE T ». Il s’agit en fait de faire passer le signal HDMI sur un câble Ethernet. Concrètement, ce système repose sur un émetteur et un récepteur. Le signal HDMI que vous souhaitez envoyer partira de votre appareil HD vers l’émetteur Ethernet par le biais d’un câble HDMI 1.4 ; Celui-ci transformera en fait le signal HDMI en signal Ethernet. Le signal Ethernet supporte en effet très bien les longues distances. Un câble Ethernet partira ensuite de votre émetteur pour aller jusqu’au récepteur qui se chargera de retransformer le signal Ethernet en un signal HDMI. Du récepteur, il ne vous restera plus qu’à brancher un autre câble HDMI 1.4 jusqu’à votre écran. Le HDMI 2.0a : Le 8 avril 2015, la norme HDMI 2.0a est officialisée par l'HDMI Forum avec pour avancée la prise en charge du HDR (High Dynamic Range). la nouvelle norme HDMI 2.0a s'appuie sur le standard CEA-861.3 publié en janvier dernier par la Consumer Electronics Association. Un flux vidéo HDR contiendra un noyau vidéo classique avec lequel seront véhiculées des méta-données – interprétables uniquement par un contrôleur HDMI 2.0a – afin de recomposer les images HDR. Un téléviseur non compatible affichera l’image à marge dynamique réduite – sans tenir compte des méta-données – avec la même qualité que celle d’un disque Blu-ray actuel. Tous les câbles HDMI dits HighSpeed sont dores et déjà compatibles HDMI 2.0a.
Le procédé HDCP (High-Bandwidth Digital Content Protection), traduisible par Protection des contenus numériques haute définition, est un procédé électronique et logiciel élaborée par Intel destiné à contrôler les flux numériques vidéo et audio haute définition. Si un équipement non compatible HDCP est utilisé pour lire du contenu protégé, trois cas sont observés : Toute la chaîne (lecteur Blu-ray, amplificateur home-cinéma, switch ou répéteur, carte graphique d'un ordinateur, écran de télévision ou d'ordinateur, vidéoprojecteur ) doit être certifiée HDCP ( au même niveau de version ). Le HDCP est principalement exploité par les interfaces et liaisons DVI, HDMI ou DisplayPort. Les dispositifs HDCP doivent soit restreindre les caractéristiques des flux audio et vidéo, soit interdire totalement leur lecture. Par exemple, les lecteurs Blu-ray ne pourront restituer les contenus à leur définition maximale qu'en cas de conformité avec les spécifications HDCP. La version 1.0, qui apparaît en février 2000 évolue jusqu'à la version 1.4 ( juillet 2009 ). HDCP 2.2 : Le HDCP 2.2 est essentiellement destiné à protégéer les contenus aux formats UHD ou 4K ou 8K. Un appareil non HCP 2.2 ( par ex compatible avec HDCP 2.0 ) ne peut pas être upgradé en 2.2 avec un firmware, car le systèm de protection est dans un composant électronique. En revanche Les interfaces suivantes supportent le HDCP 2.2 : HDMI, DVI, DISPLAYPORT, USB, MHL, ETHERNET, MIRACAST, BLUETOOTH, WIFI, WIDI. Le 5 septembre 2014, Digitaleurope publie le logo UHD pour tout produit commercialisé en Europe. Une des exigences minimale étant que le produit estampillé UHD doit être compatible HDCP 2.2. C'est une garantie pour le consomateur qui verra ce logo UHD sur un produit. Mais attention : la plupart des télévisions actuelles ne sont pas compatibles HDCP 2.2, il faudra attendre les gammes 2015 pour voir se généraliser cette compatibilité HDCP 2.2.
Voici les principaux formats de restitutions audio présents dans le monde du Home-Cinéma : Je cites ci-dessous un article de Jean-Pierre Lafont ( http://www.lafontaudio.com/dossiers/5+1.htm ) qui explique l'origine du format de son 5.1 :
Introduction aux formats audio 3D ou immersif : Quelque définitions s'imposent, et cela tombe bien car SMPTE a publié ( dans une présentation PDF datée de novembre 2014 ) un lexique et la sémantique adaptée pour définir un format audio immersif : • Son : une perturbation de pression dans l'air qui peut être perçu par l'ouïe contrairement au terme Audio qui définit une représentation électrique d'un son ( et donc qui est inaudible ). Il existe deux approches d'encodage audio pour les sons immersifs, l'une est basée sur les canaux, l'autre est basée sur les objets : • Canal ( sous entendu : audio ) : collecte d'échantillons audio distinct séquencés qui est destiné à être livré à un seul haut-parleur ou un tableau de haut-parleurs. Voici l'exemple d'un format audio basé sur 5 canaux qui sont restitués à travers 14 enceintes ( en tenant compte du caisson de basse ): Quel est l'intérêt d'une approche basée sur les canaux audio ? • Objet ( sous entendu : audio ) : Audio ( de n'importe quelle durée ) associé à des métadonnées qui décrivent la façon dont il doit être reproduit dans un champ acoustique. Ces métadonnées décrivent la position, la propagation, les caractéristiques de mouvement et d'autres informations de rendu. Les objets peuvent se déplacer dans le champ sonore, être reproduits dans une position unique, ou par un haut-parleur spécifique. Un objet peut être définit à se comporter un peu comme un canal. Voici l'approche utilisé pour encoder un objet audio : Quel est l'intérêt d'une approche basée sur les objets audio ? Il existe une troisième approche dite hybride qui mélange le meilleur des deux mondes, c'est à dire l'approche basé sur les canaux audio et l'approche basée sur les objets audio. Il existe enfin une grosse différence entre les deux approches notamment au niveau de l'amplificateur censé restituer le format audio : Dans une approche basé sur les canaux, le critère prédominant à une juste restitution est le nombre et le type de haut parleurs, alors que dans une approche basé sur les objets audio, le critère principal est la position géographique exacte dans l'espace de restitution. L'autre contrainte ( ou liberté créative, selon le point de vue ) du format basé sur les objets audio ( qui est donc basé sur la position d'objets dans un espace prédéfinis ), est de situer une position de référence égocentrée ou allo-centrée :
l'ingénieur du son doit définir des coordonnées pour chaque objet audio qu'il doit encoder, ce qui suppose un point de référence qui est soit égocentrée ( on replace l'objet audio par rapport à la position d'un être humain situé dans la scène ) soit allo-centrée ( on replace l'objet audio par rapport à la position d'un autre objet audio de la scène ). Bien évidemment la même question se pose au niveau de la restitution à domicile du fait de la configuration de haut-parleurs renseignés, de leur position, de la position d'écoute qui est forcément différente de la position d'origine définie à l'encodage, etc .. . Autrement dit, un objet audio placé à 2m de la position d'origine ( définie à l'encodage ) avec un angle de 56° à gauche ne sera pas forcément restitué comme l'ingénieur du son l'a souhaité du fait de votre position d'écoute dans l'espace acoustique de retranscription ... Vers un duel de format audio immersif ? Alors que les négociations progressent pour tous les différents standards liés à l'image, 2 des acteurs impliqués dans l'établissement des nouveaux formats audio ont d'abord privilégier une approche plus radicale et moins ouverte. Pour comprendre la situation, revenons en Février 2013, lorsque NATO et l'Union Internationale des Cinémas (UNIC) ont publiés les exigences des exposants de cinéma pour les technologies sonores immersives : leur but est de s'assurer que quel que soit le système de restitution audio adopté par les exploitants de salles de cinéma, ils pourront être en mesure de lire la bande son immersive quand un studio la fournit. Autrement dit, la bande son des films numériques livrés ( sur support DCP ) par les studios chez les exploitants de salles de cinéma doit avoir été mixé et être encodé dans un format unique ( et si possible ouvert ) indépendant du format de restitution sonore ( Dolby Atmos, DTS-UHD, Auro 3D ... ).
Deux organisations contribuent d'entrée au choix de normalisation du format audio à base d'objets que conduit le SMPTE : En avril 2013, DTS Inc. et Barco annoncent avoir développé conjointement le premier format de mixage audio exploitant l'approche basé sur des objets audio. Le Multi-Dimensional Audio ( MDA ) semble répondre aux exigences du NATO et de l'UNIC puisque conçu pour figer une structure et des pratiques communes à tous les prochain formats de restitution audio numérique à venir. La volonté de DTS Inc. et de Barco est clairement d'imposer le MDA ( destiné initialement à usage domestique ) comme un standard pour l'industrie du cinéma numérique ... d'autant plus que Dolby, concurrent de DTS Inc. est très bien positionné auprès de l'organisme international SMPTE. A noter que en janvier 2014, DTS a annoncé que le format de mixage MDA serait libre de droits. Parmi les autres propositions, on retrouve celle de NHK ( diffuseur principal au Japon ), qui a mis au point un système 22.2 canaux appelé Super Hi-Vision Sound, composé de neuf haut-parleurs de plafond ( dont une voie centrale au plafond ), 10 haut-parleurs surround et trois haut-parleurs au pied de l'écran pour reproduire les traces, bruits de voiture et les chutes d'objets. Voici un tableau récapitulatif des différents formats audio immersifs existants ( monde du cinéma numérique ) : Même si les formats audio home-cinéma sont calqués sur ceux existants dans l'industrie du cinéma numérique, pour une fois, le consommateur final ne devrait pas faire partit des dommages collatéraux puisque le DTS-UHD ( appellation non arrêtée par DTS ) et le Dolby Atmos devraient équiper nos récepteurs home-cinéma. Il a de fortes chances que le format unique choisit par le SMPTE soit aussi celui dans lequel sera mixé nos pistes sons sur le futur bluray UHD.
Dans le monde réel, nous écoutons des sons en provenance de de toutes directions et d'un nombre infini de points dans l'espace, les objets produisent leurs propres sons et nous les entendons. Pour entendre ces sons au cinéma, à la maison, ou sur une tablette, nous avons besoin de les capter, de les encoder, et les reproduire en utilisant des haut-parleurs, et malheureusement ce processus n'est pas parfait et est soumise aux limites des techniques de mixage et de traitements sonores. Ce que le MDA cherche à faire est de fournir des outils qui permettent à un ingénieur du son d'émuler la façon dont nous entendons les sons en réalité. La principale percée présenté par le format MDA est une re-conceptualisation de l'audio en objets sonores situées dans un espace à trois dimensions, plutôt que des sons ancrés à une configuration spécifique de canal ou de haut-parleur, comme c'est le cas dans les formats stéréo et surround traditionnels. En d'autres termes, quand un ingénieur du son doit mixer les éléments d'une bande sonore de film ou de musique, au lieu de choisir quelles enceintes vont reproduire tel ou tel instrument ou effet sonore, l'ingénieur du son doit se préoccuper de placer un objet ( instrument, effet sonore ) ou un groupe d'objets dans un espace tridimensionnel. Dans un système MDA, chaque objet (ou groupe d'objets) a sa propre identité, leur permettant d'être indépendamment manipulés dans le processus de mixage, quel que soit le nombre de canaux ou de haut-parleurs associés avec le format de lecture. Au final, l'ingénieur du son gère une base de données définissant une expérience audio plus naturelle. La structure traditionnelle en PCM d'une bande son étant toujours exploitée en captation, mixage et restitution, l'ingénieur du son ajoute des métadonnées qui contiennent la localisation de tous les objets audios mixés dans l'espace à trois dimension. L'association du format sonore PCM avec le format de mixage MDA donne un nouveau format sonore appelé PCM+. A la restitution, le décodeur de la bande son va lire les informations du PCM+ et placer les différents objets audio encodés dans l'emplacement approprié en fonction des autres objets audio ainsi qu'en fonction de la position d'écoute. En conséquence, le nombre de haut-parleurs dont vous disposez vont travailler de la même manière que les pixels sur un écran vidéo : plus vous possédez d'enceintes et plus l'écoute sera précisément détaillée. Le plus important étant que quel que soit le nombre de haut-parleurs, vous ferez l'expérience d'une représentation visée initialement par l'ingénieur du son. Le niveau d'immersion fournie étant limité ou complété par le nombre d'enceintes. Un autre avantage du système MDA est que l'auditeur final peut également repositionner ou accentuer un objet ou un groupe d'objets désigné comme débloqué dans une bande-son de façon indépendante. Autrement dit, au lieu de modifier le niveau sonore de chaque enceinte ou le niveau sonore global de toutes les enceintes, l'utilisateur va pouvoir changer soit le niveau sonore soit le positionnement de chaque objet audio indépendamment du volume sonore global. Parmi les scénarios possibles, imaginons que vous regardiez un match de football via satellite ou tnt. L'ingénieur du son va d'abord déclarer des groupes d'objets isolés comme les commentateurs sportif Français, les commentateurs sportifs Anglais, les supporteurs dans un virage du stade, les deux entraîneurs, les joueurs et les arbitres. En cours de jeu, vous pouvez choisir le commentaire sportif Français ou anglais, vous voudrez peut-être savoir ce que les joueurs disent sur le terrain plus clairement, ou peut-être vous voulez renoncer à l'ensemble des commentaires et juste entendre la foule ou les arbitres. Et pourquoi pas vous placer vous dans le public ou à l'extérieur du public. Ou, que diriez-vous de placer votre position d'écoute à proximité des entraineurs et de placer le message sonore des entraîneurs à votre gauche et ceux des joueurs à votre droite ? Bien sûr, si vous voulez obtenir l'intégralité de l'écoute MDA et de son expérience interactive, vous devrez disposer d'un amplificateur home-cinéma pouvant lire les métadonnées de localisation spatiale codée et pouvant les distribuer dans votre environnement d'écoute en conséquence. Au final, avec une approche basé sur les objets audio, l'ingénieur du son n'a pas à s'inquiéter d'avoir à refaire un mixage par format sonore. L'approche objet audio garantit un seul mixage pour plusieurs formats de restitution ce qui réduit les coûts de production et améliore l'efficacité du travail de mixage !
