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Auteur Sujet :

Qu'avez vous a dire sur Dieu ?

n°5783744
O_Neill
Posté le 07-06-2005 à 16:51:05  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Magicpanda a écrit :

en quoi c'est naturel ?


 
Des "reflexes" , des pensees , des envies .  
Tu as eu besoin de les apprendre ?  
Je ne pense pas , on t'apprends "simplement" a les maitriser .


---------------
"Without love, without anger, without sorrow ; breath is just a clock ticking "
mood
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Posté le 07-06-2005 à 16:51:05  profilanswer
 

n°5783753
show
Posté le 07-06-2005 à 16:52:07  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Bon je vais tout de même indiquer mon maitre à moi  
 
" L'existensialisme n'est pas autre chose qu'un effort pour tirer toutes les conséquences d'une position athée cohérente. Il ne cherche pas du tout à plonger l'homme dans le désespoir. [..] L'existensialisme n'est pas tellement un athéisme au sens où il s'épuiserait à montrer que Dieu n'existe pas .
Il déclare plutot : même si Dieu existait , ca ne changerait rien.
Non pas que nous croyions que Dieu existe , mais le problème n'est pas celui de son existence ; il faut que l'homme se retrouve lui même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui même , fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu"  
 
Jp Sartre  
 
C'est la base du constructivisme en sociologie


ce passage n'est qu'un aperçu de la philosophie existentielle dont Kierkegaard (existentialiste chrétien...) est le papa ;-)
 
Sartre fait l'économie de Dieu dans son raisonnement alors que le danois intégrait la foi dans le sien... voila une grande différence qui a permis à Sartre de se proclamer existentialiste athée (ce qui au passage finit par créer un trou dans la pensée quotée...)


Message édité par show le 07-06-2005 à 16:53:24
n°5783772
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 07-06-2005 à 16:53:22  profilanswer
 

O_Neill a écrit :

Des "reflexes" , des pensees , des envies .  
Tu as eu besoin de les apprendre ?  
Je ne pense pas , on t'apprends "simplement" a les maitriser .


 
 
je pense au contraire que le reflexe est le stade ultime de l'apprentissage


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°5783781
O_Neill
Posté le 07-06-2005 à 16:54:13  profilanswer
 

le penseur fou a écrit :

Les existentialistes te diront que l'homme n'a pas de nature , il la construit (ou la deconstruit)


 
Je n'aime pas beaucoup ces idees du tout blanc tout noir en philosophie , ca aide a se faire une idee sur les differentes positions ,mais donne parfois une vision trop restreinte et eloignee de la realitee .
Meme un homme qui naitrait dans le trou du Q du monde eloigne de tout te ressemblerait plus qu'on ne veut bien le croire , les coutumes de part le monde on toutes des fondements communs .


Message édité par O_Neill le 07-06-2005 à 16:54:51

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"Without love, without anger, without sorrow ; breath is just a clock ticking "
n°5783782
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 07-06-2005 à 16:54:15  profilanswer
 

show a écrit :

ce passage n'est qu'un aperçu de la philosophie existentielle dont Kierkegaard (existentialiste chrétien...) est le papa ;-)
 
Sartre fait l'économie de Dieu dans son raisonnement alors que le danois intégrait la foi dans le sien... voila une grande différence qui a permis à Sartre de se proclamer existentialiste athée (ce qui au passage finit par créer un trou dans la pensée quotée...)


 
Justement , Sartre s'applique à dire que l'athéisme n'a pas le monopole de l'existensialisme :jap:


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°5783803
O_Neill
Posté le 07-06-2005 à 16:56:18  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

je pense au contraire que le reflexe est le stade ultime de l'apprentissage


 
Ca ne serait pas tout simplement nier ce qui fait de nous des etres "intelligents" ?
 
( tout est relatif of course  :whistle:  )


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n°5783963
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 07-06-2005 à 17:07:39  profilanswer
 

O_Neill a écrit :

Ca ne serait pas tout simplement nier ce qui fait de nous des etres "intelligents" ?
 
( tout est relatif of course  :whistle:  )


 
 
pourquoi ? ca serait une insulte de dire que nous n'avons pas vraiment conscience de nous " apriori ?"


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°5784157
Lexmark
Posté le 07-06-2005 à 17:24:23  profilanswer
 

"Tu n es jamais venu ... Alors pq tu m emmerdes mnt ?"
 
Voila :o
Dieu ? Ranafout [:spamafote]

n°5785188
l'Antichri​st
Posté le 07-06-2005 à 19:20:49  profilanswer
 

Comment penser le phénomène religieux ? Quelle est sa vraie nature ? Surtout, qu'est ce que la réflexion philosophique a à dire de pertinent à ce sujet ? Partons d'un constat : immergé dans la nature par sa corporéité, l’homme en émerge aussi par la conscience qu’il prend de sa naturalité, par cette présence à soi qu’est la conscience. L’homme, " le seul animal qui sache qu’il doit mourir ", ressent douloureusement l’impassibilité sereine des constellations et l’indifférence des fleuves. Aussi, balance t-il entre la nostalgie d’une unité perdue avec la nature, adhérence immédiate à l’être, innocence naturelle en deçà de l’angoisse d’exister, et l’aspiration à un dépassement de la nature, à un au-delà de la nature. Vaine nostalgie peut-être et aspiration démesurée ? " Ni ange ni bête ", l’homme est condamné à vivre une existence ambiguë dans un monde ambiguë. Mais il ne s’y résigne pas, tenté soit par le vertige de la nature qui le tire vers ses racines, soit par l’ivresse du surnaturel qui l’attire vers ses sommets.
 
