Citation :
Pour moi Absolution est LA déception de cette année. Une bouze insipide qui me fait regretter mon 15 aout l'an dernier, meilleur concert de Muse en 2 ans et vrai concert ROCK.
Comment passer d'un album rock, impulsif et prometteur à une soupe qualibrée vente de masse, molle et surproduite, lisse comme du formica. Muse a suivi le parcours des Red Hot Chili Peppers, ce qu'ils ont fait en 20 ans et 7 albums, Muse l'a fait en 4 ans et 3 albums bravo les gars. Ce qu'ils nous livrent là est un pur produit RTL2... Plus rien ne vient égayer les compos fleuries de cet été. Après avoir, à mon avis, sabordé New Riff , riff metal et entrainant désormais truc où le ryhthme est haché avec des tremolos sans âmes... Ils nous mettent cette double voix présente sur pratiquement tout l'album et gachent le seul morceau qui pouvaient sauver l'album du fond du carton. On nous avait offert 'Dead Star', New Riff, on attendait un disque rock... C'est du Travis en puissance qui s'offre à nous... A quand les concerts assis!? Et puis mettre l'intro de 'Space Dementia' avec des trucs autour et nous faire croire à une nouvelle chanson... Déjà vu sur ce meme album avec 'Time Is Running Out', on est pas des pigeons Mr Bellamy. 'Blackout' me fait pleurer quand je pense que c'est le même groupe qui a fait des perles comme 'Yes please' ou 'Ashamed'... Mais ou est passé le temps de 'Map Of Your Head', où ils s'amusaient, où un bruit de braguette ou de molard venait ponctuer des vrais morceaux rock! Le temps est aux productions molles du cul, qualibrées public de masse, avec 1 - 2 morceaux hard-heavy pour faire rebel et rockeur... Donc après U2, les Red Hot, Placebo ('Bullet Proof Cupid', seul morceau potable), voilà Muse... Puisse la source tarie! J'ose espèrer que les lives ne suivront pas le même chemin... Je leur donne 3 chances mais après ça sera sans moi, j'écouterai le 4ème album s'il sort un jour car un groupe peut faire une erreur... Beaucoup l'ont fait, peu s'en sont relevés.
Note : 2/10
François
Soyons clair, pour moi Muse était le groupe par excellence... Mais là franchement une seule question me vient à l'esprit : Mais qu'est-ce-que vous nous avez foutu les mecs!!!!
Honnetement, on avait beaucoup à attendre de cet album mais là la déception est grande... Ce n'est plus du Muse que nous entendons mais le Matt Bellamy's show, une honte! Une batterie et une basse quasi absente, Dom et chris seraient-ils decedés durant l'enregistrement de l'album???, cela remplacé par une immonde boite à rythme qui arrive même à pourrir les meilleures chansons... Le résultat, une espèce de musique qualibrée limite NRJ pleine de choeurs kitch à mort (un retour a la pop des 90's???). En gros, par moment on croirait à une imitation de Travis ou de Colplay, en tres raté, ceux-ci étant au moins calés dans leur domaine!
L'album commence avec 'Emmergency' qu'on pouvait attendre comme l'une des meilleures chansons de l'opus, mais non, il a fallu que Sir Bellamy nous rajoute des échos pourris et surtout des fioritures au piano (qui joue faux!?) bref... Muse, où comment rendre une chanson qui ferait chialer le plus enhardi des taulards assez médiocre...
'Time Is Running Out' relève un peu le niveau avant d'arriver à la pire bouse de l'album, il n'y a pas d'autre mot, 'Sing For Absolution' (qui donne quand meme son nom à l'album c'est inquietant!). Comment la décrire... Un subtil mélange entre le générique des Feux de l'amour et d'un hit très hype de David et Jonathan...Wahou yeah comme dirait le matt!
Donc entre les chansons qui te font penser a la BO de 'L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux', ou encore une vieux passage romantique d'alerte a malibu ou david Hasseloff court ruisselant sur la plage, on ne sait que garder...
Bref rien de bien réjouissant dans cet album ( Nous ressortir 'Hysteria'' alias 'I want you now' pour les anciens, fallait oser!) même si quelques chansons sont, dirons nous, par moment un peu moins médiocres. Je pensais avoir tout vu avec le refrain mielleux de 'Stokholm Syndrome' mais non! Imitation du style d'autres artistes, 'Thoughts Of A Dying Atheist' pâle copie de 'Bitter End' de Placebo, choeurs à la André Rieu, voix distorsionées à outrance, rien ne nous est epargné!
En gros, ils auraient mieux fait de garder 'Dead Star' pour l'album, ca aurait relevé un peu le niveau.