Lors du CES 2011, DTS Inc. a annoncé un nouveau format audio à usage domestique le DTS NEO X qui permet de convertir des signaux sonores stéréo, 5.1, 6.1 ou 7.1 en 9.1 ou 11.1. Cela est rendue possible avec des enceintes placées en hauteur permettant d'ajouter la dimension verticale au champ sonore restitué. Lors du CES 2014, DTS Inc. a présenté la première démonstration d'un décodeur DTS NEO X ( à base de puce Cirrus Logic ) intégrant l'approche basé sur des objets audio ( grâce au format de mixage MDA ) et rebaptisé momentanément DTS-UHD pour l'occasion. Le DTS-UHD ( rebaptisé DTS:X ) est le premier format de restitution audio basé sur des objets conçus pour le grand public. Ce format basé sur des objets audio accroît le réalisme grâce à un rendu spatial plus précis, l'ajout d'enceintes placées en hauteur ajoutant ainsi une dimension verticale du champ sonore, et la capacité à s'adapter à toutes les configurations home-cinéma. Bien évidemment la compatibilité descendante est garantie et il est possible de décoder un simple flux audio DTS avec un décodeur DTS:X. Le consommateur peut ainsi upgrader ( ou pas ) son système d'enceintes actuel ( 5.1 /7.1 / 9.1 / 11.1 / etc ) selon ses goûts, le décodeur DTS:X adaptant les signaux audio ( des objets ) en tenant compte de l'installation finale. Le DTS:X est en fait un codec à lui tout seul ( c'est à dire un dispositif capable de compresser et décompresser un signal audio numérique ). Lors du CES 2015, DTS Inc. a annoncé son nouveau format sonore immersif, le DTS:X ! Ce format est basé sur les objets audio et remplacera le DTS-HD Master Audio ( DTS-HDMA ). Les amplificateurs home-cinéma des marques suivantes : Anthem, Denon, Integra, Krell, Marantz, McIntosh, Onkyo, Outlaw Audio, Pioneer, Steinway Lyngdorf, Theta Digital, Trinnov Audio, and Yamaha devraient sortir des produits intégrant le format DTS:X dès 2015. Les autres marques ( Sony, Harman Kardon, ... ) non rien annoncés vis-à-vis de ce format audio immersif mais il est fort probable qu'elles l'intègre dans leur produit dès 2016. Le nouveau format audio immersif de DTS est en cours d'intégration dans les chipset des marques Cirrus Logic, Analog Devices et Texas Instruments. Comme le Dolby Atmos, le DTS:X est une technologie de reproduction surround capable de diffuser un mixage basé sur les objets audio dans une installation sonore traditionnellement construite sur des positions d'enceintes fixes. Il intègre les caractéristiques suivantes :
Dolby Atmos fonctionne avec trois éléments principaux : • Plan audio : c'est le schéma de disposition des canaux, à nouveau en 5.1 ou 7.1, donc en gros le même que dans les anciens formats Surround. Les canaux individuels sont statiques à l'intérieur du plan. Voici des objets audio tel que visualisés sur le logiciel de mixage Dolby Atmos : La source audio est évidemment encodé en Dolby Atmos et peut être du 2.0, du 5.1 ou du 7.1. A noter que le Dolby Atmos est un format lossless ( ce qui signifie que chaque canaux est compressé avec un taux de compression suffisamment bas pour qu'aucune perte ne soit audible par l'oreille humaine lors de la restitution ) puisque basé sur un flux Dolby True HD ( lui même format lossless ) sur lequel a été ajouté des métas données supplémentaires pour les objets audio : • Si votre amplificateur est compatible Dolby Atmos, quand le signal Dolby TrueHD est décodé, les objets audio et les métas données seront décodées. Un câble HDMI avec la bande passante de la norme 1.4 suffit pour transporter un flux en Dolby Atmos. Les premiers amplis compatibles Dolby Atmos ont été annoncé par Onkyo / Pioneer / Yamaha / Denon et Marantz pour fin 2014, début 2015. Les objets audio ( 128 au maximum ) sont attribués par le moteur Atmos, en fonction du nombre de haut-parleurs réel. 24 HP pour le premier plan vertical + 10 HP pour le second plan vertical sont pilotable au total en application home-cinéma ( 34 HP au total ). Dans une installation home-cinéma classique, deux haut parleurs supplémentaires sont un minimum pour avoir les effets du Dolby Atmos. La majorité des amplificateurs home-cinéma ne gérant pas plus de 11 canaux, on obtient alors les 5 configurations possibles : • une installation 5.1 devenant 5.1.2 ( .2 = 2 enceintes en hauteur ) ce qui est différent d'une installation 7.1 classique. Evidemment si vous possédez un amplificateur gérant plus de 11 canaux, vous pourrez ajouter autant d'enceintes que l'ampli peut en piloter, le Dolby Atmos les exploitera. Quel que soit le nombre d'enceintes, le Dolby Atmos n'autorise qu'un seul canal LFE donc l'emploi d'un seul caisson de basse. Puisqu'il est nécessaire d'ajouter des haut-parleurs ( au moins 2, idéalement 4 ) pour recréer une nouveau plan sonore vertical, deux types de solutions existent : • ajouter des hauts parleurs intégrable dans le plafond. Enceinte Add-on Atmos de marque KEF : Une liste de films ayant une bande son encodés en Dolby Atmos est disponible ici : http://www.dolby.com/us/en/experie [...] ovies.html
L'Auro-3D est le format Immersif qui a révolutionné l'industrie du cinéma avec un véritable son 3D. Auro-3D est également le premier format de son 3D amené en home-cinéma, avec l'introduction de récepteurs audio-vidéo en Janvier 2014. Notez que Auro-3D n'est pas un format classique surround, mais un format immersif. Quelle est la différence ? Les formats surround, comme les formats 5.1 et 7.1 sont des formats à 2 dimensions ( X et Y ) en utilisant un plan auditif autour de l'auditeur. Ce ne sont pas des formats audio 3D ( X, Y, Z ) permettant d'envelopper complètement l'auditeur. Tout comme l'est le DTS-UHD, l'Auro-3D est un codec ( c'est à dire un dispositif capable de compresser et décompresser un signal audio numérique ). Un autre point commun est que l'Auro-3D, l'Atmos ou le DTS-UHD sont des formats hybrides, ce qui signifie qu'ils combinent l'approche basée sur les objets audio et l'approche basé sur les canaux audio. Néanmoins, l'exploitation de l'approche basé sur les objets audio diffère pour l'Auro-3D : Si le Dolby Atmos utilise à 90% l'approche basée sur les objets audio, l'Auro-3D exploite majoritairement l'approche basé sur les canaux audio considérant le son à trois dimensions plus naturel que si l'on essaie de recréer artificiellement l'environnement réel avec l'approche basée sur les objets audio. Les tolérances et l'évolutivité des réglages d'enceintes est beaucoup plus faible que ce que la plupart des gens croient, et cela ne peut pas être compensé par un rendu basée sur les objets audio sans affecter la qualité audio. Une installation avec seulement deux enceintes en hauteur (comme l'Atmos 5.1.2 avec 2 haut-parleurs de hauteur de côté) ne peut pas reproduire un environnement sonore 3D complet : le simple survol d'un avion n'est pas crédible car l'avion serait aussi présent derrière l'auditeur dans les enceintes surround. Vous devez avoir au moins 4 haut-parleurs en hauteur par dessus un système surround. D'autre part, certaines personnes pensent que plusieurs haut-parleurs est toujours mieux et plus immersif. Cependant, ajouter des haut-parleurs supplémentaires au-delà du minimum nécessaire pour créer un champ sonore 3D (qui dépend de la taille de la pièce d'écoute et la taille du sweet spot), va ajouter des difficultés en matière de rendu, de phasage, de workflow et cela à un coût. En outre, la localisation précise des sons est absolument pas l'aspect le plus important dans une expérience immersive. La recherche scientifique a prouvé que la couleur du son est la clé pour atteindre un son naturel. Pour cette raison, le format Auro-3D a choisi d'offrir un son de haute définition pour chaque canal combiné avec une disposition de haut-parleur unique ce qui permet l'expérience sonore immersive la plus naturelle. Bien sûr, il y a des facteurs plus importants que la localisation précise des sons. Plus de 90% de ce que nous entendons dans la vie réelle est réfléchie en 3 dimensions autour des objets, et ne provient pas de la source directe. La reproduction de ces réflexions devrait être fait lors du rendu dans les systèmes à base d'objets audio, mais c'est impossible en raison de la puissance de traitement nécessaire. C'est la raison pour laquelle les sons natifs enregistrés par canal en utilisant le système Auro-3D sonnent beaucoup plus naturellement que dans un système à base d'objets audio. Les réflexions les plus importantes ne viennent pas d'en haut mais bien de l'avant et des côtés. Pour cette raison, le champ unique "stéréo verticale" est un bien meilleur choix pour recréer ces réflexions autour des sources 3D en mouvement. La précision verticale est aussi importante que la précision horizontale, mais la localisation verticale est traitée par notre cerveau d'une manière différente de celle horizontale. Notre système auditif est orienté horizontalement et étant donné que nous n'avons pas une oreille au-dessus de notre tête, nous ne sommes pas en mesure de localiser des sources sonores fantômes entre deux haut-parleurs placés verticalement l'un au-dessus de l'autre. Pour cette raison, plusieurs couches verticales de haut-parleurs sont nécessaires en complément de la couche inférieure qui est idéalement positionnée le plus proche possible du niveau de l'oreille. Cela crée une propagation verticale plus naturel de l'énergie sonore, ce qui crée une expérience d'écoute plus naturelle. Une autre différence importante est le nombre de voies frontales. Au cinéma, Dolby Atmos utilise les 3 voies habituelles ( gauche / centre / droit ) et pour les grands écrans monte jusqu'à 5 voies dans un plan horizontale unique. En revanche, Auro-3D utilise six voies frontales sur deux plans verticaux. En cinéma numérique, l'Auro-3D monte jusqu'à 26.1 ( 3 plans verticaux d'enceintes dans ce cas ). Application en Home-cinéma : • Auro-3D est un format lossless ( compressé sans pertes audibles ). Une liste de films ayant une bande son encodés en Auro-3D est disponible ici : http://www.barco.com/en/Auro11-1/m [...] ro%2011-1?
l'ITU a publié en février 2014 une recommandation pour un système sonore évolué pour la production de programmes ( voir document ITU-R BS.2051 ). Ce document ne spécifie pas un format sonore immersif spécifique mais les recommandations à respecter pour en standardiser un. Il décrit notamment ce que doivent contenir les métas-données, les positions et les configurations des haut-parleurs, les possibilités d'interaction entre le format sonore évolué et le consommateur. Il n'existe pas encore de standard audio immersif ( au sens unique et de portée mondiale ) propre au monde de la télévision, mais les différentes standardisations nécessaires sont en cours : En 2008, le SMPTE a officialisé les caractéristiques qu'un signal dit immersif doit pouvoir exploiter an association avec une vidéo UHDTV ( voir document standard SMPTE ST 2036-2 ). L'AES3-2003 est spécifié comme le standard de communication dédié au transfert de données audio numériques à la captation ( couches physique et liaison du modèle ISO, par exemple entre les micros et la console d'enregistrement ), et un système multi-canal 22.2 est définit sur trois plans verticaux (haut, milieu et bas), comprenant 22 canaux pleine bande et deux canaux LFE. En outre, les paramètres suivants sont spécifiés pour l'audio : Le format audio étant hybride, il sera possible d'utiliser l'approche basé sur les objets audio. Le mixage et la structure de fichier sera surement celle qui est en train d'être définie par le groupe de travail TC-25CSS ( voir plus haut ). Ainsi le cinéma numérique et la télévision se rejoindront pour le format de mixage audio immersif. Le mode de compression doit être idéalement sans perte mais la bande passante étant limité en broad casting, il est possible d'utiliser des compressions dites "sans pertes audibles" qui sont psycho acoustiquement transparente et ne permettant pas de distinguer de différence avec le signal brut non compressé. Le signal audio transmis devra pouvoir s'adapter aux configurations multiples que l'on retrouve chez les consommateurs ( casques, barre de son, système home-cinéma, enceintes murales, ... ).
De son côté MPEG, a lancé un nouveau standard ( le MPEG-H ), composé d'une partie système, d'une partie vidéo et d'une partie audio. La cible de ce format est l'ultra HD dans le sens ou le MPEG-H veut s'imposer comme le format de "container" type pour l'ultra HD. La partie son de ce standard ( MPEG-H 3D audio ) est conçue pour transmettre un son 3D immersif ( avec différents plans sonores verticaux ) à partir d'un modèle classique 5.1. Ce standard accepte autant les formats audio basés sur les canaux ( comme Auro 3D par ex. ) que les formats audio orientés objets audio ( comme le Dolby ATmos par ex. ). Le nombre maximum de canaux est de 22 + 2 canaux LFE pour la reproduction des basses fréquences. Le MPEG-H devrait être spécifié à la mi-2015.