Est surnaturel en effet ce qui est occulte ou transcendant, produit par une causalité contingente ou absolument libre de toute détermination, mystérieuse donc, imprévisible et incontrôlable. Le surnaturel serait donc de l’ordre de la gratuité et de la grâce, produit d’un caprice ou d’un libre-arbitre que n’enchaîne aucune loi ; une infraction au naturel, une violence faite à la nature, une transgression des limitations naturelles, une libération par dissipation des déterminismes ; le surnaturel c’est, sinon l’anormal, du moins le para-normal. Ce qui est sur-naturel serait affranchi des cadres spatio-temporels de notre sensibilité, des catégories de l’entendement, des normes de la raison et des bornes de la volonté : surhumain.
 
Ainsi identifié, le surnaturel pose trois types de problèmes : ontologique, critique, et pratique.
 
Comment la réalité humaine secrète-t-elle la croyance au surnaturelle ? Serait-ce parce qu’elle en émane qu’elle en témoigne ? Descartes ne pensait-il pas que " nous avons premièrement en nous l’idée d’infini " ? Ou bien serait-ce parce que la réalité humaine ne se réduit pas à un être naturel mais redéfinit elle-même sa nature en termes de culture ?
 
Cependant, la possibilité même de trancher le dilemme ontologique pose un problème critique : une connaissance du surnaturel serait-elle possible ? Le surnaturel est-il rationnel, irrationnel ou supra-rationnel ? N’est-il que " le paradis des esprits à chimères " ? (cf. Kant, Les rêveries d’un visionnaire).
 
Cette question théologique à un enjeu pratique ; Pour le meilleur et pour le pire, la croyance au surnaturel oriente et ordonne une vie. Croire aux miracles, c’est choisir un style de vie. C’est choisir la confiance, mais aussi l’abandon à la grâce ou aux caprices imprévisibles de puissances occultes ou transcendantes. Certes, cette croyance entretient une sorte d’espoir aveugle, " en cas de malheur ", lorsque la nature semble nous accabler. Mais ce peut-être un renoncement à penser notre vie et à la gouverner. " Croyance c’est l’esclavage... " écrivait Alain (cf. Minerve ou de la sagesse). " C’est une ivresse dont il faut se passer " concluait-il.
 
Or, aujourd’hui journaux et bibliothèque, cinéma et télévision font une place étonnante au surnaturel ! Horoscopes, ésotérisme, fantastique prolifèrent et font recette. La floraison et l’emprise des sectes sur la jeunesse, la ferveur charismatique des foules rassemblées autour du pape ne manifestent-elles pas " le retour du Sacré " ? Quelle est donc cette croyance qui survit à la faillite des idéologies ? De quelle secrète et tenace adhésion tire t-elle son indéracinable assurance ?  
 
Partons d'abord du bon pied : le surnaturel ce n’est pas le magique, c’est le religieux. Transcendant, ambivalent, séparé du profane par les interdits, le Sacré est la catégorie religieuse par excellence. Le surnaturel relève du Sacré. Les théologiens distinguent d’ailleurs le " surnaturel essentiel " du " surnaturel modal ". Le premier englobe ce qui dépasse la nature entière : la grâce, l’extase mystique, la révélation divine. Le second désigne ce qui n’est pas au-delà de la nature, mais au-delà de la nature humaine, des facultés humaines : le miracle.
 
Les lumières surnaturelles de la vision extatiques en Dieu sont infiniment plus éclairantes que les lumières naturelles des sens, de l’entendement, de la raison. Saint Jean de la Croix, un des plus grands mystiques chrétiens, justifie cette transcendance. L’esprit humain a soif d’une vérité absolue, soif que n’étanchent pas les lumières naturelles. Pour satisfaire à sa vocation l’esprit devra donc renoncer aux lumières naturelles, faire " la nuit " pour percevoir la lumière divine. Nuit des sens, nuit de l’entendement, nuit de la raison, nuit par extinction des lumières naturelles, c’est la première démarche de la foi, cette " échelle secrète et obscure ". Mais à la nuit par défaut de lumières naturelles ne succède pas immédiatement l’illumination divine. Vient d’abord une seconde nuit : nuit par excès de lumière divine où l’âme aveuglée reste suspendue dans " l’horreur de la nuit " ; jusqu’à ce que, enfin accoutumée, elle soit illuminée par la clarté sans ombre du divin.
 
Dans l’ordre de l’action, le surnaturel c’est la grâce. Sans l’aide de Dieu, sans ses bontés et ses faveurs, constantes ou exceptionnelles, la volonté humaine serait impuissante. Dans le premier écrit sur la grâce, Pascal pose le problème : " Si on demande pourquoi les hommes sont sauvés ou damnés, on peut en un sens dire que c’est parce que Dieu le veut et en un sens dire que c’est parce les hommes le veulent. Mais il est question de savoir laquelle de ces deux volontés... est la maîtresse, la dominante, la source, le principe et la cause de l’autre. Il est question de savoir si la volonté de l’homme est la cause de la volonté de Dieu, ou la volonté de Dieu la cause de la volonté de l’homme. "
 
Saint Augustin soutient que l’impuissance de la créature pécheresse, esclave de son corps, ne peut être compensée que par la grâce de Dieu. Marquée par la faute originelle, notre volonté peut librement faire le mal, mais non le bien. Dieu seul nous arrache au péché. Nous sommes libres seulement de prier. Plus tard, les Jansénistes se feront les défenseurs de la Grâce suffisante. Mais si la théologie actuelle fait une part aux oeuvres des hommes dans leur salut, même si elle souligne que la grâce nous coûte, elle maintient que sans elle nous n’irions pas jusqu’à ce don absolu de soi qui est la foi dans sa pureté.
 
