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Auteur Sujet :

Adultère(s)

n°25380228
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 31-01-2011 à 13:35:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

lorelei a écrit :


Ou sinon, y'a déjà un topic pour ça :o


 
Oui enfin y'a une incohérence entre le titre et le contenu, je relève, stoo :o
 
Ah et en tant que non-modérateur, je vous demande d'arrêter ces chamailleries  [:robert69]


Message édité par lxl ihsahn lxl le 31-01-2011 à 13:36:39

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[YouTube] Le Cerveau Lent : vulgarisation sciences cognitives ◦ [url=https://forum.hardware.fr/hfr/AchatsVentes/Photo-Audio-Video/vds-pentax-samyang-sujet_644991_1.htm]Vente Penta
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Posté le 31-01-2011 à 13:35:52  profilanswer
 

n°25382095
lesamerica​ins
so unfair
Posté le 31-01-2011 à 16:03:36  profilanswer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :


 
Donc change le titre de ton topic, je te le conseille vivement ;)
 
 
Sinon, pour y répondre, qu'est-ce que la tromperie ? C'est le mensonge. Tromper, duper, farcer, ça se ramène au mensonge.
L'infidélité, c'est le fait de voir ailleurs, c'est à dissocier de la tromperie. On peut être infidèle et dans une relation épanouie, question de règles de vie.
Mais révéler une tromperie après ne la défait pas : on a été trompé. Moralité : c'est à géométrie variable mais ça dépend exclusivement d'une règle prérequise.
 
Jusqu'où l'infidélité peut-elle aller avant de tromper, de trahir l'autre ? Chaque relation est différente. Certains placent la tromperie au niveau du simple sourire échangé, d'autres ne verraient comme tromperie qu'un rapport sexuel procréateur...  
En règle générale, il faut définir les règles dans un couple, et les changer si besoin est avant de les bafouer.
 
Des hommes qui ont les couilles de dire à leur femme "voilà, on n'a plus de vie sexuelle, j'ai envie d'être épanoui à ce niveau, je vais voir ailleurs", ça existe, surtout quand lesdites femmes n'ont plus de désir (ce qui se soigne, par ailleurs, mais bon...).
Alors bien sur ça n'empêchera pas le jaloux d'en souffrir (et faut quand même sacrément en vouloir pour en faire souffrir son conjoint), mais au moins il n'y aura pas la douleur inutile de la trahison.


 
je pose objectivement la question : comment ?


---------------
c'est nous lesamericains
n°25382186
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 31-01-2011 à 16:11:33  profilanswer
 

lesamericains a écrit :


je pose objectivement la question : comment ?


 
Y'a pas de recettes magiques, s'il y a la volonté, l'envie, alors il n'y a que l'imagination pour limite [:spamafote]
 


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n°25382262
lesamerica​ins
so unfair
Posté le 31-01-2011 à 16:17:14  profilanswer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :


 
Y'a pas de recettes magiques, s'il y a la volonté, l'envie, alors il n'y a que l'imagination pour limite [:spamafote]
 


 
ah j'ai cru que tu parlais d'un traitement médical ... :o
 
pour ce que je constate, si la courbe du désir des hommes reste stable, celle des femmes est à son top pendant le début d'une relation pour atteindre l'encéphalogramme zéro au bout de quelques années.
 
comment vous gérez plusieurs relations en même temps sur le plan affectif ? c'est rarement du 50/50. Au début on a souvent envie de passer un maximum de temps avec son nouveau jouet au risque de trop délaisser l'autre non ?


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c'est nous lesamericains
n°25382498
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 31-01-2011 à 16:35:24  profilanswer
 

Amha c'est une fausse vérité, à savoir une vérité empirique basée sur un comportement biaisé.
 
Une femme, primitivement parlant, doit être séduite, et l'homme doit séduire. Il en découle que la routine va plus toucher la femme que l'homme, et donc que la femme a besoin de plus d'imagination, plus de surprises, plus d'évolution dans la vie sexuelle pour qu'elle ne se lasse pas. Attention ce sont des tendances, tous les goûts et couleurs sont dans la nature, et chez les hommes comme les femmes. Parfois elle sont demandeuses et prennent l'initiative, mais quand l'homme prend l'initiative, c'est plus efficace :o
 
Mais globalement c'est ça le souci, c'est que les femmes, pour caricaturer, doivent être motivée pour entretenir le désir. Et après la ménopause, c'est encore pire... non pas forcément par manque d'hormones (encore que ça joue surement un peu), mais aussi parce que la femme ménopausée à besoin de faire un travail psychologoqie conséquent pour redevenir une "jeune femme", en fait, redevenir une amante et plus d'abord une mère, et c'est un moment où l'homme doit l'aider à entretenir la femme.
 