Côté grand public, le codec Dolby Digital Plus permet de coder l’audio multicanal jusqu’au 7.1. Avec l’arrivée de la norme de codage HEVC de l’image, Dolby propose un pendant pour la compression audio appelé Dolby AC-4. La norme AC-4 a été normalisée à l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) en avril 2014 (normes DVB) et devrait être déployé en 2015. Comme la rétrocompatibilité n’est pas assurée avec le parc de décodeurs existants, Dolby le positionne comme un codec susceptible d’être embarqué avec les puces de décodage HEVC. L'AC-4 offre de nouveaux algorithmes de codage, en particulier sur la voix. Dolby annonce une qualité de type TNT en 5.1 à 96kbps, un équivalent du signal stéréo MPEG-1 layer 2 à 192kbps représente 40 à 64kbps, la voix serait codée à 24kbps. D’autres caractéristiques sont proposées : le streaming adaptatif pour faire évoluer la qualité du signal en fonction du débit internet disponible, la gestion native du Loudness, un mécanisme de synchro avec la vidéo, le rehaussement du niveau de dialogue (pour le faire ressortir en particulier sur les TV d’entrée de gamme) et la gestion de la dynamique. Enfin, Dolby annonce plus d’accessibilité (notamment l’audio description), de l’interactivité entre le spectateur et le contenu, une plus grande immersion et l’adaptabilité aux systèmes de reproduction cible. http://www.etsi.org/deliver/etsi_t [...] 10101p.pdf Message édité par safe le 14-05-2024 à 14:22:17 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
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safe Attends, .... je t'explique ! | Après un aperçu technique des caractéristiques majeures des signaux UHD, il est important de comprendre quelles sont les causes expliquant l'existence des différentes normes ou standards à travers le monde, mais aussi de comprendre quelles sont les différences entre ces standards. Les éléments suivants sont traités dans cette deuxième partie : On confond souvent norme et standard. Il existe pourtant une réelle différence entre ces 2 concepts : • Norme : Une norme désigne un ensemble de spécifications décrivant un objet, un être ou une manière d’opérer. Il en résulte un principe servant de règle et de référence technique. Une norme est le résultat d'un consensus élaboré par un processus dit de normalisation au sein d'un organisme national ou international. C'est ainsi que le Blu-Ray ou le HDMI sont des standards établis par des consortiums alors que le Rec.2020 ou le Rec.709 sont des normes établies par un organisme international ( ITU ). Il est important de signaler que les anglo-saxons utilisent le terme de « standard » pour désigner une norme ... . De plus, dans le langage courant, on a tendance à parler de standard à partir du moment où un document ( référentiel ou spécification ) a une diffusion large. Ce qui m'amène à prendre comme convention de simplifier les termes pour la suite de ce document. Merci donc de bien vouloir me pardonner si je parle de standard pour une norme et vice versa. Généralités : Historiquement, et ce pour encore quelque temps, il y a plusieurs familles distinctes d'organismes / consortiums industriels qui œuvrent chacun dans leur coin à spécifier des normes aux buts différents. Tout comme la SD et la HD, l'Ultra Haute Définition n'échappe pas à ce principe d'organisation, on distingue dès lors trois groupes : • Ceux qui préparent et normalisent les standards de la télévision de demain ( UHDTV ), Puisque l'industrie du divertissement audio vidéo est dite "conduite par le marché", et il convient de tenir compte des trois pratiques de consommation suivantes : Les acteurs définissant les standards pour les vidéos ( films, concerts, documentaires ) stockés sur support physique optique ( remplaçant du Bluray, ... ) : On retrouve principalement : • Le Consumer Electronics Association ( voir le document CEA-861-F ) qui a spécifié les limites du format UHD , On retrouve évidemment tous les acteurs des standards dits transverses :
Généralités : C'est la que ca se complique un peu ... sinon ce serait pas drôle : Il existe plusieurs pays ou régions dans le monde ( USA, Europe, Japon, Corée du Sud, Chine, brésil ) qui ont montré un intérêt flagrant à exploiter l'UHDTV ( avec un planning de diffusion différent ). Mais, chaque région géographique a hérité d'une infrastructure télévisuelle qui lui est propre, liée à des contraintes spécifiques ( fréquence de rafraîchissement à 50hz en Europe, 60hz aux USA, norme et fréquences de de diffusion différentes, accords techniques et commerciaux, etc ). Hors les coûts conséquents du passage à l'UHDTV ne permettent pas d'unifier ou standardiser les infrastructures en place et obligent chaque région à réaliser un passage en douceur vers l'UHDTV en tenant compte des spécificités locales. Voici la répartition des standards de diffusion terrestre pour la télévision numérique : Voici la répartition des standards de diffusion par satellite et câblée pour la télévision numérique : Toutes les régions ont de commun que : • C'est la Society of Motion Picture and Television Engineers ( voir documents référencés SMPTE ST-2036-1, 2036-2, 2036-3 ) qui a définit les différents paramètres qu'un signal ultra HD télévisuel peut exploiter. Il s'agit ici de recommandations Worldwide. Chaque région étant libre de fixer les paramètres qui lui conviennent le mieux parmi ceux autorisés par le SMPTE. AMERIQUE DU NORD : • La North American Broadcasters Association ( NABA ) coordonne les acteurs de la spécification de l'UHDTV pour l'Amérique du nord. EUROPE : • L'Union Européenne de Radio-télévision ( EBU ou EUR ) coordonne les acteurs de la spécification de l'UHDTV pour l'Europe. JAPON : A noter que pour le Japon, on ne parle pas de UHDTV mais de Super Hi-Vision 4k et 8K ( technologie initiée par la NHK ).
On retrouve principalement le CEA qui a spécifié les limites du format UHD ( voir le document CEA-861-F ). Evidemment les fournisseurs de vidéo à la demande comme Netflix sont supposés exploiter des formats de vidéo UHD validés par le CEA pour la diffusion de leur contenu dits UHD. Mais plus qu'ailleurs, les acteurs de l'internet établissent souvent leurs propres pratiques essentiellement basées sur la problématique de débit accessible par leur client. Il en résulte des taux de compression vidéo par forcément dans les limites recommandées ... même si les premiers résultats démontrent qu'une vidéo vendue comme UHD et vue depuis Netflix est au moins aussi bonne qu'un Blu-Ray ( donc avec une qualité perçue équivalente à du full HD ). On retrouve évidemment tous les acteurs des standards dits transverses cités plus haut. Voici un tableau comparant les caractéristiques des différents standards UHD ( standards télévisés, commerciaux, domestiques, interfaces ) : Message édité par safe le 23-12-2014 à 21:06:53 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
safe Attends, .... je t'explique ! | Maintenant que les acteurs sont identifiés, il est important de comprendre leur vision et les conséquences en termes de conception des nouvelles normes ou standards et donc de comprendre quels sont les critères économiques, pratiques et techniques qui sont pris en compte. Voici à présent la description détaillée de certaines des organisation citées dans la deuxième partie : Movie Labs : Pour rappel, Movie Labs ( Motion Picture Laboratories, Inc ) est un centre de recherche crée ( comme joint venture ) par 6 studios hollywoodiens ( Paramount, Sony Pictures, Twentieth Century Fox, Universal, Walt Disney, et Warner Bros. ). Leur mission est d'étudier et identifier les technologies audio visuelles qui modifient la façon dont on consomme le contenu que les studios produisent. Movie Labs est un des acteurs moteurs au sein de la BluRay Disc Association ( BDA ) pour spécifier le futur BluRay 4k/UHD. La position des studios hollywoodiens est donc significative et prioritaire et permet de sentir les évolutions du futur BluRay. Vous trouverez les trois documents décrivants les positions de Movie Labs en ce qui concerne le futur BluRay UHD/4K sur leur site : http://www.movielabs.com/ngvideo/ • Les studios confirment le souhait de la résolution UHD comme résolution minimale, avec la possibilité de conserver la résolution 4K pour les diffuseurs acceptant ce format ( vidéoprojecteurs ). Dans le cas ou le diffuseur et la source ont des résolutions différentes ( un film BluRay 4k affiché sur un téléviseur UHD par exemple ), ils n'encouragent pas la mise à l'échelle de l'image 4K par le lecteur BluRay pour être affiché en UHD par la télé. Autrement dit, pour les studios, c'est la télé qui doit s'adapter à leur film ( ce qui est logique si on prend leur point de vue ). En ce qui concerne les droits et le piratage et, basé sur leur expérience du Bluray, les principales menaces qu'ils ont identifiées sont : Les studios préconisent donc d'utiliser l'état de l'art en matière de protection de contenu ( pardon pour les possibles imprécisions dans ce qui suit n'étant pas un pro de la sécurité ) :
Avril 2014 lors du salon américain NAB 2014, Sony à présenté l'état de l'évolution des spécifications du futur Bluray UHD/4K : http://pro.sony.com/bbsc/video/cha [...] volution/# • Ils confirment qu'ils s'orientent, dans un premier temps, plutôt vers le format BDXL 100Go ... mais ce n'est pas encore figé. Septembre 2014, au salon IFA de Berlin, Victor Matsuda, président du comité de promotion de la Blu-ray Disc Association, a déclaré que les spécifications finales du Blu-ray 4K sont attendues pour mi 2015 entraînant une possible commercialisation pour la fin de l'année 2015. Hormis la définition ( de 3840 par 2160 pixels ), le Blu-ray UHD/4K devrait inclure : Le nouveau format fonctionne sur des disques Blu-ray existants avec une capacité de 50 Go, a déclaré Ron Martin, vice-président du laboratoire Hollywood de Panasonic et un membre de la BDA. La BDA est actuellement en train d'étudier la possibilité de porter la capacité du futur support optique de 66 Go à 100 Go. Janvier 2015, au salon CES de Las Vegas, Victor Matsuda, président du comité de promotion de la Blu-ray Disc Association, a déclaré que : • le nom officiel du prochain standard sera Ultra HD Blu-ray, les spécifications sont presque toutes arrêtées, Parmi les options que les distributeurs pourront implémenter sur ce support Ultra HD Blu-ray : • une solution HDR propriétaire ( Dolby Vision et Philips HDR ), Enfin le logo officiel sera dévoilé lorsque la License commencera vers mi 2015. Ci dessous, voici les combinaisons de formats de médias lisibles depuis un prochain lecteur ultra HD Blu-ray : L'EBU ou l'Union Européenne de Radio-télévision ( UER en français ), créée en 1950, est la plus importante association professionnelle de radiodiffuseurs nationaux dans le monde avec 75 membres actifs dans 56 pays d’Europe, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, et 45 membres associés dans 25 pays d’autres régions du monde. Canal plus, France télévision, TF1, Radio France, europe 1, ... sont membre de l'EBU. L'EBU est à l'origine de la création du concours eurovision de la chanson. Installée à Genève, elle agit pour le compte de ses membres, négocie les droits de diffusion des grands événements sportifs, exploite les réseaux Eurovision et Euroradio. L’Union organise des échanges de programmes, stimule et coordonne des coproductions, fournit tous les services opérationnels, commerciaux, techniques, juridiques et stratégiques utiles à ses membres. L'EBU collabore étroitement avec les unions sœurs des autres continents que sont l’ABU (Asia Pacific Broadcasting Union), la NABA (North American Broadcasters Association), l’URTNA (Union des radios et télévisions nationales d’Afrique), l’ASBU (Arab States Broadcasting Union) et l’OTI (Organización de la Televisión Iberoamericana). Voici une liste non exhaustive des principaux partenaires de l'EBU pour la définition des standards UHD/UHD TV/4K en Europe : On retrouve :
• l'industrie se concentre essentiellement à la promotion d'écrans UHD d'entrée de gamme ( produits low costs ) qui génèrent des marges de profits maximales. L'industrie reste frileuse sur les technologies à associer aux écrans UHD tant que les compagnies de broadcasting n'auront pas définit de standards globaux. L'EBU à pris note de l'évolution du marché, cependant, l'UHDTV est un développement à long terme. L'industrie se concentrent sur l'augmentation de la résolution seulement et cela n'est pas suffisant. Selon l'EBU, il est temps d'établir les normes et tracer les technologies qui peuvent être appliquées en 2017/18 ( en matière de production, de distribution et d'environnement ). Un des projets de l'EBU est de rendre l'UHD immersive en combinant raisonnablement plusieurs facteurs : • Augmenter la dynamique d'image, Augmenter la dynamique d'image : Une des questions que l'EBU souhaite vois standardiser concerne la dynamique d'image ( Higher Dynamic Range ou HDR ). Cette technique consiste à mixer en temps réel deux versions de chaque image ayant un réglage de luminosité différente : • La première version de l'image est traitée avec une luminosité/sensibilité faible de façon à rendre visible les parties très claires de l'image finale ( ne pas crâmer les blancs ).
