Profil supprimé | En fait tout ce que j'ai écrit là, c'est ce que je comptais écrire dans un nouveau topic cat politique et puis dans le doute pour que les modos ne suppriment pas, j'ai recherché dans société et donc je l'ai copié ici Bref, comme promis sur les technologies :
http://www.businessinsider.fr/bill [...] an-enfants
Citation :
Bill Gates et Steve Jobs ont élevé leurs enfants sans technologie — et cela aurait dû être un signal d'alarme
[...]
Des études ont montré que les risques de dépression pour un élève de quatrième augmentent de 27% quand il ou elle utilise fréquemment les réseaux sociaux. Les enfants qui utilisent leurs téléphones pendant au moins trois heures par jour ont plus de risques d'être suicidaires. Et de récentes études ont montré que le taux de suicide adolescent aux États-Unis éclipse maintenant le taux d'homicides, les smartphones ayant un rôle moteur.
|
https://www.sciencesetavenir.fr/san [...] ion_114228 Citation :
Même éteint, le smartphone occupe nos pensées et réduit notre concentration
[...]
Plus le smartphone est visible, plus la concentration diminue
|
https://www.francetvinfo.fr/societe [...] or=CS2-765 Citation :
"Les enfants qui vont à l'école reçoivent un crayon, mais ils ne sont plus en mesure de le tenir parce qu'ils n'ont pas les compétences fondamentales en mouvement." Voilà ce que déplore Sally Payne, ergothérapeute en chef de la Fondation Heart of England NHS Trust, dans un article publié par le Guardian et repéré par BFMTV. Le responsable ? La technologie, ses claviers et ses écrans tactiles, qu'utilisent dès le plus jeune âge les enfants. La situation est-elle aussi inquiétante en France ? Franceinfo a posé la question à Danièle Dumont, docteure en sciences du langage et enseignante en pédagogie de l'écriture.
Franceinfo : "Les enfants n'entrent pas à l'école avec la force et la dextérité qu'ils avaient il y a dix ans", écrit le Guardian. La raison : un usage trop précoce de la technologie. Qu'en est-il en France ?
Danièle Dumont : Nous observons en France le même phénomène qu'au Royaume-Uni. Les enfants, très tôt, vont manipuler des claviers. Cela se passe dès l'âge de 6 mois puisque dans le commerce sont vendues des petites consoles qui invitent les enfants à appuyer sur des touches pour voir apparaître un personnage ou entendre un son. Je comprends que les parents puissent penser que c'est bien. Le problème, c'est que l'articulation de l'index va s'atrophier et l'index va pouvoir se plier à l'envers si j'ose dire. Et lorsque l'on va vouloir utiliser un crayon, on ne va plus pouvoir le bloquer puisque l'index plie dans l'autre sens.
|
Le livre TV lobotomie qui compilait des études similaires pour la télé. Une était particulièrement frappante, bon outre la comparaison de dessins d'enfants en fonction du temps passé devant la télé, c'est l'évolution dans un petit village qui venait de recevoir la télé des scores au SAT je crois en fonction du temps. Le village avait jusque là des résultats plus hauts que la pop nationale, si on mettait en ordonnées que plus l'ordonnée est haute plus le score moyen du village est bas et en ordonnée y=0 le score qu'avait le village au début, et que sur le même graphique on dessine le taux de pénétration de la télé dans le village de telle manière que l'ordonnée la plus haute corresponde au taux de pénétration le plus haut et ait la même hauteur que le score moyen au SAT le plus bas, on trouvait ceci :
- A la fin de l'exp les résultats au SAT avaient rejoints la moyenne nationale (avaient baissé donc)
- La courbe des résultats au SAT était quasiment exactement un translaté de celle du taux de pénétration de la télé, avec un intervalle de 17 ans, le temps que les enfants grandissent avec la télé
Encore un autre : Citation :
La très sérieuse émission 60 Minutes Overtime de la chaine américaine CBS a publié le 9 décembre 2018 les premiers résultats d’une enquête scientifique menée à grande échelle, qui pointe du doigt l’impact des smartphones et autres tablettes sur le développement du cerveau des plus jeunes.
Les journalistes de CBS confient avoir commencé à s’intéresser à la question de l’impact neurologique des écrans connectés sur les plus jeunes après avoir rencontré Tristan Harris, en 2017. Cet ancien directeur de Google leur expliqua sans sourciller que les applications pour smartphones étaient conçues par ses ingénieurs pour « capter l'attention des utilisateurs », et de « créer une habitude », donc une forme de dépendance.
Les programmeurs appellent même cela du « piratage cérébral » outre Atlantique, sans s’en inquiéter pour autant.
Pour mesurer l’impact des instruments connectés sur les chères têtes blondes, il faut avoir à l’esprit qu’aux Etats-Unis, les enfants passent en moyenne 4 heures et demie par jour à regarder leur téléphone : les jeunes Européens ont de plus en plus tendance d’ailleurs à leur emboiter le pas.
D'autant que les tout-petits eux-mêmes se voient offrir de plus en plus tôt des smartphones et des tablettes : on se demande bien pourquoi !
Dans les deux reportages diffusés par 60 Minutes, le pédiatre Dimitri Chrisakis - directeur du Centre de protection de l’enfance de Seattle et professeur à la Faculté de médecine de Washington - explique que les tout-petits utilisent de plus en plus d'appareils mobiles pour se calmer eux-mêmes, plutôt que d'apprendre à le faire avec l’aide de leurs parents.
