Oh bordel tu m'as tué !!! Je rigole seul, comme un con !
Merci !!!
 
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A mon tour.
 
Ca se passe le jour de la naissance de ma fille lors de l'accouchement. Mon épouse est à l'hôpital car le bébé jouait à cache-cache dans son ventre. Vers 21h on me dit de rentrer et qu'on m'appellera quand le moment sera venu.    
 
Je rentre chez moi, me lave, mange et je m'endors. Ne sait-on jamais quand est-ce qu'ils appelleront.  
 
A deux heures du matin environ, le téléphone sonne. Moi je suis complètement crevé.
 
- "Allo ? de ma voix d'homme des cavernes.  
- "Bonjour c'est Madame XX de l'hôpital XX, êtes vous M. XX ?
- Oui ?
- Votre épouse va accoucher.
- Ouiiiii je sais, merci pour vos félicitations.    
 
La tête dans le c"l le mec.
 
- Non, monsieur, il faut venir, elle va accoucher.  
- Quand ?  
- Dans pas longtemps, venez. Vous allez être papa dans pas longtemps.
Là, dans mon cerveau, ça fait tilt. Ma femme n'est pas dans le lit, j'attends un enfant et je suis tout habillé. Je fais rapidement le calcul dans ma tête et je me réveille comme il se doit.
- ah oui, pardon, je suis là dans un quart d'heure.
 
Je saute dans ma voiture, à l'entrée de l'autoroute, je risque de partir en tête à queue. (Il avait gelé).   J'arrive aux urgences. (On m'avait prévenu la veille que si elle accouche la nuit, faut rentrer par là.)
Je ne sais pas comment je suis arrivé tellement j'étais pas prêt à rouler.  
En général, il me faut une heure pour être opérationnel au réveil.
 
- Bonjour. Je vais être papa, ou est ma femme ?    
 
Le mec au guichet me regarde bizarre, l'air étonné et je vois qu'il me prend pour un fou.    
Là je vois que je suis en train de parler à l'agent de sécurité des urgences. je vois derrière lui les urgentistes qui hésitent à se marrer. Je vais vers eux, et ils me disent de suivre les panneaux, me donnent le numéro de la salle de travail et go.
 
Arrivé en salle de travail, on me dit tout de go. "Le bébé est trop gros, avec votre femme on a convenu une césarienne." Ma femme me demande si ça me convient, je lui dit que le choix ne m'appartient pas et on me demande donc d'aller me changer.    
 
C'est là que ça se corse.  
 
Dans les vestiaires, je vois bien que tout est trié par taille. Par défaut, je prends tout au plus grand, connaissant mon physique de phacochère.    
 
Donc les crocs, ce sera du 45, la charlotte XXL, le masque, le pull 3XL (je porte du 3XL normalement), et les pantalons 3XL (du 54 normalement). Je suis prêt à me changer.  
 
Problème : Le pantalon ne veut pas rentrer. Je force et ca passe. Je suis serré, mais ça passe. je sens plus mes cerises, mais j'ai pas le temps de tergiverser. Je sens ma raie des fesses qui profite de l'aération mais pas le choix, ça monte pas plus haut.  
 
Autour du pull. Ma tête ne passe pas. Je force, je fais craquer l'ourlet, hop, ça passe. Mais c'est hyper serré et le pull va à peine plus bas que le nombril. Présentement, essoufflé, en sueur, je me dis que je ressemble à un travelot très mal fagotté.  
   
J'enfile le masque, sans problèmes, et vient le moment de la charlotte.
 
J'en déchire une, pas grave. La deuxième, idem. Ma tête est trop grosse. Au même moment, un médecin rentre.
 
Il s'arrête sur le pas de la porte me dévisages de haut en bas , émet un rictus et me demande si ça va, car ma femme est prête... Je lui demande de l'aide pour la charlotte et il me dit d'oublier, si ça rentre pas, faut pas forcer. Il me demande pourquoi j'ai pas demandé une blouse au lieu de m'être habillé si serré... Je le regarde l'air con. Pas envie de lui dire que je ne savais pas.  
 
Bref, je le suis et je vois tout le corps médical et ma femme qui se retiennent de rire. Mais je m'en fous. Si ça  peut les amuser à 3 heures du matin, tant mieux.  
 
Bref, ma femme accouche et on me dit que je peux retourner mettre mes habits. LIBERATION ! HOURRA ! Le bébé va bien, la femme va bien, je vais enfin être tranquille.  
 
Je cours aux vestiaires. J'enlève le masque, libération ! Je jette les crocs, libération !  
 
J'essaie d'enlever les pantalons : Ca veut pas. J'ai envie de chialer. Ma sueur les a collés sur la peau. Je force, j'essaie tant bien que mal, ça coince au niveau des fesses.    
 
J'essaie d'enlever le pull, mais c'est le même problème. Et là, je me laisse commencer à pleurer. J'en ai marre, je suis crevé et je suis pressé de voir mon enfant.  
 
Là un médecin (un autre) rentre pour se changer et me dit : "Ah l'émotion de devenir papa hein ? Je sais ce que c'est !    
 
- Non, j'arrive juste pas à me déshabiller.  
 
- Oh, pardon, je finis vite et je vous laisse faire.
Il croyait me déranger.
 
- Non, c'est pas ça. J'arrive pas à enlever mes habits, j'ai du trop transpirer, ils restent collés.  
 
Là, il pouffe de rire et je le vois qui se force à ne pas éclater de rire. Il me dit de me lever et prend un couteau suisse dans ses affaires civiles et me découpe les habits tout en ne se départissant pas de ce sourire sur son visage. Je sens qu'il n'en peut plus.          
 
- Allez-y lachez-vous docteur, lui dis-je.  
 
Et là, je le vois éclater d'un rire incroyable, il en pleure le mec !      
 
Je me rhabille et vais voir mon enfant. Je me dis que le plus dur est passé. On m'accueille dans la salle. Et pendant que mon épouse reçoit les derniers soin, on me laisse le soin de m'occuper de ma fille. L'infirmière me demande pendant qu'elle contrôle ma fille :
 
- Déshabillez-vous M. XX, il faudra faire peau contre peau.  
 
En mode automatique tellement je suis gêné car ils ont tous du voir ma raie des fesses, je m'exécute sans réfléchir.
 
Elle se retourne avec ma fille dans ses bras et est choquée.  
 
           
 
- Mais M. XX. Il fallait juste enlever votre pull, pas besoin d'enlever votre pantalon.  
Et là, je me dis que c'est la poisse, que faut vraiment que je me réveille.  
- Oh, pardon, excusez-moi. Je suis très fatigué.  
Elle se retourne et me dit :
- Heureusement que vous avez gardé votre caleçon.
Dans ma tête, je suis en train de me dire que c'était ce que je tenais à faire, enlever mon callebard.  
 
Bref. J'en ai d'autres de cette épisode. J'ai galéré pendant tout le séjour hospitalier de ma femme.