• Le gain attendu est une image plus détaillée, quel que soit la distance de visionnage. Augmenter la fréquence d'image : nous parlons ici d'augmenter les fréquences à 120hz maxi au lieu de 60hz ( Higher Frame Rate ou HFR ). Les avantages et contraintes sont les suivantes : • Permet à l'œil de reconnaître des détails à l'image qui ne peuvent l'être à de plus basses fréquences. Augmenter la résolution d'image : Nous parlons ici de passer à la résolution UHD au lieu de la résolution Full HD. Les avantages et contraintes sont les suivantes : • Génère plus de détails à l'image. Augmenter le diagramme des couleurs : Nous parlons ici d'adopter la norme Rec.2020 au lieu de la norme habituelle Rec.709. Les avantages et contraintes sont les suivantes : • Fournit plus de détails dans l'image. Augmenter l'immersion audio : Nous parlons ici d'augmenter le nombre de canaux audio et leur placement dans un nouveau format de diffusion audio 3D. Les images étant de plus en plus grandes, cela nécessite une localisation latérale ET verticale des messages sonores. Les avantages et contraintes sont les suivantes : • Procure une expérience auditive plus réaliste. Pour atteindre ces objectifs, l'EBU se propose de réaliser les actions suivantes : • Plaidoyer pour un système véritablement immersif auprès de l'industrie et des partenaires UHD. Voici une synthèse de l'impact des différentes technologies liées à l'UHD en matière de réalisme : http://www3.ebu.ch/cms/fr/home Un consortium Français 4EVER ( for Enhanced Video ExpeRience ) regroupant industriels ( France télévision, Orange, Technicolor, Ateme, ... ) et académies ( Insa Rennes, Télécom Paris ) et financé par l'état ( Oséo ) a été créé en juin 2012 pour une durée de trois ans avec comme objectifs de démocratiser l'accès au contenu UHD et de généraliser l'exploitation du codec HEVC/H.265, que ce soit en mobilité, au cinéma, à la télévision ou sur internet. Réalisation en 2013 : Codage/encodage temps réel en Full HD/50hz via HEVC/H.265 de matchs de Roland Garros 2013 et diffusion sur 3 type de réseaux différents ( IPTV, Satellite, internet ). Réalisation en 2014 : Codage/encodage temps réel en Full HD/50hz via HEVC/H.265 de matchs de Roland Garros 2014 et diffusion sur 3 type de réseaux différents : Tests menés par 4Ever : Les principaux résultats de 4EVER seront le prototypage de codecs HEVC et la contribution à la définition du format UHD. Cela nécessitera des évaluations subjectives tant pour valider le gain apporté par HEVC que pour qualifier le gain apporté par l’UHD vs. la HD. Les 9 partenaires du consortium valideront régulièrement les avancées des travaux sur le terrain en mettant en œuvre des chaines de bout-en-bout permettant des captations/diffusions de contenus HD ou UHD, à partir des prototypes de codecs HEVC développés. Les récents tests réalisés par 4EVER ont démontré que le gain qualitatif jugé subjectivement entre une vidéo Full HD et la même vidéo en SD est important. Le gap entre une vidéo UHD et la même en FUll HD est jugé moins important ( moitié moins qu'entre FUll HD et SD ) mais l'apport du HEVC accroît subjectivement la gain qualitatif par rapport à la même vidéo encodée en AVC : De même des tests menés par 4EVER ont démontré qu'une vidéo UHD encodée en HEVC avec un débit compris entre 12 et 16Mbits/s est jugées bonne voir excellente : 4EVER apporte une forte contribution aux processus de standardisation : • a fournit des résultats pour définir l'HEVC@HD, et l'HEVC@UHD-1 phase 1 En prévision de la fin de mission de 4EVER ( mai 2015 ), une action est en cours pour permettre l'arrivée de 4EVER-2 ( pour une durée de 2 ans ) avec pour objectif de continuer l'évaluation des nouvelles technologies liées à l'ultra HD, commencer à s'intéresser aux formats sonores immersifs, réaliser 4 démonstrations visibles sur les 2 ans. Crée en 1993, DVB est un consortium européen composé de 194 membres qui édicte des suites complètes de technologies de diffusion de télévision numérique par satellite, par câble et par antenne radio sous forme de « pré-standardisation ». Ces normes sont utilisées dans de nombreux pays dans le monde. DVB est à l'origine des normes de transmission DVB-S et DVB-S2 ( via satellite ), DVB-T et DVB-T2 ( via TNT ), DVB-C et DVB-C2 ( via câble ) ainsi que de normes de multiplexage, d'encodage, de sous titrage, d'interfaçage, ou encore de diffusion par internet ( DVB-IPTV ). Ses principaux concurrents sont les normes ATSC (utilisées aux États-Unis et au Canada) et les norme ISDB (utilisées au Japon et au Brésil). C'est DVB qui a délégation de l'EBU pour figer les paramètres des deux signaux télévisés UHDTV1 et UHDTV2. Pour la transmission des deux signaux UHDTV via satellite, TNT ou câble, DVB prévoit une introduction progressive en trois phases, liée à la disponibilité des décodeurs HEVC et à la bande passante qui devrait augmenter au cours des années à venir. Voici la road map dévoilé par DVB ( au travers d'un document de l'EBU datant du 18 mars 2014 ) : Rmq : ce qui est en gras est arrêté définitivement et ne sera plus modifié. On notera que la première phase de l'UHDTV1 est arrêtée et les paramètres du signal vidéo figés ( pour application dès 2014 ) : Le processus d'adoption HEVC dans les normes DVB est déjà bien avancé, avec l'achèvement d'une nouvelle version de TS 101 154. Cette spécification fournit une «boîte à outils» pour la vidéo et le codage audio dans les applications DVB basé sur le flux de transport MPEG, utilisé pour le câble, le satellite et la radiodiffusion hertzienne ainsi que de nombreux systèmes IPTV. Le TS 101 154 v2.1.1 récemment finalisé définit des points de conformité HEVC pour l'UHD-1 phase 1 (résolution 2160 x 3840 à 50 ou 60 images par seconde) et le Full HD 1080p. Au total, cinq points de conformités ont été définies pour HEVC: • HD 1080p, 8 bits, 50fps Il est prévu que les nouveaux décodeurs et IDTV capables de supporter l'HEVC conforme à DVB sera déployé à partir de début 2015, avec des services de streaming qui peuvent commencer encore plus tôt que cela. DVB travaille actuellement sur de nouvelles améliorations pour permettre l'UHD-1 Phase 2 qui sera lancé en 2017/18, et comprenant des fréquences plus élevées et une gamme dynamique plus élevée (HDR). La phase 2 de l'UHDTV1 est en cours de négociation selon DVB et n'est pas standardisée ( cible = 2017 ) : A noter que la norme HDMI 2.0, limitée à 60hz maxi, devrait alors faire l'objet d'une évolution pour accepter les fréquences à 100/120Hz. La phase 3 concerne l'UHDTV2 ( 8K ) et comprendrait ( en 2020 ) : Digital Europe, est une association qui regroupe des acteurs majeurs de l’industrie numérique : Alcatel-Lucent, et Nokia mais aussi les américains Apple et Microsoft, le chinois ZTE, le sud-coréen Samsung. Europe, Sony et Panasonic Europe, ... ainsi que les syndicats du numériques des principaux pays de la zone euro ( syntec-numérique pour la France ). Cette organisation fait principalement du lobbying auprès du parlement européen ( leur siège social est situé à 15mn à pied de ce parlement ). Leur champ d'action est donc limité à cette zone. Leurs actions visibles du grand public ont été par exemple de définir les logos Full HD et HD Ready pour les produits vendus en Europe et de clarifier ainsi les différences entre appareils sur le marché Européen. Le 30 septembre 2013, Digital Europe à définit les caractéristiques qu'un produit estampillé Ultra HD doit posséder pour être vendu en Europe : • Resolution: 3840 x 2160 Pixels au minimum, Ceux qui ont lus le début de l'article se rendent compte du décalage entre ce que promettent les différentes normes et ce qui est retenu dans un premier temps par les industriels : • L'espace colorimétrique Rec.2020 a été définit très récemment et aucun appareil à ce jour n'intègre cet espace ... si les fabricants veulent pouvoir vendre des produits estampillés Ultra HD en Europe, il faut donc accepter que la transition vers le Rec.2020 prendra un peu de temps et autoriser le Rec.709 largement utilisé par les téléviseurs et vidéo projecteurs actuels. Le 5 septembre 2014, Digitaleurope publie le logo UHD pour tout produit commercialisé en Europe : En plus des exigences minimales déjà listées ci-dessus, Digitaleurope à ajouté de nouvelles exigences : • Signal vidéo direct : le signal vidéo entrant doit être le même que celui affiché au niveau définition et fréquence sans traitement intermédiaire, Voici une roadmap concernant l'avenir de l'UHD et les dépendances entre les technologies supportant l'UHD ( selon Digitaleurope ) : Comment les industriels voient l'avenir de ces technologies dans le secteur grand public ? : • La roadmap est découpée temporellement en deux parties : 2013 à mi 2016, période réservée à la transition vers l'UHD et l'UHD-1 / mi 2016 à mi 2019, période de transition vers l'UHD-2. On note dans l'aspect paramétrage qu'aucun des futurs standards que seront capable de déployer les industriels ne sont connus ( espace colorimétrique, fréquences, profondeur de couleur, format audios ). Le Japon a décidé de faire de l’UHDTV2 le futur standard de sa télévision numérique et a mis en place un programme permettant d’y arriver d’ici 2020. Vingt-et-une entreprises japonaises de différents univers (broadcast, électronique grand public, télécom, etc.) se sont réunies afin de créer un groupe de travail ( NexTV-F ) portant sur le développement et la promotion des TV Ultra HD 8K au Japon et dans le reste du monde. La NHK, qui s'est déjà essayée à la 8K avec son système Super Hi-Vision fait évidemment partie du lot, tout comme SkyPerfect JSAT qui a déjà annoncé des diffusions en 4K pour 2014, ainsi que Sony, Panasonic, Toshiba, Fujitsu, NEC et KDDI. L'ambition étant de permettre aux industriels japonais de prendre les devants et d'être les premiers à diffuser cette technologie et de ne surtout pas se faire voler la vedette par les deux cousins sud-coréens, LG et Samsung. C'est d'ailleurs devenu une cause d'intérêt national, puisque ce consortium est soutenu par le Ministère des Affaires intérieures et des Communications japonais qui a débloqué pour 2013 un budget de 3,1 milliards de yens (soit 24,3 millions d'euros). Le Ministère des Affaires Internes et de la Communication aimerait donc démarrer la diffusion 4K en juillet 2014, puis ensuite effectuer des tests de diffusion en 8K en 2016. L'objectif étant d'être prêt à diffuser les Jeux Olympiques de 2020 se déroulant à Tokyo en 8K. A noter que les Japonais ne reconnaissent pas les standards UHD-1 et l'UHD-2 ( spécifiés par DVB et donc valables essentiellement pour l'Europe ) mais parlent de Super Hi-Vision ( SHV ) qui se décline en 4K et 8K. Le format de diffusion Super Hi-Vision 4K utilisera le HEVC, devrait fonctionner à 60hz, mais pas en Rec.2020. Le format de diffusion Super Hi-Vision 8K sera diffusé en 4:2:0 à 10 bits minimum, à une fréquence unique de 120hz et exploitera le Rec.2020 et le HEVC. Selon NHK, le format Super Hi-Vision 8K est le format de résolution ultime pouvant être distingué par l'œil humain ( au delà notre système visuel ne décèlerait aucune différence ). Voici la roadmap concernant l'avenir de la Super Hi-Vision ( selon le Ministère Interne des Communications, en date d'avril 2014 ) : On s'aperçoit que le Ministère Interne des Communications a raccourci les délais initiaux de début de diffusion en SHV 4K de 2 ans et ceux pour la SHV 8K de 4 ans ! Pour ce faire, 45 millions de dollars sur trois ans ( dont 30 millions pour un essai de transmission SHV 8K grandeur nature ) seront injectés pour tenir les délais. Evidemment, c'est par satellite que se fera l'introduction de ces deux formats de diffusion : Voici une roadmap concernant l'avenir des standardisations nécessaires à la Super Hi-Vision ( selon NHK ) : Comment NexTV-F pense atteindre ce but ? : • Fin 2014 : standardisation du format audio 22.2 canaux. Voici une roadmap concernant l'avenir des équipements nécessaires à la Super Hi-Vision ( selon NHK ) : La Consumer Electronics Association (CEA) est un organisme de normalisation et un syndicat professionnel pour l'industrie de l'électronique grand public aux États-Unis. La mission du CEA est de développer l'industrie de l'électronique grand public et réunie 2000 entreprises majeurs de cette industrie. Le CEA fait autorité dans l'industrie pour les études de marché et les prévisions, les enquêtes de consommation, les nouveaux réglements, les normes techniques, les ressources de formation. Le CEA a crée le CES ( Consumer Electronics Show, le plus grand salon d'électronique grand public au monde ) en 1967, salon qui s'est d'abord tenu à New York. De 1978 à 1994, il y eut deux éditions du CES par an : un CES d'hiver (Winter Consumer Electronics Show ou WCES) en janvier à Las Vegas, et un CES d'été (Summer Consumer Electronics Show ou SCES) en juin à Chicago. A partir de 1995, face au déclin du CES d'été à Chicago, le CEA décide de remplacer le CES d'été par un salon itinérant. Voici quelque analyses réalisées par le CEA quand aux motivations d'achats d'un écran TVHD : • En haut à gauche : 60% des sondés ne remplaceront leur écran TV que lorsqu'il sera en panne. Une image plus belle et une taille d'image plus grande arrivent juste après comme motivation pour un achat d'un nouveaux téléviseur. Seul 20% ne remplaceront leur écran TV actuel par un écran connecté par internet. Le 16 septembre 2014, le CEA à définit les caractéristiques qu'un produit estampillé 4K Ultra HD doit posséder pour être vendu en Amérique du nord : Après Digitaleurope et son logo UHD, voici que le CEA publie le logo pour le marché nord américain ainsi que les exigences minimales associées : http://www.ce.org/News/News-Releas [...] ition.aspx La dénomination n'est pas Ultra HD ou UHD mais "4K ULTRA HD" puisque le standard commercial du CEA ne fait pas de distinction entre la résolution UHD ( 3840x2160 ) et la résolution 4K ( 4096x2160 ). • Résolution : au moins 3840 pixels horizontaux ET au moins 2160 pixels verticaux. Message cité 1 fois Message édité par safe le 18-01-2015 à 14:35:34 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