Bon après niveau médocs, y'a la DHEA pour les femmes ménopausées qui peuvent avoir parmis leur problèmes une perte de libido, mais c'est pas un traitement en soi contre le manque de libido. Et puis il y a le GHB mais bon...
 
Ou alors il y a l'alcool, mais avec modération, une petite coupe de champagne dans la chambre c'est un peu bateau mais ça peut aider quand même :o
 
My 2 cents. [:prodigy]


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n°25395843
Folepris
Posté le 01-02-2011 à 18:11:55  profilanswer
 

 
Jolie réécriture de l'histoire de Mai-68 et de ses mouvements politiques. Enfin la prose réac est toujours reconnaissable à ce trait.
 

lorelei a écrit :


Ou sinon, y'a déjà un topic pour ça :o


Lequel

n°25395849
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 01-02-2011 à 18:13:09  profilanswer
 
n°25397401
zono
Punisher
Posté le 01-02-2011 à 20:51:38  profilanswer
 
n°25400792
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 02-02-2011 à 05:09:25  profilanswer
 

zono a écrit :


 
Ce n'est pas exactement le même sujet.


Citation :

Au delà, ce qui m'intéresse, ce n'est pas seulement l'adultère, c'est la question plus générale de la fidélité, de l'infidélité, des rapports de couple etc.


 
Si, hein.


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Rock'n Roll - New Noise
n°25400860
Profil sup​primé
Posté le 02-02-2011 à 07:22:45  answer
 

Folepris a écrit :

 
Jolie réécriture de l'histoire de Mai-68 et de ses mouvements politiques. Enfin la prose réac est toujours reconnaissable à ce trait.
 


 
Le libéralisme (idéologie indivisible, rappellons-le, autant politique qu'économique et morale, c'est ce dernier angle qui nous intéresse dans ce topic) étant l'idéologie de la modernité par excellence, se faire traiter de réac est le plus beau compliment politique qui soit  :D  
 
N'oublions pas que le terme de "réactionnaire" a été inventé par Benjamin Constant (l'un des grands philosophes du libéralisme) pour désigner ceux qui critiquaient le libéralisme. Tout anti-libéral cohérent (je parle pas des anti-libéraux de carnaval qui pullulent autant à gauche qu'à droite, et qui frôlent la schizophrénie en pensant qu'on peut se contenter d'une facette du libéralisme en rejetant le reste, et qui sont donc libéraux sans le savoir comme M. Jourdain faisait de la prose) est intrinsèquement réactionnaire, c'est en ce sens qu'il faut réhabiliter et valoriser le terme.
 
Le bon anti-libéral, donc réactionnaire, est un conservateur, au sens où il veut conserver tout ce qu'il y a de décent et de moral et que les libéraux détricotent petit à petit au nom de la Sainte Modernité : par exemple, les acquis sociaux du FP ou de la Libération, les traditions, la République au sens jacobin du terme, le mariage traditionnel, la morale, etc
 
Cela suppose donc de s'opposer au relativisme moderne qui prétend qu'au fond, tout se vaut, que toutes les formes de relations et de "familles" se valent bien, qu'il "ne faut pas juger", et pour qui il faut donc casser le mariage et la famille au sens traditionnel (ou plutôt "moderniser" ces concepts, en leur faisant perdre tout leur sens. Le bon libéral, quant il parle de "modernisation", il faut surtout comprendre "dynamitage" :o C'est particulièrement visible avec les acquis sociaux, le mariage et la famille traditionnelle )

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 02-02-2011 à 07:32:47
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Posté le 02-02-2011 à 07:22:45  profilanswer
 

n°25402930
grizlix
Posté le 02-02-2011 à 12:17:19  profilanswer
 

Bon et sinon, comment on fait pour :
1) pas se faire pincer
2) pas avoir de remords / laisser la chose transparaître
 
?

n°25412108
zono
Punisher
Posté le 03-02-2011 à 10:24:09  profilanswer
 


 
Oh c'est drôle.

n°25412262
zono
Punisher
Posté le 03-02-2011 à 10:41:34  profilanswer
 


 
Merci pour cette contribution. C'est la deuxième fois que tu interviens et bizarrement personne ne relève. Pourtant c'est une analyse pertinente. Les mecs préfèrent faire des blagues grasses sur l'adultère. Je pense que c'est juste parce que c'est un tabou. C'est comme quand on dit "cul" ou "caca", il y en a toujours un pour rire nerveusement. C'est assez triste.
 