Le scientifique, auteur de plus de 170 ouvrages sur l’enfance, avertit que la technologie se substitue de plus en plus à la relation avec les parents. A ces derniers, il conseille avec un jeu de mot difficile à rendre dans la langue de Molière : « les tout-petits ont besoin de davantage d’attention que d’applications », « laps more than apps ».
L’étude sur le développement cognitif du cerveau des adolescents, ou ABCD - la plus large jamais réalisée aux Etats-Unis - a débuté en 2016. Elle concerne 11 874 enfants âgés entre 9 et 10 ans régulièrement soumis à une batterie d’examens neurologiques.
Le docteur Gaya Dowling, membre des Instituts nationaux de la santé (NIH) responsables de l’enquête, explique que le projet avait initialement pour objet « d’évaluer les effets neurologiques de l’alcool, de la drogue, et des blessures sportives sur les jeunes ».
Bien vite, explique Gaya Dowling, les scientifiques ont voulu prendre en compte le temps passé devant un écran connecté : « ces appareils sont si addictifs que nous formulions entre nous l’hypothèse d’un impact non négligeable sur le cerveau et le développement social ».
Les premiers résultats sont sans appel et ont mis en évidence auprès de 4500 jeunes « gros consommateurs d’écrans » qu’ils présentaient des « différences notables dans le développement physique de leur cerveau ».
Plus précisément, le cortex - l'écorce cérébrale qui traite les informations envoyées au cerveau par les cinq sens - s’est aminci de façon prématurée. « Ce qui doit arriver beaucoup plus tard, s’est produit ici très tôt », s’inquiète la scientifique.
Cet amincissement du cortex s’observe normalement auprès des personnes âgées, il va de pair avec une diminution des neurones, et donc des fonctions cognitives. Il se retrouve, à l’extrême, dans la maladie d’Alzheimer…
Qu’on n’objecte pas au docteur Dowling que ces résultats seraient l’effet du hasard : « quand vous avez 12 000 enfants sous la main, vous pouvez contrôler beaucoup de choses », précise la scientifique qui poursuit : « pour déterminer si c'est vraiment le temps passé devant un écran qui est la cause d’un impact neurologique, vous pouvez examiner les enfants qui passent beaucoup de temps sur des écrans, par opposition à ceux qui ne le font pas ; les enfants qui passent beaucoup de temps à l'écran et qui pratiquent un sport, par opposition aux enfants qui passent beaucoup de temps à l'écran, et qui n’en pratiquent pas ».
Les informations fournies par l'étude ont également mis en lumière ce qu’on avait déjà observé ailleurs : à savoir que les enfants qui passent deux heures par jour ou plus sur des écrans, obtiennent un score inférieur aux tests de mémoire et de langue que les autres.
60 Minutes prévient : de nombreuses autres découvertes sont attendues, à mesure que les données collectées par les NIH seront mises à la disposition des chercheurs du monde entier. Mais il faudra peut-être encore beaucoup d'années avant que les scientifiques puissent résoudre un autre casse-tête qui tient du paradoxe de la poule et de l’œuf : l’examen du cerveau de l'enfant permet-il de déterminer le temps passé sur les écrans ou le temps passé devant un écran façonne-t-il, à lui seul, le cerveau d'un enfant ?
Tous les chercheurs en neurosciences auprès desquels les journalistes de CBS ont enquêté, s'accordent pour dire que, lorsqu'ils auront trouvé la réponse, « il y a de fortes chances qu'une nouvelle technologie soit parvenue à remplacer ces gadgets qui retiennent l'attention de nos enfants, car la Silicon Valley avance toujours plus vite que la science ».
Marcel De Corte diagnostiquant, il y a 50 ans, une “intelligence en péril de mort” n’a décidément rien perdu de son actualité.
|
https://fsspx.news/fr/ecrans-connec [...] -203920449
Ci dessous, enquête PISA "connectés pour apprendre"
Citation :
https://www.oecd.org/pisa/keyfindin [...] ce-fre.pdf Au cours des 10 dernières années, les pays qui ont consenti d’importants investissements dans les TIC dans le domaine de l’éducation n’ont, en moyenne, enregistré aucune amélioration notable des résultats de leurs élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences. En 2012, dans la grande majorité des pays, les élèves utilisant modérément les ordinateurs à l’école affichaient en général des résultats scolaires légèrement meilleurs que ceux ne les utilisant que rarement ; mais les élèves utilisant très souvent les ordinateurs à l’école obtenaient des résultats bien inférieurs, même après contrôle de leur milieu socio-économique.
|
Citation :
http://www.oecd.org/fr/education/s [...] ultats.pdf
Les ressources investies dans les TIC dans le domaine de l’éducation ne sont pas liées à une amélioration des résultats des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences.• Dans les pays où il est moins courant pour les élèves d’utiliser Internet à l’école dans le cadre du travail scolaire, la performance des élèves en compréhension de l’écrit a connu une amélioration plus rapide que dans les pays où cette pratique est plus répandue, en moyenne. • Dans l’ensemble, la relation entre l’utilisation des ordinateurs à l’école et la performance s’illustre graphiquement par une courbe en forme de U inversé, qui suggère qu’un usage limité des ordinateurs à l’école peut être plus bénéfique que l’absence totale d’utilisation, mais que les niveaux d’utilisation supérieurs à la moyenne actuelle des pays de l’OCDE sont associés à des résultats significativement plus faibles.
|
Message édité par Profil supprimé le 06-04-2019 à 22:20:04
|