Ca me rappelle un reportage passé dans Capital il y a quelques temps, dans un But qui venait d'ouvrir. Ca m'a réconforté de ne pas m'être dirigé dans cette voie (en gros, être vendeur c'est se situer entre le marteau (le patron qui veut son chiffre) et l'enclume (les clients qui ont leurs exigences et leur caractère).
Pour te répondre, je ne suis pas spécialiste, mais peut-être qu'en voyant le produit que le client regarde tu peux tenter de parler du produit si tu le connais bien. Du style, pour un lave-linge : "il est bien ce produit, silencieux, il possède l'essorage à haute vitesse (je sais pas si ça existe
), fonction petite charge, il est de catégorie B donc il consomme peu d'énergie, etc".
Tu peux enchaîner ensuite sur une question qui va te permettre une transition avec les produits concurrents.
Par exemple, s'il s'agit de lave-linge tu peux lui demander pour combien de personnes, etc, et ainsi lui vendre un produit plus adapté à ses besoins (comprendre, "plus rentable pour le magasin"
).
Je sais que sur moi ça marche (enfin le début hein
), à chaque fois qu'un vendeur m'a abordé en me parlant du produit que je regardais je l'ai écouté. En même temps, ça montre que le vendeur connait le produit. De plus, le client se sent flatté d'avoir choisi un bon produit (faut pas lui dire que le produit est nul hein
).
Je tiens quand même à préciser que je suis jeune (24 ans) et donc, même si je n'apprécie pas vraiment les vendeurs, j'ai une certaine tolérance. Ca peut être différent avec une clientèle plus agée, qui peut se sentir agressée ou forcée (Force de vente != vente forcée
) par certaines pratiques. Je crois qu'il faut en tenir compte aussi. Il faut personnaliser l'approche en fonction de la personne (psychologie de bazard
).
Pour revenir à ce reportage, après avoir fait ch**r les vendeurs avec le chiffre, le chiffre, le chiffre, à la fin de la journée ils avaient dépassés leurs objectifs de ventes. 
Message édité par charly007 le 24-11-2004 à 02:23:28