safe Attends, .... je t'explique ! | Cette dernière partie sur l'UHD a pour but de passer en revue les types d'appareils dits compatibles UHD ainsi que les projets connus des industriels dans chaque domaines. Les familles de produits suivantes sont traitées : • 4.1 Distance de visionnage optimale pour l'ultra HD Principe du 1/60è de degré appliqué à la définition Full HD : Des expériences ont permit de déterminer que le système optique humain est incapable de discerner des détails s'ils sont écartés d'un angle de 1/60°. Ca veut dire qu'à une distance de 3 fois la hauteur d'image, il faudrait environ 900 lignes progressives pour satisfaire la résolution de l'œil. on rencontre très souvent les cas d'applications suivants : Principe du 1/60è de degré appliqué à la définition l'UHD : Avec deux fois plus de pixels verticaux ( Full HD = 1080 lignes, Ultra HD = 2160 lignes ), il faut donc être à 1,5 fois la hauteur d’un écran 16/9è UHD/4K pour satisfaire à la résolution perçue par notre œil ( et, par extension, à 0,75 fois la hauteur d'un écran 16/9è UHD/8K ). Au-delà de cette distance de 1,5 fois la hauteur de l'écran, la définition Full HD est largement suffisant, notre œil ne percevant plus les lignes supplémentaires de l'ultra HD. Petit calcul : pour tout écran 16/9è, sa diagonale est égale à de racine carrée de (16*16) + (9*9) = 18,35. Donc, pour un écran de 1m de diagonale ( 40 pouces ), la hauteur sera de 9/18,35 = 0,49 soit la moitié de la diagonale. Donc, pour un écran 55 pouces, il faudrait en théorie être à une distance de visionnage de 1,5 fois la hauteur de (55/2) = 27,5 pouces, soit 1,04 m de l’écran, ce qui est… très près. Etre situé à une distance de visionnage de 3m d'un écran UHD nécessiterait donc un écran de 2x(3m/1,5) soit 4m de diagonale = 158 pouces, ce qui est énorme. Il est intéressant de noter que le principe du 1/60è de degré s'est avéré démontré lors d'expérimentations subjectives réalisées par la NHK : Pour une vidéo de définition 2K, la distance de visualisation procurant la meilleure sensation de réalisme est égale à 3 x la hauteur d'image. Limitation du principe du 1/60è de degré : Evidemment, le principe du 1/60è de degré ne s'applique que pour les personnes ayant 20/20 à chaque œil ce qui est rarement le cas selon l'âge de l'intéressé, s'il porte des verres correcteurs ou pas , etc ... Il faut aussi tenir compte du fonctionnement, encore mal compris, du cerveau, qui est capable d’interpoler la qualité d’une image vue sous plusieurs angles. Quand on regarde une TV, la tête bouge ! Donc, le cerveau enregistre plus d’informations sur l’image que sur une seule vue limitée par le nombre de cônes et bâtonnets que nous avons sur notre rétine. Bref, tout cela est compliqué et nécessite beaucoup d’expérimentation ! Il faut donc prendre ce principe du 1/60è de degré comme permettant de calculer la distance de visionnage minimale et non comme permettant de calculer la distance de visionnage optimale. Equation simplifiée de la distance maximale : Voici une mise en équation simplifié pour calculer la distance maximale en fonction de la diagonale de son écran et du type de définition affichée : Petit calcul : un écran Full HD de 55 pouces de diagonale ( soit 139 cm ) pourra être visionné jusqu'à une distance maximale de 139/20=6,95m. Un écran Ultra HD de 55 pouces de diagonale ( soit 139 cm ) pourra être visionné jusqu'à une distance maximale de 139/40=3,47m. Distance de visionnage / champs de vision : Une autre façon d'aborder les relations entre distance de visionnage et diagonale de l'image, est de raisonner en champs de vision couvert par l'image. On estime qu'à partir de : Evidemment, cette relation ne tient pas compte de la définition d'image mais vient en complément du principe du 1/60è de degré. Voici les recommandations actuelles en matière de champs de vision couvert : Petit calcul : Un écran de 55 pouces visionné à une distance de 3m couvre un champs de vision de 23°. A cette distance de 3m, THX recommande l'utilisation d'un écran de 90 pouces de diagonale. Pour couvrir un champs de vision de 60° à la distance de visionnage de 3m, il faudrait un écran de 135 pouces de diagonales ( 3,44m ). En pratique : Rappelons ici que la distance de visionnage moyenne d'un écran Full HD en Europe est de 3m et il y a peu de chance que cette pratique soit modifiée avec des écrans UHD, surtout que leur grande taille de diagonale auxquels ils sont réservés va amener un facteur supplémentaire : au delà d'une certaine taille d'image et d'une certaine distance de visionnage, le spectateur aura un ressenti d'immersion plus important. Ci-dessus le graphique que je vous suggères de consulter avant achat et reprenant : En 2014, l'état du marché des écrans UHD montre que le 55 pouces est le cœur de cible des industriels et tendra à devenir l'offre d'entrée de gamme pour les années à venir ( 2015-2016). Si vous pouvez, n'achetez pas d'écran UHD plus petit que 55 pouces car cette diagonale est le minimum permettant de ne pas changer ses distances de visionnages habituelles. Evidemment, plus vous vous rapprochez de l'écran ou plus cet écran devient grand et plus la sensation d'immersion sera important. Ceux qui le peuvent financièrement, partiront plutôt sur un écran UHD de 70 pouces. Quand on sait que la diagonale moyenne des TV vendues en France en 2012 était de 33 pouces (elle augmente d’un peu plus d’un pouce par an; elle était de 38 pouces aux USA et 39 pouces en Chine), on voit le chemin qu’il reste à parcourir. Généralités sur les écrans UHD : L'intérêt immédiat de l'UHD sur un écran TV pour le consommateur est double : • Cela permet de bénéficier d'une très grande taille d'image en conservant une excellente qualité, puisque la taille des pixels est suffisamment petite pour n'être pas perceptible. Autrement dit, en passant à l’Ultra HD, le consommateur peut diminuer le recul nécessaire sans pour autant sacrifier la qualité perçue. Environ 20 millions d'écrans se sont vendus en France sur 5 ans ( entre 2008 et 2012 ) pour un parc estimé à plus de 45 millions. A ce rythme, le parc d'écrans en France met donc 11 ans à se renouveler complètement. Néanmoins, l'arrivée de modèles à bas coûts ( très souvent d'origine Chinoise ) va permettre un remplacement plus rapide du parc TVs, puisque l'on trouve déjà des modèles 55 pouces UHD à 1200 euros ... . Les fournisseurs de dalles UHD ne fabriquent pas de dalles natives à cette définition mais assemblent 4 dalles Full HD de petites tailles pour fournir un écran UHD ce qui permet de réduire la complexité de fabrication et donc les coûts de productions. Il est ainsi possible de fabriquer simplement des écrans de grandes diagonales, et le prix par pouces décline rapidement ( 300$/pouce en 2012, 75$/pouce en 2013 et 30$/pouce en 2014 ). Enfin, l'arrêt de la commercialisation des écrans Full HD est programmée pour fin 2016 par les fabricants Coréens et Japonais. A partir de cette date, on ne devrait plus pouvoir acheter que des écrans UHD/4K ou acheter des écrans Full HD de marques chinoises. Généralités sur les diffuseurs LCD et LED : Comme vous le savez déjà, les signaux de type vidéo ont pour habitude de séparer les informations de luminance et de chrominance. Il faut ici garder à l'esprit que ces deux types d'informations ont été dissociées car l'œil humain est plus sensible aux différences de luminosité que de couleurs. A la restitution sur nos téléviseurs, ces deux types d'informations sont traitées séparément. La luminance ( les informations relatives à la luminosité ) est traitée dans un téléviseur par un système appelé backlight tandis que la chrominance ( les informations relatives aux couleurs ) est traitée par un système appelé dalle, composé de plusieurs couches. Nous allons essayer de regarder les différences de technologies entre les diffuseurs LCD et LED.
La retranscription des couleurs d'une scène sur un téléviseur LCD est assuré par des cristaux liquides couleurs. Chaque pixel de la dalle est composée de cristaux liquides de couleur Rouge, Vert et Bleu. La technologie LCD appliqué à la télévision a amené différents type de dalles LCD : TN (Twisted Nematic) : Noir et blanc DSTN (Dual scan twisted nematic) : Noir et blanc TFT (Thin-film transistor) : couleur IPS (In-Plane Switching) : couleur MVA (Multi-domain Vertical Alignment) : couleur PVA (Patterned Vertical Alignment) : couleur Voici un tableau récapitulatifs des avantages/inconvénients des types de dalles : La retranscription de la luminosité d'une scène sur un téléviseur LCD est assurée par des tubes à cathode froide ( technologie CCFL pour Cold Cathode Fluorescent Lamp ). L'exemple typique d'application industrielle rendu possible par le CCFL est le tube à néon. Le backlight d'un téléviseur LCD est donc composé de plusieurs tubes à néon placés horizontalement d'un côté à l'autre de notre écran LCD :
Sur un téléviseur LED, le backlight n'est plus assuré par des tubes à néons mais par des diodes électroluminescente ( LED pour Light-Emitting Diode ), qui ont l'avantage d'être plus petites et positionnable en plus grand nombre, moins fragiles, plus économes au final, offrant un meilleur contraste : Evidemment, les industriels cherchent à optimiser la disposition des LED du backlight ce qui amène plusieurs types d'écrans LED : Edge LED : Les dels entourent le périmètre de l'écran (en partie ou en totalité). En moyenne on trouve entre 200 et 400 DELs. Ces LED encadrent et éclairent une seule plaque photoconductrice qui propage la lumière derrière l'écran principal. Edge LED vertical : Ce type de rétroéclairage permet de réduire de façon significative la consommation d'énergie car il utilise une seule rangée de LED organisées sur trois plans qui est placée verticalement sur seulement un côté. Edge LED Local Dimming : Les LED sont situées sur des rampes positionnées en bas de plusieurs plaques photoconductrices découpées en différentes zones. Chaque zone peut être gérée indépendamment des autres. Full LED : Cette solution consiste à avoir des LED sur l'ensemble du panneau rétroéclairant. La source lumineuse éclaire directement l'écran ACL. Le nombre de LED est plus important que sur la technologie "Edge LED". L'uniformité de la luminosité et le contraste sont donc meilleurs puisque la lumière est retransmise directement. Le seul inconvénient est que la TV devient un peu plus épaisse qu'avec le "Edge LED. Full LED Slim : Ce type de rétroéclairage diffusé en premier par LG regroupe les concepts de rétro-éclairage par l'arrière, par zone et tout en étant très fin. Chaque zone est une mini plaque qui est éclairée par le bas (comme une led edge) et la plaque conduit la lumière sur sa surface. Chaque plaque est suffisamment petite pour être comparable à une technologie "Full LED" et elles peuvent être réglées indépendamment les unes des autres. Full LED Local Dimming : Ce système de rétroéclairage présente les mêmes avantages que le Full LED simple, auquel s'ajoute la possibilité de traiter la luminosité des dels par zone. Ceci permet d'éclairer avec différentes luminosités une même image. Cela permet d'augmenter encore le taux de contraste. Full LED Nano : La nanotechnologie est à la base de cette nouvelle technologie. Les plaques de LED sont remplacées par un film réflecteur contenant une fine couche de résine et des nano-lentilles. Cela permet d'améliorer la diffusion des LED et de diminuer leur espacement. Il est ainsi possible d'augmenter leur nombre. Cette technologie permet également de réduire l'épaisseur générale de l'écran. Full LED RGB : Similaire au Full LED, il utilise des dels rouges, verts et bleus à la place des dels blanches. meilleur contraste et meilleur précision dans la gestion des couleurs affichées.
Voici un graphique montrant, pour les téléviseurs 4K vendus en 2014, quelle est l'origine des dalles exactes : On constate par exemple qu'en 2014, Sony n'a pas fabriqué ses dalles mais a assemblé des dalles forunis par LG, Innolux, AUO.
Une diode électroluminescente organique ( OLED pour Organic Light-Emitting Diode) est un composant qui permet de produire de la lumière. La structure de la diode est relativement simple puisque c'est une superposition de plusieurs couches semi-conductrices organiques entre deux électrodes dont l'une (au moins) est transparente. Le terme organique vient du fait que les composés de l'OLED sont basés sur le carbone. La propriété électroluminescente de l'OLED ne nécessite pas l'introduction d'un rétroéclairage ce qui confère à l'écran des niveaux de gris plus profonds et une épaisseur moindre. La flexibilité de ces matériaux ( FOLED pour Flexible organic light-emitting diode ) offre aussi la possibilité de réaliser un écran souple et ainsi de l'intégrer sur des supports très variés comme les plastiques. La technique OLED possède de nombreux avantages par rapport aux LCD : Les OLED ont trois inconvénients majeurs :