Sous la forme de la prophétie, le surnaturel devient le moteur de l’Histoire. C’est parce que Dieu parle par sa bouche que le prophète soulève les peuples et arrache les princes à leur trônes. Il y a " la loi et les prophètes ", mais c’est la parole du prophète qui dit la loi. Ivre de Dieu, le prophète vaticine et Dieu réalise ses prédictions.
 
Et pour convaincre les hommes de peu de foi qui ont besoin de Signes, Dieu fait des prodiges, directement ou par saints interposée. Le miracle, c’est d’abord le prodige qui suspend les lois de la nature : le soleil ne se couche pas ! Les pains se multiplient, l’eau se change en vin ! Les aveugles voient et les morts ressuscitent. Ces événements miraculeux sont des Signes de la puissance surnaturelle de Dieu. Longtemps la théologie a insisté surtout sur les prodiges, phénomènes contraires aux lois de la nature. A partir des Temps Modernes, elle met plutôt l’accent sur le Signe. Finalement peu importe que le prodige soit un objet objectivement vérifiable, ce qui compte, c’est le sens de la manifestation du surnaturel : le signifié plus que le signifiant.
 
L’intrusion bouleversante du surnaturel dans l’ordre naturel n’est qu’un témoignage de l’existence d’un monde surnaturel. Dans l’univers magique, les défunts vivent bien une vie autre que celles des vivants, mais se mêlent à celle-ci. Cette vie autre n’est pas une autre vie, elle n’est pas surnaturelle. Les hommes ont longtemps cru que la vie se poursuivait après la mort, sous une autre forme, mais pas dans un ailleurs absolu. L’idée d’une vie surnaturelle, se développe plus tardivement dans l’eschatologie religieuse et remplit deux fonctions (cf. Michel Hulin, Le monde surnaturel et l’imaginaire de l’au-delà).
 
D’abord elle empêche la mort d’abolir le sens de l’existence ; soit en considérant la mort comme un retour à une vie qui recommence dans un éternel retour ; soit en l’appréhendant comme un repos éternel après les peines de la vie. Retour éternel du même ou bien fin des temps sont des victoires sur la mort, ce phénomène naturel inscrit dans la logique du vivant.
 
La seconde fonction des mythes eschatologiques est de trouver dans le monde surnaturel la solution des conflits, introuvable dans le monde naturel (soit en rétablissant l’équilibre des mérites, par le châtiment des méchants et la récompense des justes, soit par le pardon et la réconciliation universelle). Des expériences initiatiques (sortes d’anticipation de la mort) soutiennent ces croyances, par des pratiques spirituelles (méditations) et par des pratiques matérielles (jeûnes, mortifications de la chair...). Il s’agit d’affranchir l’homme du temps, qui est la mesure du changement naturel, par quoi les êtres et les choses s’acheminent vers leur destruction. La vie surnaturelle c’est, selon la formule de l’apocalypse de Jean, " la mort de la mort " !
 
Aujourd’hui encore, loin de se dissiper avec la désaffection à l’égard des pratiques religieuses et les progrès d’une rationalité technologique dominante, que ce soit sous la forme vulgaire de pratiques naïves de conciliation de la chance et de conjuration de la malchance, sous l’apparence savante de la parapsychologie, ou sous la figure bouleversante d’un charisme religieux des masses, socialement et politiquement subversif, le surnaturel demeure parmi nous ! A quelles attentes, toujours déçues dans le monde réel, répond donc cette croyance en un monde sur-réel ?
 
Bergson, dans Les deux sources de la morale et de la religion, se demandait comment l’homme, en tant qu’être raisonnable, pouvait former les représentations fantasmatiques des magies et des religions. Il expliquait ce qu’il appelle " l’absurdité chez l’être raisonnable " par l’existence d’une " fonction fabulatrice " destinée à corriger, par ses fictions, les effets socialement dissolvants de l’intelligence. L’intelligence, en effet, conseillerait d’abord à l’homme l’égoïsme. La fonction fabulatrice servirait à parer à ce danger. En soutenant, par des interdits et des prescriptions sacrés, les coutumes, les règles de la vie sociale, la religion primitive sauverait la société hors de laquelle il n’est pas d’humanité. La fonction fabulatrice apaiserait aussi l’angoisse que suscitent nécessairement chez l’individu, conscience et intelligence, qui sont " mémoire et anticipation ", c’est-à-dire souci de vivre. La fabulation religieuse serait d’abord " une réaction défensive de la nature " contre les pouvoirs de l’intelligence, déprimants pour l’individu et dissolvants pour la société. Cette explication ne vaudrait cependant, selon Bergson, que pour les " religions statiques " des " sociétés closes ".
 
Par contre, dans les " religions dynamiques " des " sociétés ouvertes ", le surnaturel mériterait vraiment son nom : il ne procéderait plus de la nature mais serait l’appel à la création spirituelle, à la création des valeurs ; il consisterait dans l’immensité de la " terra incognita " qu’est la spiritualité pure. Alors que le surnaturel des religions statiques serait naturel par son origine et ses fonctions, le surnaturel des religions dynamiques accomplirait un dépassement de la nature où la vie est empêtrée dans la matière, vers une surnature où la vie, libérée des entraves de la matérialité, serait pure spiritualité, réalisant " la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des Dieux ". Bergson s’efforçait ainsi de comprendre l’ambivalence du surnaturel, dérisoire et vital, illusoire et exaltant.
 
