Ce phénomène vaut largement le débat.
La convergence alimentaire, késako ?
On y est TOUS confronté.
Les centaines de marques que nous retrouvons sur les tablettes des supermarchés nous donnent l’impression que notre argent va à un nombre aussi grand de compagnies différentes.
Or, ça n’est pas le cas: une grande majorité de ces marques appartiennent à une poignée de compagnies. Le graphique suivant donne un aperçu d’où notre argent va réellement.
Incroyable, non ?
Plus ces groupes sont puissants, puis ils peuvent influer sur les décisions politiques mondiales:
En 2010, Kraft a dépensé un demi-million de dollars en contributions à des candidats politiques américains; Nestlé a, à elle seule, donné près de 300,000$ à la campagne de Schwarzenegger en Californie) sans rien attendre en retour: elles souhaitent avoir leur mot à dire sur les lois qui seront ou ne seront pas adoptées.
Le projet de loi pour l'étiquetage des produits OGM n'est pas passé à cause notamment du lobying de Pepsico qui y a investi 127000$ et Procter & Gamble, 80000$.
Ils jouent aussi un rôle néfaste sur notre santé nous obligeant à consommer leur produit qui, pour la plupart, sont saturés en sucre et autres matières grasses nocives.
De plus, ils contrôlent le marché mondial de l'alimentation mais aussi des cosmétiques et du textile.
Ceci implique forcément une volonté de nuire aux engagements pris par les pays pour la protection de l'environnement afin d'assurer leur propre pérennité économique:
"En 2001, Kraft a décidé d’investir massivement dans une entreprise de lobbying auprès de l’administration Bush afin de militer contre le protocole de Kyoto. En Chine, Pepsico et Nestlé ont été condamnées pour pollution de cours d’eau. Unilever ont, quant à eux, illégalement déversé 7,4 tonnes de déchets contaminés au mercure à l’entrée de la forêt Pambar Shola en Inde, juste à côté d’une ville à forte densité de population. Unilever a été forcée de fermer cette usine de mercure pour cette raison"
Plus d'infos sur http://www.convergencealimentaire.info
Aujourd'hui, nous avons encore le choix d'agir et de ne plus acheter ces produits controversés.
Ne nous laissons plus faire.