J'aime Muse et croyez bien que ca me fend le coeur d'écrire ces lignes... Pour moi le seul espoir serait que cet album dispo ne soit qu'une vaste plaisanterie, qu'en fait ce ne soit pas cela, mais si! Des youhou, wahahaha et un odieux cambriolage dans le studio (Ben oué qui a volé les guitares de Bellamy??)
Je vais donc faire mon deuil et espèrer une amélioration pour le live et un éventuel 4ème album (sans dom ni chris cette fois???). Tout le monde peut faire des erreurs et produire un mauvais album, mais espèrons que ce ne soit qu'un faux pas... Grand dieu pitié que ce soit ça!
Note : 3.5/10 Isabelle "Absolution" : pardon, rémission des péchés, action d'absoudre l'auteur d'une infraction en l'exemptant de toute sanction?
Le moins que l'on puisse dire c'est que rarement un album n'aura si bien porté son nom, comme si par prémonition, ce petit dictateur en herbe qu'est Matthew Bellamy anticipait le torrent d'insultes et de réactions négatives qui allait s'abattre sur ce disque (qui est certainement le plus proche de lui et de son écrasante personnalité) et demandait déjà pardon à l'humanité pour avoir osé laisser libre court à ses envies et ses obsessions grandiloquentes. En effet, après la découverte du mélancolique "Showbiz" (1999) et le déluge sonore d'"Origin of Symmetry" (2001), le troisième album de MUSE change assez radicalement de direction laissant de coté la petite route plus métallique que semblaient indiquer le maxi 'Dead star / In Your World' sorti en 2002, pour aborder une autoroute pop/rock en construction dans laquelle on rentre assez facilement (pour peu qu'on ait envie de la prendre) mais dont on cherche en vain une éventuelle sortie avant le péage final?
Ainsi, l'épique 'Apocalypse Please' (et son intro en accord avec l'exécution publique annoncée!) établit le lien parfait avec leur album précédent avant de lancer 'Time Is Running Out', premier single et petite perle de cet album par son coté immédiat, accrocheur mais néanmoins frais (tout ce qui manquait en fait aux singles de " OOS " ). Les ennuis sérieux commencent avec 'Sing For Absolution' ballade insipide et prétentieuse qui enchaîne très abruptement sur le caricatural et mélange des genres pas très heureux 'Stockholm Syndrome'(pourtant basé sur un riff de guitare assez emballant et sur un final brutal parfait) puis sur 'Falling Away With You' qui se révèle être une agréable face B mais qui n'arrive pas à relancer l'intérêt de l'auditeur comme il se devrait. Cet enchaînement malheureux des trois titres les plus faibles de cet album est honnêtement très préjudiciable à l'écoute globale (car très mal placés) puisque jamais sieur Bellamy jusqu'à présent n'avait montré d'aussi importants signes de faiblesses et de lassitude dans la composition?
La suite de l'album est heureusement beaucoup plus inspirée puisque l'énergique 'Hysteria' (bonne idée que l'intro à la basse) et la belle et apaisée 'Blackout'(et son orchestre imposant) se chargent sans soucis de nous emmener vers le point culminant de l'album qu'est 'Butterflies & Hurricanes', chanson impressionnante par sa démesure cinématographique et sa puissance nuancée. La minimaliste et reposante 'Endlessly', puis la tubesque 'Thoughts Of A Dying Atheist" et enfin la percutante 'TSP' nous rassure ensuite quand au potentiel du groupe pour adapter son style immédiatement reconnaissable à des domaines biens différents avec talent même s'ils ne révolutionnent aucun style. Comme d'habitude chez MUSE, c'est la très sombre et introspective 'Rule By Secrecy'qui vient clôturer l'album dans un style qu'on peut trouver un peu trop proche de 'Megalomania'.
Alors certes, on peut trouver les effets trop présents ou bien la relative discrétion de la paire rythmique préjudiciable mais il fallait malheureusement s'attendre à ce que Matthew Bellamy tire la couverture à lui et ce peut-être au détriment de la cohésion de MUSE, cela l'avenir nous le dira. L'album s'avère donc très inégal (surtout à cause de son "vide émotionnel" du milieu) aux premières écoutes mais se révèle au fur et à mesure assez attachant de par sa sincérité outrancière et presque naïve, et il sera intéressant de voir dans quelques mois ce qui restera de ces chansons surproduites une fois que la (in)digestion sera terminée?sous les pavés, la plage ?
Ainsi même si certains défauts majeurs nous empêche de donner une absolution totale à l'accusé Bellamy, reconnaissons son courage d'avoir, à l'instar de Daniel Johns, osé sortir le disque qu'il voulait vraiment faire sans se préoccuper ni des fans (c'est le moins que l'on puisse dire) , ni des (trop !) nombreuses attentes qu'on portait à son groupe?Non-lieu, votre honneur. Note : 6.5/10 David
|