L'adultère, c'est aussi un sujet à blagues. Les éternelles blagues sur les cocus. Mais en même temps, quand on voit les réactions des types qui se mettent à appeler leurs femmes "bobonne", on n'est pas plus étonné que ça.
 
L'adultère, c'était un motif de divorce au 18e siècle (Bel-Ami). Pourtant les mariages bourgeois étaient arrangés par définition. C'était donc un tabou social uniquement. Les mariages arrangés c'était encore la norme au début du 20e siècle. Par exemple dans "L'Ingénue libertine" de Colette, la fille s'étonne que ce soit son mari qui finisse par la faire jouir, alors qu'elle a une ribambelle d'amants prévus à cet effet. À ce moment-là on commence à entrevoir le mariage d'amour, dans un roman écrit par une femme d'ailleurs. Évidemment il y a toujours eu des histoires d'amour sous la plume des hommes, les amours impossibles de René de Chateaubriand, de Stendhal, de Flaubert etc. Mais il n'était pas question de mariage, puisque l'amour était impossible. C'est plus un canevas de tragédie qu'autre chose.
 
Je pense que cette évolution des moeurs est importante. En passant du mariage de raison au mariage d'amour, on fait évoluer l'adultère. Jusqu'alors mal (ou tabou) social, elle devient mal (ou tabou) moral. On est coupable de désirer un ou une autre alors qu'on s'est engagé à ne pas le faire. Soit par le mariage, soit par l'union libre (qui est de toute façon régie par les mêmes conventions).
 
Je réponds aux sceptiques pour lesquels il y a un autre fil qui parle de la même chose ailleurs : non, ici c'est un fil sur l'adultère avant tout. Ce serait bien que les réflexions sur les rapports de couples, la fidélité, le libéralisme etc, ne soient évoquées que pour servir le sujet principal, l'adultère. Car en vérité, je pense que toutes les possibilités pour y échapper, la liberté individuelle, le couple libre, l'échangisme etc, sont des leurres et ne changent pas d'un iota le coeur du problème : l'adultère est un tabou.


Message édité par zono le 03-02-2011 à 10:43:40
n°25416256
LooSHA
D'abord !
Posté le 03-02-2011 à 16:07:53  profilanswer
 

N'empêche que sans une base de couple fixe (deux partenaires), pas d'adultère
[:spamafoote]


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°25425128
patx3
Posté le 04-02-2011 à 13:29:09  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

N'empêche que sans une base de couple fixe (deux partenaires), pas d'adultère
[:spamafoote]


 
Si le couple est libre, pas d'adultère non plus. :o
 
 
 

n°25539161
Folepris
Posté le 15-02-2011 à 21:30:25  profilanswer
 


Merci.
 
Réinventes mai 68 tant que tu veux.
 

n°25542527
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 16-02-2011 à 10:00:38  profilanswer
 


 
Tu dis deux conneries :
 
- le libéralisme n'est pas une idéologie indivisible. Sinon un communiste ne pourrait pas être libertin [:tinostar]
- le libéralisme n'est pas "moderne", qui correspond si l'on est strict, à la fin du 15e siècle... Mais même au sens actuel de "moderne", c'est faux : les premier théoriciens du libéralisme de Locke à Smith ont sévit au 17e et 18e siècles, alors que Marx, Proudhon ou Luxembourg ont vécu et écrit aux 19e et 20e siècles.
 
