Citation :
N'importe quoi... Bientôt tu va nous sortir le grand complot...
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Mais c'est une réalité mon grand.
Citation :
Génial ce genre de divagations totalement fausse (je te signale que j'ai eu presque un trimestre complet sur la colonisation en terminale)
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Pas moi mais ils n'ont pas du insister beaucoup sur les crimes.
Citation :
N'importe quoi, va lire un bouquin sur l'histoire du parti, t'es complétement à côté de la plaque...
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Non, non, je connais bien l'histoire du parti rassurez-vous, c'est bien des staliniens qui se sont fait virer et ont créé le PCMLF.
Citation :
Et après tu ne veux pas qu'on te taxe de révisioniste? T'es gràve là...
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Mais c'est bien de 1 à 2 millions de morts au goulag sous Staline mon grand, renseignez-vous ("Goulag, les vraix chiffres" article de nicolas werth co-auteur du livre noir du communisme).
Citation :
Tu te fous de moi là?
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Mais non, mon explication est trés claire.
Citation :
J'aime les comparaisons foireuse , "le stalinisme à moins tué que le méchant capitalisme, donc c'est mieux
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Falsification de mes propos. Classique, quand on est en perdition dans un débat.
Citation :
Zinoviev, en voilà une source objective...
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¨Plus que ce vieux fou de Soljenitsyne en tout cas. Pour gracchus 13, source objective = source anticommuniste.
Rappelons que Zinoviev (Alexandre, l'écrivain, pas le politicien Grigori) était un dissident qui a tenté d'assassiner Staline. Bref, pas le prototype du stalinien.
Citation :
Victoire du stalinisme, défaite de la paysannerie. C'est ce combat engagé au début de 1930 que retracent les deux volumes de documents de la police politique sur les campagnes soviétiques consacrés aux années 1930-1934".
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La bourgeoisie a toujours affirmé que la collectivisation en URSS a détruit les forces dynamiques à la campagne et causé une stagnation permanente de l'agriculture. Elle décrit les koulaks comme des paysans individuels dynamiques et entrepreneurs. Ce n'est qu'une fable idéologique destinée à noircir le socialisme et glorifier l'exploitation. Pour comprendre la lutte des classes qui s'est déroulée en URSS, il est nécessaire de se faire une image plus réaliste du koulak russe.
Voici ce qu'écrit, à la fin du 19ème siècle, un des meilleurs spécialistes russes de la vie paysanne : "Chaque commune villageoise a toujours 3 à 4 koulaks et aussi une bonne demi-douzaine de moindres suce-sangs de la même espèce. Ils n'ont besoin ni de qualifications, ni de travail ardu, seulement de réactions promptes à utiliser dans leur propre interet les besoins, les soucis, la misère et le malheur des autres.""La caractéristique dominante de cette classe est la cruauté dure et imperturbable d'un homme complètement sans éducation qui a fait son chemin de la pauvreté vers la richesse et en est arrivé à croire que faire de l'argent, par n'importe quels moyens, est le seul but auquel un homme rationnel peut se consacrer."
Citons aussi le docteur américain E.J. Dillon, qui a une connaissance approfondie de la vieille Russie et qui a dit : "De tous les monstres humains que j'ai jamais rencontrés lors de mes voyages, je ne peux pas me rappeler un seul qui fut si mauvais et odieux que le koulak russe."
La course vers la collectivisation s'est donc accompagnée d'un mouvement de dékoulakisation : les koulaks sont expropriés et parfois exilé. On assiste à une nouvelle manche dans le combat séculaire et féroce entre les paysans pauvres et les paysans riches. Depuis des siècles, les pauvres ont été systématiquement battus et écrasés lorsque, de désespoir, ils osaient se révolter et s'insurger. Mais cette fois-ci, ils ont, pour la première fois, la force légale de l'Etat à leur coté. Un étudiant, travaillant dans un kolkhoze, dit en 1930 à l'américain Hindus : "C'était et c'est encore une guerre. Le koulak doit être écarté de notre chemin aussi complètement qu'un ennemi au front. Il est l'ennemi au front, il est l'ennemi du kolkhoze."
