TheBlob ARRRRRRRRGGGGGGGGGHHH! | zamel a écrit :
J'ai peut être pas été clair sur les principes. Pour moi, principes et théorie sont différents. La loi sur l'offre et la demande qui se rejoignent au niveau du prix (avec le graphique) est un principe. Les énoncés de Keynes concernant les propensions marginales et la répartition du revenu sont des principes. Le commerce international et les intérêts de la spécialisation évoqués par Ricardo sont des principes. Par contre, Malthus est une thoérie. Pour moi, un principe en économie, c'est la base pour mener toute étude théorique avec les modéles etc... Dans ce que tu as cité, il est précisé théorie, ce qui pour moi est différent d'un principe ou d'un mécanisme. J'entends par mécanisme ce qui en économie entraine des relations de causes à effet et ces mécanismes, pour la plupart, ont déjà été prouvés. Après si tu me sors le cas du Kapakjistan où ça ne s'applique pas parce que le beurre de Yak ne géle pas en dessous de 0°, nous pouvons considérer ça comme un cas suffisamment exceptionnel.
Pour ton histoire d'épargne, je n'ai absolument rien compris à ce qui est écrit. Je n'ai pas formulé d'objection, j'ai tout simplement dit que les principes néo classiques et Keynesiens sont complémentaires et pas du tout opposés. C'est justement ça qui est difficile en économie, c'est d'arriver à garder en tête tous ces mécanismes quand tu abordes un problème car ces mécanismes fonctionnent. Quand un néo classique dit : "Si j'augmente le taux d'intérêt, l'épargne va augmenter", c'est une agrégation au niveau national qui tient forcément compte de l'ensemble des ménages, pauvres et riches. Quand Keynes parle de propension marginale, il reflechit à un niveau beaucoup moins agrégé, au niveau du ménage. Ce sont deux niveaux tout à fait différents et ils ne sont pas opposés. Un se place au niveau de l'offre, l'autre au niveau de la demande, ce qui donne deux manières différentes de gérer une économie à partir de principes vérifiés dans les deux cas. Keynes pense qu'il vaut mieux agir sur la demande et les néo classiques préférent controler la circulation de la monnaie pour encourager l'offre. Encore une fois, c'est l'interprétation puis l'application qui sont opposées et non pas les principes de départ. Sincérement, je sais et je maitrise ce que je dis. Je n'ai fait qu'évoquer des mécanismes depuis le début et des mécanismes de cause à effet tout à fait logiques, cohérents, vérifiés et approuvés par l'ensemble des économistes. De toute façon, ce débat est complétement idiot. Je viens de relire depuis le début et encore une fois il faut voir dans quelle mesure la protection par les subventions de l'agriculture locale dans les pays riches ne porte pas atteinte aux pays pauvres car ces derniers se voient empecher d'entrer sur le marché des pays riches (je suppose qu'on ne subventionne pas les exportations dans les pays riches). Il faut jeter un coup d'oeil sur l'absorption de produits agricoles dans les pays riches mais n'oublie pas qu'il y a forte concurrence entre les produits locaux et importés sur les marchés des pays riches comme je te l'ai dit auparavant. C'est sur que les pays pays pauvres exploitent du café et du cacao mais aussi du coton, du riz, du sucre, du soja, du tournesol...
