Reprise du message précédent :
Kalymereau a écrit :
Donc si la solitude est le moteur crucial de l'expérience de Milgram, ça n'a peut-être pas grand-chose à voir avec les grands massacres organisés.
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Puisqu'on parle de l'Allemagne nazi et de la question de la solitude dans l'expérience Milgram, pour ceux que ça intéresse, il y a l'expérience Asch qui a été menée sur le conformisme et l'obéissance au sein d'un groupe, et qui est mis souvent en relation avec l'expérience Milgram. Solomon Ash a en effet publier quelque année auparavant ces résultats dans lesquelles 33% des sujet était près à soutenir des aberrassions (tous les candidats interrogés hors contexte on répondu correctement) à partir du moment ou le groupe dans lequel il se trouvait la soutenait à l'unanimité. Dès qu'il n'y a plus unanimité les candidat s'émancipe du groupe. Mais les deux expérience unie, (je déduis un peu vite) démontre l'importance pour un régime totalitaire d'écarter, s'il y en a immédiatement, du groupe tout individu réfractaire, exemple cité auparavant des SS muté immédiatement sur le front est. L'absence de la connaissance d'une possibilité de résistance joue énormément sur l'effet de conformisme.
Mais la solitude n'est pas obligatoire pour l'expérience Milgram, dans les différentes variantes menées de l'expérience, deux on nécessité la présence et l'action d'intervenants. En effet si deux intervenants se rebelle contre l'autorité et quitte l'expérience avant la fin, le pourcentage de sujets à aller au bout de l'expérience (trois décharge à 450V alors que l'élève est déjà mort, enfin ne répond plus) chute de 65 à 10%.
Néanmoins le choc électrique maximal moyen enregistré avant de quitter l'expérience reste d'à peut près 400V comme lorsque le sujet entend la voix de la personne électrocutée. Ceci car la plupart des sujet ne quittaient l'expérience que lorsque le deuxième intervenant avait décider de partir et qu'il se retrouvait donc en infériorité numérique et qu'en plus il devait dorénavant tenir le rôle des deux autre intervenant. On peut donc en déduire que l'autorité perd toute son influence à partir du moment où elle n'est plus cautionner par le groupe (définition d'autorité). La responsabilité des nazis ou de n'importe quel individu dans un grand massacre organisé n'est donc pas remise en question par l'expérience Milgram, puisqu'il c'est deux expériences tendent à démontrer que le refus d'un seul individu peut déclencher le déclin de l'autorité.
De plus si le sujet peut se dédouaner de sa responsabilité, dans une autre variante, en ne commettant pas l'acte directement mais en étant que le donneur d'ordre (subalterne bien entendu) le taux d'obéissance monte à 92% de sujets qui finissent l'expérience. Cela sous entendrais que la possibilité à ce mettre dans un état agentique n'est pas lié directement avec l'autorité mais avec la possibilité de nier d'une manière ou d'une autre sa propre responsabilité? Ou est ce plus simplement qu'on a plus de difficulté physique à commettre l'acte soi même? En comprend mieux la raison d'être de troupe comme la légion étrangère.
Dans tous les cas, il n'est pas étonnant que dans le jeu de la mort, les gens aient accepté d'être diffusés, puisqu'on remarque que quasiment tout les sujet sortis de l'expérience Milgram ou Asch ont réfuter le résultat de l'expérience. Dans le cas de Asch, la majeur partie à prétexter une mauvaise vue qui les aurait fait se tromper, dans le cas de Milgram les sujets accuse en général l'expérimentateur d'être responsable de leur comportement, ce qui est d'un certain coté le principe même de l'expérience. L'expérimentateur avait par contre un rôle très limité d'influence comparer à l'émission puisqu'en cas de refus il était autoriser à quatre phrases.
Citation : "veuillez continuer s'il vous plaît, l'expérience exige que vous continuiez, il est absolument indispensable que vous continuiez, vous n'avez pas le choix, vous devez continuer."
Bien sur si après c'est quatre phrases le sujet considère qu'il a toujours le choix et que c'est un mensonge, l'expérience s'arrête immédiatement.
Le fait de nier sa responsabilité permet à l'individu de commettre certain acte sans pour autant subir de trouble psychologique trop violent.
moonboots a écrit :
oui cette émission n'a rien de scientifique et ne permet pas de tirer des conclusions à propos de tout et n'importe quoi, elle vaut pour ce qu'elle vaut, elle est très intéressante parce qu'elle nous amène à nous poser des questions, et en effet le débat qui suivait avait l'air plus intéressant
jcrois que je vais me la mater en streaming moi
En effet parfaitement d'accord. Cette émission n'a rien de scientifique, l'expérience originale elle même ne l'est pas puisqu'elle est basé sur un mensonge (la personne n'est pas réellement électrocuter). Tout les sujets partaient du postulat de base qu'une expérience scientifique ou une émission de télévision ne pouvait pas tuer un homme ou lui faire du mal de manière grave et en cela il avait raison. Donc même si elle peut mettre en avant certains autres mécanismes humains connus, la seul conclusion que l'on peut éventuellement tirer de c'est différentes variantes est la capacité de l'être humain à enfuir ses doutes face à une idée à laquelle il croit plus encore (que la science ne peut tuer un homme par ex) si il a une caution, sans cautions ou face à un désaccord. Si l'expérimentateur annonce que l'expérience peut mené à la mort, le résultat serais sans doute faussé par le fait que l'expérimentateur remet en cause cet croyance primaire.
Cette expérience, comme celle de Stanford ne peut être mené à bien, heureusement, pour des raisons d'éthique et je trouve très limite que france 2 pour des raison d'audience se permette de la pratiquer sans poursuite. Cela raconte je trouve beaucoup plus sur le pouvoir actuel de la télévision, non uniquement sur les individus mais sur l'ensemble d'une société, que l'émission en elle même.