D'innombrables livres anticommunistes fanatiques nous apprennent que la collectivisation a été imposée par la direction du parti et par Staline et réalisée sous la terreur. C'est une contre-vérité. L'impulsion essentielle pour les épisodes violents de la collectivisation venait des masses paysannes les plus opprimées. Elles ne voyaient pas d'issue en dehors de la collectivisation. Voici ce que nous dit l'écrivain Alexandre Zinoviev (qui a tenté d'assassiner Staline) qui avait été témoin de la collectivisation : "Lors de mes retours au village, et aussi bien plus tard, je demandais souvent à ma mère et aux autres kolkhoziens s'ils auraient accepté de reprendre une exploitation individuelle au cas où cette possibilité leur aurait été offerte. Tous me répondirent par un refus catégorique."
Lyne Viola écrit : "La collectivisation, quoiqu'elle fut initiée et appuyée par le centre, se concrétisait, dans une large mesure, dans une série de mesures politiques ad hoc, en réponse aux initiatives débridées des organes du parti et du gouvernement au niveau de la région et du district. La collectivisation et l'agriculture collective ont été modelées, moins par Staline et les autorités centrales, que par l'activité indisciplinée de fonctionnaires ruraux, par l'expérimentation des dirigeants des fermes collectives qui devaient se débrouiller et par les réalités d'une campagne arriérée." On constate donc que la thèse du totalitarisme communiste exercé par une bureaucratie du parti omniprésente n'a aucun rapport avec la réalité de l'exercice du pouvoir soviétique sous Staline.
Après la résolution qui annoncait la fin des relations capitalistes à la campagne, les koulaks se sont lancés dans un combat à mort. Pour saboter la collectivisation, des koulaks incendiaient la récolte, mettaient le feu aux granges, aux maisons et aux batiments, tuaient des militants bolcheviks.
Mais surtout, afin de rendre impossible le démarrage des fermes collectives, les koulaks ont détruit une partie essentielle des forces productives à la campagne : des 34 millions de chevaux que comptait le pays en 1928, 15 millions seulement étaient encore en vie en 1932. Des 70.5 millions de bovins, il en restait 40.7 en 1932, des 31 millions de vaches, 18 millions. 11.6 millions de porcs sur 26 passèrent l'épreuve de la collectivisation.
Cette destruction des forces productives eut des conséquences désastreuses : en 1932, la campagne connut une grande famine, causée en partie par le sabotage et les destructions effectuées par les koulaks. Mais les anticommunistes attribuent à Staline et à la collectivisation forcée les morts provoqués par l'action criminelle des koulaks.
Le terme soviétique de liquidation des koulaks en tant que classe indique parfaitement qu'il s'agit d'éliminer l'exploitation de type capitaliste appartenant aux koulaks et pas du tout de liquider physiquement les koulaks. Mais spéculant sur le mot liquidation, des hommes sans scrupules comme Conquest prétendent que les koulaks exilés ont été exterminés !
Pour le chercheur allemand Stefan Merl, il y aurait eu 300 000 morts : "100 000 koulaks coupables d'actes terroristes ont été executés, 100 000 autres personnes ont probablement perdu la vie début 1930 par la déportation vers le Nord et 100 000 personnes sont mortes dans les régions de déportation jusqu'à la fin des années 30".
Le chiffre de 300 000 morts est donc basé sur des estimations approximatives et les décés sont largement dus à des causes naturelles, à la vieillesse et la maladie, aux conditions générales du pays.
Pourtant, Merl s'est vu obligé de défendre ses estimations trop faibles face à un crypto-fasciste du genre Conquest qui a "calculé" que 6 500 000 koulaks ont été massacrés lors de la collectivisation ! Depuis longtemps, les écrits d'auteurs étrangers au communisme, comme Merl, permettaient donc de réfuter les grossières calomnies de Conquest, qui continuent à faire autorité chez toute la droite.
En gage de conclusion, nous pouvons dire que par la collectivisation, 120 millions de paysans sont sortis du Moyen-Age, de l'analphabétisme et de l'obscurentisme. Ce sont les forces réactionnaires, interessées au maintien de l'exploitation et des conditions de vie et de travail dégradantes et inhumaines, qui ont reçu des coups. La répression de la bourgeoisie et des réactionnaires était absolument nécessaire pour réaliser la collectivisation qui a permis aux masses paysannes de mener une vie libre, digne et cultivée.