Cette ambivalence fait en effet problème. Peut-être reflète-t-elle seulement l’indissociabilité de la nature dans la réalité humaine ? La mutation de la nature avec le phénomène humain ? Ce soupçon oblige à produire un examen critique du sens et de la valeur du surnaturel.
 
La croyance en des pouvoirs et en un monde surnaturel est-elle une illusion, illusion dont il serait possible de faire un usage mystificateur ? Ou bien exprime-t-elle, fut-ce sous une forme mystifiée, l’inquiétude d’être ? Tout homme ne rêve-t-il pas d’être Dieu, comme le suggérait Sartre, dans L’Etre et le néant. Le surnaturel est-il un rêve grandiose et vain ?
 
Ils entretiennent des rapports troublants. Le surnaturel n’est-il pas le substitut apaisant, mais irréel, de la réalité angoissante et refusée comme telle ?
 
Les matérialistes grecs déjà dénonçaient cette illusion. Démocrite, qui voulait selon Nietzsche " se sentir dans le monde comme dans une chambre claire ", réduisait l’univers aux mouvements nécessaires et contingents des atomes éternels dans le vide éternel, expulsant toute-puissance occulte ou transcendante. La religion est une illusion mortelle, surenchérit Epicure, par les peurs qu’elle inspire (crainte de l’intervention des Dieux dans cette vie et appréhension du jugement des dieux dans une autre vie) elle interdit l’ataraxie. Elle suscite même l’inhumain dans l’humain : le sacrifice d’Iphigénie ! Le surnaturel c’est l’inhumain !
 
Après des siècles de chrétienté, Spinoza, attaque sous le nom de " superstition ", toutes les formes du surnaturel. Parce qu’ils sont accessibles par nature aux passions, à la peur ou à l’espoir, les hommes sont la proie de la superstition (cf. Traité théologico-politique). Les passions nourrissent l’imaginaire et l’imaginaire nourrit les passions. De la peur ou de l’espoir naît la superstition et de la superstition naissent la haine et la violence. Illusion malfaisante, le surnaturel, né de la servitude des passions, engendre la servitude de l’imaginaire (" connaissance du premier genre " ) en nous empêchant de chercher le salut dans la connaissance rationnelle (" connaissance du second genre " ). Aliénée et aliénante, la crédulité nous prive, avec les lumières et l’intelligence, de la joie et donc de la vertu. La prophétie, par exemple, n’est que la parole et l’imagination poétique d’hommes exemplaires certes et enthousiastes mais non pas sages. Sans aucun don surnaturel, les prophètes ne révèlent sous le nom de Loi divine que la loi naturelle d’amour du prochain, loi inscrite dans l’âme humaine. Kant ajoutera que, si le prophète prédit l’avenir, ce n’est pas parce qu’il possède une intelligence surnaturelle prémonitoire, mais parce qu’il produit lui-même ce qu’il annonce ! Son influence sur le peuple est telle qu’il provoque la ruine des empires en l’annonçant ! Quant à la révélation, une enquête historique sur l’écriture dite " Sainte " démasque, à travers ses naïvetés et ses incohérences, son origine toute humaine. C’est dans nos coeurs et non dans l’Ecriture qu’est inscrite naturellement la parole divine d’amour. De même, les miracles ne sont que des écrits propres à enchanter les foules ignorantes des causes naturelles.
 
Comment d’ailleurs, demande Spinoza, Dieu pourrait-il transgresser la nécessité naturelle sans cesser d’être lui-même ? La puissance de Dieu et celle de la nature sont une seule et même puissance (panthéisme) ; la nécessité divine et la nécessité naturelle se confondent. Dieu ? Autrement dit, la Nature. La Nature ? Autrement dit Dieu. Dieu ne pourrait produire un miracle qu’en cessant d’être lui-même, ce qui est absurde. Il n’y a pas de surnaturel, puisque le divin et le naturel ne font qu’un. Il n’y a pas de vie surnaturelle.
 
En refusant à Dieu toute transcendance par rapport à la nature, Spinoza évacue l’essence même du surnaturel : le Sacré. Le surnaturel n’est donc que la projection anthropomorphique, dans l’imaginaire, de passions et de finalité qui sont le propre de l’homme. Auguste Comte identifiera sous le nom d’ " Etat théologique " du développement de l’esprit humain cet imaginaire, âge barbare, premier âge de l’esprit. Mais Freud ne croyait pas que cet âge soit jamais révolu. Fruit d’un désir inassouvissable, l’illusion du surnaturel serait impérissable. Il y a eu, il y aura des métaphores mais pas de " crépuscule des dieux ". Cette illusion est-elle au moins bienfaisante ?
 
Dès l’antiquité Quinte-Curce observait : " La superstition est le plus sûr moyen auquel on puisse avoir recours pour gouverner la masse ". Usant cyniquement des passions des hommes, les politiques enracinent dans la servitude des passions celle de l’illusion, et dans la servitude de l’illusion celle du despotisme : peur, superstition, soumission. Le surnaturel est à la fois, explique Marx, l’expression de la détresse réelle des hommes et la protestation contre cette détresse, la victoire illusoire sur cette détresse. " Opium ", c’est-à-dire paradis artificiel, la croyance en un monde surnaturel dissuade les hommes de lutter pour la maîtrise de la nature et de leur propre nature. Ce n’est pas un hasard si les convulsions historiques de notre siècle ont ressuscité la croyance en une forme de pouvoir politique que la Grèce antique d’abord, la Révolution française ensuite, avait démystifié : le pouvoir sacré. " Pouvoir charismatique " du guide inspiré, identifié par Max Weber, illustré par Führer, Duce, et autres conducteurs des peuples. Formes actuelles du vieux pouvoir surnaturel des théocraties.
 