Types de dalles OLED : Une Matrice Active OLED ( AMOLED pour Active-Matrix Organic Light-Emitting Diode) est un type d’écran qui associe une technique de matrice active et une technologie OLED. Cette technique permet la réalisation d’écrans de grandes dimensions, à forte définition et à plus faible consommation électrique par rapport aux écrans à matrices passives. Avec ce type de configuration, chaque pixel est commandé indépendamment des autres. Parmi les AMOLED, citons les dalles LPTS ( pour low temperature polycrystalline silicon ) qui ont été majoritairement utilisée depuis 2007 jusqu'en 2013 pour produire des diffuseurs OLED d'une certaine taille. Malheureusement cette technologie limite la taille maximale de ces écrans à 40 pouces et reste exploitée pour les portables, tablettes et smart phones. Pour lever cette contrainte, d'autres type de dalles OLED utilisant l'A-SI ou l'OXYDE TFT ( Sony, Panasonic, LG ) ont fait leur apparition par la suite. Une matrice passive OLED ( PMOLED ) est moins coûteuse à produire qu’une matrice active grâce à sa technique d’adressage qui ne requiert pas l’intégration de circuits sur chaque pixel. Ces écrans sont à faible définition et limités en dimensions, souvent entre 4 ou 5 cm avec l’affichage de simples caractères et sans mode vidéo. Types de pixels OLED : Le matriçage des pixels sur la dalle OLED est de deux types : RGB ou WRGB ( appelé aussi W-OLED ). • RGB : Un pixel est représenté par un OLED vert, rouge et bleu. Panasonic et Samsung ont exploité ce matriçage sur leurs diffuseurs OLED. Le processus de matriçage est obtenu par impression, par laser, ou par évaporation. Voici une comparaison entre la technologie RGB et WRGB : Généralité sur les diffuseurs QDLED : Ils sont minuscules, leurs dimensions se mesurent en nanomètres, soit en milliardièmes de mètre, mais ils sont sur le point de révolutionner des secteurs industriels aussi variés que la télévision, l’énergie ou le diagnostic médical. Les boîtes quantiques (QD pour Quantum Dots), ou nano cristaux semi-conducteurs, ont été découverts il y a une trentaine d’années et font depuis l’objet de recherches de plus en plus nombreuses, à mesure que leur potentiel se dévoile. Les QD peuvent fournir une alternative pour des applications telles que la technologie d'affichage ( on parle alors de QDLED ). Le QDLED est assez similaire à l'OLED car il n'y a pas besoin de backlight dans un diffuseur à base de QDLED. Contrairement au LED, le QDLED peut être déposé sur de grandes surfaces et sur des substrats flexibles ou non plats. L'émission de lumière de l'OLED à tendance à se dégrader et l'OLED est sensible à l'humidité et à l'oxydation. Les QDLED ont l'avantage de ne pas se dégrader, ce qui en fait des candidats idéal pour les écrans de télévision. Un QDLED est en même temps photo-active (photoluminescent) et électro-actif (électroluminescent). Les avantages sont les suivants : Il y a un inconvénient : Diffuseur QDLED : Il n'y a pas encore de diffuseur exploitant le QDLED uniquement ! Néanmoins, pour ses écran haut de gamme, Sony utilise des quantum dot de la société QDvision (led de couleur qui éclaire un nano cristal) pour obtenir le rétroéclairage très précis RGB des écrans dit "triluminos". Il s'agit donc ici d'un backlight à base de QDLED au lieu de LED et non d'un diffuseur QDLED ( sous entendu sans backlight et uniquement à base de QDLED ). Le résultat à l'image est une restitution plus importante de nuances de couleurs dans un espace de couleur étendue :
Le concept de base part sur le fait qu'un écran plat déforme l'extrémité des images affichées. En effet, la distance entre l'œil et le centre de l'image observée est mois grande que la distance entre l'œil et les extrémités de l'image observée. Les écrans incurvés affichent des images qui sont en tous points à égales distances de l'œil ... ce qui a pour inconvénient de ne favoriser qu'une seule et bonne position pour regarder ces écrans. Autrement dit ce ne sont pas des écrans à réserver aux familles nombreuses ( à moins que chaque membre ait son écran incurvé dédié ! ). Cette technologie a pour la première fois été présentée par LG fin 2013. Ce concept est utilisé depuis longtemps dans les salles de cinéma IMAX qui ont la particularité d'avoir des écrans incurvés. La fonctionnalité d'upscaling : Cette fonctionnalité permet la conversion automatique des vidéos Full HD ou de plus basses définitions à la définition UHD, permettant ainsi d'afficher tous types de vidéos en plein écran. Même si tous les téléviseurs ne sont pas équipés de cette fonctionnalité en 2013, cette fonctionnalité devrait se généraliser à la plupart des téléviseurs UHD. Citons Sony et son système 4K-X Reality Pro, Sharp et son système Icc Purios, Toshiba et son système Cevo Engine, ou encore Samsung et son système Quad Detail Enhancement Technology. Le Multi-View ( service à venir avec l'UHD ) : Cette approche Multi-View, qui était présenté à l'IFA à Berlin en Septembre 2013 (voir photo ci-dessus), n'est pas révolutionnaire en soit du fait que, la combinaison de différents angles de vues est également techniquement possible en Full HD. Cependant, dans le monde de l'UHD - où L'UHD Multi-View offre le meilleur des deux mondes : la liberté de pouvoir visionner n'importe quel coin du terrain comme si on était dans le stade, ainsi que la valeur ajoutée d'une couverture télévisé moderne, comprenant des ralentis, des gros plan, différentes perspectives. Technologie SXRD ( transmissif et réflectif ) : • 2013 : Du côté de la vidéo-projection, le salon IFA 2013 démontre que seul Sony et JVC ont des modèles compatibles UHD, Sony se payant même le luxe d'adopter la définition du cinéma numérique directement ( 4K ) et non pas la définition à usage domestique ( UHD ). Avec une simple source Blu-Ray ( donc en full HD ) upscalé par le vidéo projecteur, le niveau de netteté ( stabilité d'image ) et de piqué est tout simplement bluffant. Le très haut de gamme Sony VPL-VW1000ES et son remplaçant le Sony VPL-VW1100ES sont concernés. A noter que le VW1100ES est équipé en HDMI 2.0 et compatible HDCP 2.2. Fin 2013, Sony commercialise le petit frère du 1100ES, le 500ES, premier VP en dessous des 10000 euros supportant de la 4K 60 Hz en entré et prêt pour les futures normes. Si Sony peut déjà se permettre de commercialiser des matrice SXRD en 4K, ce n'est pas le cas des autres fournisseurs de matrices pour vidéo projection dans le domaine grand public en partie du fait que l'électronique en amont des puces DLP et LCD n'a pas la bande passante et puissance suffisante pour traiter un signal UHD ou 4K. Technologie LCD ( transmissif ) : • 2013 : Seiko et Epson ont produit la première matrice LCD 4K fin 2009 d'une taille de 1,64 pouces intégrant la technologie C2 fine d'Epson et d'un inter pixel de 9 micron. Nec a utilisé une version améliorée de cette matrice LCD 4K dans un modèle tri-lcd destiné au marché professionnel début 2013. Aucune annonce d'Epson au sujet d'un éventuel projecteur 4K grand public à venir exploitant la technologie LCD. Il faudra donc attendre au plus tôt mi 2014 pour voir ce qu'il en est. Technologie DLP ( réflectif ) : • 2013 : Texas Instrument produit déjà des panneaux mono-DLP 4K pour le monde professionnel ( Barco, Christie et Nec ). Le problème étant la taille de ce panneau DLP ( voir image ci dessus ) qui est trop gros pour être installé sur des vidéo projecteurs grand public. Texas Instrument a annoncé être en mesure de produire à grande échelle des panneaux 4K de taille réduite d'ici fin 2015. Technologie D-ILA et LCOS ( réflectif ) : • 2013 : Grâce au système E-Shift, JVC doublait déjà la définition full HD ( verticale et horizontale ), en décalant l'image projetée d'un demi pixel dans sa diagonale, créant ainsi l'illusion de la définition UHD. Le système E-Shift 2 a introduit un scaler pour améliorer encore le traitement d'image. L'E-Shift 3 que l'on devrait découvrir dès le mois de décembre 2013 accepte désormais les signaux 4K et UHD en entrée. JVC se concentre sur sa technologie propriétaire ( D-ILA ) et à travaillé à la réduction de l'inter-espace entre deux pixels de façon à reproduire une image typé film. Généralités : Aujourd'hui, la très grande majorité des films tournés en numérique le sont au moins en définition 2K et de plus en plus en définition 4K ( obligatoire pour une édition Blu-Ray 3D ). Notons néanmoins que sur une liste des dix plus grands succès du box-office de 2013, huit d'entre eux ont été acquis avec un film ou une caméra 2K. Hormis les effets spéciaux qui sont majoritairement réalisés en définition 2K, toute la chaîne de diffusion cinématographique numérique est capable de travailler en définition 4K et l'édition Blu-ray des productions cinématographiques récentes est toujours réalisée à partir d'un master 4K lorsque cela est possible. Le problème initial est que le format actuel du Blu-Ray n'est pas compatible UHD ou 4K. Les supports physiques de type disque optiques autre que Bluray : le Violet-Ray ( mis au point en 2010 par Sony et une université Japonaise ), présenté au départ comme possible successeur du Blu-Ray est resté à l'état expérimental. Les ondes violettes et ultraviolettes plus courtes sont absorbées fortement par le plastique utilisé dans la fabrication des disques, et il est difficile de fabriquer à faible coût des lentilles de qualité supérieure. De plus, la plupart des plastiques s’altèrent sous les rayons ultraviolets, changeant de couleur et se fragilisant. le disque holographique polyvalent ( HVD ) est un support permettant de stocker 3,9To. Il s'agit d'un laser bleu-vert qui lit un hologramme stocké sur le disque. L'effacement et l'écriture bit par bit ne sont pas encore au point, ce qui fait que le disque est très adapté aux médias de type WORM (gravure unique, lecture infinie) ... et pas adapté à une utilisation grand public qui souhaite avoir un support de stockage unique permettant de lire des films du commerce mais aussi de sauvegarder/écraser des données personnelles.
le BDXL est une évolution des spécifications du Blu-Ray qui porte la capacité de stockage à 100Go ( triple couche ) ou 128Go ( quadruple couche )au lieu des 50Go initialement prévu. Evidemment, nos platines actuelles ne peuvent pas être upgradées vers une compatibilité au BDXL. Il faudrait remplacer tout le parc de lecteur Blu-Ray et les 100 ou 128Go deviendront alors une limite lors de l'arrivée de la définition UHD-2 ( 8K ). En septembre 2013, Sony et Panasonic annoncent qu'ils collaborent au développement d'un futur support de stockage de 300Go réservé au monde professionnel ( prévus pour commercialisation vers mi 2015 ). Ce support présente toutes les caractéristiques nécessaires pour stocker les vidéos de format UHD/4K mais aussi de format 8K. En mars 2014, le nom de ce support est présenté : l'Archival Disc. Les supports physiques de type disque dur commercialisés : Commercialisé d'abord aux USA par Sony le 15 juillet 2013, Le FMP-X1 est le premier lecteur multimédia 4K fournis avec 10 films ( Ces films seront issus du catalogue de Sony Pictures principalement ) en qualité UHD dans son disque dur de 2To. Il est évidemment possible de raccorder un disque dur externe. On peut ensuite accéder, depuis le serveur, à la plateforme VOD de Sony qui proposera des films à l'achat ou à la location en UHD dès la fin de l'année. Red Digital Cinema a commercialisé son lecteur 4K, le Redray player 4K qui est fournis avec un disque dur de 1To et est capable d'upscaler toute source vers l'UHD. Un service de VOD en 4K sera aussi disponible via la plateforme Odemax.com. La société NanoTech sort son premier lecteur Android 4k qui pourra diffuser de l'UHD en 30 Hz. Pour cela le boitier va être animé par le tout dernier processeur de chez Nvidia, le Tegra 4, un processeur Cortex A-15 4 cœurs qui permettra en plus de profiter des derniers jeux 3D Android via la plateforme NVIDIA TegraZone. Niveau équipement le boitier comporte 16 Go de stockage, du Bluetooth 4.0, du WiFi MIMO, un port Gigabit Ethernet, un port USB 2.0, un port USB 3.0, un lecteur de carte Micro SD ainsi qu’un port HDMI. Chose intéressante, Nanotech annonce que pour l’instant son boitier décode l’UHD basée sur le codec H.264, mais qu’une mise à jour automatique et gratuite se fera quand le codec H.265 sera finalisé et disponible. Commercialisé en août 2014, le remplaçant du FMP-X1, le FMP-X5 permet d’accéder à la vidéo à la demande Ultra HD de Sony ( L’offre 4K de Sony se compose actuellement de plus de 200 films UHD ) en streaming grâce au codec HEVC/H.265. Il n’embarque pas de disque dur pour télécharger d’éventuels films ou documentaires, mais dispose de deux ports USB 2.0, un port Ethernet, le Wi-Fi et deux sorties HDMI. Ce boitier permet également d’accéder à la VOD 4K de Netflix. Les nouveaux amplis audio/vidéo, lecteurs Blu-Ray, PC Home Cinéma, etc ... sont déjà prêts à upscaler les sources vidéos en 4K/UHD. Et c'est tant mieux car il va falloir s'en contenter en attendant les formats natifs qui vont mettre du temps à arriver. Lecteur Blu-Ray 2013 : Les lecteurs Oppo 103-U, 105-U, 103-D sont capable d'upscaler une vidéo Full HD en UHD à 24hz, tout comme le Panasonic BDT500. Les futurs lecteurs Sony, LG, Samsung, Panasonic, ... seront doté de cette capacité. Lecteur Blu-Ray 2014 : Le lecteur Panasonic BDT700 ( remplaçant du BDT500 ) est capable d'upscaler une vidéo full HD en UHD à 24hz. L'Oppo 105-D, le Sony BDP-S7200, les Pioneer BDP-LX58 et BDP-LX88 en font de même. Ampli audio/vidéo 2013 : Sony à prévue une mise à jour pour tous leurs amplificateurs AV 2013. Celle-ci permettra de faire transiter un signal 2160/50p et 2160/60p via HDMI Passthrough. Pour rappel ces amplificateurs sont à l’origine équipés d’un port HDMI 1.4. Ampli audio/vidéo 2014 : La généralisation de l'hdmi 2.0 font que la majorité des amplis audio-vidéo 2014 sont désormais capables de passer un signal UHD jusqu'à 60 hz. En revanche, seul les amplis Onkyo 2014 disposent aussi de la compatibilité HDCP2.2 qui sera exigée pour passer un signal vidéo en provenance du futur lecteur Bluray UHD. Ampli audio/vidéo 2015 : les amplis 2015 intègrent désormais le minimum de normes requises pour s'équiper en toute tranquillité ( HDMI2.0a, HDCP2.2, HDR et Rec.2020 compatible, DTS:X, Dolby Atmos, Auro 3D). Voici un tableau récapitulatif des modèles d'amplis intégrés et pré-amplis commercialisés en 2015 : Message édité par safe le 02-09-2015 à 21:33:55 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
Publicité | Posté le 17-10-2013 à 14:27:18 |
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--------------- "Xat le punk à chien facho raciste. C'est complexe comme personnage." caudacien 05/10/2020 |