Et deux mensonges :
 
- le libéralisme n'est pas postérieur au socialisme, c'est l'inverse. Le libéralisme était le courant dominant au 19e siècle et au début du 20e. La démocratie sociale est un concept qui s'est développé après-guerre essentiellement, sur une base libérale, et non l'inverse.
- Les réacs ne sont pas par définition les sociaux-démocrates ou les socialistes. D'ailleurs les progressistes désignaient à l'origine les libéraux souhaitant intégrer une notion de progrès social et de réconciliation entre le collectivisme et le libéralisme (Hobhouse)
 
Il n'y a pas de réac, pas de progressiste aujourd'hui, uniquement des gens qui tirent la couverture vers eux (pour retourner dans le lit)


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n°25562022
Profil sup​primé
Posté le 17-02-2011 à 20:01:21  answer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :


 
Tu dis deux conneries :
 
- le libéralisme n'est pas une idéologie indivisible. Sinon un communiste ne pourrait pas être libertin [:tinostar]


 
- un communiste peut très bien être un libertin à titre personnel. L'incohérence commence s'il commence à dire que la société n'a pas à promouvoir un ordre familial (via le discours moral et l'incitation étatique, on parle pas ici d'obligation. La chose que les libéraux, au sens large, n'arrivent pas à comprendre, c'est qu'il n'y a pas de contradiction entre autoriser des comportements individuels, et promouvoir au niveau de la société un comportement particulier défini comme norme sociale car jugé meilleur pour la communauté. Michéa illustre bien ce fait par son cas personnel : il explique qu'il n'a pas d'enfant, qu'il trouverait totalitaire que la société lui impose d'en avoir, mais qu'il juge normal que la société incite les individus à avoir des enfants et institue cela en norme social, car c'est ce qui est meilleur pour la communauté. Ca marche pareil avec tout : libertinage, gosses ou pas gosses, homosexualité, etc) en particulier, que tout se vaux, que tout les "modèles familiaux et sexuels" se valent bien, que la société n'a pas à dire que l'un est meilleur de l'autre. C'est ici qu'on entre dans la logique libérale (par la porte des mœurs, en l'occurrence)  
 
Et dans les faits, le libéralisme reste insécable. Si tu commences par appliquer une seule facette du libéralisme, le système finira un jour ou l'autre par s'effondrer sous le coup des contradictions. Prends l'exemple français. Depuis les années 70, le libéralisme progresse, qu'il soit politique, économique, sociétal, etc, ces trois aspects progressant main dans la main. La boite de pandore a été ouverte via le libéralisme sociétal, appelant les autres.  
 

Citation :

- le libéralisme n'est pas "moderne", qui correspond si l'on est strict, à la fin du 15e siècle... Mais même au sens actuel de "moderne", c'est faux : les premier théoriciens du libéralisme de Locke à Smith ont sévit au 17e et 18e siècles, alors que Marx, Proudhon ou Luxembourg ont vécu et écrit aux 19e et 20e siècles.


 
Le libéralisme est l'idéologie moderne dans le sens où il est la matrice idéologique qui régit nos société depuis une bonne quarantaine d'années. Peu importe que ses pères fondateurs soient plus anciens
 
 

Citation :


- Les réacs ne sont pas par définition les sociaux-démocrates ou les socialistes. D'ailleurs les progressistes désignaient à l'origine les libéraux souhaitant intégrer une notion de progrès social et de réconciliation entre le collectivisme et le libéralisme (Hobhouse)
 
Il n'y a pas de réac, pas de progressiste aujourd'hui, uniquement des gens qui tirent la couverture vers eux (pour retourner dans le lit)


 
Un réac, c'est quelqu'un qui s'oppose au modernisme. En 2010, être anti-libéral, (cohérent, donc contre tout les aspects), c'est être réactionnaire. C'est bien pour cela qu'il faut réhabiliter le terme et le revendiquer. Aujourd'hui, être attaché à ce qu'il y avait de décent dans "l'ancienne société" (valeurs républicains et civiques, valeurs familiales, école républicaine, etc), c'est être intrinsèquement réac, et c'est un honneur


Message édité par Profil supprimé le 17-02-2011 à 20:02:08
n°25562545
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 17-02-2011 à 20:52:11  profilanswer
 

C'est une question d'échelle, le modèle libéral est globalement le modèle économique de ces 200 dernières années au moins. Les régimes féodaux étaient particulier à bien des titres mais on pourrait même considérer que le libéralisme économique est plus ancien que la révolution industrielle.
 
La social-démocratie (et le socialisme) n'a été qu'une parenthèse autour du milieu du 20e siècle, des années 20 aux années 80, dans le monde, être réactionnaire en 80, c'était être libéral économiquement, maintenant c'est plus flou mais ça a gardé ce sens...
 
Enfin c'est pas bien grave, c'est une parenthèse d'HS. Mais reste que je ne vois pas en quoi les libéralismes sont indivisibles. Il s'agit juste de savoir dans quels domaines l'Etat doit et a intérêt à intervenir. Il n'y a pas d'incohérence à dire que l'Etat n'ait pas à intervenir dans les moeurs sexuelles mais qu'il doive contrôler l'économie...