Cependant, on ne peut refuser à la croyance au surnaturel toute signification positive. S’y manifestent aussi des inquiétudes essentielles à l’esprit humain. Reste à savoir si le surnaturel est une manifestation désirable ou indésirable de ces inquiétudes.
 
- Inquiétude du coeur : La foi dans une vie surnaturelle permet d’échapper au sentiment angoissant de la déréliction, à la conscience désespérante de notre être-pour-la-mort. De Saint Augustin à Kierkegaard retentit la même question : " si l’homme n’avait pas de destination éternelle, que serait donc la vie, sinon le désespoir ? " Notre sensibilité se révolte contre la nécessité naturelle de la mort. La croyance au surnaturel nous apaise, mais n’est-ce pas au prix d’une abdication de notre responsabilité sur notre vie, au prix d’un renoncement à la revendication et à l’usage de notre liberté ? Albert Camus dans le Mythe de Sisyphe accuse la religion de " faire le saut " par-dessus l’absurdité de la condition humaine au lieu de la regarder en face. La cruelle lucidité de la raison refuserait les consolations du coeur ? Mais la raison elle-même est inquiète. En quête d’absolu, elle a, écrit Kant dans la Critique de la raison pure, " un penchant naturel " à sortir des limites de la connaissance.
 
- Inquiétude de la raison : Le surnaturel pourrait-il être ce que Kant une " Idée de la raison " ? La dialectique platonicienne ne propose-t-elle pas au logos, à l’intelligence de remonter, au-delà de la science, jusqu’à cet inconditionné que d’abord l’amour découvre et nous désigne, monde intelligible dont le monde sensible ne serait que l’ombre et l’écho ? L’ontologie et la théologie rationnelle d’Aristote situent au-delà de notre monde naturel soumis au changement (à la génération et à la corruption, à la croissance et au déclin, à l’altération) l’être inaltérable, immuable et éternel, le divin, sur-naturel ? L’Être-en-tant qu’être et l’Être, absolument parlant, sont par essence surnaturels. D’ailleurs, le mot Métaphysique ne signifie-t-il pas étymologiquement " ce qui est au-delà de la physique ", c’est-à-dire au-delà de la connaissance de la nature ? La Métaphysique n’est-elle pas le projet d’une connaissance rationnelle du surnaturel ?
 
Cependant, dans la philosophie antique, même le divin, même la surnature restent inséparables de la nature. Le monde astral nous en offre l’analogon visible : en regardant le ciel étoilé je vois le divin ! Et le Dieu d’Aristote n’est-il pas un " vivant éternel " ? Comme si le rationalisme antique ne pouvait se représenter la surnature que sur le modèle de la nature. Enfin, même sous cette forme " sage ", le surnaturel est-il connaissable ? On peut tout au plus le penser, concédera Kant, mais non pas le connaître, c’est-à-dire vérifier qu’un objet corresponde à notre pensée. En ce sens, les prétentions de la métaphysique ne sont pas plus crédibles que les rêveries des visionnaires. Mais si la raison ne peut rien savoir du surnaturel, elle nous demande d’y croire pour donner un sens à la vie morale. L’immortalité de l’âme ou l’existence de Dieu sont pour Kant des postulats nécessaires de la raison pratique. Ce que la connaissance laisse échapper, l’action l’exige. " Que nous est-il permis d’espérer ? "
 
- Le surnaturel exprime peut-être finalement l’Inquiétude de la volonté : Le surnaturel n’est-ce pas l’espérance ? Et peut-on vouloir sans espérer ?
 
Cependant, " il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ". Une volonté autonome ne se nourrit pas d’espérance mais de devoirs. D’ailleurs espérer, c’est rêver et vouloir, c’est faire. Espérer, c’est prier. Prier, c’est s’abandonner à des forces supérieures ; c’est renoncer à vouloir, c’est renoncer à penser par soi-même. Vouloir, c’est croire en ses propres ressources et non s’en remettre à des pouvoirs surnaturels. La croyance au surnaturel n’est pas cet appel à toutes les ressources dont nous pouvons disposer, appel constitutif de la Bonne Volonté.

n°5785206
Friday Mon​day
Trop de hérissons écrasés...
Posté le 07-06-2005 à 19:22:32  profilanswer
 

Vive le Ctrl-C + Ctrl-V :jap:


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Friedrich Nietzsche : Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption
mood
Publicité
Posté le 07-06-2005 à 19:22:32  profilanswer
 

n°5785238
sancheveux
Posté le 07-06-2005 à 19:25:37  profilanswer
 

Ah ouais quand même,je suis désolé parce qu'il devait sans doute avoir de bon truc intéressent mais vu la longueur ça ma rebuté.


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ne laissez pas une coupe de tifs vous gacher la vie...
n°5785311
show
Posté le 07-06-2005 à 19:31:12  profilanswer
 

Friday Monday a écrit :

Vive le Ctrl-C + Ctrl-V :jap:


c'est pas le genre de l'Antichrist!

n°5785337
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 07-06-2005 à 19:33:19  profilanswer
 

show a écrit :

c'est pas le genre de l'Antichrist!