Par contre, je n'accepte pas que tu viennes comme une fleur et que tu écrives que mon explication ne tient pas en sortant deux productions effectivement spécifiques comme le café et le cacao alors que tu oublies toutes celles que je viens de te citer. Mon explication tient pour ces produits mais il est possible qu'une même conséquence ait deux causes différentes. Dans ce post, j'ai développés les causes liées aux productions communes aux deux pays à savoir les subventions aussi bien pour le marché local que pour les exportations. Et c'est pour ça que je t'ai répondu en disant qu'après avoir pris le temps de bien détailler les mécanismes et face à ton non envie de comprendre, je préférais arrêter toute intervention. Tu l'as pris mal en disant que ceux qui savaient préféraient ignorer les autres, ça te regarde. J'ai pris le soin de tout bien développer avant ton intervention. J'ai les connaissances suffisantes en commerce international pour savoir que mes explications sont relativement justes. Encore une fois j'ai tout relu et je n'ai fait que me répéter ce qui m'embete un peu alors que tu avais juste à bien lire ce que j'avais écrit avant. Je ne suis ni présomptueux, ni dogmatique, j'ai juste envie de passer mon temps à autre chose qu'à me répéter. Que les économistes néo classiques (fais attention en utilisant le terme de libéral en économie) ne te plaisent pas, c'est ton affaire. Je n'ai exposé que des mécanismes économiques. Si un néo classique définit et justifie un principe pour ensuite interpréter, on peut rejeter l'interprétation mais pas le principe ou le mécanisme. Et c'est là où je veux en venir, on met en place une structure et on l'utilise après. L'utilisation est au gré du propriétaire mais tu ne peux pas nier que cette structure existe et fonctionne. En plus, je suis dégouté car je me suis laissé entrainer sur un débat totalement stérile. Tu m'as jugé, chose que je n'ai faite que parce que tu y mettais vraiment de la mauvaise volonté et je trouve ça pitoyable. Et avant de dire qu'une explication ne tient pas debout, assure toi que tu as bien maitrisé l'ensemble de la situation parce que si ce n'est pas le cas, et ce n'était pas le cas, tu auras des retours de manivelle. Le pire dans cette histoire, c'est que mon explication vient tout droit des mécanismes de commerce international qui, encore une fois, sont reconnus par l'ensemble des économistes, qu'ils soient de n'importe quel bord. Je veux bien que dans les économistes, tu aies 99 % d'idiot mais le 1 % qui reste aurait émis des remarques s'il n'était pas d'accord avec ces mécanismes. Ces derniers sont liés à la nature même de l'homme. Tant que ce dernier ne changera pas, ces mécanismes seront vérifiés.
|
Bon, j'arrête aussi la discussion, car à part les énoncés vagues ou les "c,est comme ça et c,est pas autrement, et tu n'y connais rien", je trouve que tu as vraiment peu de choses à dire... Tu m'accuses de ne pas t,avoir lu, ce qui est faux et que j,ai fait attentivement: par contre, tu n'as pas arrêté de me faire dire que je prônais la mise en place de barrière tarifaires pour garder les prix bas, ce que j'ai pris la peine de te démentir au moins trois fois. Il a fallut que je mette mon démenti en gras et en majuscule pour que tu le lises enfin...
Autre chose. Tu débarques ici avec tes certitudes d'étudiant préparant sa thèse en économie, qui prétend que les principes qu'il énonce sont irréfutables. J'ai essayé de te démontrer que ce que tu disais était absurde, surtout si on veut ranger l'économie dans le champ de la science. Ce n,est pas qu'une simple question de philosophie: c'est juste pour introduire un peu de relativisme dans tes opinions, qui sont tranchées - et tranchantes - comme si tu venais nous transmettre à nous, pauvres mortels ignorants, les principes éternels de l'économie... Tu ne te rends pas compte à quel point ton attitude est prétentieuse et absurde? J'ai déjà discuté avec un économiste sur ce forum, qui enseigne cette matière à l'université - j,essaie de me souvenir de son pseudo - et jamais il n'a affiché les prétentions que tu as! Si j'ai pris la peine de participer à cette discussion, c'était pour te faire descendre un peu du piédestal de tes certitudes... Chose qui semble tout à fait impossible! De plus, tu sembles prendre tes interlocuteurs pour des imbéciles, employant des phrases du genre "ce que j,essaie de te faire comprendre"... Bref, tu me sembles quelqu'un qui a tout simplement la grosse tête. Tu parles de principes irréfutables, tu te montres tout à fait fermé à la discussion - ce débat est idiot, je ne sais pas pourquoi je perd mon temps à te répondre, les principes sont irréfutables, un point c,est tout, etc. - et tu prétends du même souffle ne pas être dogmatique... Allez, inutile de me répondre, je ne suis pas de ton niveau... ---------------
"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt!"
|