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n°25562643
Profil sup​primé
Posté le 17-02-2011 à 21:00:07  answer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :

C'est une question d'échelle, le modèle libéral est globalement le modèle économique de ces 200 dernières années au moins. Les régimes féodaux étaient particulier à bien des titres mais on pourrait même considérer que le libéralisme économique est plus ancien que la révolution industrielle.
 
La social-démocratie (et le socialisme) n'a été qu'une parenthèse autour du milieu du 20e siècle, des années 20 aux années 80, dans le monde, être réactionnaire en 80, c'était être libéral économiquement, maintenant c'est plus flou mais ça a gardé ce sens...
 
Enfin c'est pas bien grave, c'est une parenthèse d'HS. Mais reste que je ne vois pas en quoi les libéralismes sont indivisibles. Il s'agit juste de savoir dans quels domaines l'Etat doit et a intérêt à intervenir. Il n'y a pas d'incohérence à dire que l'Etat n'ait pas à intervenir dans les moeurs sexuelles mais qu'il doive contrôler l'économie...


 
 
il y a "intervenir" et "intervenir". Il est évident que la société n'a pas à t'imposer la levrette chaque vendredi à 21h, entendons nous bien :o  
 
je parle de dérives libérales là où la société, renonçant à promouvoir une norme sociale (genre, la famille traditionnelle, monogame et hétéro tout ça), jugée plus bénéfique pour la communauté, se désengage par le relativisme libéral, jugeant qu'au fond, tout les modèles, tout les comportements se valent, qu'elle n'a pas à édicter de normes particulières, qu'elle érige en commandement suprême le sacro-saint "ne pas juger". C'est la porte ouverte au consumérisme effréné et à l'individualisme. C'est là qu'on est bien dans le topic

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 17-02-2011 à 21:00:51
n°25562667
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 17-02-2011 à 21:01:58  profilanswer
 


 
De toute façon, les pédés et les sodomites ne font pas de gosse, darwin épicétou  [:julm3]  

Spoiler :

[:cupra]



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n°25562701
Misssardon​ik
prévisible a posteriori
Posté le 17-02-2011 à 21:04:46  profilanswer
 

 

mais tu parles de la société qui imposerait des choses à qui là ? à elle même ? ça se mord pas un peu la queue ton histoire ? Je veux dire, en général quand on interdit des choses c'est parce qu'on a conclu/constaté qu'elles entrainaient des choses néfastes. Dans le cas de la polygamie rien ne prouve que ce serait le cas, et pourtant on ne se pose pas plus de questions, on laisse ça interdit, statu quo. C'est ça que je trouve bizarre.

Message cité 1 fois
Message édité par Misssardonik le 17-02-2011 à 21:25:29

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Que va-t-il se passer cette gelgamar ? vous le découvrirez janamont à 20h
n°25563519
Profil sup​primé
Posté le 17-02-2011 à 22:16:29  answer
 

Misssardonik a écrit :


 
mais tu parles de la société qui imposerait des choses à qui là ? à elle même ? ça se mord pas un peu la queue ton histoire ? Je veux dire, en général quand on interdit des choses c'est parce qu'on a conclu/constaté qu'elles entrainaient des choses néfastes. Dans le cas de la polygamie rien ne prouve que ce serait le cas, et pourtant on ne se pose pas plus de questions, on laisse ça interdit, statu quo. C'est ça que je trouve bizarre.


 
 
Évidemment, quant on parle de "société qui impose ceci ou cela", c'est une modélisation, une personnification, pour mieux représenter le phénomène. Il s'agit d'usages traditionnels progressivement établis comme canoniques car ils fonctionnent bien, depuis si longtemps qu'ils ont été "intériorisés" au point de paraitre naturel.  
 