 
 
+1
 
je vais lire ca :D


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°5785385
Friday Mon​day
Trop de hérissons écrasés...
Posté le 07-06-2005 à 19:37:24  profilanswer
 

show a écrit :

c'est pas le genre de l'Antichrist!


 
Excuse moi mais un mec qui débarque dans un topic dont il n'a lu que le titre, poste un pavé sans réagir ou suivre la conversation actuelle. C'est assimilable à du copier-coller sans aucune volonté de débattre. L'inverse de la philosophie, en somme, dont l'apprentissage doit se faire par le dialogue.
 
On n'est pas là pour noter des copies [:itm]


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Friedrich Nietzsche : Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption
n°5785665
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 07-06-2005 à 20:10:38  profilanswer
 

+1
 
Je vais pas lire ça :D  
 
NB : ça doit être intéressant, mais il peut tout aussi bien le dire dans la conversation et distiller sa culture au fur et à mesure plutôt que de lâcher une caisse en plein milieu du topic.


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Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°5785779
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 07-06-2005 à 20:28:04  profilanswer
 

Friday Monday a écrit :

Excuse moi mais un mec qui débarque dans un topic dont il n'a lu que le titre, poste un pavé sans réagir ou suivre la conversation actuelle. C'est assimilable à du copier-coller sans aucune volonté de débattre. L'inverse de la philosophie, en somme, dont l'apprentissage doit se faire par le dialogue.
 
On n'est pas là pour noter des copies [:itm]


 
je suis tout a fait d'accord.

n°5785899
le penseur​ fou
Posté le 07-06-2005 à 20:42:57  profilanswer
 

Le grand retour de l'antichrist! Quoi qu'on en dise il manque .
J'ai lu rapidement et ça me suffit pour savoir que ça vaut le coup d'etre imprimé pour pouvoir mieux le digérer .
Il a fait des efforts pour se faire comprendre cette fois  :)  , bon , il vient pas ici pour dialoguer , c'est un peu dommage mais on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (et le c... de la fermière  :ange: )

n°5786297
le penseur​ fou
Posté le 07-06-2005 à 21:18:02  profilanswer
 

l'antichrist ,  
il y aurait tant a dire a partir de ton post! Tout y est ou presque .
Rien qu' a propos de la grace , Dieu donne le salut , l'homme ne peut rien faire pour le gagner (seulement pour le perdre)--> ceux qui ne croient pas en Dieu iront en enfer quelques soient leurs actions . Donc ceux qui sont nées avant JC sont en enfer (Homère, Virgile,Socrate, Platon , Aristote...)D'ailleurs c'est la thèse de Dante : les "nées avant" sont aux "champs elysées" , premier cercle de l'enfer .  
Plutot stupide comme idée .
 
 
Sinon , toi , qu'est ce que tu as a dire sur Dieu  ?

n°5786416
Profil sup​primé
Posté le 07-06-2005 à 21:29:12  answer
 

Friday Monday a écrit :

Excuse moi mais un mec qui débarque dans un topic dont il n'a lu que le titre, poste un pavé sans réagir ou suivre la conversation actuelle. C'est assimilable à du copier-coller sans aucune volonté de débattre. L'inverse de la philosophie, en somme, dont l'apprentissage doit se faire par le dialogue.
 
On n'est pas là pour noter des copies [:itm]


 
Non détrompe-toi, il pose des problèmes très intéressants et les traite de manière dynamique, c'est très agréable.
Perso, j'en ai marre de lire le texte sur mon écran, je vais l'imprimer et lire tranquillement tout ça.
Edit : il faut rendre à César ce qui appartient à César !


Message édité par Profil supprimé le 07-06-2005 à 21:55:30
n°5786676
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 07-06-2005 à 21:48:09  profilanswer
 


ais merde, saleté de touche TAB? [:dawa]

n°5788124
Caylayron
Posté le 07-06-2005 à 23:51:42  profilanswer
 


 
+1
Là j'ai lu sur l'écran une fois, j'ai pas tout saisi.
Je préfère qd même les posts HFr staÿle en qq lignes qui font de la théologie et sa critique pour les nuls comme moi.
 
Première impression:
 
J'ai l'impression que c'est un peu réducteur du fait que c'est vu à travers le prisme des religions du Livre et ça conditionne un peu trop l'existence de Dieu aux écrits et aux religions qui vont avec.

n°5788696
xsnake34
So Useless...
Posté le 08-06-2005 à 00:40:25  profilanswer
 

bah moi je suis totallement perdu j'espere juste que ya quelque chose apres la mort sinon ca va etre tres chiant... et tres long...

n°5791978
Friday Mon​day
Trop de hérissons écrasés...
Posté le 08-06-2005 à 13:28:21  profilanswer
 


 
Qui a sorti cette imbécilité ?   :heink:  :??:


---------------
Friedrich Nietzsche : Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption
n°5792159
Caylayron
Posté le 08-06-2005 à 13:42:19  profilanswer
 


 
C'est des "imbécilités" issues des religions qui parlent au choix de résurection, de réincarnation, etc.
Moi je ne crois pas, je trouve le message du Christ sympa mais la vie après la mort c'est juste bon pour se rassurer d'après moi.

n°5792222
Friday Mon​day
Trop de hérissons écrasés...
Posté le 08-06-2005 à 13:45:46  profilanswer
 

Caylayron a écrit :


Moi je ne crois pas, je trouve le message du Christ sympa mais la vie après la mort c'est juste bon pour se rassurer d'après moi.


