On peut difficilement dire le contraire !!
Glauque tout à fait, mais pas complaisant. Dit de façon différente : le réalisateur ne considère pas la situation de la femme comme la normalité, bien au contraire il montre sa névrose dans toute sa laideur et son côté pitoyable...
Alors oui c'est glauque, mais ça n'est pas complaisant, contrairement à certains films (de Chabrol puisque j'en parlais : "Poulet au vinaigre", ou de Blier : "Buffet froid" ) qui esthétisent pour le premier la haine et la violence névrotiques, et pour le second le désespoir et l'ultra violence.
Dans "La Pianiste", le propos du film est bien de montrer les ravages de la névrose chez la prof de piano, les efforts sincères d'un jeune homme normal pour essayer de l'aimer malgré sa folie, et l'échec total dudit jeune homme...
Ce film est donc glauque, mais sain.