Reprise du message précédent :
 
M2 maths appli, ils ont du bouffer une quantité impressionante de maths avant
ceux des écoles d'ingé ne peuvent rivaliser
par contre, dans les compétences "autres" enseignées dans les écoles et qui peuvent vraiment servir (management, éco, gestion de projet, compétences "techniques" (bio/info/méca/électro..)), le M2 de maths..    
et les compétences sus-citées "annexes" comme management/gestion de projet, je ne pense pas qu'ils en aient des masses en fac..  

c'est sûr qu'une formation d'ingénieur permet de développer des compétences "transversales" que l'on ne peut pas acquérir ( je pense) à la fac...
Cours en parallèle signifie seulement prendre 2 modules de 2h/semaine chacun donc .....
Le M2 est en partenariat avec Supaéro et l'insa....
 
"M2 maths appli, ils ont du bouffer une quantité impressionante de maths avant  
ceux des écoles d'ingé ne peuvent rivaliser "
c'ets ce que je veux dire: il y a des cas particuliers où passer par la fac peut s'avérer un meilleur choix fonction de son objectif futur

 
A titre personnel, conduite de projet, j'en ai mangé en iup et en M2, avec des applications pratiques par dessus  
Quand au management, c'est plus selon moi une question de caractère, même de charisme. Y a bien quelques techniques, mais si t'es pas la carrure pour ça, tu resteras mauvais manager. Et sinon de la comm, du moins en iup, on a tout eu long de la license et de la maitrise. (cours parmi les plus interessant d'ailleurs)

 
Tout dépend du métier: tout le monde n'a pas vocation à devenir chef de projet dans une entreprise de micro-électronique/bio/méca, etc. Les ingénieurs sont "théoriquement" formés pour cela. Cependant, certains domaines de R&D poussés peuvent nécessiter de posséder un bagage technique impressionnant sans toutefois avoir la notion de "management de projet" collé avec.
 
Le management de projet, ca peut s'apprendre sur le tas. Je ne confierais pas un projet qui nécessite du management (un vrai management, j'entends, pas un encadrement de stagiaire) à un type qui sort juste d'une école, quelle qu'elle soit. Les cours ne remplaceront jamais l'expérience: ils ne donnent en général que des recettes, bonnes ou mauvaises. Maintenant, avoir été au coeur d'un vrai projet pendant au moins un an, ça remet quelques pendules à l'heure très vite.
 
Je connais des endroits où l'on bosse en équipe: des ENS, des E3A, des Centraliens (Paris notamment), des ingés, des gars de facs, des docteurs, etc. Le but, c'est pas de montrer ses muscles et ses diplômes, c'est de réussir le projet.    
 
C'est toute la différence entre l'industrie et un forum.    

Bonjour !
 
  Je crois qu'il ya quand même quelque chose que l'on peut reprocher à certaines formations en fac, c'est l'absence de "bases" vraiment élémentaires concernant l'approche du travail. J'ai un ami qui a obtenu son M2 en urbanisme, il n'a eu aucun cours sur le cv, ou sur les entretiens par exemple. Cela peut paraître ridicule pour ceux qui sont déjà rodés à ce type d'exercices, mais je crois que cela peut s'avérer extrêmement utile pour une jeune diplômé. Et dans les enseignements du M2 info proposé par ma fac cette année, aucun cours de communication ou même concernant quelques vagues notions d'économie n'était au programme.
  Venant de DUT, j'ai eu droit à ce genre de cours et rien que pour trouver un stage, je crois que cela aide pas mal. Faire un bon cv n'est pas forcément évidemment lorsque l'on a aucune expérience de ce côté là. Introduire ce genre de cours/notions à la fac (ou tout du moins, dans celles qui ne le proposent pas) serait déjà un pas en avant pour sensibiliser les étudiants à une démarche : "trouver un emploi".
 
  En ce qui concerne l'introduction de la notion de mérite dans l'attribution des bourses, ce n'est peut-être pas aussi diabolique que ça. D'un côté je vois nombre de personnes qui font deux premières années dans le seul but de percevoir les bourses, en assistant uniquement aux examens et jamais aux cours. De l'autre je vois un de mes amis qui arrêtent ses études (il a obtenu sa licence) faute de financement : Son père est postier, sa mère caissière, il n'a pas de bourse. Pourtant il n'était pas vraiment plus mauvais que moi, et ses parents ne doivent pas faire partie de la classe supérieure.
  Cependant, attribuer uniquement les bourses par rapport aux résultats (exemple : vous remboursez votre bourse si vous n'avez pas votre année) mettrait une bonne dose de pression, pas forcément saine, aux étudiants. Et cela pourrait également en détourner quelques uns des études, par peur de ne pas réussir. Une solution juste doit exister, peut-être dans un difficile mais nécessaire compromis se basant à la fois sur les ressources et les résultats...
 
++
Rom1

Comme ça a été dit et répété, il existe une vraie sélection en fac "à partir de bac +4"... donc oui les gens en master 2 en maths doivent pas être mauvais en maths (j'espere pour eud qd mm!! ils font que ça!) mais le problème vient d'avant... tous ceux qui n'accedent pas jusqu'à ce grade...