C'est aussi le meilleur argument de vente des eglises pour trouver des nouveau clients  :jap:


---------------
Friedrich Nietzsche : Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption
n°5792261
Caylayron
Posté le 08-06-2005 à 13:49:42  profilanswer
 

Friday Monday a écrit :

C'est aussi le meilleur argument de vente des eglises pour trouver des nouveau clients  :jap:


 
Le droit de la propriété intellectuelle prévoit qu'elle retombe dans le domaine public 70 ans après la mort du créateur, ça fait donc longtemps qu'on peut piquer les idées de Jésus sans reverser de droits à ceux qui se prétendent ses héritiers :o

n°5793793
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 08-06-2005 à 15:43:04  profilanswer
 

je croyais que dieu était amour et miséricorde ? Il condamnerait tous les infidèles a l'enfer éternel ? Dans ce cas ou est la miséricorde ?
 
:hello:
 


---------------
mikhail a dit : Comme j'ai dis plus haut, on va parler des nouvelles découvertes et peut importe qu'elle sont conforme aux lois de la physique ou non. C'es tout. De toute façon, le temps mettras tout a ça place.
n°5793988
show
Posté le 08-06-2005 à 15:57:54  profilanswer
 

Gurumeditation a écrit :

je croyais que dieu était amour et miséricorde ? Il condamnerait tous les infidèles a l'enfer éternel ? Dans ce cas ou est la miséricorde ?
 
:hello:


pour ma religion:
Dieu est bon et miséricordieux
il accueille donc les personnes qui croient en lui et respecte le choix de celles qui veulent s'en détourner; il ne s'agit pas d'une punition...

n°5794195
otin
Posté le 08-06-2005 à 16:10:56  profilanswer
 

mon nombril est au centre de mon corps
je suis au centre de la piece
cette piece est au centre de ma maison
ma maison est au centre de la france
la france est au centre de la terre
la terre est au centre de notre systeme solaire
notre systeme solaire est au centre de l'univers.
BREF l'univers est au centre de quelqun ou qque chose
y a un mec ki a du le creer qd meme.  
le probleme qui se pose. Dieu na pa pu etre crée tt seul???  
y a bien un truc. donc un super Dieu qui a crée DIeu.
mais le SUper Dieu? il est arrivé comment bref? probleme
 
Je croi qu il fodra peut etre mourir pour avoir la vérité.
a moins qu elle ne soit ailleur. (qui a le telephone de Fox mulder et dana scully? On a du boulot pour X files)

n°5794238
thegros
Eh oui......c'est comme ça !!
Posté le 08-06-2005 à 16:13:59  profilanswer
 

otin a écrit :

mon nombril est au centre de mon corps
je suis au centre de la piece
cette piece est au centre de ma maison
ma maison est au centre de la france
la france est au centre de la terre
la terre est au centre de notre systeme solaire
notre systeme solaire est au centre de l'univers.
BREF l'univers est au centre de quelqun ou qque chose
y a un mec ki a du le creer qd meme.  
le probleme qui se pose. Dieu na pa pu etre crée tt seul???  
y a bien un truc. donc un super Dieu qui a crée DIeu.
mais le SUper Dieu? il est arrivé comment bref? probleme
 
Je croi qu il fodra peut etre mourir pour avoir la vérité.
a moins qu elle ne soit ailleur. (qui a le telephone de Fox mulder et dana scully? On a du boulot pour X files)


 
 [:atreyu]


---------------
rnnnfffffllll rnnnnffflllll
n°5794283
otin
Posté le 08-06-2005 à 16:16:24  profilanswer
 


 
??? rien compris

n°5794314
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 08-06-2005 à 16:18:22  profilanswer
 

show a écrit :

pour ma religion:
Dieu est bon et miséricordieux
il accueille donc les personnes qui croient en lui et respecte le choix de celles qui veulent s'en détourner; il ne s'agit pas d'une punition...


 
 
sauver les gens qui croient en lui, et condamner les autres a la souffrance éternelle, t'appelle pas ca une punition ? Le choix on l'a quand on connait les alternatives. La si tu crois pas en CE dieu, t'es bon pour souffrir apres ta vie. Sauf que personne ne sait ce qu'il y a apres la vie.
 
Si on s'en réfère a la science, il n'y a rien, et ca fait tres peur. J'avoue que j'en ai carrément peur aussi. Seulement j'ai du mal a imaginer l'existence de quelqu'un qui a tous les pouvoirs, mais qui n'agit pas . c'est tout.
 
A la limite je suis agnostique, mais pas plus ...


---------------
mikhail a dit : Comme j'ai dis plus haut, on va parler des nouvelles découvertes et peut importe qu'elle sont conforme aux lois de la physique ou non. C'es tout. De toute façon, le temps mettras tout a ça place.
n°5794331
show
Posté le 08-06-2005 à 16:19:47  profilanswer
 

otin a écrit :

mon nombril est au centre de mon corps
je suis au centre de la piece
cette piece est au centre de ma maison
ma maison est au centre de la france
la france est au centre de la terre
la terre est au centre de notre systeme solaire
notre systeme solaire est au centre de l'univers.
BREF l'univers est au centre de quelqun ou qque chose
y a un mec ki a du le creer qd meme.  
le probleme qui se pose. Dieu na pa pu etre crée tt seul???  
y a bien un truc. donc un super Dieu qui a crée DIeu.
mais le SUper Dieu? il est arrivé comment bref? probleme
 
Je croi qu il fodra peut etre mourir pour avoir la vérité.
a moins qu elle ne soit ailleur. (qui a le telephone de Fox mulder et dana scully? On a du boulot pour X files)


dans ma religion:
Dieu tire son être de lui même... c'est l'aséité
il et en dehors de l'espace (maison; france; terre etc...) et du temps (chronologie de la création) que tu évoques par le biais de ton jeu de poupées russes!