La famille monogame et hétéro en fait partie. Il ne s'agit pas de dire que le couple homo ou la famille monoparentale, par exemple, c'est le Mal (on n'est pas chez les évangélistes ici :o ) ni que ces modèles doivent être interdit par la loi (ce qui serait dictatorial, tu seras d'accord avec moi), mais qu'il s'agit de modèles qui ne peuvent être tenus pour égaux ou "aussi bien" : il y a une hiérarchie traditionnelle des normes, la norme encouragée, celle considérée comme "normale", devant être la plus bénéfique pour la société en son ensemble. La plus bénéfique, c'est celle qui serait parfaitement viable et bonne si tout le monde l'adoptait
 
 
C'est ce qui est parfois compliqué à faire comprendre dans un monde où la logique individualiste libérale prime (rien à foutre fait ce que tu veux du moment que tu m'emmerde pas) : il n'y a pas de contradiction entre tolérer un comportement individuel et promouvoir une norme sociale "dominante", considérée comme meilleure et supérieure.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 17-02-2011 à 22:18:48
n°25563732
Misssardon​ik
prévisible a posteriori
Posté le 17-02-2011 à 22:38:33  profilanswer
 


 
Avec une logique comme ça les homosexuels seraient encore des malades, les noirs des sous-hommes et les femmes des boniches. Je ne suis pas convaincu que faire comme on a toujours fait sans se poser de questions soit une bonne idée. Je préfère remettre les choses en question avant de les accepter, fussent-elle en vigueur depuis 2000 ans. Sinon c'est la fin du progrès, de toute évolution.  
Alors tant qu'on n'a pas prouvé que la monogamie était plus bénéfique qu'un autre mode de vie, il n'y a pas de raison de la promouvoir.
Et accessoirement ça n'existe pas un mode de vie que tout le monde adopte. On peut faire toutes les lois qu'on veut pour en promouvoir un en particulier, mais ça ne fera que marginaliser ceux qui vivent autrement. Et ça je crois pas que ce soit bénéfique


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Que va-t-il se passer cette gelgamar ? vous le découvrirez janamont à 20h
n°25564158
Deouss
SOLA GRATIA
Posté le 17-02-2011 à 23:18:55  profilanswer
 


 
Le modèle intériorisé actuellement, et pas depuis si longtemps que ça en fait, ce serait la famille avec parents+enfants. C'est celui qui est normal, mais est-ce que c'est vraiment le meilleur pour la société?  Par rapport aux familles composées de plusieurs générations, avec aussi éventuellement les oncles/tantes/cousins, c'est pas déjà un grand pas vers l'individualisme et le libéralisme? Beaucoup plus de mobilité géographique, transmission des traditions et des valeurs réduites, liens familiaux plus faibles: l'enfant est même encouragé à s'éloigner et à devenir indépendant de ses parents, et ceux-ci auront plus tendance à vieillir isolés, etc...


---------------
The relations of the soul to the divine spirit are so pure, that it is profane to seek to interpose helps.
n°25568561
chybros
Posté le 18-02-2011 à 13:36:03  profilanswer
 

lesamericains a écrit :


 
pour ce que je constate, si la courbe du désir des hommes reste stable, celle des femmes est à son top pendant le début d'une relation pour atteindre l'encéphalogramme zéro au bout de quelques années.
 


 
ça se passe toujours comme cela selon toi ? Et "l'encéphalogramme zéro" c'est au bout de combien d'années ? :??:  

n°25574617
Folepris
Posté le 18-02-2011 à 22:53:25  profilanswer
 

Deouss a écrit :


 
Le modèle intériorisé actuellement, et pas depuis si longtemps que ça en fait, ce serait la famille avec parents+enfants. C'est celui qui est normal, mais est-ce que c'est vraiment le meilleur pour la société?  Par rapport aux familles composées de plusieurs générations, avec aussi éventuellement les oncles/tantes/cousins, c'est pas déjà un grand pas vers l'individualisme et le libéralisme? Beaucoup plus de mobilité géographique, transmission des traditions et des valeurs réduites, liens familiaux plus faibles: l'enfant est même encouragé à s'éloigner et à devenir indépendant de ses parents, et ceux-ci auront plus tendance à vieillir isolés, etc...


Nan mais c'était mieux avant, quand le père dépucelait la gamine ça avait plus gueule que cette société décadente, ou elle va baiser avec le premier mec sorti en boite.

n°26303836
tarranis
Posté le 30-04-2011 à 12:57:16  profilanswer
 

hugeq a écrit :


de toutes façons l'homme est génétiquement enclin à aller voir les femmes
pour disséminer sa semence
l'adultère est un concept moralisateur religieux et pis c'est tout


 
L'homme est enclin à disséminer au maximum son foutre, mais il a aussi inventé la capote, la sodo et l'éjac faciale  :love:  
 
Concept moralisateur mais pas seulement, les athés-agnostiques sont aussi cocus que les croyants non

mood
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Posté le   profilanswer
 

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