Par la haine du socialisme, des intellectuels occidentaux ont propagé les calomnies absurdes de Conquest sur les 6 500 000 koulaks exterminés. Ils ont pris ainsi la défense de la démocratie bourgeoise, de la démocratie impérialiste. Au Mozambique, le Renamo, organisé par la CIA et les services secrets de l'Afrique du Sud, a massacré et affamé 900 000 villageois, au début des années 80. Le but : empecher que le Mozambique émerge comme pays indépendant à orientation socialiste. Au Mozambique, les intellectuels occidentaux ne devaient pas inventer des cadavres, il fallait simplement constater la barbarie de l'impérialisme. Mais ces 900 000 morts sont un non-fait, on n'en parle pas.
Même chose en Angola où l'Unita, soutenue et encadrée ouvertement elle aussi par la CIA et l'Afrique du Sud, a tué plus d'un million d'angolais lors de la guerre civile contre le gouvernement nationaliste du MPLA.
Deux millions de morts africains, bien sur, ce n'est rien. Combien d'intellectuels occidentaux qui aiment aujourd'hui encore hurler contre la collectivisation n'ont simplement pas pris note des deux millions de paysans mozambicains et angolais massacrés par l'Occident pour empecher que leurs pays soient rééllement indépendants et échappent au controle du capital internationale ?
Citation :
Et tes propos SONT révisionistes, désolé de te dire ça...
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Encore faut-il le prouiver en reprennant mes PROPOS et en expliquant clairement en quoi ils sont révisionnistes. Ca risque d'etre compliqué pour vous vu qu'ils ne le sont pas.
Citation :
En gros t'as rien compris, c'est bien ce que je pensais.
Tu prends les choses à l'envers, complétement à l'envers. Tu fais une lecture de Marx basique, au premier degré sans chercher à en comprendre la quintessence.
Dans ta vision, le collectivisme est le but. Et le collectivisme, modèle économique, est bien en opposition avec le capitalisme. Là d'accord.
Mais c'est faux, le collectivisme n'est pas le but, c'est le moyen. Le but du communisme et du communo-anarchisme, c'est d'avoir un modèle de société basé sur l'égalité absolue : égalité de ressources, égalité de droit et égalité de pouvoir.
Le collectivisme est le modèle économique qui convient parfaitement dans ce modèle de société. Mais ça n'est pas le but, c'est un moyen.
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Mais qui a dit le contraire mon cher Ernestor. Ce qui est drole, c'est qu'il essaye de lier anarchisme et communisme, comme c'est touchant.
L'abolition de toute espèce d'Etat ne peut se faire du jour au lendemain. L'abolition de cette machine d'oppression qu'est l'Etat nécessite la création préalable de l'Etat prolétarien comme Etat de transition, capable de soumettre les débris des anciennes classes exploiteuses. Ce n'est que lorsque les antagonismes de classe auront disparu (après une lutte de classe des plus aiguës qui se déroulera sur une longue période historiqu), que l'Etat disparaîtra en tant que tel puisqu'il perdra son caractère politique (c'est à dire d'oppression) et ne subsistera plus qu'en tant qu'administration économique de la production.
Vouloir le contraire équivaut à laisser à la bourgeoisie le champ libre (en sachant que la bourgeoisie, elle, ne rechignera pas à soumettre les autre classes) et est donc synonyme de soumission à l'Etat bourgeois ou bien à demander gentiment à la bourgeoisie qu'elle veuille bien renoncer à ces anciens acquis et aider le prolétariat à construire le socialisme, ensembles, la main dans la main !
Un brin utopique, non ?
C'est au sujet de cet Etat de transition, de cette dictature du prolétariat, que se situe l'opposition irréductible entre les anarchistes (ou communistes critico-utopiques comme Ernestor) et les marxistes-léninistes.
Les premiers rêvent de la société future, les seconds, plus pratiques, agissent pour transformer la société présente...