safe Attends, .... je t'explique ! | Sony a confirmé que sa PS4 ne permettrait pas de jouer en 4K ( la console peut néanmoins upscaler photo et vidéo à cette définition, lire des vidéos encodés en 4K ou en UHD ) ce qui tend à démontrer qu'il ne sera pas possible de jouer en UHD ou en 4K, sur une console de cette marque, avant une hypothétique PS5 ( donc pas avant 2020 si on se réfère aux périodes d'introduction d'une nouvelle console chez Sony ). Du côté de Microsoft, la prochaine Xbox One supporterait non seulement la 3D, mais également l’affichage Ultra HD pour les vidéos ET les jeux. Commercialisée le 22 novembre 2013, cette console ne devrait pas avoir de jeux exploitant réellement cette définition avant 2015. Les Smartphones et tablettes ne sont pas en reste. Ainsi, Paul Jacobs, PDG de Qualcomm, a déclaré au CES que ces appareils seront capables de capter, lire et envoyer des vidéos en Ultra HD dès cette année, et ce, grâce aux nouveaux processeurs Snapdragon 600 et 800. De son côté, LG a présenté lors du MWC 2013 du streaming avec upscaling depuis un Smartphone. L’image est alors automatiquement mise à l’échelle sur le téléviseur Ultra HD avec une précision étonnante. Nokia, de son côté, a lancé une rumeur concernant ses prochains Lumia qui pourraient être adaptés à l’Ultra HD. L’information est partie de son blog sur lequel le constructeur évoque le vieillissement du codec H.264 et son intérêt pour le H.265, codec de l’Ultra HD. Le consortium MHL vient d’annoncer la spécification 3.0 du standard MHL (Mobile High-Definition Link) qui apporte une prise en charge de l’UltraHD, soit du 2160p à 30 images par seconde. Les travaux se sont également portés sur le son, avec en point d’orgue la compatibilité surround 7.1 (Dolby TrueHD et DTS-HD). Cette interface filaire qui sert de trait d’union entre smartphones (via leur port microUSB) et moniteurs ou téléviseurs haute définition (via une entrée HDMI compatible) supportait jusqu’alors la définition Full HD. 330 millions de terminaux mobiles sont aujourd’hui compatibles MHL. Il s’agit du standard de connectique mobile-TV le plus largement adopté. Année 2013 : La SD Association qui gère les standards des cartes mémoire SD annonce l'arrivée de la nouvelle norme, l'UHS Class 3, qui sera attribuée à des cartes SD capables de tenir un débit constant minimum de 30 Mo/s en écriture. Ce standard a été mis au point pour répondre aux besoins des appareils capables de filmer en définition UHD. Ce standard sera compatible avec les cartes de type SDXC et SDHC UHS de Class 1 et 2. Dans le domaine grand public, le seul moyen de créer du format UHD/4K natif est de s'équiper de caméra JVC ou Sony haut de gamme qui encodent en HEVC/H.265 et donc à 60 images/s au format UHD ou au format 4K. Canon est le seul constructeur à avoir lancé un appareil photo reflex qui filme en définition UHD/4K à 25 images par seconde. Disponible depuis l’an dernier, l’EOS-1D C est un petit bijou de technologie qui a un prix : 12 000 euros. De nombreux objectifs et caméras sont maintenant disponibles pour le cinéma numérique, y compris ceux de RED, Sony et Il y'a de nombreux codecs disponibles pour le cinéma numérique : l'AVC Ultra ( Panasonic ) qui offre jusqu'à 400 Mbps et le XAVC ( Sony ) récemment introduit, sont déjà compatible avec Avid et Adobe. Année 2014 : Panasonic propose sa caméra HC-X1000 capable d’enregistrer en 4K à 60p sur une seule carte SD, la seule au monde à faire cela d’après eux (le Canon EOS 1C le fait en 30p seulement). Panasonic propose aussi sa caméra sportive A500 capable d’enregistrer en 4K/30p. Elle concurrence plus ou moins la dernière GoPro Hero 4 qui capte aussi les vidéos en 4K. Enfin, Panasonic présente le concept de “4K Photo” qui consiste à extraire des photos de 8 mpixels de vidéos tournée en 4K avec leurs appareils Lumix (le compact LX100, le bridge FZ1000 et l’hybride GH4). L’américain RED a présenté à l'IBC 2014, son capteur RED DRAGON 6K avec une version améliorée de son calibrage couleur et une meilleure dynamique. Avec 19 millions de pixels, cette caméra peut aussi servir de très bon appareil photo, ce qui pourra être notamment utile pour faire des photos en plateau pendant les tournages de fiction ou de direct. A noter que la saison 2 de House of Cards a été tournée avec une RED EPIC R3D 5K. La première saison avait aussi tournée en RED mais en 2K. De son côté, Sony a lancé le caméscope PXW-FS7, doté d’un capteur CMOS Super 35 en 4K. Il enregistre la couleur en 4:2:2 et en 10 bits, ce qui en fait un caméscope de qualité pour des tournages aussi bien en extérieur qu’en studio. Il complète une gamme déjà très fournie de caméras 4K qui vont du cinéma à la TV. Sony est probablement le constructeur dont la gamme de caméras 4K est la plus fournie avec en haut de gamme l’excellente F65 et en entrée de gamme des caméscopes qui frôlent le marché grand public, sans compter les smart phone Xperia Z2 et Z3 qui captent la vidéo 4K (en 30p). Les caméras professionnelles comme les F65 et F55 de Sony supportent le Rec.2020. Les caméras Phantom de Vision Research ( la Flex4K ) servent en particulier à la captation de compétitions sportives et pour la publicité grâce aux ralentis jusqu’à 1000 images par seconde en 4K. Aja, un spécialiste des enregistreurs vidéo a lancé sa caméra Cion 4K au dernier NAB. Elle capte des vidéos 4K jusqu’à 120 fps, avec des sorties 3G SDI (quatre coax qui permettent d’envoyer l’énorme débit de 12 Gbits/s qui sort de la caméra au format RAW). Elle enregistre aussi en interne sur cartes SSD (jusqu’à 512 Go) ou via une sortie USB 3 ou Thunderbolt au format Apple ProRes utilisé notamment dans le logiciel de montage FinalCut Pro. Son capteur est un format APS-C, de la taille des capteurs d’appareil réflex d’entrée/milieu de gamme chez Canon. ARRI a annoncé sa première vraie caméra supportant la 4K à CINEC après l’IBC 2014. C’est une caméra dotée d’un capteur CMOS géant de 6560 par 3102 pixels sur 65 mm de diagonale (51,2 x 23,3 mm) de type ‘6K’. Non seulement, il permet de capter des images encore meilleures que celles de la 4K, mais avec de grands pixels permettant de bien fonctionner en basse lumière et de générer une belle dynamique. Gros inconvénient : qui dit très gros capteur dit optiques adaptées et très volumineuses et chères. Cette caméra servira sans nul doutes à de grosses productions cinématographiques. Matrox a présenté la Mojito 4K, une carte graphique de lecture 4K récupérant un signal 3G-SDI (coaxial en provenance de caméras) en entrée et supportant les logiciels d’Adobe sous Windows, un rendu des couleurs en 10 bits et la génération de vidéos en 60p. NVidia a des offres du même genre ( Quadro K6000 GPU ). Elles sont utilisées par tous les acteurs de la production et de la production dont les offres sont de plus en plus bâties sur des architectures PC standard. Pour rappel, voici les différents modes de diffusion des contenus vidéos : La qualité de diffusion variera entre les différents acteurs : • La qualité d'image du contenu et donc l'encodage sera le facteur clé de différenciation. Ne pas oublier que l'arrivée de l'UHD-1 phase 2 va nécessiter 20% de bande passante supplémentaire ( en diffusion et par rapport à l'UHD-1 phase 1 ) du fait du HDR et 20% supplémentaire du fait du HFR. En ce qui concerne la production de contenu UHDTV, l'augmentation des débits multiplie d'autant le nombre de câbles à utiliser pour une seule caméra : Les prévisions en matière de chaînes UHD nous fournissent les informations suivantes : • Plus de 800 chaînes HD Ultra dans les 10 prochaines années, Rappel : Seule plate-forme de distribution de la télévision vraiment gratuite et anonyme, la TNT couvre 98% du territoire métropole, est présente dans plus de 60% des foyers et représente plus de 50% de la réception de la télévision en France. Il y a 8 mutliplex TNT qui diffusent en métropole 32 chaînes dont 11 sont en haute définition. La capacité maximale que permet de diffuser un seul multiplex TNT est : Selon un rapport de TDF diffusé à l'occasion des assises de l'UHD ( décembre 2014 ) : • La modulation DVB-T2 va permettre de passer de 24,8 Mbit/s à 33,2 ou 34,9 Mbit/s soit un gain de +33% ou 40%
Selon un rapport du CSA de janvier 2013, il ne faut pas attendre de voir de l’Ultra HD sur la TNT avant 2018, « sous réserve que ce format soit effectivement adopté par le marché ». En cause, des infrastructures à modifier afin de pouvoir transporter les images en 2160p. En outre, il faut également que la TNT adopte le codec HEVC ainsi que la norme de diffusion DVB-T2. Cette dernière n’est pas compatible avec la DVB-T actuelle. De facto, elle obligera les Français à changer leurs boîtiers TNT ou leurs téléviseurs. En 2018, la TNT pourrait « diffuser les premiers programmes en ultra haute définition sur un multiplex dédié, un multiplex précurseur, diffusé en DVB-T2/HEVC. » Par la suite,« la transition pourrait avoir lieu au plus tôt en 2020 », indique le CSA dans son rapport sur l’avenir de la TNT : • Fin 2015 ou début 2016 : Arrêt du MPEG2 (donc libération d'une partie du spectre) // passage au tout DVB-T1/MPEG4 // passage de 11 chaînes HD1080p à 21 chaînes sur les 33 chaînes actuels. ... mais le chef de l'État a récemment décidé, dans le plus grand secret, d'attribuer la bande de fréquences des 700 MHz ( qui correspond à 30% du spectre utilisé actuellement par la TNT ) aux opérateurs de télécommunications pour faciliter le déploiement de la 4G. Une vente qui devrait rapporter près de 3 milliards d'euros à l'État, qui seront directement réinjectés dans le budget de la Défense pour la loi de programmation militaire. Une décision bien évidemment fustigée par les professionnels de l'audiovisuel, qui jugent que cette décision rendrait impossible le passage des toutes les chaînes de la TNT en haute-définition, et rendrait du même coup la concrétisation du projet de TNT Ultra HD tout simplement impossible à réaliser ... Avenir de la TNT en France - 2014: Le 4 septembre 2014, Pascal Lamy président du groupe de travail sur l’avenir de la bande UHF remet ses analyses et solutions à la Commission européenne, et soutient l’application de celles-ci à la France. Afin de répondre au besoin émis par le Gouvernement de libérer la bande 700 MHz tout en préservant l’avenir et l’efficacité de la plate-forme TNT, le HD Forum et le Forum Médias Mobiles proposent un plan en 2 étapes clés : 2016 : 2020 : Le 09 décembre 2014, lors des assises de l'UHD, TDF annonce qu'il seraient en mesure de diffuser 3 chaînes UHD par multiplex à partir de début 2016. Ces chaînes seraient alors au format UHDTV1 ( 50Hz/HEVC/10 bits/Rec.709). Voir ici : ( https://pbs.twimg.com/media/B4a_ya7IMAEV0ZQ.jpg:large ). Le gouvernement à officialisé le 10 décembre 2014, les modalités de transfert des fréquences 700 Mhz de la TNT vers la téléphonie mobile : Décembre 2015 : Avril 2016 : Octobre 2017 à Juin 2019 : Diffusion en France : Depuis fin mai 2014, la France test deux canaux UHD via l'émetteur TNT de Paris. TDF, le diffuseur français, utilise la technologie de compression 4K Ultra HD du fournisseur de solutions de traitement et de diffusion de vidéo logicielle Envivio et la technologie de compression HEVC (H.265). Ces transmissions ont d'abord concerné Rolland Garros 2014 ( DVB-T2 ) puis les 3 matchs de la coupe du monde de football captés en UHD. La fréquence d'image est de 50Hz. Diffusion au Japon : Du côté Japonais, le gouvernement a annoncé fin janvier 2013 qu’il allait mettre en place la diffusion de chaînes en Ultra HD dès juillet 2014. Le Japon serait ainsi le premier pays à proposer des chaînes nationales en Ultra HD. Diffusion en Corée du sud : Depuis septembre 2014, les trois opérateurs nationaux KBS, MBC, SBS diffusent ( uniquement sur Séoul et sa région proche ) leur propre chaîne ultra HD ( via DVB-T2 ), avec des programmes en 60 Hz et des débits de l'ordre de 30 Mbits. Les Coréens accèdent gratuitement à la plupart des contenus UHD via les décodeurs TNT/HEVC/60Hz qui équipent les diffuseurs UHD vendus en Corée. En septembre 2014, SBS a diffusé les 3 matchs de la coupe du monde de football 2014 captés en UHD et les trois chaînes ont diffusés en UHD et en direct, les "Asian Games 2014". Les événements majeurs vecteurs de nouvelles technologies : Comme toujours, coupe du monde de football et jeux Olympiques sont les premiers vecteurs attendus à la promotion de nouvelles technologies de diffusion TV : La coupe du monde de football de 2006 à été le premier événement mondial filmé intégralement en live en Full HD. Celle de 2010 à été le premier événement mondial filmé intégralement en live Full HD/3D. La coupe de monde de 2014 sera le vecteur de diffusion à grande échelle de l'UHD. Les Jeux Olympiques de Londres en 2012 ont été diffusé en UHD par la BBC à titre de démonstration technique. Avenir de la diffusion par satellite: Le nombre maximal de chaîne pouvant être transmises par satellite dépend du type d'encodage utilisé et de la bande passante autorisé par le standard de diffusion satellite utilisé : Le principal problème étant moins la diffusion ( caméra, studios et satellites sont déjà en partie ou seront compatible UHD ) que la réception qui impose pour le consommateur un récepteur satellite intégrant le codec HEVC/H.265. Un certain nombre de pays se sont dits intéressés par la diffusion Satellite de chaînes UHD : Diffusion au Japon : Le Japon a clairement exprimé son souhait de sauter cette étape et diffuse déjà en 8K de manière expérimentale sur le réseau de satellite de NHK. Février 2012, le ministère des Affaires intérieures et des Communications Japonais a validé la feuille de route pour la diffusion en 4k/8k au Japon. A partir de Juin 2014, essais de diffusion en 4K via satellite selon les moyens et formats recommandés par le groupement NextTV-F. La transmission en 8K devrait pouvoir commencer à être expérimenté dès 2016 pour une diffusion normée en 2020. Deux moyens de diffusion satellites ont été choisit : C'est l'opérateur Sky Perfect Jsat qui diffuse une chaîne UHD ( 4K ) depuis juin 2014. Des services premium devraient faire leur apparition dès mars 2015. Diffusion en Corée du sud : Ce n'est pas par satellite mais par câble que la chaîne UHD du groupe Homechoice ( Umax ) est diffusée. Elle permet aux abonnés d'accéder à 40 contenus originaux en UHD@60Hz et HEVC ( débit d'à peu près 30 Mbits ). Un service prémium devrait être mis en place dès 2015. Diffusion aux Etats-Unis : Côté satellite, des projets de regroupement ont vu le jour aux USA pour commencer la diffusion en UHD 4K. Diffusion en Europe : En Europe, Eutelsat diffuse depuis le 8 janvier 2013 une chaîne 4K via son satellite 10°E pour l'Europe. Ce canal de démonstration ( en clair ) est diffusé via DVB-S2 en 50hz à 10 bits encodé en AVC/MPEG-4. Une autre chaine de démonstration UHD ( en clair ) est diffusée, via DVB-S2 en 50hz à 10 bits encodé en HEVC, depuis les satellites Hotbird ( 13°E ) qui sont gérés par Eutelsat. Eutelsat a fait des émules puisque la BBC diffuse désormais en Ultra HD ( mais en AVC/MPEG-4 ) certains programmes de sa chaîne consacrée à l’histoire naturelle. L’opérateur de satellite SES ASTRA a également fait part de son intention de diffuser une chaîne en Ultra HD dès 2013 ( via son satellite 19,2°E ). Ce canal de démonstration ( inclue dans l'offre payante Sky Deutschland ) est diffusé via DVB-S2 en 50hz à 10bits encodé en HEVC/H.265. En février 2014, Astra annonce que les premières transmissions Ultra HD/4K par son satellite pourraient débuter en automne 2016 en Europe. L’opérateur de satellite HISPASAT dispose via son satellite 30°W d'un canal de démonstration ( en clair ) diffusé via DVB-S2 en 50hz encodé en AVC/MPEG-4.