Message cité 1 fois
Message édité par show le 08-06-2005 à 16:20:31
n°5794357
otin
Posté le 08-06-2005 à 16:22:06  profilanswer
 

show a écrit :

dans ma religion:
Dieu tire son être de lui même... c'est l'aséité
il et en dehors de l'espace (maison; france; terre etc...) et du temps (chronologie de la création) que tu évoques par le biais de ton jeu de poupées russes!


 
ces koi ta religion?
 
:pfff: chretiens, musulman, juif etc etc..cest le meme dieu alors
 
il tire son reve de lui meme..probleme, si nous reflechisson il ne tire pas son reve de lui meme

n°5794659
show
Posté le 08-06-2005 à 16:45:52  profilanswer
 

Gurumeditation a écrit :

sauver les gens qui croient en lui, et condamner les autres a la souffrance éternelle, t'appelle pas ca une punition ? Le choix on l'a quand on connait les alternatives. La si tu crois pas en CE dieu, t'es bon pour souffrir apres ta vie. Sauf que personne ne sait ce qu'il y a apres la vie.


il n'est pas question de condamnation ou de punition mais du respect du choix de chacun!
 
Dieu ne serait pas Dieu s'il imposait le paradis à ceux qui n'en veulent pas! je ne doute pas un seul instant qu'il existe des gens qui sont aussi terrorisés à l'idée de vivre éternellement que d'autres ne le sont en songeant à la mort; Dieu ne peut pas forcer ceux la (en fait il peut puisqu'il est tout puissant mais il reste bon et ne le veut pas...)
 
quant à CE Dieu, c'est celui de toutes les religions monothéistes; tu as donc peu de chances de faire un mauvais choix... l'important c'est de ne pas choisir sa religion comme on choisit un ticket de tombola et de s'écouter avant d'écouter les représentants de Dieu sur terre (souvent trop humains... ceci dit je ne compte pas les remettre en cause car certains d'entre eux aident des personnes à recevoir un message qu'elles n'auraient pas pu comprendre sans aide; on peut remettre en question ce message mais sa transparence est totale pour le cas du catéchisme de l'église catholique par exemple)  
 

Gurumeditation a écrit :


Si on s'en réfère a la science, il n'y a rien, et ca fait tres peur. J'avoue que j'en ai carrément peur aussi. Seulement j'ai du mal a imaginer l'existence de quelqu'un qui a tous les pouvoirs, mais qui n'agit pas . c'est tout.
 
A la limite je suis agnostique, mais pas plus ...


fais gaffe de ne pas croire pour chasser cette peur... c'est impossible de s'en débarasser et tu finirais par tomber dans une secte qui te ferait payer une sérénité artificielle!
quant à l'action de Dieu: il suffit de vivre et de croire pour la ressentir
toutefois, que l'on croit ou que l'on ne croit pas, celle ci ne change pas; seule la perception et les perspectives du croyant sont distinctes de celles du profane


Message édité par show le 08-06-2005 à 16:47:30
n°5794886
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 08-06-2005 à 17:07:23  profilanswer
 

je ne suis pas croyant, je pense qu'il n'y a rien apres la mort, mais si je constate qu'il y a effectivement quelque chose, ca me ferait chier de passer l'éternité a bruler dans les flammes de l'enfer...
 
dans ce cas, le choix il est a faire une fois mort, pas de son vivant .


---------------
mikhail a dit : Comme j'ai dis plus haut, on va parler des nouvelles découvertes et peut importe qu'elle sont conforme aux lois de la physique ou non. C'es tout. De toute façon, le temps mettras tout a ça place.
n°5795032
show
Posté le 08-06-2005 à 17:19:27  profilanswer
 

Gurumeditation a écrit :

je ne suis pas croyant, je pense qu'il n'y a rien apres la mort, mais si je constate qu'il y a effectivement quelque chose, ca me ferait chier de passer l'éternité a bruler dans les flammes de l'enfer...
 
dans ce cas, le choix il est a faire une fois mort, pas de son vivant .


le choix est à faire de son vivant car jusqu'à preuve du contraire, il est impossible de le faire une fois bouffé par les vers (ou brûlé par les flammes :o )
 
par contre Dieu est miséricordieux :jap:
partant de là, ceux qui n'ont pas eu la possibilité de recevoir son message de leur vivant seront acceptés d'office :sol:
 
c'est d'une simplicité exemplaire [:spamafote]
en fait, tout le monde est comblé par ce Dieu:
ceux qui savent et qui refusent, ceux qui ne savent pas, ceux qui n'acceptent pas et donc les croyants et les profanes...

otin a écrit :

ces koi ta religion?
 
:pfff: chretiens, musulman, juif etc etc..cest le meme dieu alors
 
il tire son reve de lui meme..probleme, si nous reflechisson il ne tire pas son reve de lui meme


catholique
je ne vois pas ce que tu veux dire au sujet de son rêve!
de toute façon je ne suis pas le père ou le fils assis à sa droite :o
tu peux toujours me demander si Dieu fait caca mais ne compte pas sur moi pour te dire qu'il évacue des astéroïdes :o


Message édité par show le 08-06-2005 à 17:27:04
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