L'opérateur historique Canal + a annoncé réfléchir à une offre UHD pour 2016. En revanche, en octobre 2014, le groupe à déclaré avoir planifié le passage de toutes les chaînes en Full HD ( généralisation du MPEG-4 ) pour juin 2015. FRANSAT lance pour la première fois en France une chaîne grand public au format Ultra HD sur le satellite Eutelsat 5 West A. La chaîne sera disponible sur le canal 444 sur la fréquence 11634 MHz, pol H, DVBS2 8PSK, 29950 MSymb/s, FEC 3/4. La chaîne est dores et déjà disponible en ajoutant la fréquence manuellement. C'est à compte du 16 décembre 2014 qu'elle sera intégrée dans le plan de nouveau service Fransat. Pour la recevoir, il vous faudra un téléviseur Ultra HD compatible Fransat équipé d'un tuner satellite DVBS2/HEVC et un module CAM CI+ Fransat. Généralités : D'après la commission européenne, 75% des européens ont accès à l'ADSL et 44% d'entre eux disposent d'une bande passante inférieure à 10 Mbit/s. Toujours d'après la commission européenne, l'objectif serait de faire bénéficier 100% des européens à un débit minimal de 30Mbits/s d'ici 2020. Rappelons qu'actuellement, seuls 4% des français sont en très haut débit. Le déploiement de la fibre optique, au regard des projets publics et privés, ne couvrira la majeure partie du territoire qu'à partir de 2020 ... Selon les débits actuels des chaînes vidéo diffusées via ADSL, entre 4 et 6Mbits/s sont suffisant pour diffuser une chaîne Full HD encodé en AVC ou 2 canaux en Full HD encodés HEVC. Pour un canal UHD encodé en HEVC il faut un débit minimum de 10Mbits/s ( interruptions possibles du streaming ) et un débit conseillé de 15Mbit/s ( sans interruptions ). Fin 2014, 60% des Sud-Coréens disposent d'au moins 15Mbit/s, 23% des suisses et des hollandais, 32% de Japonais et seulement 4,5% de Français. En France : L'adoption du codec KEVC/H.265 par les Fournisseurs d'Accès Internet ( FAI ) va quand même permettre à une population plus importante d'accéder à la TV puisque le débit nécessaire est divisé par deux pour la même qualité d'image. Les boîtiers des 4 principaux FAI Français sont quasi tous équipés du même processeur ( sauf la Neufbox Evolution et la Freebox V5 ) qui est l'Intel Atom ( Groveland ) qui supporte le codec HEVC/H.265 mais seulement en full HD. Malheureusement, Intel, qui n'a pas annoncé de remplaçant compatible HEVC ET UHD de ce processeur ( conçu initialement pour les systèmes embarqués dans les avions ), n'est plus en odeur de sainteté auprès des 4 FAI Français qui vont être obliger de concevoir de nouvelles box équipés de chipset Broadcom ou STMicroelectronics ( http://www.oezratty.net/wordpress/ [...] t-top-box/ ) : • La B-Box sensation de chez Bouygues Télécom exploitera néanmoins le HEVC/H.265 pour le flux TV en 1080p en fin 2013, une nouvelle version de leur box devant sortir vers fin 2015. En janvier 2014 au CES, une Bbox équipé du processeur MPPA de Kalray ( société situé à Orsay ) est capable de décoder un signal UHD encodé en HEVC par le logiciel DIVX. En septembre 2014, Bouygues Télécom annonce tester l'UHD sur la version sa future box nommée "Miami". La box « Miami » est basée sur la technologie de processeurs « ARMADA 1500 PRO 4K» de Marvell. Plus intéressant, l'UHD sera présente bien avant sur internet grâce à la vidéo à la demande ( VOD ). Cette solution semble être la plus avantageuse pour les majors, réticents au remplacement du Blu-Ray par un support physique qui serait tôt ou tard "piratable". L'inconvénient mineur pour le consommateur étant une qualité d'image modeste résultant d'une qualité d'encodage compatible avec les débits que la plateforme de VOD sera capable de délivrer. Voici un rapide aperçu des offres VOD disponibles proposant de la vidéo ( films, documentaires, etc ... ) en définition UHD ou 4K : VOD M-GO ( Dreamworks, Warner, 20th Century Fox, Universal, ainsi que Disney ) > Ouverture de la plate forme en avril 2014 ( USA uniquement ). Technicolor, de son côté, a noué un partenariat avec Dreamworks Animation afin de permettre la diffusion en streaming des productions du studio en UHD sur les Smart TV Samsung via une joint-venture baptisée M-GO. Á partir de mars ou avril, M-GO proposera donc des films, des séries et des émissions TV en UHD via un service de VoD qui profitera de l'expertise de Technicolor en matière de qualité et de traitement de l'image. Une centaine de contenus seront disponibles lors du lancement, fournis par les différents studios hollywoodiens et les chaînes de télévision, dont les longs-métrages d'animation Dreamworks comme les Croods. AMAZON INSTANT VIDEO ( Warner Bros, Lionsgate, 20th Century Fox et Discovery ) > Accessible via tout produit indiqué sur ce lien ( Liste des devices ). Amazon s’associe avec des studios hollywoodiens et des diffuseurs afin de favoriser le déploiement d’une offre de contenus Ultra HD. A partir de 2014 l'ensemble de ses films et de ses séries seront tournés en 4K Ultra HD (3840 x 2160 pixels). NETFLIX > Plate forme en ligne depuis 1999. Disponible en France à partir d'avril 2014. Interview à propos de l'UHD sur Netflix : http://www.pocket-lint.com/news/12 [...] 4k-content GOOGLE PLAY FILM / YOUTUBE ( Cinéma(s) à la Demande, EuropaCorp, M6 Video / SND, Under the Miljky Way, UniversCiné, Wild Side, Disney Europe, NBC Universal et Sony Pictures ) > Plate forme en ligne depuis mi 2011. Accessible en France depuis octobre 2012. Google s’est associé avec plusieurs marques dont LG, Panasonic et Sony qui se chargeront de diffuser le contenu 4K de YouTube sur leurs télévisions. Google a également signé avec 19 partenaires liés à la fabrication comme ARM, Intel ou encore Broadcom. Le VP9 est réellement parti pour connaitre un meilleur succès que le VP8. Celui-ci a été lancé en 2010, mais n’a jamais connu le succès comme Google le souhaitait. Le codec H.264 l’a largement dépassé en terme de popularité. YouTube s’attend à du changement important d’ici 2015 au niveau des vidéos. Utilisant le codec VP9, elles pourront proposer une excellente qualité sans pour autant être gourmandes comme elles le sont actuellement. La nouvelle est bonne aussi bien pour Google pour sa bande passante que pour l’utilisateur qui mettra moins de temps à charger les contenus, sachant qu’ils seront moins lourds. Il n’est pas impossible que la plateforme de vidéo en ligne intègre également le support du H.265 un jour ou l’autre. Francisco Varela de YouTube a récemment déclaré qu’il n’existait aucune guerre de codecs. Il a ajouté l’arrivée dans un premier temps sur ordinateur et mobile pour le VP9, suivi d’un lancement sur les télévisions. Toujours selon lui, YouTube est certes concerné, mais pas seulement. Tout Internet l’est, « c’est important pour l’écosystème entier ». VIDEO UNLIMITED 4K ( Sony Pictures Entertainment ) > Accessible sur TV Sony, console PS4 et PS3, lecteur Sony FMP-X1, téléphones Xperia, tablettes Sony, PC, lecteur BluRay, ... La première partie a permis de passer en revue les spécifications importantes du format UHD et de comprendre qu'il ne se limite pas seulement à une augmentation de la définition et donc du piqué d'image : • Le nouvel espace colorimétrique Rec.2020 doit augmenter la fidélité des couleurs affichées ( à quasi identique à celles du monde du cinéma ). Toutes ces évolutions sont autant de promesses faites au consommateurs et qui laissent à penser que nous sommes aux prémices d'un véritable chamboulement en matière de qualité vidéo. Dans les deuxième et troisième parties, nous avons vu les principaux regroupements industriels et comment ils préparent l'exploitation et la commercialisation de ces technologies : • Les périodes d'exploitation de ces formats : 2015 pour l'introduction de l'UHDTV et du Bluray UHD et 4K / 2017-2018 pour l'UHD-1 intégrant toutes les promesses / 2020 à plus tard pour l'introduction de l'UHDTV2 soit le 8K. La dernière partie a passé en revue les différents types d'appareils dits compatibles UHD et les évolutions qui nous attendent en matière de produits : • Le consommateur peut d'ors et déjà emprunter la voie de la vidéo à la demande par internet si son débit le lui permet. Pour les "early adopters" qui en ont les moyens, l'UHD est une réalité qui tient ses promesses et doit se consommer immédiatement. Pour ceux qui recherchent actuellement à acheter un écran de plus de 60 pouces, il convient de passer à un écran UHD ( si vous en avez les moyens ) sinon vous risquez de voir les lignes de la dalle Full HD sur votre écran. Faîtes bien attention aux fréquences et formats d'images que votre téléviseur accepte au moment de l'achat, il sera trop tard une fois ces formats diffusés pour se rendre compte que votre diffuseur n'est pas compatible. Pour les passionnés d'images qui sont réceptifs aux promesses de qualité de l'UHD, il faudra patienter jusqu'à fin 2015 ou on y verra beaucoup plus clair, choisir judicieusement ses diffuseurs et sources, se procurer un système munis d'un upscale UHD efficace ( la qualité de cette fonctionnalité est supérieure au résultat que l’on a avec des sources Full HD sur un moniteur UHD ). Pour ceux qui hésitent et se posent des questions sur l'intérêt de l'UHD/4K, ou ceux qui envisagent de changer d'écran en 2014, il est conseillé de vous faire votre propre opinion sur les écrans ou vidéos projecteurs UHD disponibles dès aujourd'hui. Il y aura bien un diffuseur pour lequel vous aurez un coup de cœur. Et si vos finances sont trop courtes, attendez 2015 ( date de sortie des nouveautés ) et rester à l'affut des prochaine actualités ( par exemple sur PHJC ... ).
Synthèse réalisée en octobre - novembre 2013 et mise à jour très régulièrement ( au moins une fois par mois ). @+ Message édité par safe le 02-09-2015 à 21:34:16 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
safe Attends, .... je t'explique ! | Maj de ma synthèse : --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
Eyldebrandt Michel de Hurlevent | drap |
safe Attends, .... je t'explique ! | MAJ de ma synthèse : @+ Message édité par safe le 28-10-2013 à 01:53:23 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
La_Nouille Impervious to damage | en attente de la dispo des sony avec le logo uhd --------------- Moards : Challenge Everything |
safe Attends, .... je t'explique ! | MAJ de ma synthèse :
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safe Attends, .... je t'explique ! | Bjr,
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safe Attends, .... je t'explique ! | MAJ de ma synthèse : Selon Canal+, entre 2015 et 2016, nous devrions compter entre 25 à 30 chaînes diffusées en 4K dans le monde. http://www.ctmsolutions.com/www/ne [...] ition.html @+ Message édité par safe le 09-11-2013 à 00:52:21 --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
mini-mousaille ♡♥♡ | la grande question : y aura t-il un format optique commercialisé pour le contenu ultra HD ? Car pour l'instant, tout le discours officiel est centré autour de la distribution digitale...On verra au CES 2014 si quelque chose est annoncé... Je n'imagine même pas l'absence d'un support physique, les débits seront loin d'être suffisants demain (2015/2016) et pas plus après-demain (2020) pour la majorité de la population...même si la fibre optique se démocratise tout doucement. Et les gens restent attachés à un format physique, le blu-ray le démontre, même si on est loin du succès du DVD (ce dernier résiste plutôt bien d'ailleurs). Pareil dans la musique où le CD fait de la résistance et le vinyle, un come-back étincelant !
Sur le match de foot, le plus petit visage du public était reconnaissable ! On pouvait même distinguer les plis des maillots et la texture du filet des but, vraiment. Je lis déjà ceux qui disent que ça ne servira à rien sur des petits écrans (82 cm pouces et moins)...même sur des petites sources d'affichage, tout sera plus net, plus immersif.
Vivement le CES 2014, avec les nouvelles gammes de TV des différents constructeurs où l'ultra HD devrait être sur toutes les lèvres ! Message cité 1 fois Message édité par mini-mousaille le 09-11-2013 à 02:31:35 --------------- Soyez curieux de tout et vous aurez une belle existence ! |
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mini-mousaille ♡♥♡ | Sinon, les prix baissent bien... on partait plutôt sur du 5000 à 8000 euro pour une TV UHD 55/65 pouces lors des annonces au CES de 2013, et là, on est plutôt sur du 3000 à 5000 euro chez le revendeur.
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racsoft1 Après moi le néant |
Message édité par racsoft1 le 10-11-2013 à 18:44:41 --------------- Il ne faut jamais remettre à demain ce que l'on peut faire dans deux jours ! |
safe Attends, .... je t'explique ! | C'est clair que le Thomson est pas au niveau des Sony et Samsung qui valent le triple, mais c'était pour situer les premiers tarifs des TV UHD qui ont sacrément baissés.
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safe Attends, .... je t'explique ! | MAJ de ma synthèse : --------------- Visitez mon nouveau site de photos |
mini-mousaille ♡♥♡ | Changhong, fabricant chinois (qui essaie de percer en Europe et notamment en France depuis plusieurs années déjà) va proposer une TV de 55 pouces, ultra HD donc, à 1500 euro !
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safe Attends, .... je t'explique ! | Yep merci de l'info,
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TekkilA |
Aghnar | omg ça fait envie a ce prix la !!!!! je compte sur ma raison pour m empêcher de faire une connerie lol merci de l info |
Aesebu | La raison te dis qu'il n'y a aucune source UHD disponible pour le moment, et peut-être pour un bon bout de temps. Je ne parle pas du satellite, plutôt expérimentale avec un système à 4 récepteurs et donc 4 sorties hdmi. |
mini-mousaille ♡♥♡ | si -le jeu vidéo, pour celui qui est équipé d'un PC assez robuste... -puis la photo -des vidéos sur internet, des court-métrages, Youtube, des bandes annonces... et bien sur l'upscaling de sources 1080p qui, parait-il, est très flatteur en ultra HD... après, je ne m'y connais pas suffisamment, qu'est ce qui compte, l'upscaling du téléviseur ou celui du lecteur blu-ray ? les deux ? lequel prime sur l'autre ? si quelqu'un a un début de réponse... Message cité 1 fois Message édité par mini-mousaille le 26-11-2013 à 21:12:39 --------------- Soyez curieux de tout et vous aurez une belle existence ! |
Aesebu | Un lecteur Blu-ray avec upscale UHD ça existe? Je croyais qu'il fallait du hdmi 2.0, ou bien je me trompe? Mais bon, à mon avis le traitement électronique d'une tv UHD doit coûter plus cher que le lecteur Blu-ray complet. |
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